lundi, 10 décembre 2012
#26
Un jeune sportif de Bessais-le-Fromental
Toujours répète « ça s’est joué au mental ».
Pourtant, son cerveau
Est celui d’un veau –
Il y coule de l’emmental.
09:39 Publié dans Album de limericks berrichons | Lien permanent | Commentaires (0)
Lézard 5 : la stase
Tisseras hic
Tire châssis
Iris chastes
Séchais tris
Tisse chairs
Christ essai
Trahis scies
Hissa écrits
reich-stasis
00:19 Publié dans Lézard rame | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 décembre 2012
Deux distiques ribéryens hyper-référentiels
J'a comprendu comment qu'en prof d'anglais puni
Par rapport qu'on a dur parler grosyaume-uni.
Trop que bruit craquelant faisit les popcorn BAFF
Qu'a-je n'entendu pas Zahia pompit le PAF.
11:59 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 08 décembre 2012
Rompez !
Être à tout jamais tributaire
D'un monde utile, itinérant,
Et c'est, à ne rompre les rangs
Par quelque claque salutaire,
Le soleil même, chien errant,
Qui se camoufle, qui se terre
Et creuse ce qu'on ne peut taire,
Radieux vitrail d'Enguerrand.
Ce n'est pas que le cortex tienne
À lier l'église Saint-Etienne
Au monde fade et vagabond,
Mais son image perpétue
Par sauts et gambades, par bonds,
La brûlure de la statue.
05:36 Publié dans Blême mêmoire, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 décembre 2012
Un vendredi humoral
Voir un couvreur grimper sur un toit gelé en portant sur l'épaule un tas de plaques. Avoir la tentation de klaxonner. Ne pas le faire.
Emmanuel Kant : 1
Monty Python : 0
Se réjouir (modérément) d'aller chez le coiffeur à cause de la nouvelle, une jolie brune. Découvrir en arrivant que toutes les employées ont revêtu une tenue "festive" de rigueur, noire et brillante, et tout à fait collet monté.
Magie de Noël : 1
Esprit de DSK : 0
— Alors - un Triominos ou un Croque-Carotte ?
— Un Triominos !
Bertrand Renard : 1
Claude Pierrard : 0
Assurer le dernier TD de méthodologie avant le 2ème partiel. Se demander comment donner plus de piquant à cette séance. Envisager de faire la danse du ventre, puis se raviser.
Méthodologie du commentaire de textes : 1
Undress Like a Princesse : 0
18:49 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 06 décembre 2012
Distiques non ribéryens, dont 1 holorimant brachylo-métonymique
Fallait-il que, sous ton auvent, Auchan, je vinsse
Acheter, pour Noël, l'épicéa Pungens ?
Le cadet s'éprend des derbouka et cajon,
Ce qui, à la longue, casse un peu le cojon.
Le cadet désormais pianote du Steve Reich
Dans la chambre d'ivoire — où ça nous fait bien yeich.
Pierre Perret, Cali, Bruel et Julien Clerc :
Bonjour la semaine des has-been sur Deezer.
Pour que vous trouviez l'humain au simiesque à lier,
Dans l'Extension cherchez bien le signe escalier.
15:55 Publié dans ... de mon fils, Chèvre, aucun risque, Mirlitonneries métaphotographiques | Lien permanent | Commentaires (1)
Distiques ribéryens : l'Epiphanie en avance
Après été Auchan, j'avoir en désarroi
Qu'eux vendurent déjà les galettes des rois.
Je golri bien (Hugo a dire "je ricane")
Qu'à Noël mangereux bûche à la frangipane.
Oui, ça y a ! Je compri ! Auchan qu'être à l'arrache
Galettes fin du monde et pic de Bugarach !
10:59 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
Abraham
Confondre abracadabra
Et amstramgram —
Comme les bras
M'en tombent rue de Wagram !
08:46 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 05 décembre 2012
Dommage, dimanche !?
Je tiens à signaler – fût-ce pour une douteuse postérité – que je me trouve à cet instant précis dans mon bureau des Tanneurs, où je vais assurer mon dernier cours de la journée, et que je me rends 6 jours sur 7, cette semaine, à l’Université. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, bien sûr. Mais voilà : cours les lundi, mercredi, et vendredi (matin). Le mardi, une réunion sur les projets (que je pilote) de programmes courts à destination des étudiants étrangers. Demain, conférence de Chandani Lokugé dans le cadre de sa chaire Studium. Et, après l’atelier de traduction dont j’anime la troisième séance vendredi après-midi, réunion du groupe des doctorants samedi matin (avec intervention d’une ancienne étudiante, désormais collègue).
17:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 04 décembre 2012
Catherine de Russie
Non, tout de même pas. Oui, quand même.
Oui, je voudrais quand même emporter avec moi cette valise brune et craquelée – à force de m'accompagner dans mes périples minables, elle est défoncée. Défoncée! Moi aussi, je saisis l'occasion de me montrer progressivement plus audacieux, moi aussi je suis défoncé. Cramé, et cramoisi. Je disais ça enfant, cramoisi. C'est, cramoisi, un mot qui plaît aux enfants. Vrai, vraiment ? Ne tarde pas à le savoir. Et ça claque, je suis dans l'allée avec mes camarades, on attend le début du cours de M. Dassé, on attend M. Dassé, c'est curieux hein, la mémoire. Je pense que c'était le lundi matin, je revois cette salle de classe, mais pas le jour ni le numéro de la classe, le bâtiment oui, je sais qu'il n'existe plus, souffle de trombone, souffle de démolition pourtant non, et c'est devant cette même porte qu'on a apporté Maurice deux ans plus tard, qu'on a offert à notre professeur de philo un mouton – broutard, peut-être ?
On avait baptisé le mouton Maurice à cause de Merleau-Ponty.
Oui, quand même.
J'embarque ma valise, je ne suis pas du genre à me laisser emmerder. J'emmerde tous ces pinailleurs, pas du genre à me laisser embringuer dans d'oiseux arguments, fumeuses arguties. Trace mon chemin. Un pas, c'est déjà toute la route.
Souffle, souffle.
Comment – comment – comment, dis-je, peut-on se prénommer Julien-Baptiste ?
Il fait une chaleur épouvantable, un cagnard du diable.
Avant le mouton, avant d'attendre M. Dassé dans l'allée, en seconde, avant tout ça, au collège donc, je suppose, j'avais voyagé – toujours la valise, mais encore très fraîche – en aéroplane blindé. Laissez-moi vous dire que, déjà, j'étais bien loin d'être pété de tunes. Châtain comme les blés, le charme agissant sur personne, regardant les autres s'éclater en scène, et moi en coulisse, à ne pas même ahaner.
Non, pas même. Oui, hein. D'ahan, souffler. Tirer.
Souffle, souffle, je me fous de ta valise, d'ailleurs je vais me plaindre au roi de Prusse, au bleu de Gex, et – volutes démentes, éclats de lampe-torche dans la valise, paupières trouées par la mémoire, envols de cagnards sauvages dans le ciel de toutes les canicules, il reste avec la valise à gravir les trente-neuf marches – à Catherine de Russie.
15:57 Publié dans Jazeur méridional, Résidence avec Laloux, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 03 décembre 2012
Lézard 4 : Seymour rencontre Jim
Move Us Overly
Jams Nordic Lord
Jars Clod Nimrod
Revolve Mousy
Move Our Levy’s
Mild Cordon Jars
Ye Lover’s Ovum
00:04 Publié dans Lézard rame | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 décembre 2012
Distiques ribéryens. "De la musique avant toute chose".
Hugo qu'est écouté d'Holst Saturne Uranus
D'a taclé que j'avoir gros douleur à l'anus.
On ont le plus connu qu'on est le Jupiter
Que je chti musulman pas buvu Jupiler.
#############
Hugo qu'a lui me lu de Jean Anouilh Ornifle
Tandis qu'à je d'avoir donnu Zahia la bifle.
Hugo qu'a conseillu moi soleil de Satan
Claudel de confondir au soulier de Zlatan.
On a nul paraît-on ç'a d"Amélie Nothomb
Qu'elle remuant plus que Zahia qui gros thomb.
18:29 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 01 décembre 2012
Goulinat
Jean-Gabriel Goulinat
ta brosse mince
dégoulina
sur la rue où le froid pince
12:09 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 30 novembre 2012
L'effet Algarade
début d'après-midi · debout depuis plus d'onze heures · un efferalgan vitaminé s'impose
brimades du dépit · mardi dut darder Les bipèdes · affligèrent ma vaine et ivre mine
Dot solidaire aiderait vols · Va, solidarité · triviale dosa olivâtre dais
en pilotage automatique · il dégénérait · égrénait ses vers aisément illisibles
angelot, pie automatique · Il empaquetait, noua ta toge · Quel goût a l'apitoiement ?
07:07 Publié dans Valaoritides | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 29 novembre 2012
"Un rejeton d'imbécile"
La lentille exécuta un quart de tour dans le sens habituel, et les émanations de la substance ocreuse, lumineusement échauffée, enflèrent la baudruche. The fracking issue is the biggest environmental question, and the most polarizing, facing Albany. Non contente d'être sans grâce, Vallona est aussi sans salubrité ; elle est entourée de marécages et la malaria sévit.
(PaperPestPaste, x)
06:13 Publié dans Chèvre, aucun risque, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 novembre 2012
Baisons hermine
Bison roam, wolves hunt and birds abound. Mon article fut chaudement discuté, ce qui lui valut un grand retentissement. In the night, every tree, rock, stick and shadow was Georgia, Harlow or Caylx. Il termine, en manière de point d'orgue, par un terrible charivari des flûtes et des tambourins. A wonderful mountain, though, is this Gousta, whose lofty summit traversed by deep snow-covered ravines, rises out of a forest of pines that form a thick green ruff about its snowy throat! Clara abandonna ses goupillons et se plongea dans les bains pour bébé et les pastels. After weighing in, Jack Medway offered Beverley a level fifty against his mount. Un vieux Livres oublié au fond du demi-muid qui sert de réceptacle ou de forget me not aux revues, aux articles en souffrance. A camel's-hair 804b brush, however, is of no use; you must have a stiff sable brush. L'artiste est une oie dont on cloue les pattes sur une planche et qu'on laisse mourir auprès d'un grand feu, afin que son foie augmente. Young White had been eating oysters by the barrel—drinking stout by the gallon—even out all night, and coming home as cool in the morning as if nothing had happened.
(PaperPestPaste, ix)
07:07 Publié dans Chèvre, aucun risque, Flèche inversée vers les carnétoiles, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 27 novembre 2012
Lundi, mardi ;
nuit blanche lire Kerouac
pas au Mexique
et sans un couac
sa musique dyslexique
06:11 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 26 novembre 2012
Lézard 3
Une rallonge de naja. Le donjuan l'enragea. Nuage naja rondelle.
Jean, un goéland râle.
Âne de jalon granulé.
Langue, nan, je l'adore.
Glande la journée, na. Agenda — un réel jalon.
An long, dealer jaune. Langue ronde le naja. Jade, urne ? non, la gale !
Le dragon jaune : élan ! Non, je gare le landau. Le jaguar donne élan. Non, je rade la lagune. Jarna algue en loden. Non, je gaule la darne.
Un jalon de la rangée.
06:39 Publié dans Lézard rame | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 25 novembre 2012
The Ilk of ((C)rickety) Elkness
Rob Quiney has been dropped after his three Test innings produced just nine runs. At last, people have worked out that the man's a twunt. When, for instance, predators are around to keep deer and elk populations in check, more and varied kinds of plants are given space and time to grow, in turn preserving and creating habitat for many different species.
(PaperPestPaste, viii)
15:05 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 24 novembre 2012
Visions de Jéroboam
Pas de bazar dans ma vie, mais du bazar sur mon bureau — piles de livres, copies, textes à écrire ou notes à mettre au propre — c'est du propre. Lisant les poèmes torrides et abstrus de Frankétienne (masque du sexe, anus palpitant, blessure vaginale, giboune opulente, béance ovale), je voudrais cerner, plutôt que l'essor de ces épithètes récurrentes, les figures que dessine la syntaxe de chaque poème. Et on n'en finit pas, de décalquer des formes, un ciel rose, les deux néfliers ont perdu leurs feuilles en en moins de dix jours (entre le 8 et le 17, je dirais) de sorte que les fruits encore lourds, gonflés, habitant encore les branches, reflètent, à l'abri du ciel rose, la cacophonie des feuilles jonchantes, des nèfles pourries tombées à terre (tout ramassé déjà ce matin, débarqué déchèterie - de sorte que ce reflet est imaginaire, mémoriel, qu'importe). Si l'on n'en finit pas de débarquer, de claquer la langue, ou d'accorder la kalimba, pas de salut, pas d'adieu non plus.
17:22 Publié dans Affres extatiques, Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 novembre 2012
Désarmant
On ne retrouvait pas le titre du livre de Bergounioux. Elle l'a lu l'été dernier.
Or, il figure en épigraphe, sur fond vert, de ces carnets.
On est un con quand on a [...]
17:33 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 22 novembre 2012
Rencontre avec Amit Chaudhuri (site Tanneurs, 22 novembre 2012)
Ce jeudi 22 novembre, le grand écrivain, critique et musicien indien Amit Chaudhuri nous a fait l’honneur de venir à la rencontre des collègues et des étudiants, notamment autour de son dernier roman, The Immortals, dont la traduction vient de paraître aux éditions Aux Forges de Vulcain (Les Immortels).
La rencontre, qui a été filmée in extenso et sera visible sous peu sur le site de l’Université, n’a été possible que grâce à l’entregent efficace de Stephen Romer, distingué poète et collègue éminent, et au travail toujours précieux de Chandani Lokugé, qui ne ménage aucune piste lors de ce semestre de résidence. C’est d’ailleurs à la suite de sa présentation du roman de Chaudhuri le 28 septembre dernier qu’est née l’idée de cette rencontre. Cet événement, qui avait été annoncé sur les réseaux sociaux, dans La Nouvelle République et sur le site Web de Livre Au Centre, a eu lieu dans la salle de conférences du 5ème étage de la Bibliothèque des Arts et Lettres (site Tanneurs). Le public était composé d’une quinzaine de collègues et d’une quarantaine d’étudiants de tous niveaux (surtout L1 et L3, mais aussi quelques étudiants de Master – ceux qui sont censés être le plus motivés…).
Amit Chaudhuri a lu deux extraits de son roman, et répondu à plusieurs questions, sur le personnage de Nirmalya, sur les lieux, sa situation particulière au sein des études « post-coloniales », mais aussi la « révélation théologique » que constitue l’expérience musicale. Grâce à la diffusion d’extraits de son œuvre de musicien classique, mais aussi de morceaux appartenant à son répertoire plus personnel (le double projet not fusion), un échange s’est amorcé autour de la pratique musicale, et du sens qu’il donne à ces approches multiples d’une grande complexité.
Subtile, profonde, émouvante, tout en restant éminemment lisible, l’œuvre d’Amit Chaudhuri demande à être découverte, prise à bras-le-corps. Je chroniquerai prochainement ma lecture des Immortals, ainsi que la traduction fraîchement publiée.
Lors du déjeuner, à la Deuvalière, j’étais le seul non-écrivain des convives : entre Amit, Stephen (qui est pléiadisé, tout de même) et Chandani (dont je traduis en ce moment plusieurs textes, inédits ou parus chez Penguin), il y avait de quoi être intimidé. Après le repas, j’ai raccompagné Amit à son hôtel, et lui ai montré, au passage, dans le jardin de l’archevêché, le cèdre bicentenaire et l’éléphant empaillé, Fritz, icône tourangelle qui a tellement marqué Chandani qu’elle va peut-être lui consacrer une nouvelle !
(Photo : Amit Chaudhuri et Stephen Romer, rue des Tanneurs.)
22:10 Publié dans Lect(o)ures, Studium Chandani LOKUGE, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 21 novembre 2012
« Liberté de conscience » et valeurs républicaines
Trop vieux pour avoir connu assez tôt la décision (électoraliste) du tandem Jospin/Chirac exemptant les citoyens français de service militaire et entérinant de fait le passage à une armée de métier, j'ai été objecteur de conscience. Objecteur de conscience, j'ai donc connu de près le déni, de tous côtés, du droit à refuser quelque chose pour des raisons morales. En l'occurrence, la société française était, dans son ensemble, très sceptique face au droit d'un simple citoyen à refuser qu'on lui apprenne à tuer.
Depuis hier, on sait, grâce au chef de l'Etat — rien moins — que les maires (qui ne sont pas de simples citoyens, mais les premiers représentants locaux de l'Etat, et, donc à ce titre, les garants des principes républicains) ont le droit de faire valoir leur liberté de conscience et de refuser d'appliquer une loi. Ainsi, il y a quelques années, il pouvait paraître choquant qu'un simple citoyen refuse d'apprendre à tuer. Aujourd'hui, il paraît normal qu'un élu puisse refuser de marier des gens qui s'aiment.
Le discours de François Hollande, hier devant les maires de France, est très grave. Il marque une désagrégation du tissu républicain, et une violation de l'un des principes fondateurs de notre démocratie. Par ailleurs, moi qui suis, depuis le début, assez agacé par le débat autour du mariage homosexuel (dans lequel je vois une sorte d'écran de fumée, un peu comme, en son temps, le débat sur l'identité nationale (tous deux ayant le mérite de faire passer au second plan les questions économiques ou écologiques)), je me trouve aujourd'hui, peu ou prou, dans le même état d'esprit que Virginie Despentes : "Au départ, cette histoire de mariage, j'en avais moitié rien à faire - mais à force de les entendre, tous, sans homophobie, nous rappeler qu'on ne vaut pas ce que vaut un hétéro, ça commence à m'intéresser." Pour cette raison, le 16 décembre, je manifesterai sûrement pour la défense du mariage homosexuel, et ce comme, je l'espère, nombre d'hétérosexuels pour qui l'essentiel est la préservation de notre démocratie.
11:34 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 18 novembre 2012
Faulkner Austen etc.
13:48 Publié dans Affres extatiques, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 17 novembre 2012
Casser la baraque, I
Le navire se balance sur ses ancres à cinq cents mètres du rivage marécageux ; les barques arrivent du débarcadère et se pressent sur ses flancs ; celle-ci amène le vice-consul d'Italie, qui vient aux nouvelles, et la voisine un agent du consulat autrichien ; à côté, des voiliers d'assez fort tonnage sont remplis de barriques et de peaux, sans doute d'huile d'olives et de peaux de chèvres, les deux objets d'exportation du pays. Les bateliers assiègent de leur insistance les gens du bord ; voici enfin la barcasse où l'on me fait descendre ; le batelier de ses rames s'éloigne du navire, puis bientôt debout, conduit en s'appuyant sur les hauts fonds.
(Gabriel-Louis Jaray. Au Jeune Royaume d'Albanie. 1914.)
16:03 Publié dans Mots sans lacune | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 novembre 2012
Quartier de l'Europe
Brabant Brenne Loing et Liège
Dans ce quartier
Tous font le siège
D'arrêts de bus par moitiés
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Brenne Brabant Charleroi
Ici aussi
On n'avait froid
Qu'à vaincre l'astre roussi
19:01 Publié dans Mirlitonneries métaphotographiques, Moments de Tours, Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (0)