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mardi, 14 juin 2005

Outrepas

Il existe aussi la tentation de livrer des extraits, en morceaux choisis, de ma lecture butinante mais exhaustive d'Outrepas, à moins que je ne conserve la fleur de mes commentaires pour le site de la Société des Lecteurs de Renaud Camus, où j'ai, Dieu sait, souvent laissé mes empreintes.

I'll keep you posted...

...dit-on en anglais. C'est ainsi que je triche, écrivant ces lignes le lundi 13 au soir, toujours dans la foulée de mon beau moment de sérénité créatrice, mais comptant les faire "publier plus tard" par le serveur HautEtFort.

J'ai songé à retrouver, dans les milliers de courriers électroniques archivés dans ma boîte à lettres, les plus intéressants, et, peut-être, pour rester dans le vif du sujet, m'accorder à ce que ce blog est censé colporter, ceux où je parle de tel ou tel lieu, tel village vu ou visité.

ZOO, acte 2

Avant-hier dimanche, nous étions allés à La Flèche, chez la grand-mère de Claire, qui avait plutôt réussi le déjeuner; l'après-midi, désormais habituelle et presque atroce (n'était-ce le plaisir évident que me cause la joie de mon fils) visite au zoo, qui, fort médiocre, était, de surcroît, surpeuplé. Le soir, je me suis effondré comme une masse, endormi dès avant dix heures!

Je n'ai toujours pas vérifié, sur la carte, le nom de ce château somptueux que l'on aperçoit, à l'ouest, entre La Membrolle et Château-la-Vallière.

lundi, 13 juin 2005

Lundi soir: Crépuscule

Je n'ai vraiment qu'une poignée de minutes à accorder à ce carnet, qui marque de ses pierres et brûlures le passage du temps.

Je suis installé dans mon bureau (je devrais écrire: notre bureau), au premier étage, la fenêtre ouverte et la lumière allumée, portes fermées sur le couloir au cas où d'improbables moustiques auraient l'idée d'envahir la maison. Les volets étaient fermés depuis l'après-midi, afin de préserver un peu de fraîcheur, et je les ai ouverts pour profiter de la fin du jour.
(En passant: m'exaspère au plus haut point, chez mes collègues, la manie majoritaire de ne pas ouvrir les volets dans les bureaux et de travailler à la lumière électrique en plein jour, fermé au monde.)

Je suis bercé par le chant des merles couche-tard et la rumeur moins agréable des voitures qui passent dans la rue. J'ai une foultitude de choses à faire, mais l'envie d'écrire est plus pressante; je me suis interrompu dans la relecture d'un article en anglais que m'a envoyé un ami historien des sciences il y a déjà dix jours.

Aujourd'hui, j'ai passé le plus clair de la journée (de 7 h 45 à 17 h 30) à l'université, à guetter d'éventuelles anicroches dans la deuxième session d'examens, anicroches que, en ma qualité de responsable de la 3ème année (quelle barbe), je dois pallier, à recevoir plusieurs étudiants et, surtout, à commencer la mise en forme des emplois du temps de L.E.A.. L'ordinateur du bureau 49ter nous a bien embêtés, D. et moi, car le logiciel de planning se bloque souvent quand on cherche à changer des éléments structurels d'un diplôme, et, qui pis est, la souris optique fait des fantaisies curieuses, à moins que ce ne soit l'ordinateur de notre chère et absente directrice qui, quoique flambant neuf, n'accuse de la fatigue. J'ai lancé un ScanDisk minutieux en quittant les lieux, exaspéré de manipulations lourdes et inutiles, et ferai de même avec une défragmentation demain soir. Mais c'est un comble, que cet ordinateur marche moins bien que l'ancien, qui m'avait fort bien assisté pendant les cinq semaines de juin-juillet 2004 où je suai pareillement sang et eau sur les exigences complexes de l'ars planificandi (un barbarisme de plus à mon actif, je le crains).

22:10 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 juin 2005

Picart Le Doux

Hier soir, après le dîner, je suis allé me promener, dans le quartier, avec ma mère. Nous sommes passés près de la rue Picart Le Doux, toute proche mais où nous n'avons plus jamais l'occasion de nous attarder. En août 2003, j'avais découvert, à cette occasion, les oeuvres de cet artiste, inconnu de moi jusqu'à ce jour.

Certes, ce n'est pas un artiste de premier ordre, mais il ne manque pas d'intérêt, pour ce couple en Arles, aussi, ou, plus étonnant, pour son portrait de Jean-Pierre Brisset.

il me semble toutefois qu'il serait plus évident de louer l'art de son frère (est-ce bien son frère?), Jean Picart Le Doux, longitudinal ou universel marin...

09:10 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (3)

Humument IV

A défaut de faire réagir les internautes sur mes petites proses, pour l'instant bien maigres et triviales, il est vrai, j'ouvre un débat sur les magnifiques pages de A Humument.

A vos plumes!
(Ou, comme disent les adolescents sur SKYBLOG, "lâchez vos comms"!)

07:00 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 11 juin 2005

Humument II

C'est Jean-Jacques qui m'a fait découvrir cette oeuvre insolite, lors du colloque "L'Illisible", à Poitiers, à la fin du mois dernier.

Jean-Jacques est l'un de nos meilleurs anglicistes, un théoricien hors pair, une intelligence fulgurante alliée à un humour d'une grande finesse. Il rayonne bien au-delà des frontières obscures de l'anglistique. Le côtoyer is a treat .

21:00 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

Humument

Les senteurs de la tarte tomate-mozzarella envahissent la maison, et c'est toujours une odeur douce et enivrante, d'autant que le fromage, acheté à la Ferme des Vignes, est, authentiquement, au lait de buffle.

.........

A Humument est un livre remarquable, dont on ne sait s'il faut le nommer roman, livre d'art, essai plastique. Le principe en est simple: l'auteur, Tom Phillips, a acheté un jour, dans les années soixante, un roman victorien, dans une édition de poche bon marché qu'il a entrepris de "traiter", c'est-à-dire de transformer en ajoutant formes et repeints à chacune des pages. Le résultat est, comme le sous-titre l'indique, "a treated Victorian novel", suite de pages colorées, avec des formes diverses, des univers picturaux variés, d'où s'échappent des fragments de textes, où se donnent à lire, comme des palimpsestes ou des encarts, quelques bribes du roman d'origine.

Expérience esthétique et plastique presque sans équivalent, livre qu'on ne peut lire mais dont la contemplation, le feuillettage, est d'une grande jouissance. Je suis heureux que l'exemplaire que j'avais commandé me soit parvenu sans encombres, et soit de bonne qualité.

J'ai d'ailleurs appris que chaque "nouvelle édition" proposait des pages originales, Phillips reprenant sans cesse les toiles écrites. Ce qui, bien entendu, signifie qu'il faudrait se procurer, ou posséder, la totalité des éditions de l'ouvrage.

Instantané

Peu de temps pour écrire. Visite de ma mère, sociabilité familiale.

Ce matin, j'ai longuement travaillé aux emplois du temps de la filière L.E.A., m'occupant surtout à placer tous les cours magistraux de L1, L2 et L3.

Avancé un peu la lecture de Outrepas.

Nulle promenade, ce matin, sur les bords de Loire ou au Jardin botanique, mais mon fils a joué longtemps au paléontologue, dans la cour de graviers. J'ai eu le plaisir de recevoir, au courrier, le livre convoité et commandé, A Humument... dont je reparlerai...?

15:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 10 juin 2005

Rue Ronsard

En écoute: Scattered Clouds du trio d'Anthony Ortega.

La propriété baptisée La Héraudière, devant laquelle nous passons deux fois par jour, sur le chemin de l'école, m'a toujours fait penser à la bâtisse qui sert de lieu unique au roman de Robert Pinget, Quelqu'un. Quelle ne fut pas ma surprise, lors de notre installation dans ce quartier, à l'été 2003, de constater qu'une rue était dédiée à la mémoire de Pinget, l'un de mes écrivains préférés.

Il y a, rue Ronsard, deux autres propriétés séduisantes, nullement voisines mais liées par leur nom: "Les Petits Ciseaux" et "Les Grands Ciseaux" (la seconde ayant l'air de moindre taille!).

Enfant passage

Avant de retourner à l'école maternelle, avec mon fils, qui doit y donner le spectacle de fin d'année, me voici écrivant furtivement, non sans avoir traité x questions professionnelles par courrier électronique.

Cet après-midi, j'ai passé deux heures à la fac, à régler plusieurs problèmes administratifs, liés à la deuxième session d'examens, et aux emplois du temps (dont je suis co-responsable avec Sébastien et Dominique). J'ai aussi emprunté plusieurs ouvrages à la bibliothèque, dont certains pour ma mère, qui repartira ainsi, dimanche, en train, avec sa provision de textes en anglais.

Ce matin, nous étions allés en ville, aux Halles (boucherie, épicerie et fromages), à la FNAC, et en diverses boutiques.

Je ne me sers quasiment plus qu'à la Fromagerie des Vignes (or some such name), après avoir essayé tous les affineurs des Halles, dont aucun, toutefois, n'est médiocre...

Débordé

Je voulais écrire ici plusieurs notes, relatives aux sujets du bac de philosophie, à l'excitation médiatique tout à fait ridicule et hors de propos autour de cette épreuve, de la lecture commencée, hier, de Outrepas, de Renaud Camus, du colloque Gloria Naylor, où je dois me rendre maintenant, etc.

Mais la vie déborde du cadre, et tout cela attendra.

08:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 09 juin 2005

Vroum

Le principal (et presque seul) inconvénient du quartier où nous vivons, ce sont les avions militaires qui volent et virevoltent en vrombissant, au cours de séances plurihebdomadaires, sans tenir le moindre compte des résidents, ni, surtout, du danger de telles pratiques au-dessus d'une zone d'habitation, et de l'inutilité de tels entraînements, dont la pollution olfactive n'est pas la moindre caractéristique.

Assez de cette sotte arrogance des militaires de tout poil...

OCB

L'Orchestre de Contrebasses est l'une de ces formations inclassables, tout de même jazz, mais d'une manière si particulière qu'on ne peut pas vraiment dire, en écoutant leurs superbes mélodies et les mélopées affolantes qui s'échappent du bois et des cordes de leurs instruments, "c'est du jazz comme ci ou comme ça".

J'ai découvert ce sestet (je ne sais jamais si on peut dire "sextuor" pour une formation, ou si c'est réservé à une composition pour six instruments) vers 1998, avec l'album Jeux dangereux, l'un de leurs plus beaux.

Depuis, j'ai accumulé quelques-unes de leurs précieuses créations, mais, à mon grand dam autant qu'à mon dol, ne les ai jamais vus en concert, où, paraît-il, ils se transcendent; ça doit être quelque chose!

..........................
En écoute: "Ano Hini Kaeritai" (album Musiques de l'homme).

Vita domestica

Bientôt midi.

De la menthe sèche dans la maison. Un perce-oreilles s'est aventuré sous la table de la salle à manger, d'où je l'ai saisi pour lui faire regagner les graviers de la cour. Steve Lacy et Mal Waldron, en duo, me bercent les oreilles, dans une remarquable composition du premier (The Peak). L'aspirateur abandonné au milieu du salon, il faudra le ranger à sa place, sous le lit d'enfant plus utilisé et remisé dans la salle de jeux.

Ce soir, ma mère arrive en train. Demain soir, c'est la fête de l'école maternelle Jean-de-la-Fontaine.
C. va bientôt rentrer du lycée, où elle surveillait l'épreuve de philosophie du baccalauréat.

Les restes de poulet au curry d'hier soir recuisent sur la plaque.

A. et Gertrude

Avant-hier, A. m'écrivait:
Au fait, je n'ai jamais lu Gertrude Stein. C'est bien ? Et que me conseillerais-tu ?

Il aurait pu formuler cette question dans un commentaire, histoire d'enfler, sinon mon ego déjà démesuré, du moins mes statistiques, qui sont, en quelque sorte, le corollaire bloggueur de l'ego (ou l'expression moïque du bloggueur).

Mais bon... ce que j'en dis...
Revenons à Gertrude Stein, que je conseille évidemment, pour ceux qui peuvent, de lire en anglais. D'ailleurs, et assez paradoxalement étant donné que le sens en est abstrus, ses textes sont moins difficiles à lire que la plupart des écrivains de langue anglaise.
Il me semble qu'il ne faut pas commencer par The Autobiography of Alice B. Toklas; on peut préférer Everybody's Autobiography.

Les textes d'elle que je préfère sont (et cela n'étonnera pas ceux qui me connaissent) les plus délirants: ses textes pour la scène ou opératiques (Four Saints in Three Acts, par exemple), ou celui qui reste, à mes oreilles plus encore qu'à mes yeux, l'un des plus incantatoires, A Novel of Thank You.

J'ai beaucoup parlé de Stein il y a quinze jours lors du colloque "L'Illisible", à Poitiers, avec I.A., qui lui consacre l'essentiel de ses recherches actuelles, et qui, je pense, ne rencontre pas souvent quelqu'un avec qui partager son goût. Cela dit, je n'ai pas lu, moi, les mille pages de The Making of Americans...!

Petit mot de clôture, spécialement pour A.: Gudnarsson te salue. "Scandale total!"

With the birds I'll share

Irène me réclame une mise à jour!

Non, Irène, il n'était pas trop tôt... hélas! j'aurais bien aimé être dans mon lit. I'd certainly have liked to suffer from clinomania or astasia-abasia (not far from your surname this...)

Non, en fait, je me suis levé comme tous les matins vers sept heures; maintenant, mon fils est à l'école, je me sens crevé de ces semaines passées, et aussi, si je suis honnête, de la soirée dernière, avec quelques verres de Vouvray brut puis d'excellents Bordeaux. C'était la première fois que nous invitions des collègues de C..

A présent, je vois avec effroi la pile de vaisselle.

En écoute: Red Hot Chili Peppers, que je n'aime pas tellement en fait.

Bon...

En écoute: l'Orchestre de Contrebasses, "Les raisins de ma grand-mère" (album Musiques de l'homme, un renouveau total de leur musique - remarquable!)

Je vois avec effroi la pile de vaisselle.

Il fut question, hier soir, de Mathieu Boogaerts, que J., le collègue de Claire, n'aime pas.

Je me rappelle les vaisselles

Qui étaient sales, que je faisais belles,

Je me rappelle

Rappelle

Mes ailes.

mercredi, 08 juin 2005

Balzac

Le pâté de maisons qui se trouve derrière chez nous est géré par l'O.P.A.C. et doit dater de cinq ans au plus. ce sont de petites maisons formant un ensemble architectural pas époustouflant, mais nettement supérieur, surtout pour ceux qui y vivent (je pense), aux grandes barres et aux tours des années 70.

Notre fils y fait souvent du vélo.

Il s'y trouve le bâtiment de l'Entraide Ouvrière, où a eu lieu la fête de Carnaval de l'école maternelle, en mars.

Les rues de cet ensemble portent toutes des noms de personnages balzaciens.

Publier "plus tard"

Il est huit heures et demie. Dans mon bureau de l'université, j'écris ces notes, fixant des instants, mais en repoussant la publication.

Le module qui permet de programmer la publication d'une note déjà écrite à une date et un horaire ultérieurs est une belle invention!

Enfin grand soleil

Enfin grand soleil sur Sainte-Radegonde.
Sur Tours. Sur toute la ville.

Le linge étendu sur le balcon sèche, au chaud du ciment.

Deux heures de l'après-midi. Un mercredi qui passe. Ce matin, la réunion avec le Doyen de notre U.F.R. au sujet des revendications du Département d'Anglais a permis de faire le point. Trop long à expliquer, trop technique et ennuyeux aussi.

Nous nous dirigeons vers la grève de la deuxième session d'examens.

ZOO

Regardé hier soir ZOO: A Zed and Two Noughts de Peter Greenaway, à la fois (malgré mon goût pour les recherches du cinéaste) trop fouillis et trop explicite dans ses liens symboliques. De très belles choses, mais un sentiment d'éparpillement.

L'un des dialogues du film suggère qu'il n'y a pas de nom d'animal commençant par la lettre X, et que la lettre Z a été inventée pour le zèbre. Le zèbre fait l'objet de nombreuses scènes et de nombreux discours, dans le film. Et, ce matin, se réveillant (lui aussi) aux aurores (vers 6 heures 30), mon fils a entonné, de l'autre côté de la paroi nous séparant de lui, et comme entame à son récital, la chanson du zèbre, qu'il a dû retrouver au fond de sa mémoire. Cette chanson, tirée de l'Alphabet pop, le faisait, plus jeune, rire aux larmes. Il l'avait découverte en mars 2004, lors de la visite d'A***, ami très cher et qui, coïncidence supplémentaire, fut sans doute, hier dans l'après-midi, le premier de mes lecteurs.

Toutefois, A*** n'a pas laissé de commentaire sur le blog, mais m'a posé une question relative à Gertrude Stein, par courrier électronique.

Où, de Greenaway, l'on en revient à Gertrude.

Sommeil

Ce matin, je suis "tombé du lit", comme on dit.
Pourquoi, alors que je me sens fourbu et courbatu, plus fatigué que jamais depuis les féroces coups de collier d'avril-mai?
La lumière faible du jour à travers les volets métalliques? Un légère sensation de froid, au retour de nuits fraîches? Soucis?

Toujours est-il qu'à cinq heures, j'étais réveillé. Entendu le vélomoteur qui passe sur le coup de cinq heures et demie, et les badadias hurlantes, qui ont coutume de vociférer, vers six heures vingt, sur le chemin qui les mène au bus 8 (dans lequel, souventes fois, je les ai côtoyées).

La dernière virée professionnelle, à Paris de jeudi à samedi, et qui mériterait à elle seule un récit, m'a passablement achevé.
(Mon style se convulse.)

Tanneurs

Le site principal de l'Université François-Rabelais est l'un des rares, en France, à ne pas être relégué à trois kilomètres (voire plus) du centre ville. J'écris de mon bureau, qui donne sous la passerelle reliant le premier étage à la rue des Tanneurs. Le bâtiment est sis entre la rue des Tanneurs et les bords de Loire.

Nos collègues parisiens (fort nombreux) apprécient de pouvoir venir à pied de la gare à la faculté, un petit quart d'heure tout au plus, en traversant le centre ville du sud au nord.

C'est le premier mercredi matin que je peux travailler à la faculté, dans la mesure où, tout au long de l'anée universitaire, ma compagne travaillait à son lycée et je devais garder mon fils. Ces mercredi matin sont d'ailleurs d'excellents moments, où nous nous retrouvions "entre hommes": jeux, lectures, promenades au Jardin botanique ou en ville.

La dernière promenade en date, il y a deux semaines, était aux fins d'acheter le cadeau de fête des mères.

Attitré

Touraine sereine. Touraine surterraine. Touraine pérenne.

Le mot Touraine est si beau.
Il offre au rêve, aux pulsations de la surprise.

mardi, 07 juin 2005

Escargot

Midi.

Ce matin, un escargot dévalant la rue Ronsard.
Dévaler, c'est beaucoup dire.

Au retour de l'école, après un quart d'heure, il avait avancé de deux mètres, peut-être.
Trois aigrettes sur un banc, vues du pont Mirabeau (au-dessous duquel coule la Loire).

En écoute: "La Ladra di Cuori" de Rabih Abou-Khalil.

Où Virginia mime Gertrude???

"Rose is coming?" she repeated.
"I told you," said Maggie. "I said to you, Rose is coming to luncheon on Friday. It is Friday. And Rose is coming to luncheon. Any minute now," she said.
[...] "It is Friday, and Rose is coming to luncheon," Sara repeated.

V. Woolf. The Years (1937). Hogarth Press, 1972, p. 176.


A quoi je serais tenté d'ajouter, toujours dans la perspective d'une lecture de Gertrude Stein: "All talk would be nonsense, I suppose, if it were written down," she said, stirring her coffee" (p. 184).