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dimanche, 07 août 2005

Sénescence

Je dors mal (cauchemars), j'ai affreusement mal au dos, je n'arrive plus à écrire. Abject et harcelé. Je dois chercher à faire abstraction. Comment?

11:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 06 août 2005

Nescioquid

Hiroshima a marqué le début de ce qui est, pour toujours, notre avenir. Nous savons que nous allons droit au fond du gouffre.

Macrocosme et microcosme, j'ose à peine l'écrire - désertique, dévasté, je me sens abject. A quoi bon poursuivre?

17:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (5)

vendredi, 05 août 2005

Gaas

J'ai reçu aujourd'hui, de mon père, ce courrier électronique:
Attention ! La commune de Gaas a fait des travaux et il y a un ralentissement à 30 km/h dans la traversée du village. Mais même à 30 km/h cela a secoué terriblement la Kangoo !!! Que celui qui conduira pour venir à Cagnotte se méfie pour ne pas secouer A.! Bises à tous. A bientôt ...

Gaas qui pourtant toujours fut la commune dite "de l'anti-matière". C'est tout dire.

jeudi, 04 août 2005

4 août

Abolition des privilèges. Et 216 ans après? On nous annonce comme un triomphe national le retour de Zidane en équipe de France...

mercredi, 03 août 2005

Réflexion égarée, à publier près des étoiles

Le chatoiement des sentiments peine à se traduire avec assez d'ambiguïté dans les aphorismes ou le langage théorique. N'est-ce pas d'ailleurs la grande richesse de la poésie, et sa supériorité par rapport à la philosophie?

Entre la rue Kaunas et la rue Pazaislis

Je divague quelque peu parmi les oreilles de cochon grillées.

Cela dit, des oreilles de cochon, on en mange aussi en France...

Vaches maigres

Ce matin, aux comices agricoles de Hagetmau, les vaches n'étaient pas maigres, et le taureau joliment dénommé Pinson avait de massifs arguments. Ce carnet de toile, lui, ne divague plus et s'assèche; c'est de saison.

J'ai même une mauvaise nouvelle pour Livy: 43 au cube, dont je donnai ici, il y a quelque temps, le premier chapitre, est un texte inachevé, dont la totalité écrite a été livrée. Je conçois toutefois que la 1ère partie de Bribes ait pu susciter un tel regret. Je partage assurément ce regret, qui est le signe, qui sait, que je me suis amélioré au cours de la décennie passée. (Il faudrait que j'aille repêcher certains textes encore antérieurs, pour créer en ce lieu de saisissants contrastes.)

Tout cela donc nous menant à la constatation suivante: 43 au cube est un fragment de roman écrit le 4 avril 2004, et jamais suivi, peut-être sous l'effet conjugué de la contrainte trop stricte et du tempérament trop velléitaire de son auteur. Cependant, on peut imaginer d'écrire la suite de cet incipit délaissé, en suivant d'autres règles, en en faisant un roman plus traditionnel, ou un long poème en prose, selon le principe du feuilleton et à la demande des lecteurs.

J'y songe. Une suite à donner à 43 au cube? Ultérieurement, why not? Je manque en ce moment de temps même pour tenir ce carnet électronique, mais quand seront revenues les journées de vaches grasses, qui sait quelle mouche me piquera?

mardi, 02 août 2005

Editions

A défaut d'être productif en ces jours de vaches maigres, je peux toujours vous proposer certains détours.

lundi, 01 août 2005

Bribes, 1er épisode

Un vieux texte (huit ans déjà, ou peut-être même dix (maintenant que j'y repense, c'était pendant ma première année à Paris)) aujourd'hui soumis à vos yeux. J'avais vingt ans; ça ne date pas d'hier.

***

PARTITIONS


1

desrtyu désires-tu
parbfbi par défi
mplrlé me parler

désires-tu par défi me parler

mtnpne mais tu ne peux
frartklué articuler

mais tu ne peux articuler

mon pauvre ami que je te plains
mpfrhouanhikjtplhein


2

desrtyu le désert nu
parbfbi parcelle d'habit
mplrlé m'appelle et renaît

Le désert nu, parcelle d'habit, m'appelle et renaît


3

hgévovovolvolay
est-ce que vous vous voulez vous ce tricycle à moteur avec sa chevrotante voix de haute-contre éraillée de tant de tabac
tttaba

vous ne voulez pas ? c'est cent francs clefs en mains
kflenmé hein
oui oui clefs en main queld iscours d'ieuxdedieux

fanfavap
si si ça va qu'est-ce qui vous
ohohohohohohpoh eurkeurk
il a démarré tout seul c'est ça que vous vous vous voulez dire

jmaparkapar
oui oui moi aussi je m'y perds va savoir qui parle dans leur ânerie de sitcom débilisant
dbilbilbil
oui oui débilisant je n'ai pas peur !
papeur pompar

repose-toi

papeuir pompar
repose-toi

pepear pompom (repose-)

poypouirrr poampiar piar piar

rep

proyoualpirguer parampepuar pôumpam

re

pramouar parmuer rapomperpar
rapirpumpapur

.....................

(intermède)

Onrev ient drap la pro chainefois
l'appeau c'est la foi
froidfoij'ailes foies
Onrevientpeur la preu chainefroid

le camion passe une auréole de buée de temps de glace
rattrape le temps perdu une auréole de suées de sueur sous ces aisselles un vélo une bicyclette le coureur rivé au guidon guidons la marche des marcheurs la selle se soulève et propulse le coureur

........................

Moralité du premier épisode :
La cacophonie mesurée fait battre le pouls des peureux et fait taire les ambulances

Décès de Pierre Souquet-Basiège

Je viens de recevoir le courriel suivant des éditions Ibis Rouge:

C'est avec beaucoup de tristesse que nous venons d'apprendre le décès à Orléans de notre ami Pierre Souquet-Basiège.

Pierre nous a quittés ce dimanche 31 juillet 2005.

Pierre avait publié un ouvrage,
Le malaise créole, un dérivé du mal français chez Ibis Rouge, ouvrage qui avait connu un très grand succès aux Antilles.

Toute l'équipe d'Ibis Rouge présente à sa famille ses plus sincères condoléances.

Premier août

Depuis deux jours, je lis fort peu. J'écris moins encore, et, moins calme que jamais, ne trouve qu'un sommeil mal reposant. Je suis à mi-chemin dans ma lecture de A Fable de Faulkner, après avoir réglé leur compte à quelques nouvelles tardives de James, dont la très intéressante "Fordham Castle".

Hier soir, C° disait que les blogs sont tous des ramassis de petites notes intimes et de photographies ratées, preuve que ses informations sont de seconde main ou qu'elle ne sait pas trouver son chemin dans les arcanes de la Toile. No bragging there, je pense surtout à ces dizaines de carnets de toile que je lis régulièrement et qui traitent d'art, de littérature, de politique, d'autres sujets encore, et qui sont souvent supérieurs à bien des magazines ou journaux.

C°, avec les autres amis ici présents, revenait d'une corrida. Aujourd'hui, il pleut à verse, et j'espère fermement que la novillada n'aura pas lieu: si j'avais une âme de justicier, je serais bien embarrassé pour savoir si je dois liquider en priorité les toreros ou les aficions. J'ai de très bons amis parmi ces derniers, ce qui serait source d'un brin de confusion supplémentaire.

dimanche, 31 juillet 2005

Cernés

Vous l'êtes. Chaque jour d'au moins une note.

En ce dernier juillet, faisons le point: connaissez-vous beaucoup de blogs qui ne proposent aucune case morte, dans le calendrier en haut à droite?

Cornue

Où l'on s'interroge sur les tags.

19:50 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

Cornus

Il a été question, hier, de course landaise et du grand concours landais de Hagetmau, qui compte pour l'escalot. Afin que personne ne confonde ce sport d'une grande beauté avec l'infâme corrida, qui l'a à peu près supplanté dans tout le Sud-Ouest (on a bien raison de dire que la mauvaise monnaie chasse la bonne), ni avec les affreux jeux de vachettes d'Intervilles et consorts, je vous renvoie vers quelques sites, comme celui de la commune de Saint-Aubin, une page de l'Université de Pau, ou encore, évidemment, celui de la FFCL.

Connus

J'avais de nombreux projets de note, mais ce carnet de toile va prolonger encore quelques jours son sommeil, par manque de temps.

En effet, quoique gravement malade, mon beau-père a invité plusieurs de ses amis, comme traditionnellement, pour les fêtes de Hagetmau, mais il ne va pas très bien, peut-être suite au nouveau traitement ou, dans tous les cas, du fait d'une aggravation de son cancer. Ce n'est pas facile, car, comme les chimios ne donnaient rien, ses cancérologues de Bordeaux et Mont-de-Marsan lui ont fait commencer depuis mardi un traitement expérimental, plus ou moins du cobayage en fait.

Heureusement, ces amis que nous connaissons savent eux aussi la gravité de son état, et nous pouvons compter sur leur soutien et leur aide. L'un d'entre eux, arrivé hier, et qui était passé à Tours pour plusieurs jours au début du mois de juillet 2004, s'installe cet été dans l'Aveyron, où il vient d'obtenir sa mutation, à quarante-sept ans, las qu'il se trouvait de survivre à Paris. Un autre, que nous ne connaissions pas, et plus jeune que C. ou moi, est arrivé lundi dernier; rugbyman amateur, il va s'installer à Hagetmau en espérant faire son trou dans l'équipe. Il est très gentil, mais extrêmement timide, assez aux antipodes de ce que l'on perçoit, dans le Sud-Ouest, comme des qualités proprement rugbystiques (grande gueule, dragueur, etc.).

Arrivent aujourd'hui, de Caen, C° et D°, avec leur fils, âgé de onze ans.

Confus

Comme mon navigateur Netscape continue de me jouer périodiquement des tours en m'interdisant de ponctuer de commentaires, à tel moment ou à tel autre, les blogs que je lis, je copie-colle ici la réponse envoyée par courrier électronique, faute de mieux, à Simon, hier soir, suite à sa réponse attristée (courroucée? fâchée? peinée?) à l'une de mes remarques:


Cher Simon,

je viens de lire ta réponse, mais mon navigateur m'empêche encore une fois d'accéder à la fonction "réponse". Ne prends pas mal ce que j'ai écrit. La remarque sur le nucléaire visait à saluer votre courage et votre curiosité
intellectuelle, à toute l'équipe. La remarque sur le français n'était pas méchante: il faut être toujours plus exigeant avec soi-même. J'ai bien distingué tes pages de celles des autres, rassure-toi.

Je ne pensais pas que cette histoire de TPE t'avait miné à ce point: je suis désolé de mon manque de tact. Ce que j'aimerais dire, c'est que ce TPE est très fouillé, très sérieux, que, tant dans la présentation documentaire que
dans le contenu, il devait mériter mieux. Cela dit, tourne la page, ce n'est pas la mort tout de même. Tu vaux mieux que ça, te laisser miner.

Voilà, j'écrirai cela dans la fenêtre de commentaire dès que ça marchera à nouveau.

Bien à toi et merci de tes courriers,

Guillaume


samedi, 30 juillet 2005

Conçus

Où suis-je de retour?

Non en Touraine, en fait, mais plutôt, de la station balnéaire sans charme où je me trouvais ces quelques (quatre) jours, revenu à Hagetmau, où j'ai assisté, hier soir, au concours landais qui compte pour le Championnat de France (l'escalot) mais non pour le Challenge Landes Béarn (comme les courses landaises) et où l'on a pu voir un bel exemple d'iniquité, puisque le vainqueur, Christophe Avignon, était de très loin inférieur au second, Loïc Lapoudge, et même, à mon sens (mais celui-ci a subi quatre vilaines tumades) au troisième, Christophe Darzacq. Où l'on a pu voir aussi un cordier tirer trop et décaler la vache en fin de course; une corne d'or, à la dernière sortie, qui ne méritait nullement ce titre; un sauteur imbu de lui-même et sûr de gagner (il l'a emporté, fort peu élégamment pourtant). Sur la dernière sortie, les deux écarts intérieurs de Lapoudge étaient meilleurs que ceux du vainqueur, Avignon, à tel point que, dans la talenquère d'où j'assistais au concours et où ne se trouvent que de vieux spécialistes chevronnés, tous étaient sûrs de voir "Loïc" (comme ils le nomment) emporter la timbale.

En quatre jours et demi loin du carnet de toile et de l'ordinateur, quelques projets d'écriture furent conçus, mais non réalisés, destinés à rester dans les limbes de l'inécrit.

vendredi, 29 juillet 2005

Concis

Je suis de retour.

18:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

jeudi, 28 juillet 2005

Sur des musiques de Guem, V

le serpent 11
..............

à peine une lancinante
incréée mélodie se meut
dans une atmosphère absente,
telle une plume d’émeu

colorée et bienfaisante
et c’est le retour du jeu
aux phrases hallucinantes
et au rythme tapageux

désormais la récurrence
de telle ou telle existence
dans les sphères du non-dit

ne sera multipliée
qu’à la manière, oubliée,
des proverbes inédits

Herbe de l'oublie

Mieux
mieux même
mieux même encore
Mieux que le déroulement du ruban en immortelle débandade
J'ai mes oiseaux
dans une cage à tous les vents
Toujours ils restent dans la cage
une vie passe en sarabande
Touché
coulé
un peu de vie s'espace autant que ta lèvre
veuille s'abreuver à la mienne

Un cadavre nous accompagne
mais il est plaisant de le voir
baguenauder dans les fossés

Son ombre jamais ne s'allonge
et il a le nez débusqué
par nos regrets
nos escapades

Et nos émeutes dans la joie

Sur des musiques de Guem, IV

le serpent 2
............

mon fils souffle dans ses doigts
fait des bulles de joie

piaillements
trilles
roucoulades
des oiseaux imaginaires

et toujours
les tambours

où sont où sont où sont
les multiples musiques

où vont où vont où vont
par milliers les chansons

Sur des musiques de Guem, III

le serpent 9
..............

marche marche
en avant peuple gémissant
en avant peuple sans frontières
en avant damnés de la terre
en avant buveurs de bière
gardiens de cimetières
gardiens de mausolées
gardiens du soleil

marche marche
prenez vos saris évaporés
prenez vos ténèbres
croupissez dans vos ténèbres
croupissez dans vos mouroirs

marche marche

marche aux quatre vents
marche aux dix horizons
marche aux douze saisons
aux quatorze soleils aux trente bataillons

marche
pas de devin

nul ne sait le mot de la fin

mercredi, 27 juillet 2005

Sur des musiques de Guem, II

le serpent 8
.............

un moine naguère me dit
de sa voix flûtée de vieux moine

l’esprit n’habitera jamais
les contrées dénuées d’esprits

se retournant dans son sommeil
il promettait d’autres détours

— de son esprit flottant comme une exhalaison

Multijournal des 12 et 22 décembre 2004

22 décembre 2004

Ce matin, à peine levé, même pas lavé, n'ayant eu le temps d'avaler qu'une goutte de café, j'ai dû, comme le taxi médical ne pouvait finalement pas se déplacer, conduire mon beau-père à l'hôpital Layné, à Mont-de-Marsan, pour son scanner. Moins deux sur la route, beaucoup de brouillard, promenade agréable malgré le contexte. Il faut dire qu'A. a encore fait une excellente nuit, treize heures d'affilée avec réveil à huit heures du matin, de pleine bonne humeur. J'ai pris quelques photos à Layné, mais la pile s'est déchargée et elles sont perdues. Le scanner lui-même n'a pas duré longtemps; nous avons fait le plein d'essence à Saint-Sever au retour, acheté le pain à la boulangerie de la Poste, à Hagetmau, avant de rentrer. Je me suis aussitôt mis, avec l'aide d'A., au ramassage des feuilles. Le voisin nous aidait ce matin avec le pousse-feuilles; je rassemblais les tas, les déversais dans la grande carriole puis les portais au gigantesque tas, auquel, en dépit de l'humidité, j'ai fini par mettre le feu. Il brûle mollement, sans se presser. Il est une heure de l'après-midi alors que j'écris ces lignes, et je viens de faire la vaisselle du déjeuner. A. joue à l'étage avec sa mère; il vient de retrouver l'avion à piles que Mèphe lui avait amené à Pâques. Il semble retrouver tout un fatras de jouets récents et plus anciens dans sa caisse en plastique transparent.

Je connais mal Mont-de-Marsan, même si mes grands-parents maternels habitent dans les faubourgs. J'étais stupéfait de devoir attendre presque un quart d'heure à un passage à niveau, cela pour une simple manoeuvre de draysine. Mon beau-père m'a dit que c'était régulier, et que, déjà à l'époque où il était taxi-ambulancier, ça le rendait à moitié fou. Il lui arrivait même de passer entre les barrières, puisqu'il n'y avait aucun danger: on voit venir la locomotive, qui ne va jamais qu'à dix à l'heure (au plus rapide).

Je connais mal Mont-de-Marsan, et je n'étais jamais allé à l'hôpital Layné, même si C. et son père s'y étaient relayés tout le mois de septembre 2001, au chevet de ma belle-mère, décédée d'un cancer du poumon le 2 octobre 2001, une semaine à peine après que nous étions revenus à Beauvais. Comme je m'occupais alors d'A., encore nourrisson, je n'étais jamais allé à l'hôpital.

Je dois maintenant écrire plusieurs liens, et l'entrée du 21 décembre, pour laquelle je n'ai pas trouvé une seule minute hier.

16 h 30.
Visite de Mèphe, amie de mon beau-père; elle vit en Angleterre mais est venue voir sa mère (âgée) avec sa fille (cadette). Mari & fille aînée restées outre-Manche. A amené de belles voitures miniatures à A. Toujours aussi généreuse et gentille. Vient manger avec nous ce soir*.

Je me suis cogné deux heures de ramassage de feuilles encore, entre deux et quatre de l'après-midi. Le feu brûle toujours, mais les tas s'y accumulant, il ne va pas diminuant. (Voilà un bel exemple de phrase à donner à mes étudiants, à qui j'explique vainement que le participe présent doit être employé avec parcimonie, et en évitant au maximum les calques de l'anglais.)

A. vient de dire à son grand-père qu'il avait besoin d'un bain. Hilarité générale. Soit. La Mercedes des années 40, jaune, est à friction. A. se promène en chaussettes. Il était trop tard pour aller au lac d'Halco, promener et donner du pain aux canards, passer dire bonjour aux chevaux du centre équestre. Déjà, après la "sieste" (...), il est allé en ville avec C. et Mamie Jeannette, la bisaïeule, commander les gâteaux pour le réveillon de Noël et faire les boutiques. La Jeep rouge qui permet de tracter la Mercedes est également à friction. Pas de canards ni de chevaux aujourd'hui, donc. Pas demain, sans doute, mais plutôt le lendemain (après-demain). (Exemple de phrase qui ne figurera pas au palmarès des plus belles proses, à moins que le lointain lien entre les canards du lac d'Halco et le mot "palmarès" n'y donne quelque relief.)

.........................

12.12.04.

Ce dimanche, A*** est reparti, après un séjour de trois jours. Il est reparti avec son AX, après le déjeuner. Le matin, nous sommes allés au marché de Noël de Vernou-sur-Brenne, où A., pas plus impressionné que cela, s'est vu offrir des marshmallows par un Père Noël, au demeurant pourvu d'un joli teint cuivré et de l'haleine qui y correspond. Nous avons acheté des bonbons au miel, du pain d'épices, des rillettes au bison du Berry, tout à fait excellentes et d'un prix dérisoire. Vernou est une jolie bourgade, mais il y avait messe, donc nous n'avons pu admirer l'église que de l'extérieur. Il faisait aussi un froid de canard, qui ne prédisposait pas à la promenade.

Dans l'après-midi, ai eu une longue conversation téléphonique avec ma cousine Ïs, à propos de Pirandello.
Simultanément, je dois mettre une bûche dans le feu, ici à Hagetmau, 22 décembre, 1 h 10, sous peine de voir l'âtre dénué de bûches ignifères, et de voir surtout la température de la maison redoutablement tomber.

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* Hier. Dîner avec Mèphe *
[Entrée écrite le 23 décembre]

Bons vins rouges, canard à l'orange de chez Castaing, gâteau aux trois chocolats de chez Larrezet, champagne fin, du style à empêcher de dormir (comme quoi le pyjama a été vite accusé). Discussion agréable, même si Mèphe parle fort, accapare assez la parole... mais nous la voyons peu souvent et je la trouve très gentille. Généreuse aussi.
Comme j'écris ces lignes face au mur de photographies, cela me rappelle que je me suis photographié hier devant. Une nouvelle série d'autoportraits.

Lien du jour

Un peu de lecture, sur le fatidique sablier, au sujet de l'exposition sur les masques du musée Jacquemart-André.

mardi, 26 juillet 2005

Multijournal des 13 et 21 décembre 2004

21 décembre 2004

Depuis ce matin, à Hagetmau, dans la famille de C., plus précisément chez mon beau-père. Ramassage de feuilles une partie de l'après-midi, A. mis au lit (habituellement) tôt (sept heures), après bain et dîner, soirée télévisée (le film de Sylvie Licard sur la course landaise).

Un jour, raconter la maison de Hagetmau, la situation de famille... tout cela viendra... aujourd'hui, le temps manque...

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13.12.04.

Outre le bref déjeuner, pris en un quart d'heure dans mon habituel troquet, à onze heures et demi, long lundi de travail, comme tous les lundis de ce premier semestre, mais enfin, il s'agissait du dernier lundi du semestre, je repenserai en soufflant, en me consolant, à ces lundis interminables et longs, dont, rentrant à la maison épuisé, j'aurai eu tous les sujets de me plaindre.
[Ajout du 28 décembre.] Le soir, Ine et Mine sont venues dîner. J'avais invité Tian, mais il était occupé à faire une énième répétition de sa soutenance de thèse, qui a lieu jeudi. Pour la même raison, Ax s'est défilé. Il y aura des soirées en janvier.