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mercredi, 26 décembre 2012

Quatrain sur le couple d'agames

agame.jpg

Agames barbus

En train de fucker —

L'un était fourbu,

L'autre le piquait. 

mardi, 25 décembre 2012

Distique de Noël


Je n'a pas comprésu comme l'enfant Jésus

Couché la paille on a doit lui pique le cul.


lundi, 24 décembre 2012

Romans numérisés

« Si donc il faut en croire le calendrier Maya, la fin du monde se produira dans quatre jours. Personnellement, je m’en fiche, tous mes romans sont maintenant numérisés. »

(L'Autofictif, #1770)

 

Ce n'est pas très grave en effet. De plus, nous savons depuis longtemps que Chevillard finira centenaire.

Sur le clavier, Oméga joue les Charly Olleg.

dimanche, 23 décembre 2012

Quintil pétronien, 1

Graisserons périmés

Lucques oxydées

Vieux poulet castamé

Potage avarié

Vais-je dégueuler ?

 

...........................................................................................................................


(Encore une énième forme poétique, le quintil pétronien. Il compte 27 syllabes, selon une alternance ABABB, que miroite l’alternance métrique 6-5-6-5-5. Son sujet n’est pas obligatoirement alimentaire. Le recours à la police Old English Text MT est optionnelle.)

« Elle me vend du saucisson »

Ce matin, dimanche, le fromager du marché n’était pas là. J’ai composé un haïku en son honneur.

Le caissier de la station-service du Leclerc m’a demandé si, « à tout hasard », je ne connaîtrais pas quelqu’un qui recherche « un monospace Toyota essence ». Non. J’ai payé 59,95 € pour 42,25 litres, palindromes qui me ravissent.

Pris une photographie d’Oméga dans l’embrasure d’une sorte de fausse porte, paroi de béton rouge – qui paraît rose, sur l’image. Anorak orange. Les alentours de la benne destinée au verre à recycler, sur le parking d’Auchan, étaient très propres, à l’exception d’une assiette (en faïence) brisée.

Toujours pas arrêté dans le « bois » du Mortier. Mon regard happait tout – lisérés des portillons EDF, griffures sur les boîtes à lettres, arabesques des merdes de chien sur le trottoir de la rue de Jemmapes. Oui.

Such is the stuff days are made of.

Conclure provisoirement

« All conclusions and confusions are mine alone »

(Jamal Mahjoub, Travelling with Djinns)

 

Se replonger dans un grand livre qui vous accompagne, bon an mal an. Là, pour le travail, malgré les 600 copies en souffrance.

(Autre parenthèse : à quoi sert le crochet ?) —— D'ailleurs, cette citation ira aussi dans le Livre.

Being E(a)rnest

“ Papa, t’es un chausson, parce que Papa ça fait 2 syllabes et chausson ça fait 2 syllabes.”

samedi, 22 décembre 2012

Le Feu & les mots

De hautes collines formées à rien

S’échappant, interminables, offraient le spectacle éteint de leur déroute

Face au feu du soleil serpent.

 

Même soleil féroce

Prend la défense du brouillard carton plein dans la fougère

Pour rien dire

 

Toutefois, ce rien n’est pas rien

Si j’estime qu’on a sacrifié la parole (du vent), que l’essor l’envol des collines

Est tout pour le poème

 

Tout et rien, ça nous fatigue

On préfère toujours poser l’œil sur le ciel et sur les collines, les beautés

Du langage riches fécondes.


Distiques épars de Guillaume-Franck Ribergal

J'ai apprendu ce soir étalant la confiote
Qu'habitants de Corfou les-on nommu Corfiotes.

(18 décembre)

Golri qu'on a ventre et trop mal que l'autre fiotte

Qui fesit robes s'appellont Nico Fafiotte.

(même jour, 21 h 18)


"Hollande entame sa visite en Algérie"
Que franckement ç'a rime on a bien Ribéry.

(19 décembre)


Vu comme que ç'a plantu complet l'E.N.T.
On a obligé de sur Facebook aller.

(20 décembre)


Golri-je qu'entendu que le groupe Davoine
Installu son cinéma dans un champ d'avoine.

(21 décembre)

vendredi, 21 décembre 2012

Syntaxe, épisode 999

Il y a encore des relecteurs dans le personnel des journaux, ou alors des internautes serviables, je ne sais. Ce matin, sur Libération, un article arborait fièrement, en grands caractères, le titre suivant

   Hollande ne répondra pas à Depardieu, ni Torreton, ni Deneuve

Je me suis ausitôt fait la remarque que cette phrase voulait dire tout à fait l'inverse, ou tout à fait autre chose que ce qu'elle était censée dire. L'absence de répétition de la préposition "à" n'est pas une question de style, ici : elle implique que Torreton et Deneuve sont sur le même plan (syntaxique, et donc sémantique) que Hollande, et qu'ils ne répondront pas non plus à Depardieu. Or, cela va de soi (enfin, cela va de soi si on a suivi la tempête dans un bocal parisien), ce que veut dire le titre de l'article, c'est

   Hollande ne répondra pas à Depardieu, ni à Torreton, ni à Deneuve

Quelques heures plus tard, à la faveur, donc, d'un relecteur attentif ou de quelques mails bien sentis d'internautes (ou de commentaires d'internautes placés directement sous l'article, je n'ai pas le courage de vérifier), le titre a été corrigé. Il est amusant de constater, toutefois, que l'URL, elle, conserve, évidemment, la faute initiale !

jeudi, 20 décembre 2012

99

Un motocycliste, à Lublé,

D'un béret s'était affublé.

T'es con ou t'es basque ?

Remets donc ton casque !

Lui lança sa mère, fan de Michael Bublé.



(99ème limerick ligérien pour célébrer le 20.12.2012 à 20:12.)

98

Un vieux paysan d'Ambillou

Sur son tracteur chante Only You

— Mais version, à se faire hara-kiri,

Chevauchée des Vaches-Qui-Rit

Et il n'a rien sur le caillou. 

 

 

mercredi, 19 décembre 2012

Distiques ribéryens zoologico-munichois

On a vraiment véner que Gérard Depardieu

Allont vis à Néchin et pas à La-Part-Dieu.

On a crevé du carré enfant à l'arrache

Où que Mary Léza ne s'arrête à Perrache.

Venant de Tours elle serait passir Roanne,

Là où que l'on ne voit jamais une seule âme.

Golri je que passu autrefois par Nevers 

Michael Beard on a dur d'il avoir le noeud vert.

Endroit que j'aime bien être à de quand ça caille

Je m'ai emmerdé bien en gare de Chauffailles.

Golri je que frimas et rigueurs de l'hiver

Beard de s'avoir coincé teub fermeture éclair.

Hugo que polyglotte et me dire "zipper"

Où que coincer la teub moi j'en suis vraiment peur.

 

Que neige et froid d'hiver à Paray-le-Monial

Tabernak on a voir un troupeau d'orignals.

Je suis raté de voir dehors les caribous

Rentrer éteindir sous le café (car i bout).

Hugo qu'encore lui est dit ç'a dit "moose"

Et que je m'a lavé les mains au pouss'mouss'.

Bayern que je savoir orignal ç'a dit "Elch"

Zahia qu'elle plus mieux vulgos que Raquel Welch.

On a mou que de sentir coulir la réglisse

ET je m'ai éclaté sur "Alice, ça glisse".

Que Barça catalan élan ç'a traduire "Ant"

Golri grosse fourmi quand je pense à Fernante.

En finnois qu'on a dur à prononcir "Hirvi"

Et qu'Hugo son dico commence à m'énervi.

En malais grandes cornes et ç'a "Rusa besar"

Migraine et tant de mots que golri fait bizarre.

En inuit qu'orignal se dire Tuttuvak,

Si j'y mette tutu ça n'a pas Kim Novak.

 

Tchèque où que ç'a traduit par que "Los evropský"

Et qu'est-ce rugby ou de marquu un drop — ski ?



——————

Quelques précisions s'imposent.

La première série, d'inspiration ferroviaire, a bénéficié d'une contribution (en vert) de Corinne B., experte de la ligne Tours-Lyon. Par ailleurs, les liens intertextuels avec le roman d'Ian McEwan sont indéniables.

La deuxième série, d'nspiration plurilingue et zoologique, a bénéficié de la fonction Autres langues de la Wikipédia.

mardi, 18 décembre 2012

W.M. 53 : Véronique Filozof

Mes souvenirs d'enfant étant plus Dino Zoff,

Je ne sais rien de Véronique Filozof.

Peut-être, à Sarlat, 

Traversai-je la

Cour portant son nom (Véronique Filozof). 

lundi, 17 décembre 2012

#33

 Un vieux sportif de Buxières-d’Aillac

Voulait s’essayer au kayak.

Mais, sur la Bouzanne, ohé !

Pas l’ombre d’un canoë...

Se plaignit-il en distikélégyak.

 

dimanche, 16 décembre 2012

Onze distiques ribéryens — Toulon / Sale

On a dur les yeux que cillant déboulonnés

Charles Berling fesit le haka toulonnais.

 

Je golri que bogoss et Fredo Michalak

N'a trouvu à rima que Spasfon Dufalac.

 

Toulon qu'avoir fonçu et moteur bien tigré 

Mais de ne marque pas : ça golri Richie Gray.

 

(Cingal que d'avoir dit sirotant son earl gray

Que Michalak chez lui  il a deviendront gay.) 

 

Qu'après de l'antijeu on a froid au frigo,

Toulon qu'aimont mener 31 à 0.

 

Qu'après Hugo est dit Sharks traduire Requins,

Y restu la danette à fond de ramequin.

 

De force de regarde rugby toulonnais

Plateau repas j'avoir du Capitoul au nez.

 

Frères que j'aime alla visitir l'ermitage 

Ont été marquu deux essais les Armitage.

 

Aucun joueur sur le gazon n'ont la bacchante 

Où que n'empêchu point de marque points 50.

 

Les Requins de répit de sont demandés please 

Où reparti avec une belle valise.


De neuf essais Toulon prendu le point bonus

Et sifflet final les rosbifs l'ont DL'A.


#32

Je connais un homme, près de l’étang Purais,

Qui agit drôlement en faisant la purée.

— Patate en friture,

Subis ma torture ! —

Se prend-il pour Gilles de Rais ?

 

samedi, 15 décembre 2012

#31

Un pêcheur qui pêchait étang du Bignotoi

Lança à un poisson : « hé, tu m’esbign’s, oh, toi ! » *

Le poisson maigrichon,

Sourd à son berrichon,

Continua d’arpenter l’étang du Bignotoi.



* C'est du faux berrichon, juste pour agacer Anne-Gaëlle.

 

vendredi, 14 décembre 2012

#30

Près de l’étang noir des Grandes Fourdines

Vit une traînée assez gourgandine.

Pour le dîner elle s’affaire

À vous donner un somnifère

En lançant ces mots fatals – qui dort dîne.

jeudi, 13 décembre 2012

Sept distiques mythologiques

Me voici contraint de créer encore une nouvelle rubrique, D'autres distiques, afin de permettre un archivage plus efficace.

En effet, j'ai écrit, ce matin, en gardant Oméga (qui en est à sa vingt-troisième otite, ou peu s'en faut), une série de sept distiques mythologiques inspirés par son jeu préféré du jour, le jeu des 7 familles offert naguère par Carrefour Drive. Bon, ça me change des Triominos et autres Croque-Carotte.

Moi, qui crains désormais de passer à la postérité post-maya pour mes infâmes ribérysmes, me lance dans d'autres aventures doublonnantes. Pour ce faire, et redonner un peu de lustre à ces carnets, dont tous s'imaginent qu'ils sont le fait d'un universitaire qui écrit vraiment « on a dur » et « comprendu », je donne ci-dessous les distiques en version « normale », puis sous forme de sonnet (avec légères retouches).

 

Je me demande si Enée, portant Anchise,

Lui demandait le 3 famille "La Banquise".

Iphigénie, à son père, au rivage amer,

Quérait-elle le 6 de la famille "Mer" ?

Allez savoir aussi si le bouillant Ascagne

Exigeait d'Enée le 4 de "La Montagne".

Astyanax, caressant de Hector l'épiderme,

Mandait-il le 1 dans la famille "La Ferme" ?

Avant d'incarner la Paix, la fière Eïréné

Piochait-elle le 2, famille "La Forêt" ?

Et si Zeus, dont on sait qu'il fume le havane,

Fut excédé par la famille "La Savane" ?

Il devint fou, le fils d'Evémon, Eurypyle,

D'avoir perdu toute la famille "La Ville".


**************


Mythiques familles — Sonnet


Je me demande si Enée, portant Anchise,

Exigeait de lui le 4 de "La Montagne".

Allez savoir aussi si le bouillant Ascagne

Lui demandait le 3 famille "La Banquise".

 

Et si, avant d'incarner la Paix, Eïréné,

Caressant de Hector le viril épiderme,

Lui tendait le 1 dans la famille "La Ferme" ?

Ou piochait le 2 de la famille "Forêt" ?

 

Iphigénie, à son père, au rivage amer,

Quérait-elle le 6 de la famille "Mer" ?

Et Zeus, lui dont on sait qu'il fume le havane,

D'avoir perdu toute la famille "La Ville",

Fut-il excédé par la famille "Savane"

Au point de dire Oï, que ce jeu m'eurypyle ! ?

 

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Je garde pour la bonne bouche, et en guise de bonus, un distique proposé par Corinne B., qui se reconnaîtra, et d'inspiration tout à fait églogalo-écocritico-fenimoro-philiprothienne :

Enée, qui partit s'installer en Hespérie, 

Avait-il l'1 dans la famille "La Prairie" ?


#29

 Un poète de Sainte-Gemme

Ecrivant Ô tes seins que j’aime

À sa chère Armande

– Très plate limande

Fut accusé de stratagème.

 

mercredi, 12 décembre 2012

12:12:12

Parfois, enfant, j'allais au bord de la Midouze

Pour compter les fenêtres du vieux moulin (douze !),

Ce qui me revient en ce jour de deux mil douze.

#28

 Un brave écrivain de Morogues

– Ignare de tout Zaporogue

Pense (il est exquis !)

Qu’on adoube un ski

Mieux qu’on n’anoblit la pirogue.

 

Y en a qui doodlent

Sans penser à mal ni être certain d'avoir raison, je me demande ici (après tout, le blog sert aussi à cela  archivage des incompréhensions) ce qui peut motiver certains collègues, sollicités pour un sondage Doodle en vue d'une réunion, à répondre, presque immédiatement pour certains, en indiquant qu'ils ne sont disponibles pour aucun des 18 créneaux horaires proposés (sur 5 jours différents, sur 2 semaines distinctes). Comme les deux semaines choisies se trouvent en dehors des semaines d'enseignement, il est donc tentant d'imaginer, les surveillances d'examen n'occupant jamais 18 créneaux horaires, que ces collègues, qui, peut-être, ne veulent pas assister aux réunions quoi qu'il advienne, marquent ainsi leur refus de toute réunion, mais la participation au vote ne laisse pas de m'intriguer : s'ils veulent montrer leur sérieux, leur professionnalisme, leur réactivité électronique, ne s'aperçoivent-ils pas que s'étale là, en face de leur nom, en dix-huit cases rouges visibles de tous, leur totale absence d'investissement, ou, à tout le moins, leur refus de se déplacer sur ces jours-là ? Même s'ils ont d'excellentes raisons de ne pouvoir être présents (et l'une, au moins, n'est pas du tout absentéiste, en général), pourquoi ne le signalent-ils pas en commentaire ? ne peuvent-ils imaginer qu'ils prêtent le flanc à la moquerie ?

 

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(sans aucun rapport) Moi qui croyais qu'avec le raccourci clavier alt+0151 on pouvait, en tous espaces électroniques, obtenir mon cher tiret semi-cadratin, je suis bien attrapé : avec ce netbook, dont le clavier, réduit à l'essentiel, n'a pas de pavé numérique, je ne parviens pas, même en utilisant les chiffres majuscules, à obtenir le foutu caractère. Donc recours à la bonne vieille méthode DIY du copier-coller.

mardi, 11 décembre 2012

#27

 Un boxeur fantasque de Coust

À sa fiancée flanquait des roust’

Jusqu’à ce que, lasse,

Elle le remplace

Par un sosie geisha de Doust’.


lundi, 10 décembre 2012

W.M. 52 : Nicolas Krick

Le bienheureux Nicolas Krick

Etait un drôle de loustick.

Avant d'atteindre Lhassa,

En chemin il trépassa

En n'y entravant que couick.