jeudi, 17 janvier 2013
Gambadeuse d'asphalte
On peut parler putains, ce n'est pas putasser.
Langues de pute, oui — mais les délier, les dessiner, bifurquer — langues avec des flèches.
Pourtant, tout ici n'est pas bâclé. Rien ici n'est bâclé. On bâcle ce qui peut l'être, et donc rien, c'est une bonne définitition (aphoristique je sais) du perfectionnisme.
Car vous étiez perfectionniste, oui ! Pointilleux ! Soucieux du gâchis !!!
Tout donc pas comme moi qui gâche des points d'exclamation. Bat comme plâtre les phrases du jeu de cartes.
Sous les linges moisis du vieux meuble, à la cuisine, un creux s'est formé, d'où s'échappe le son cristallin des talons d'une passante qui marche vivement, sans aguicher, le regard droit fixé sur l'écarlate au loin.
Rebat comme plâtre les mots qu'un ange passe, qu'un idiot bâcle.
Langues de pute, repassez.
21:35 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (0)
I'm no Babooshka
J'ai mis un petit moment à choisir la nouvelle épigraphe.
La précédente datait d'il y a au moins un an et demi.
C'était :
« J'ai connu la douceur de ne point connaître » (L'Empreinte)
Et j'ai passé un petit moment, aussi, à trouver des expressions figées avec chat et lapin. (Aucun rapport.)
21:22 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Du bol
Un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui mains interrompues par le blanc du bol donne l'impression de vouloir attraper l'anse laquelle anse donne dans les bordures pour voir surgir un bon fragment de Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu) qui court après un Mickey en antique tenue de sport (chaussures bleues pantalon blanc maillot bleu)
10:37 Publié dans Pynchoniana | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 16 janvier 2013
Rengaine inédite (?)
Je rentre de promenade, l’oreille violette.
Dans l’ombre, pas de phalènes.
Ce n’était pas la nuit, la ville semblait laide.
Laide… pourtant… qu’était-ce…
Un souffle, haleine d’elfe,
Quelque humeur soudaine et inoubliable.
Je marchais d’un pas alerte.
J’ai entendu monter, dans les cèdres,
Dans les troènes, monter la sève.
Et je rentre de promenade, l’oreille violette.
17:27 Publié dans Dizains en assonance | Lien permanent | Commentaires (0)
« chez gégène »
Toujours, près de la boulangerie de quartier – place grise, vaste espace sans structure encadré, d'un côté, par des sortes d'HLM, de l'autre par une rue menant à d'autres ruelles impersonnelles (Emmaüs, supermarché asiatique, garage) – je m'arrête pour regarder la maisonnette fruste, au jardinet bardé de statues en plâtre gris, naisn ou cygnes, lions inoffensifs peut-être, absolue camelote. J'ai longtemps envisagé de prendre quelques photographies, de la maison ou des statues ; je ne trouvais pas l'angle, ni le bon moment, l'humeur propice. Peut-être était-ce là des excuses, je n'avais pas envie, entre le moment où je comptais les pièces de monnaie en fermant la porte de mon tacot et celui où, ressortant de la boulangerie avec mes baguettes mais sans béret, j'allais rouvrir la portière pour m'enfoncer dans l'habitacle, je n'avais pas envie d'être surpris par l'occupant, le propriétaire, ou je me doutais que la photographie serait anecdotique.
Et là, ce matin, froid glacial, ouvrant la portière arrière de l'intérieur pour Oméga, me penchant, j'ai vu ce que mon oeil n'avait jamais réellement enregistré, le portillon vert au ras du sol – un de ces portillons dont la hauteur, avec celle du grillage, enjambable par un enfant de cinq ans, m'a toujours fait me demander à quoi ils servaient, marqueur spatial, frontière, limite for the sake of it – avec son inscription vieillote, lettrage d'un autre temps et tout à fait concomitant avec la chanson dont il ne manque pas de ressusciter le refrain, et qui m'a toujours paru, non d'un autre temps, mais d'un autre espace : l'époque des guinguettes est surtout, pour moi, associée à des lieux étrangers, à une culture que, pour faire vite, je pourrais résumer par la formule “culture oïl” (j'ai grandi dans les Landes, où, passé la Garonne, et même, dans certains cas, passé l'Adour, on est « au Nord »). Donc l'inscription sur le portillon, tout à fait au ras du sol, dans un quartier délabré et maussade au nord de Tours, peut indiquer combien le chronotope des guinguettes d'entre-deux-guerres ou des années cinquante est, avant tout, pour moi, un topos, exotique absolument, et dont la verdeur un peu désuète, l'entrain toujours perceptiblement factice se mire dans les écailles de peinture rouillée, vert-de-gris, et les lettres de teinte écrue, impeccablement de traviole.
La maison, elle, date plutôt, selon toute probabilité, des années 1970, et, quand on ressort de la boulangerie, un mercredi glacial, si près d'un chronotope aussi abscons (bords de Marne, printemps frisquets prétendument caniculaires et défrisant les houppes), avec, dans un sac en papier pseudo-vintage, deux immenses viennoiseries dont la forme et le nom même – palmiers – connotent cette même irréductible schize entre l'ici de l'écriture et l'ailleurs de la forme, ou (mieux vaudrait cela) entre une forme sans indice et l'écriture à l'indicatif, on ne laisse pas de penser que tout finit de traviole, oui, et même ce qui est blême : la mémoire, certes, mais aussi le vol des images dans les lieux abandonnés, et ce qui donne son zeste aux matinées.
11:44 Publié dans Autres gammes, Blême mêmoire, Kleptomanies überurbaines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 15 janvier 2013
La Ville
la rue rapide dérape en éphémérides
le bus file
d'autres horizons gris anthracite
un coup de blues dans le terrible
un tonnerre noir dans le paradis des riches
cette espèce de malice
le bus file
loin de nos ombres portées cliquetis des centimes
un coup de blues dans l'inacceptable
regard jeté sur l'autre rive
.
23:33 Publié dans Dizains en assonance | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 janvier 2013
Quatrain zoologique
Je chante à pleins poumons
De doux airs attendrissants.
L'orque assomme les saumons
D'un ultrason puissant.
.
19:19 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 janvier 2013
Fil brumeux
Matinée de dimanche. Brouillard.
On y voit à 40 mètres ; on distingue des formes à cent mètres — à tout casser.
Un bus de ville passe, toutes lumières éteintes.
09:40 Publié dans Ex abrupto, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 12 janvier 2013
W.M. 54
Je suis féru de propithèques
Mais pas friand de leurs bifthèques.
— Avec leurs masques moussakas
Je préfère les Sifakas
Aux rats de bibliothèque.
22:06 Publié dans Wikimericks | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 janvier 2013
Quintil pétronien, 3
Dans la salle d'attente,
Faire tapisserie.
Sans le gosier en pente
Et sans hystérie,
Quelle vacherie.
18:13 Publié dans Quintils pétroniens | Lien permanent | Commentaires (0)
Mademoiselle Confiture
(Pierre-Alain Goualch, 2004)
le temps qu'infuse le thé russe je ne pourrai jamais écrire aussi vite que ça que le piano pianote jamais aussi vite à peine 130 secondes pour écrire quoi d'ailleurs
ça ne s'emballe pas tout de suite
la toile de jute prend un peu le temps mais pas trop ça y est ça s'emballe
s'accrocher à quoi aux trous dans la toile
s'accrocher à ces mots dits par le sieur Dudot le ciel est amoureux amoureux de ses yeux
du plat de la main du bout des index des majeurs tapoter tandis que ça pianote gratte frotte et le balai passe repasse c'était plus facile plus posé de prendre le temps d'écrire ce tanka tout à l'heure
tant qu'à faire un peu de piano
tant qu'à s'accrocher
tant qu'à avoir mal au dos aux doigts ravauder quoi quel texte oui j'étais pris
surpris les doigts dans la confiture écrivais-je écrivis-je la main sous la ceinture
bientôt le terme sans doute fin de la joute le tournoi a noyé le chagrin la toile de jute on n'en viendra pas à bout
ça s'effondre à peine 130 secondes cette amante religieuse écrire quoi
10:22 Publié dans Ecrit(o)ures, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 10 janvier 2013
2888 — La Saint Guillaume
Pas comprendu-je le saint du jour est la tare
S'il partut croisader et émir du cathare.
21:06 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 09 janvier 2013
Nine Days Into
00:18 Publié dans Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 08 janvier 2013
Le Héron dérobé
From that day when they rode together to the slaying of the heron by the stream in the meadow, there was a new bond between the Countess Erna and the Baron Albrecht. Au milieu de ces mouvements des eaux, le grand fleuve conserve une admirable transparence et une pureté d'eau de roche continuée jusqu'à la mer. So daß die mutterlose Berta eine traurige und liebeleere Kindheit verträumte.
Am Abend, wenn wir auf dunklen Pfaden gehn
Erscheinen unsere bleichen Gestalten vor uns.
Ye glaiket, gleesome, dainty damies...
Des pigeons familiers y buvaient à nos pieds, et, sous la petite arcade par laquelle l'eau rentrait, des moineaux hardis venaient se baigner et dérober quelques graines.
(PaperPestPaste, xiii)
23:55 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (2)
D'un planisphère entrevu plus qu'observé
Ce planisphère (dont on ne voit, sur un autoportrait pris ce matin, qu'un fragment océanien, et dont je n'ai trouvé, sur Google Images, que des versions de petite taille (y compris, donc, celle copiée ci-contre)) est très curieux. Ce matin, dans le vestibule du nouveau Service des Relations Internationales de mon université (nouveau au sens où le Service a investi de nouveaux locaux depuis quelques mois), j'ai passé plusieurs minutes à l'inspecter. Il a été édité par l'IGN en 1994, et le principe de nomenclature est que les noms de pays figurent dans la langue du pays. Evidemment, c'est un pari intenable, puisque le recours strict à l'alphabet latin, garant de la lisibilité de la carte, interdit toute littéralité originaire, par-delà le fait même que cette littéralité est un pur fantasme.
La Russie est donc "Russika", ou quelque chose comme ça, tandis que l'Inde est signalée par un BHARAT très idéologiquement discutable. En effet, l'Inde a deux langues nationales officielles, et le nom officiel du pays en hindi est Bhārat Gaṇarājya. Donc, soit on respecte la formule complète (avec les diacritiques), soit on a recours au nom anglais, "Republic of India".
De même pour les noms de villes : Le Cap y figure sous son nom afrikaans, alors que la version anglaise "Cape Town" est tout de même plus répandue, y compris dans le pays même. Y a-t-il dans ces choix une volonté de mettre à mal l'hégémonie de l'anglais, comme on dit ? Si tel est le cas, ce planisphère mériterait des recherches plus poussées, et semble démontrer que la géographie est une pratique scientifique éminemment subjective, ou soumise à des idéologèmes.
Il y a aussi des cas intermédiaires, comme les Îles Mascareignes, dont le nom anglais est donné entre parenthèses.
Tout cela est assez étrange.
À défaut d'en avoir trouvé une saisie suffisamment précise sur le Web, je retournerai prendre des photographies avec mon Lumix (pas le smartphone), au Service des Relations Internationales.
13:47 Publié dans Questions, parenthèses, omissions, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
Cherchez l'erreur
06:36 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 07 janvier 2013
Pluie battante, depuis octobre
M'expliquer ici de ces séries de photographies que je prends, par temps de pluie, sur de petits trajets urbains. Aujourd'hui, il ne pleut pas, il fait gris, on nous rannonce le froid, on annonce le retour de froid. Ce que je vole avec mon regard, je peux aussi le voler avec ma mémoire, ou la mise en mots, qu'importe. Tous les flacons ont leur revers.
Donc, depuis trois ou quatre ans, je prends, à intervalles (très) irréguliers, et en conduisant, des photographies du paysage urbain traversé. Les photos sont toujours prises à travers le pare-brise, après avoir pris soin de déconnecter les essuie-glaces. (Je crois qu'il ne faut jamais de s à “pare-brise”, et un s au pluriel d'“essuie-glace”. Laissons les puristes vérifier, et trancher.) Double infraction au code de la route : une main ne tient pas (ou pas toujours – on peut commander un appareil photo ou un smartphone et le volant d'une même main) le volant, et la pluie bat la vitre sans que l'essuie-glace n'intervienne. Pourtant, je croise pas mal d'automobilistes qui n'ont pas du tout leurs lumières, ce qui ne fait jamais l'objet d'une contravention et est pourtant très dangereux.
J'ai dû prendre les premières photos de ce genre début 2008, et je me rappelle que quelqu'un (Eric ?) m'avait appris que j'imitais Abbas Kiarostami. Du coup, il m'arrive d'employer le tag « Kiarostami » quand je mets ces images en ligne sur Flickr, afin de brouiller les pistes du plagiat par anticipation.
En décembre, j'ai pris souvent de telles séries, on peut dire que j'ai renoué avec ce genre. C'est, pour moi, une manière de garder une trace, bien sûr, de telle journée particulièrement pourrie, de marquer tel trajet particulièrement anodin ici transfiguré par la grisaille, mais aussi d'effacer – ever so briefly – la mocheté de ces zones périurbaines qui entourent le quartier où je réside, et que je nomme, avec une bonne dose d'affèterie, « le quartier des sçavans ».
Effacer la mocheté en la soulignant, en la rendant plus coulante, plus morne, plus grise et déprimante encore – c'est en partie ce que j'avais commencé à essayer de faire en créant cette rubrique des Kleptomanies überurbaines, il y a six ans. À l'époque, nous habitions rue Guillaume-Apollinaire. Si je veux renouer avec ces pages, il va falloir autre chose que des clichés.
14:31 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Hautes résolutions
“La liberté de l'art est un mythe. Certes il est permis à l'artiste de chercher, comme idéal, à donner l'impression de cette liberté, comme Nijinsky, à la fin du Spectre de la rose, donnait au public l'impression de s'envoler librement dans l'espace tandis que dans la coulisse ses deux soigneurs le recevaient sans bruit, l'entouraient d'une couverture et l'aidaient à reprendre haleine. Dans tous les arts, le triomphe est de forcer la matière à témoigner pour l'esprit. Mais la matière, violentée spirituellement, ne l'est pas physiquement. Et les contraintes combinatoires sont tout aussi inviolables. Quel que soit le purisme esthétique dont on veut construire le mythe, l'art n'est pas de chercher l'impossible, mais d'user des lois du possible.” (Etienne Souriau. Clefs pour l'esthétique. Seghers, 1970, p. 165)
09:09 Publié dans Pynchoniana | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 janvier 2013
De Rome et de canicule
À ma lyre aujourd'hui j'exulte,
Desdichado inconsolable.
« Le lionceau appendra adulte
Que ces marques sont inviolables.»
Je vous aime, ô chastes vestales,
Du grand Amour les vraies aïeules.
« La mère crocodile installe
Les bébés au fond de sa gueule.»
Toi que l'amour fou innerve,
Je chante ton feu de glace.
« Le guetteur mangouste observe
L'attitude du rapace. »
Vesta, bien sûr, n'est pas Eros,
Ce garnement au profil morne.
« Karanja le rhinocéros
Est reconnaissable à sa corne. »
Souvent, si je fais fomec,
Terré au sol, c'est en rampant.
« Le vervet lance un cri sec
Pour se prémunir des serpents. »
La vestale est sans remords
Au souffle du dieu moqueur.
« Sur le tronc d'un arbre mort,
Liaram dépose son odeur. »
.
09:00 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
Pot-pourri de distiques divers
Que je ne pas savoir pourquoi que Apollon
Il ont la jupe courte et la lyre un peu long.
Tu veux ou tu veux pas que Marcel Zanini
Echanger avec moi images Panini.
Que restau italien prier Sainte Rita
Mangir le top du top : une margherita.
Cingal que fesit quintils inspirés Pétrone :
Mary s'en foutre (étions-elle de sur le trône ?).
Hugo que lisut Aïgui poète tchouvache
Et je que faire train meuh meuh et tchou-tchou vache.
On a triste d'avir hiver envie de fraises
Et que Sylvestre ç'a déjà 2013.
À force de jeter mon coeur dans un micro
On a dur oublier manger qu'on a les crocs.
Je croive envier Gazza hôtel d'avoir vécu
Sautir piscine emmaillotté de papier Q.
Disant vestiaires que Hugo trop golri
Le 7 de sur mon maillot ç'avait mon Q.I.
Golri-je que de vu femelle phacochère
Sur ses marcassins on a mou qu'elle chière.
04:32 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 05 janvier 2013
Difficile journée
Ô le temps qui nous fuit,
Vieillir force la dèche.
« Ta chemise de nuit
N'est pas tout à fait sèche. »
.
22:18 Publié dans Chèvre, aucun risque, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 janvier 2013
Dix quatrains conversationnels
Je jouais au Monopoly avec les garçons. Ma femme lisait Que Choisir ?, parfois à voix haute. J’ai donc composé quelques quatrains conversationnels, dont le principe – déjà mis en œuvre sur Facebook lors de visionnages de documentaires animaliers – est d’utiliser la citation pour les vers 3 et 4, et de composer les vers 1 et 2 à partir de cette deuxième moitié.
Pour emballer lors d’un rencard,
Je déconseille l’orgelet.
« Encore une fois, c’est Picard
Qui a les meilleurs surgelés. »
Hollande, le chef de l’Etat,
N’est pas vraiment un héros.
« La nouvelle Prius est à
38.200 €. »
Le danseur soufi est en transe
Et fait des cercles exaltés.
« La petite Yaris made in France
Est tout à fait bien notée. »
Le chien montrant sa lippe
Dardait des yeux de fou.
« Les bulbes de tulipes,
Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ! »
L’attente du printemps
A tout instant me hante.
« Marque ‘lait hydratant’
De Carrefour Discount ! »
Soleil, que ta splendeur éclate
Au zénith écarlaté !
« Sardines à la tomate…
On n’en a pas acheté. »
En relisant L’Astrée
J’éprouve la frénésie.
« Les bébés porcs sont castrés
Mais sans anesthésie. »
Ma plainte monte au ciel
En accents empruntés.
« Le miel Lune de Miel
Est vraiment bien noté. »
Sous les ors du jour finissant
Les chênes se noient de rousseur.
« Le meilleur adoucissant
Est Le Chat Lait de Douceur. »
L’aurore imperturbablement
Déroule ses nuées entre orange et turquoise.
« Dix mille écoliers allemands
Se sont intoxiqués grâce aux fraises chinoises. »
12:18 Publié dans Hors Touraine, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 03 janvier 2013
Quintil pétronien, 2
De retour de Saubusse
(Chevaux et hérons
A nos regards robustes
Se déroberont)
Je suis Obéron.
18:45 Publié dans Quintils pétroniens | Lien permanent | Commentaires (0)
Quelques recherches de rimes...
Qu'on doivent avoir dur pour jouir au tennis
Comme le varan de l'avoir hémipénis.
Un jour je suis été au carré VIP à Nice,
Endroit que j'aime aller mais sans hémipénis.
Aux sondages d'avoir Marine Le Pen hisse
Aussi Gilbert Collard tronche d'hémipénis.
10:03 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 02 janvier 2013
L'iguane nous regarde
Gourgandines : la ruée.
Un râle goguenardise.
Dénigrerons auge alu.
Enroulerais dune gag.
Ouïr grand-angle usé.
Nid, rage langoureuse.
Dangereuse a lu groin.
Dérangeais nul orgue.
Douanières, leur gang.
Nageur en gaudrioles.
18:44 Publié dans Lézard rame, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 01 janvier 2013
Pour bien commencer l'année
On a dur au Musée dimanche qu'on s'amuse
Où que golri-je beaucoup la péloméduse.
Vomir presque et que blanc autant que de la couenne
Cage que j'aime pas voir et caguer l'iguane.
Golri dinde aux marrons on a lourd que digère
Promenadons Musée et ara d'Illiger.
00:05 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)