dimanche, 23 décembre 2012
« Elle me vend du saucisson »
Ce matin, dimanche, le fromager du marché n’était pas là. J’ai composé un haïku en son honneur.
Le caissier de la station-service du Leclerc m’a demandé si, « à tout hasard », je ne connaîtrais pas quelqu’un qui recherche « un monospace Toyota essence ». Non. J’ai payé 59,95 € pour 42,25 litres, palindromes qui me ravissent.
Pris une photographie d’Oméga dans l’embrasure d’une sorte de fausse porte, paroi de béton rouge – qui paraît rose, sur l’image. Anorak orange. Les alentours de la benne destinée au verre à recycler, sur le parking d’Auchan, étaient très propres, à l’exception d’une assiette (en faïence) brisée.
Toujours pas arrêté dans le « bois » du Mortier. Mon regard happait tout – lisérés des portillons EDF, griffures sur les boîtes à lettres, arabesques des merdes de chien sur le trottoir de la rue de Jemmapes. Oui.
Such is the stuff days are made of.
11:21 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 novembre 2012
Arche de septembre
samedi, 28 janvier 2012
Haïku photo
16:33 Publié dans Autoportraiture, Kleptomanies überurbaines, Mirlitonneries métaphotographiques | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 14 janvier 2012
Promenade dans la vase
Cet après-midi, au cours d'une brève promenade dans mon quartier, je me suis aperçu que, dans ma rue, le n° 29 se trouve pile en face du n° 58, alors que, pourtant, le "retard" du côté impair, dû principalement au square en début de rue, semble en grande partie compensé dès le premier virage, où n° 7 et n° 16 se font face. Par ailleurs, j'ai pris conscience que je pouvais faire un tour, au sens strict du terme, en ne quittant jamais le côté pair de la rue Mariotte, puis en revenant par le côté pair de la rue Torricelli... ce que je suis tenté de nommer le "tour sans impair" (d'autant que j'étais vêtu d'une parka). Il est bien bref, c'est son défaut. Ainsi, je lui préfère tout à fait le tour bazardeux par la passerelle, les musiciens, et même le faux parc et le Carrefour Drive.
Plus tard, j'ai lu de brefs récits de Gary Lutz tout en jetant un oeil négligent à Toulouse-Connacht. Quoique les Irlandais arborassent un sponsor doté d'un triple A, Aer Arann, ils sont tout de même repartis avec une petite valise.
22:59 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 13 décembre 2011
Le chantier avance, pfffff...
Certaines fois, il vaut mieux ne pas trop ouvrir les yeux.
Le soleil à quatre heures de l'après-midi vient couronner une belle journée, ciel bleu. Puis c'est un fracas de grue. Le lendemain, à 13 h 13, le soleil finit par poindre timidement, mais c'est après bourrasques, averses, à telle enseigne que le bas du pantalon s'en est retrouvé, le matin, crotté de boue. Et même étalage, mêmes bétonnages, même grue qui se déplace en sifflant et vrombissant. Ce n'est pas dieu possible. Dis-je.
14:17 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 15 septembre 2011
No Arizona thumbsicle (we're Ligerians)
La ville chavire, à l'état gazeux ou à l'ambiance nocturne.
Nous ne sommes plus grand chose. Nous nous regardons de biais, ou bien sommes enfoncés dans ce qui est devant nous — boudeurs ? Le contraste a permis d'appuyer sur ce qui était gris, ou alors délavé ocre.
Aujourd'hui, tout de même, deux mots : thumbsicle (n'est pas dans l'OED) + bolosse (n'est pas dans le Robert).
15:36 Publié dans Ecrit(o)ures, Kleptomanies überurbaines, Où sont passées les lumières?, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 juin 2011
Rapides remparées * avides désemparés
La généralisation des rapports abstraits s'est comme incarnée dans le décor. [...] Et comme la vie et le travail se trouvaient dissociés, on a tiré au cordeau des voies rapides remparées de glissières en acier zingué, connectées au moyen d'échangeurs et de rocades où il vaut mieux éviter de se tromper parce qu'il n'est plus question de faire demi-tour et de recommencer. (Pierre Bergounioux. La fin du monde en avançant, p. 33)
Parfois je me promène dans mes quartiers, qui ne m'appartiennent pas, puisqu'ils sont déshumanisés, en un sens, et je fais des photos : je ne construis pas de savantes images, je ne compose pas grand chose, je fais des photos. Faire, dans un tel décor, le plus machinalement possible, est ce qui s'approche le plus d'une appropriation de la déshumanisation. Lorsque, par un clin d'oeil à Thiéfaine, j'ai créé, dans ces carnets, la rubrique des Kleptomanies überurbaines, je jouais sur le vieux cliché de la photographie comme vol, dérobade ; or, je me rends compte que ce sont ces quartiers, ces étendues qui ont poussé à son paroxysme le principe de construction pour y perdre souvent l'urbanité, qui nous volent quelque chose, et que ce quelque chose évanescent, il nous faut, difficilement, c'est-à-dire (peut-être) machinalement le reconquérir, fût-ce une bataille gagnée dans une guerre perdue depuis longtemps, une lutte d'arrière-garde, un rempart de sable contre de plus hautes buttes mouvantes. Dans de tels déplacements (car le terme de promenade, employé plus haut en totale usurpation de son sens, ne peut convenir), on n'est, machinal, que l'ombre de soi-même. Reste le langage, si rempart de sable soit-il.
21:23 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 mars 2011
Six heures moins six
De ma timonerie, je vois passer la vie.
Georghe nous casse les oreilles avec sa chignole (ponce le mur), et les avions en vrombissant dans tous les sens au-dessus de nos têtes nous rappellent l'évidence : notre pays est encore en guerre.
Soleil sur les sabots, ombre sur les tongs.
Après le cerisier des voisins, c'est notre prunier qui blanchit, mais (lui) avec cette teinte jaunâtre de l'arbre moins noble. Après mars, c'en sera fini, feuillages banals, branches écorchées ou bien ballottées par la brise, dérision d'un solfège visible.
J'essaie de pénétrer des secrets inatteignables.
Sous terre, et je ne le savais pas.
17:58 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 février 2011
Quelques guingois II
08:00 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 20 février 2011
Quelques guingois
19:53 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Sites et lieux d'Indre-et-Loire, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 25 septembre 2010
Super divin
Donner, d'une certaine manière, des coups de poing dans le vide -- ou fendre l'air.
Ainsi, d'une certaine manière, aura commencé ce samedi, comme s'est achevé vendredi, à la lecture des 40 puis des 100 premières pages de Saturday. Non sans avoir déliré ou pastiché Cendrars, bien sûr, l'heure était à la décompression (ce que les voisins sexagénaires ont dit de Balzac et Tolstoï.....(me faisant rater de surcroît la rencontre avec Laurent Cohen).....(mais C*** et G***, eux, méritaient la soirée).....).
Je contorte, c'est pénible. J'hyperhypotaxise, non... même pas...!... je sauts-et-gambades en fait ! comme ça... tout droit...! Sans heurts, fleur au fusil... l'épieu en bandoulière... pas déconner, non...!
On n'entend plus le percolateur. (Didascalie futile.)
Ensuite, il reste possible de diverger, de bifurquer, de prendre la tangente, sans tergiverser (ce n'est pas dit). Mois de vendanges (mais on a raté la Foire aux vins). Mois où le ciel prend des couleurs étranges (mais assommé sous le boulot que veux-tu que je m'esbaudisse ?). Mois où la flèche va moins vite que la tortue (or sumpfin' like that). Mois de fringale. Mois de jeûne pour les vieillards. Mois d'épanchements spermatiques (aussi). Mois d'élégance, à descendre d'un pas vif, la tête droite, la rue Nationale (mais personne ne te regarde, pauvre cloche). Mois où l'église Saint-Julien elle-même s'épanche (étrange vendange).
08:18 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf, Ecrit(o)ures, Kleptomanies überurbaines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 septembre 2010
Septième mois de jeûne
Quetsches par couches stratigraphiques, mais sans recours au moindre théodolite GPS.
"L'homme qui narre chavire, navré." (P. Boutibonnes. Le beau monde, § 226)
Les fous sont de sortie. [C'est l'heure défendue où, près des déchets envolés, le béton prend racine. Les hangars éventrés que j'entrevois sont, pour l'instant, flambants neuf. Bientôt y aura plus que ceux qui traînent qui porteront seuls le poids de toutes les chaînes.] Fitz-James :
: près d'un sarcophage d'adulte, les archéologues découvrent celui d'un enfant. En véritable drag queen, Marc Antoine ricane. Le soleil accueille à belles dents le jeu des casquettes.
Wer liebt nicht Weib Wein and Gesang
Der bleibt ein Narr sein Lebenslang.
(Couldn't agree more, Martin.)
09:35 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 juillet 2010
Mine en route
Chronotope. Mûrier. Lundi, en passant le long du petit square de la rue Briçonnet, il m’est soudain apparu que ce lieu, et le moment où les mûres tombant en lourdes grappes s’écrasent âcrement au sol, est l’un des plus beaux de Tours. Mûrier. Epiphanie.
Comme à chaque mois de juillet, les pavois de Michel Gressier, aux triangles colorés flottant dans le vent, ont refait leur apparition, sur le pont Wilson.
Un Modiano dans la poche droite, un Herbart dans la gauche, j’ai pris le bus. Vol d’instants, dont je retiendrai ça : verre brisé sur le parking du Quick, goélands ligériens sur les bancs de sable, dalle effritée sur un trottoir de la rue Mirabeau (je ne l’avais pas vue, l’ai sentie sous mon pied droit, me demandant ce qui se passait). Kleptomanies überurbaines encore et toujours.
Entendu avant-hier : « je me suis acheté un pyjama, mon chéri va être hyper content – c’est une chemise de nuit Betty Boop ».
Nastasia sert, le soir, à la guinguette des bords de Loire. « C’est tellement sympa que ce n’est pas du travail. » (Même plus du travail ?) Dans deux mois, elle sera à Dublin, pour une année à Trinity.
(Sept magnolias place des Joulins. En ai-je assez parlé ?)
09:06 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf, Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 janvier 2008
Quartier Chopin, mercredi soir
08:10 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
mercredi, 12 décembre 2007
60 centimes au 27
Dans ma ville, on voit, au dos d'une boîte à lettres, l'inscription Saïd l'escroc habite au 27 suivie d'une flèche. Dans ma ville, une jeune postière tutoie les clients. Dans ma ville, les regards s'effacent pour un rien. Dans ma ville, les gens sont tout surpris si vous leur tendez un ticket de stationnement qui leur permet d'économiser soixante centimes. Dans ma ville, les cyclistes roulent sur les trottoirs et les passages pour piétons, ce qu'aucun d'eux ne faisait il y a encore cinq ans. Dans ma ville, la grisaille s'efface difficilement en décembre. Dans ma ville, on voit, au dos d'une boîte à lettres, l'inscription Saïd l'escroc habite au 27 suivie d'une flèche.
22:49 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
mercredi, 07 novembre 2007
9,1 m à l'égoût
Make no bones about dogsThe grass is forever greenThere's no dough in my blogsYour boots are in shagreen
And my soul walks barefootIn the frightened alleys
12:00 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, Anglais, Photographie
samedi, 03 novembre 2007
7 étroit
Drei Augen
Wie Zigeuner die es gern hätten
Möwen zu sehen in den Städten
Wie Roboter das Laufen lernen
Die sich von niemandem kaufen lassen
De guerre lasse.
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28 octobre. Pour se promener on se promenait. D'aventure on tombe sur divers lieux, variés immeubles même pas transis, avec même des signaux hostiles. On prend le large, mais ce n'est jamais le bitume. Si on croise un visage tendre, on n'a pas le temps d'entendre sa prière. Les cheveux galopent, alors c'est joué d'avance.
19:05 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Photographie, Ligérienne, écriture
mercredi, 31 octobre 2007
1771 - Meet you at the big pylon
No one or a reflection in / a goldeneye when no one knows / just a golden nose staring / only this golden hose flashing at you / this hose with waterfalls into your nose at night / a green portal
Teas or fleas would kill you straight / just a goldeneye staring / scaring the hell out of you / Meet you at the big pylon
No one or a reflection in / a dead end / in a flashlight with / no one knowing / the beauty of your eyes / like a whiplash
18:45 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie, Poésie
mercredi, 19 septembre 2007
... rêvent de prendre un fusil ...
Une cacugne bâchée : une guimbarde sous un drap ; éclats de voix, de rire, dans un garage lilliputien. (Cela, c'était au retour.)
Mon fils m'a dit : "la maison au portail bleu, c'est celle de Noémie". Mais celle-là est en travaux, et il y a, mitoyennes, deux maisons au portail bleu.
Chaque fois que je traverse ce champ j'essaie de repenser aux bocages, aux prairies, aux haies jadis de ces campagnes désormais devenues béton. Les promoteurs et les agents immobiliers des dollars dans les yeux doivent y voir tours et barres bonnes à démolir trente ans plus tard. On dira que je suis passéiste et les promoteurs tournés vers l'avenir.
(Ce qui commença comme projet photographique a dérapé dans l'écriture. (La peinture rouge des tags de juin a été nettoyée, mais les trous sont toujours là.))
Les promoteurs : la chanson d'Yves Simon n'a hélas pas pris une ride. Plus personne n'écoute, je crois, les chansons d'Yves Simon. Les promoteurs, cette race abjecte au nom infâme, sont toujours florissants.
{ griffonné jeudi dernier, à 5 heures du soir }
11:30 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne, écriture, Photographie
vendredi, 07 septembre 2007
Sourire aux fossettes
Pour rentrer, j’ai coupé à travers champs et me suis retrouvé à devoir enjamber, pataudement, un large fossé. Au bout de la rue Tartifume, j’ai salué une vieille dame très rabougrie et un monsieur plus jeune, septuagénaire peut-être, qui tenait en laisse une sorte de berger allemand et s’est écarté pour me laisser passer, car le fil rouge sur lequel tirait le chien barrait tout le chemin. Malgré mes acrobaties délicates sinon périlleuses, j’ai mis huit minutes à revenir, contre treize à l’aller, sur trottoirs et voies.
J’ai volé des vues, des voix. J’ai volé l’odeur atroce du kérosène, et les couleurs des panneaux À vendre placés aux murets des maisons. J’ai volé le bleu noir des nuages gris, et l’éclair soudain du soleil. J’ai volé du regard les trous dans les parpaings du mur, toujours rue Tartifume. J’ai volé par la mémoire, je me suis rappelé les photos d’avril.
Dans le lotissement, rue du Colonel Chabert, j’ai salué ce monsieur avec qui nous discutions parfois à la sortie de l’école maternelle, et j’ai volé au même instant l’image enfouie d’un enfant arborant tétine et sourires dans une poussette canne.
J’ai volé encore l’odeur du kérosène, et le tintamarre des avions de chasse.
Les clefs du kleptomane ont tinté contre la porte du garage ; c’est l’affaire de cinq minutes.
11:40 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, écriture
mardi, 04 septembre 2007
Incursion
Six rosiers taillés ras. Quatre grenouilles dans une sorte de zinc, qui font sprinkler. J'ai dû toquer trois fois, puis la porte s'est ouverte.
Mutuellement nous nous sommes tenus la jambe cinq minutes peut-être.
Sur le chemin du retour, près du chantier, toujours cette odeur atroce si semblable à celle du lisier, épandu à devoir s'en boucher les narines. Les Jardins Giraudoux, tu parles...
13:31 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 août 2007
Avocat melon
La roche Tarpéienne n'est pas éloignée du Capitole, ce qui signifie aussi que le dépôt de vêtements et de vieux livres des Compagnons d'Emmaüs est proche d'un supermarché mal ficelé où jamais d'ordinaire je ne vais, et proche aussi du cabinet de pédiatrie où l'on n'a guère envie (croisons les doigts) de remettre les pieds avant la prochaine vaccination impérative d'Oméga.
Autrement écrit : je suis de retour en Touraine.
Une série de ronds points après des bâtiments et des murs de béton gris comme ci comme ça rafistolés, et on ne voit que panneaux vantant un film de Michel Boujenah avec l'affreuse Seigner et l'inepte Kad Merad, chiens promenés au vent lourd et chaud d'août gris. De quoi confisquer, dérober la ville à l'attention de ses habitants : kleptomanies toujours.
16:16 Publié dans Autoportraiture, Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Ligérienne
lundi, 30 avril 2007
Méandres
(Finalement, c'est entre la page 912 et la page 925 que les méandres sont plus frappants encore.) ................ Je parviens à l'orée de l'automne 1976, dans le Journal de Travers, juste comme j'achève la lecture de L'Amour l'Automne (par le (difficile) dernier chapitre)..............
La dernière promenade par là, c'était le 21 janvier : que le temps passe vite, à pleines saisons ! Tous nos mots, tous nos moments, tous nos émois passent aussi. (C'était la platitude du jour.)
18:00 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : Photographie, Lgérienne, Littérature
jeudi, 15 mars 2007
Nouveau bâtiment des Tanneurs
Voici quelques images volées, ce matin, dans le nouveau bâtiment du site principal de l'université, rue des Tanneurs. Voyant l'accès, jusque là en travaux, enfin ouvert, je n'ai pu résister à l'appel de la curiosité. Heureusement que cette aile du site reste encore déserte, car je devais avoir une drôle de mine, à traquer les ombres dans ce lieu où ne manque qu'une ultime couche de ripolin, et quelques derniers coups de balai (à suivre je suppose d'ici après-demain, pour la Journée Portes Ouvertes).
18:00 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Le Livre des mines, Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ligérienne
mardi, 23 janvier 2007
Sainte Radegonde, un dimanche après-midi
Dans un trou de vert bétonné, entre des dédales de ruelles, un tennis recouvert de mousse et sans filet, les piquets tordus et rouillés.
En face, un bête bloc gris aux quatre paires d'yeux sans facettes. Il ne pleut même pas d'orangeades. Au loin, je suis hanté, et diverses beautés se reflètent quand même, trop loin, par delà les places de parking encore & toujours
bétonnées.
03:30 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, Photographie