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lundi, 10 décembre 2012

#26

 Un jeune sportif de Bessais-le-Fromental

Toujours répète « ça s’est joué au mental ».

Pourtant, son cerveau

Est celui d’un veau –

Il y coule de l’emmental.

 

Lézard 5 : la stase

Tisseras hic

Tire châssis

Iris chastes

Séchais tris

Tisse chairs

Christ essai

Trahis scies

Hissa écrits

reich-stasis

dimanche, 09 décembre 2012

Deux distiques ribéryens hyper-référentiels

J'a comprendu comment qu'en prof d'anglais puni

Par rapport qu'on a dur parler grosyaume-uni.

 

Trop que bruit craquelant faisit les popcorn BAFF

Qu'a-je n'entendu pas Zahia pompit le PAF.

samedi, 08 décembre 2012

Rompez !

Être à tout jamais tributaire

D'un monde utile, itinérant,

Et c'est, à ne rompre les rangs

Par quelque claque salutaire,

 

Le soleil même, chien errant,

Qui se camoufle, qui se terre

Et creuse ce qu'on ne peut taire,

Radieux vitrail d'Enguerrand.

 

Ce n'est pas que le cortex tienne

À lier l'église Saint-Etienne

Au monde fade et vagabond,

 

Mais son image perpétue

Par sauts et gambades, par bonds,

La brûlure de la statue.

 

vendredi, 07 décembre 2012

Un vendredi humoral

Voir un couvreur grimper sur un toit gelé en portant sur l'épaule un tas de plaques. Avoir la tentation de klaxonner. Ne pas le faire.

Emmanuel Kant : 1
Monty Python : 0


Se réjouir (modérément) d'aller chez le coiffeur à cause de la nouvelle, une jolie brune. Découvrir en arrivant que toutes les employées ont revêtu une tenue "festive" de rigueur, noire et brillante, et tout à fait collet monté.

Magie de Noël : 1
Esprit de DSK : 0


— Alors - un Triominos ou un Croque-Carotte ?
— Un Triominos !

Bertrand Renard : 1
Claude Pierrard : 0


Assurer le dernier TD de méthodologie avant le 2ème partiel. Se demander comment donner plus de piquant à cette séance. Envisager de faire la danse du ventre, puis se raviser.

Méthodologie du commentaire de textes : 1
Undress Like a Princesse : 0

jeudi, 06 décembre 2012

Distiques non ribéryens, dont 1 holorimant brachylo-métonymique

Fallait-il que, sous ton auvent, Auchan, je vinsse
Acheter, pour Noël, l'épicéa Pungens ?

 

Le cadet s'éprend des derbouka et cajon,
Ce qui, à la longue, casse un peu le cojon.


Le cadet désormais pianote du Steve Reich
Dans la chambre d'ivoire — où ça nous fait bien yeich.

 

Pierre Perret, Cali, Bruel et Julien Clerc :
Bonjour la semaine des has-been sur Deezer.


Pour que vous trouviez l'humain au simiesque à lier,

Dans l'Extension cherchez bien le signe escalier.


Distiques ribéryens : l'Epiphanie en avance

Après été Auchan, j'avoir en désarroi

Qu'eux vendurent déjà les galettes des rois.

 

Je golri bien (Hugo a dire "je ricane")

Qu'à Noël mangereux bûche à la frangipane.

 

Oui, ça y a ! Je compri ! Auchan qu'être à l'arrache

Galettes fin du monde et pic de Bugarach

 

Abraham

Confondre abracadabra
Et amstramgram —
Comme les bras
M'en tombent rue de Wagram !


mercredi, 05 décembre 2012

Dommage, dimanche !?

 

Je tiens à signaler – fût-ce pour une douteuse postérité – que je me trouve à cet instant précis dans mon bureau des Tanneurs, où je vais assurer mon dernier cours de la journée, et que je me rends 6 jours sur 7, cette semaine, à l’Université. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, bien sûr. Mais voilà : cours les lundi, mercredi, et vendredi (matin). Le mardi, une réunion sur les projets (que je pilote) de programmes courts à destination des étudiants étrangers. Demain, conférence de Chandani Lokugé dans le cadre de sa chaire Studium. Et, après l’atelier de traduction dont j’anime la troisième séance vendredi après-midi, réunion du groupe des doctorants samedi matin (avec intervention d’une ancienne étudiante, désormais collègue).

 

17:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 04 décembre 2012

Catherine de Russie

Non, tout de même pas. Oui, quand même.

Oui, je voudrais quand même emporter avec moi cette valise brune et craquelée – à force de m'accompagner dans mes périples minables, elle est défoncée. Défoncée! Moi aussi, je saisis l'occasion de me montrer progressivement plus audacieux, moi aussi je suis défoncé. Cramé, et cramoisi. Je disais ça enfant, cramoisi. C'est, cramoisi, un mot qui plaît aux enfants. Vrai, vraiment ? Ne tarde pas à le savoir. Et ça claque, je suis dans l'allée avec mes camarades, on attend le début du cours de M. Dassé, on attend M. Dassé, c'est curieux hein, la mémoire. Je pense que c'était le lundi matin, je revois cette salle de classe, mais pas le jour ni le numéro de la classe, le bâtiment oui, je sais qu'il n'existe plus, souffle de trombone, souffle de démolition pourtant non, et c'est devant cette même porte qu'on a apporté Maurice deux ans plus tard, qu'on a offert à notre professeur de philo un mouton – broutard, peut-être ?

On avait baptisé le mouton Maurice à cause de Merleau-Ponty.

Oui, quand même.

J'embarque ma valise, je ne suis pas du genre à me laisser emmerder. J'emmerde tous ces pinailleurs, pas du genre à me laisser embringuer dans d'oiseux arguments, fumeuses arguties. Trace mon chemin. Un pas, c'est déjà toute la route.

Souffle, souffle.

Souffle du trombone.

Comment – comment – comment, dis-je, peut-on se prénommer Julien-Baptiste ?

Il fait une chaleur épouvantable, un cagnard du diable.

Avant le mouton, avant d'attendre M. Dassé dans l'allée, en seconde, avant tout ça, au collège donc, je suppose, j'avais voyagé – toujours la valise, mais encore très fraîche – en aéroplane blindé. Laissez-moi vous dire que, déjà, j'étais bien loin d'être pété de tunes. Châtain comme les blés, le charme agissant sur personne, regardant les autres s'éclater en scène, et moi en coulisse, à ne pas même ahaner.

Non, pas même. Oui, hein. D'ahan, souffler. Tirer.

Souffle, souffle, je me fous de ta valise, d'ailleurs je vais me plaindre au roi de Prusse, au bleu de Gex, et – volutes démentes, éclats de lampe-torche dans la valise, paupières trouées par la mémoire, envols de cagnards sauvages dans le ciel de toutes les canicules, il reste avec la valise à gravir les trente-neuf marches – à Catherine de Russie.

 

lundi, 03 décembre 2012

Lézard 4 : Seymour rencontre Jim

Move Us Overly

Jams Nordic Lord

Jars Clod Nimrod

Revolve Mousy

Move Our Levy’s

Mild Cordon Jars

Ye Lover’s Ovum

dimanche, 02 décembre 2012

Distiques ribéryens. "De la musique avant toute chose".

Hugo qu'est écouté d'Holst Saturne Uranus

D'a taclé que j'avoir gros douleur à l'anus.

 

On ont le plus connu qu'on est le Jupiter 

Que je chti musulman pas buvu Jupiler.

 

#############

 

Hugo qu'a lui me lu de Jean Anouilh Ornifle

Tandis qu'à je d'avoir donnu Zahia la bifle.


Hugo qu'a conseillu moi soleil de Satan

Claudel de confondir au soulier de Zlatan.

 

On a nul paraît-on ç'a d"Amélie Nothomb

Qu'elle remuant plus que Zahia qui gros thomb.


samedi, 01 décembre 2012

Goulinat


Jean-Gabriel Goulinat

ta brosse mince

dégoulina

sur la rue où le froid pince



vendredi, 30 novembre 2012

L'effet Algarade

début d'après-midi · debout depuis plus d'onze heures · un efferalgan vitaminé s'impose

brimades du dépit · mardi dut darder Les bipèdes · affligèrent ma vaine et ivre mine

Dot solidaire aiderait vols · Va, solidarité · triviale dosa olivâtre dais

en pilotage automatique · il dégénérait · égrénait ses vers aisément illisibles

angelot, pie automatique · Il empaquetait, noua ta toge · Quel goût a l'apitoiement ?

jeudi, 29 novembre 2012

"Un rejeton d'imbécile"

La lentille exécuta un quart de tour dans le sens habituel, et les émanations de la substance ocreuse, lumineusement échauffée, enflèrent la baudruche. The fracking issue is the biggest environmental question, and the most polarizing, facing Albany. Non contente d'être sans grâce, Vallona est aussi sans salubrité ; elle est entourée de marécages et la malaria sévit.

(PaperPestPaste, x)

mercredi, 28 novembre 2012

Baisons hermine

Bison roam, wolves hunt and birds abound. Mon article fut chaudement discuté, ce qui lui valut un grand retentissement. In the night, every tree, rock, stick and shadow was Georgia, Harlow or Caylx. Il termine, en manière de point d'orgue, par un terrible charivari des flûtes et des tambourins. A wonderful mountain, though, is this Gousta, whose lofty summit traversed by deep snow-covered ravines, rises out of a forest of pines that form a thick green ruff about its snowy throat!  Clara abandonna ses goupillons et se plongea dans les bains pour bébé et les pastels. After weighing in, Jack Medway offered Beverley a level fifty against his mount. Un vieux Livres oublié au fond du demi-muid qui sert de réceptacle ou de forget me not aux revues, aux articles en souffrance. A camel's-hair 804b brush, however, is of no use; you must have a stiff sable brush. L'artiste est une oie dont on cloue les pattes sur une planche et qu'on laisse mourir auprès d'un grand feu, afin que son foie augmente. Young White had been eating oysters by the barrel—drinking stout by the gallon—even out all night, and coming home as cool in the morning as if nothing had happened.


(PaperPestPaste, ix)

mardi, 27 novembre 2012

Lundi, mardi ;

nuit blanche lire Kerouac

pas au Mexique

et sans un couac

sa musique dyslexique


lundi, 26 novembre 2012

Lézard 3

Une rallonge de naja. Le donjuan l'enragea. Nuage naja rondelle. 

Jean, un goéland râle. 

Âne de jalon granulé.

Langue, nan, je l'adore.

 

Glande la journée, na. Agenda — un réel jalon.

An long, dealer jaune. Langue ronde le naja. Jade, urne ? non, la gale !

 

Le dragon jaune : élan ! Non, je gare le landau. Le jaguar donne élan. Non, je rade la lagune. Jarna algue en loden. Non, je gaule la darne.

Un jalon de la rangée.

dimanche, 25 novembre 2012

The Ilk of ((C)rickety) Elkness

Rob Quiney has been dropped after his three Test innings produced just nine runs. At last, people have worked out that the man's a twunt. When, for instance, predators are around to keep deer and elk populations in check, more and varied kinds of plants are given space and time to grow, in turn preserving and creating habitat for many different species.

(PaperPestPaste, viii)

samedi, 24 novembre 2012

Visions de Jéroboam

Pas de bazar dans ma vie, mais du bazar sur mon bureau — piles de livres, copies, textes à écrire ou notes à mettre au propre — c'est du propre. Lisant les poèmes torrides et abstrus de Frankétienne (masque du sexe, anus palpitant, blessure vaginale, giboune opulente, béance ovale), je voudrais cerner, plutôt que l'essor de ces épithètes récurrentes, les figures que dessine la syntaxe de chaque poème. Et on n'en finit pas, de décalquer des formes, un ciel rose, les deux néfliers ont perdu leurs feuilles en en moins de dix jours (entre le 8 et le 17, je dirais) de sorte que les fruits encore lourds, gonflés, habitant encore les branches, reflètent, à l'abri du ciel rose, la cacophonie des feuilles jonchantes, des nèfles pourries tombées à terre (tout ramassé déjà ce matin, débarqué déchèterie - de sorte que ce reflet est imaginaire, mémoriel, qu'importe). Si l'on n'en finit pas de débarquer, de claquer la langue, ou d'accorder la kalimba, pas de salut, pas d'adieu non plus.

vendredi, 23 novembre 2012

Désarmant

On ne retrouvait pas le titre du livre de Bergounioux. Elle l'a lu l'été dernier.

Or, il figure en épigraphe, sur fond vert, de ces carnets.

On est un con quand on a [...]

jeudi, 22 novembre 2012

Rencontre avec Amit Chaudhuri (site Tanneurs, 22 novembre 2012)

Ce jeudi 22 novembre, le grand écrivain, critique et musicien indien Amit Chaudhuri nous a fait l’honneur de venir à la rencontre des collègues et des étudiants, notamment autour de son dernier roman, The Immortals, dont la traduction vient de paraître aux éditions Aux Forges de Vulcain (Les Immortels).

 

La rencontre, qui a été filmée in extenso et sera visible sous peu sur le site de l’Université, n’a été possible que grâce à l’entregent efficace de Stephen Romer, distingué poète et collègue éminent, et au travail toujours précieux de Chandani Lokugé, qui ne ménage aucune piste lors de ce semestre de résidence. C’est d’ailleurs à la suite de sa présentation du roman de Chaudhuri le 28 septembre dernier qu’est née l’idée de cette rencontre. Cet événement, qui avait été annoncé sur les réseaux sociaux, dans La Nouvelle République et sur le site Web de Livre Au Centre, a eu lieu dans la salle de conférences du 5ème étage de la Bibliothèque des Arts et Lettres (site Tanneurs). Le public était composé d’une quinzaine de collègues et d’une quarantaine d’étudiants de tous niveaux (surtout L1 et L3, mais aussi quelques étudiants de Master – ceux qui sont censés être le plus motivés…).

Amit Chaudhuri a lu deux extraits de son roman, et répondu à plusieurs questions, sur le personnage de Nirmalya, sur les lieux, sa situation particulière au sein des études « post-coloniales », mais aussi la « révélation théologique » que constitue l’expérience musicale. Grâce à la diffusion d’extraits de son œuvre de musicien classique, mais aussi de morceaux appartenant à son répertoire plus personnel (le double projet not fusion), un échange s’est amorcé autour de la pratique musicale, et du sens qu’il donne à ces approches multiples d’une grande complexité.

Subtile, profonde, émouvante, tout en restant éminemment lisible, l’œuvre d’Amit Chaudhuri demande à être découverte, prise à bras-le-corps. Je chroniquerai prochainement ma lecture des Immortals, ainsi que la traduction fraîchement publiée.

 

 Lors du déjeuner, à la Deuvalière, j’étais le seul non-écrivain des convives : entre Amit, Stephen (qui est pléiadisé, tout de même) et Chandani (dont je traduis en ce moment plusieurs textes, inédits ou parus chez Penguin), il y avait de quoi être intimidé. Après le repas, j’ai raccompagné Amit à son hôtel, et lui ai montré, au passage, dans le jardin de l’archevêché, le cèdre bicentenaire et l’éléphant empaillé, Fritz, icône tourangelle qui a tellement marqué Chandani qu’elle va peut-être lui consacrer une nouvelle !

 

 

(Photo : Amit Chaudhuri et Stephen Romer, rue des Tanneurs.)

mercredi, 21 novembre 2012

« Liberté de conscience » et valeurs républicaines

Trop vieux pour avoir connu assez tôt la décision (électoraliste) du tandem Jospin/Chirac exemptant les citoyens français de service militaire et entérinant de fait le passage à une armée de métier, j'ai été objecteur de conscience. Objecteur de conscience, j'ai donc connu de près le déni, de tous côtés, du droit à refuser quelque chose pour des raisons morales. En l'occurrence, la société française était, dans son ensemble, très sceptique face au droit d'un simple citoyen à refuser qu'on lui apprenne à tuer.

Depuis hier, on sait, grâce au chef de l'Etat — rien moins — que les maires (qui ne sont pas de simples citoyens, mais les premiers représentants locaux de l'Etat, et, donc à ce titre, les garants des principes républicains) ont le droit de faire valoir leur liberté de conscience et de refuser d'appliquer une loi. Ainsi, il y a quelques années, il pouvait paraître choquant qu'un simple citoyen refuse d'apprendre à tuer. Aujourd'hui, il paraît normal qu'un élu puisse refuser de marier des gens qui s'aiment.

Le discours de François Hollande, hier devant les maires de France, est très grave. Il marque une désagrégation du tissu républicain, et une violation de l'un des principes fondateurs de notre démocratie. Par ailleurs, moi qui suis, depuis le début, assez agacé par le débat autour du mariage homosexuel (dans lequel je vois une sorte d'écran de fumée, un peu comme, en son temps, le débat sur l'identité nationale (tous deux ayant le mérite de faire passer au second plan les questions économiques ou écologiques)), je me trouve aujourd'hui, peu ou prou, dans le même état d'esprit que Virginie Despentes : "Au départ, cette histoire de mariage, j'en avais moitié rien à faire - mais à force de les entendre, tous, sans homophobie, nous rappeler qu'on ne vaut pas ce que vaut un hétéro, ça commence à m'intéresser." Pour cette raison, le 16 décembre, je manifesterai sûrement pour la défense du mariage homosexuel, et ce comme, je l'espère, nombre d'hétérosexuels pour qui l'essentiel est la préservation de notre démocratie.

dimanche, 18 novembre 2012

Faulkner Austen etc.

Hasards métonymiques I (La Bibliothèque)

Furent lus en anglais. En traduction au rayon des textes traduits. Bien sûr. À deux, c'est mieux, pensent aussi (mais est-ce sûr) les guerriers jumeaux masaï — un doute m'étreint.

samedi, 17 novembre 2012

Casser la baraque, I

Le navire se balance sur ses ancres à cinq cents mètres du rivage marécageux ; les barques arrivent du débarcadère et se pressent sur ses flancs ; celle-ci amène le vice-consul d'Italie, qui vient aux nouvelles, et la voisine un agent du consulat autrichien ; à côté, des voiliers d'assez fort tonnage sont remplis de barriques et de peaux, sans doute d'huile d'olives et de peaux de chèvres, les deux objets d'exportation du pays. Les bateliers assiègent de leur insistance les gens du bord ; voici enfin la barcasse où l'on me fait descendre ; le batelier de ses rames s'éloigne du navire, puis bientôt debout, conduit en s'appuyant sur les hauts fonds.

(Gabriel-Louis Jaray. Au Jeune Royaume d'Albanie. 1914.)

vendredi, 16 novembre 2012

Quartier de l'Europe

Brabant Brenne Loing et Liège

Dans ce quartier

Tous font le siège

D'arrêts de bus par moitiés

 

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Brenne Brabant Charleroi 

Ici aussi

On n'avait froid

Qu'à vaincre l'astre roussi