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jeudi, 11 octobre 2012

Exsangue

Dans les ténèbres dévale

Un torrentiel

Rouet d'Omphale,

Croirait-on choir dans le ciel.

 

mercredi, 10 octobre 2012

Piano bruissant

Glenn Gould jouant Strauss chante

La lueur naît

Un air déjante

Octobre qui nous connaît.

mardi, 09 octobre 2012

Nuruddin & Breyten

(billet à palindrome : le 2772ème en 88 mois)

 

Je croyais que m'attendaient, sur les étagères du salon où s'empilent (comme à la chambre à coucher) divers livres à lire, deux ouvrages récents de Ngugi et Okri — deux noms encore annoncés, avec celui de Farah, pour le Nobel, et qui ne l'auront pas —, alors que l'un de ces livres était un récent Breytenbach. Récemment, j'avais acheté ces Notes from the Middle World dont, en mon absence d'attention bibliographique continue, la parution m'avait échappé, et, tout en ignorant toujours de quelle situation verbale, bilinguale, elles avaient émané.

(Lors de notre dernière rencontre, en 2006, en deux temps, à Paris, avant le fiasco absurde des éditions du Seuil et de l'idiote perruche Anne Freyer, Nuruddin m'avait confié que, pour lui, Breyten Breytenbach était devenu à moitié fou, mais surtout complètement raciste.)

Autre souvenir, de Sandra Saayman, avec qui j'ai eu tant de plaisir à travailler, circa 2001-2004. Nous partagions l'amère désillusion d'avoir vu le Prix Nobel échoir à Coetzee, qui nous semblait, à tous deux, un bien moins grand écrivain, et un artiste à l'univers beaucoup plus étriqué que Breyten. Nous en avons parlé, un samedi midi je crois, place du Panthéon.

Mèches et traînées

 

Nadar voyageant en ballon — Zébulon se traînant au radar — bref, c’était encore une affaire de grands vents, mistrals, aquilons. Comme tout cela me rappelle les textes que je claquais frénétiquement à la machine, dans le studio de Talence. En d’autres temps je serais parti en flèche, mais avant de me garder du retour de flamme. Toutefois, déjà, j’égrenais de vains mots, ce dont ne m’a pas guéri le rosaire de Camilo José Cela.

Peu importe le rosaire. Le flacon n’est pas grand-chose, un dimanche sans train.

Aussi les cheveux en broussaille n’ont-ils pas fait de flaques dans le ciel, on s’en consolera.


lundi, 08 octobre 2012

Acababaca(dabra)boulier

Vulgairement appelé chanvre de Manille, le tagal est obtenu par le nattage de fibres tirées des pétioles des feuilles d'un bananier, l'abaca. La plupart des pièces recueillies sont des élégies où un amant désaimé dit des souffrances dont la langue poétique fait une brûlure qui dévore son cœur. Abacá is better known around the world by its export name, Manila hemp, though it is not really hemp.

 

(PaperPestPaste, iii)

dimanche, 07 octobre 2012

Distiques ribéryens : le C.M. de Documentation

PAO, JSTOR, Cairn, Wiley, Google Scholar

Que je n'a comprendu noms de patate au lard.

 

Foutraque a-ce on a dur pas regardant "The Voice"

De trouvu côte à côte et Joyce et Pet Shop Boys.

 

115041270.jpgJ'aime parle Cingal du poisson ISIDORE

Que croyus-je lapin Croqu'Vacances j'adore.

 

Si d'SSRN on voise hétéroglossie

Résultats qu'on est mal de l'été regrossit.

 

Compliquir toujours Cingal que Web parodia

D'étudiants continont taper Wikipédia.


Si qu'étudiants z'avoir touché les grosses bourses

D'Isabeau Zahia j'appréciaire le coursous.


samedi, 06 octobre 2012

Ressentiments

C'est de la balle.

Envols dans les champs, folies de l'ouragan, sacre de la tornade, et goût amer sucré folâtre et musqué de la dorade.

Si vous ne la souhaitez pas exploratrice, épelez daurade.

Un amphithéâtre, quelques cris, des joutes de martinets dans le ciel de Corinthe.

Je me suis gouré d'endoit, je me suis gouré de carnets, je me suis gouré de vie.

Tandis que la tornade sévissait, battait son plein, mugissait dans les esgourdes, Don Juan se répétait inlassablement les mots de Samuel Beckett, la ferveur de la foirade, le détachement du gâchis.

Et, si vous avez ingéré trop de métaux lourds, appelez-la Darius.

Raisins secs, Rosinnen, le chat goinfre détale.

C'est de la baballe.

vendredi, 05 octobre 2012

Obole

Je devrais lire au moins un de ces livres par jour, et ne pas les laisser s'éterniser sur les rayonnages, si je voulais arriver à quelque chose. Et écrire vingt pages chaque jour aussi, sur quarante sujets divers, si je voulais lutter contre mon effacement.


Au bout du rouleau, Don Juan finit par reconnaître qu'il n'était pas fait pour être universitaire.

jeudi, 04 octobre 2012

Becquée

À huit heures du soir, le 10 octobre, il devenait difficile de se promener à l'intérieur de la Galerie d'art de Sudbury. Le lissier s'exprime par la tapisserie comme d'autres par la gravure, la peinture, la sculpture. Les étrangers ont raflé la plupart des autres prix, mais le Québec n'a pas tout perdu.
 
(PaperPestPaste, ii)
 

mercredi, 03 octobre 2012

Dédésir de lalavenir

Dans le récent numéro du magazine hebdomadaire local TMV, on trouve, dans un entretien avec le doyen de la faculté de médecine, M. le Professeur Dominique Perrotin, la phrase suivante, attribuée à l’auguste personnage : « C’est impossible d’oublier le passé quand nous réfléchissons au futur et avoir en tête que nous sommes ici pour former de très bons médecins. »

On ne peut tout à fait exclure que l’incohérence vienne d’une erreur de saisie, ni qu’elle soit une bourde du journaliste. Toutefois, quand on a entendu, une fois ou deux, l’auguste personnage prendre la parole en public, on ne peut pas exclure, non plus, qu’il soit entièrement l’auteur de cette bouillie asyntaxique.

(Précision supplémentaire. L’entretien se clôt sur cette belle (…) formule : « Il est là l’avenir. »)

 

mardi, 02 octobre 2012

impossible chantier

Gribouillages cummingsiens

lundi, 01 octobre 2012

Pont Mirabeau, "déchet sociétal"

On vit toujours (plus) avec ses ombres et spectres. Retour chez soi après une très longue journée (belle par certains côtés, il ne faut jamais l'oublier), et voir encore et toujours, comme depuis quatre mois, cet intrigant presque autant qu'inquiétant homme qui, assis sur le trottoir côté aval, au milieu du pont Mirabeau, arbore désormais (après rien, puis longtemps une pancarte CON À TUER) une pancarte DECHET SOCIETAL. Cela fait quatre mois, peut-être plus, que je l'y vois plusieurs fois par semaine, il est assis sans rien demander ni quémander, et, bien mis, semble, à cet endroit très passant où aucun véhicule ne peut s'arrêter sans risquer d'embouteiller ou d'être embouti, vouloir protester contre la situation économique générale tout autant, sinon plus, que contre son cas particulier. Souvent, et ce soir encore (il était huit heures et demie, tout de même), je vois un véhicule arrêté, avec un ou deux hommes (une seule fois : une femme seule) qui discutent avec lui -- généralement, policiers ou véhicule du genre services sociaux. Il y a quelques jours, l'homme, habituellement impassible, faisait de grands gestes. Que faire, sinon passer à 50 à l'heure et faire ce que son attitude nous demande, à savoir de passer et de réfléchir à cet homme qui, jour après jour, s'installe à cet endroit inaccueillant avec sa pancarte DECHET SOCIETAL (CON À TUER était nettement plus dérangeant) ? Et finir, après l'avoir plusieurs fois voulu, par écrire un petit texte archivant son geste (sa geste ?).

‡††‡‡††‡†‡††‡

 

Demain, cela fera onze ans. Certaines fois, je n'aime pas le nombre onze.

dimanche, 30 septembre 2012

Moins-orti

Je l'écris comme c'est sorti, comme ça s'est appesanti.

Focus Danse; [gravures] dernier jour de 7bre .................. danse < soprano

les 12 jardins

les 6 gravures

les 4 boissons

l'1 vieux endormi tenu par son volant sur la route de Chinon

NOMBRES

Le trio forme un serpent qui se gondole au fur et à mesure des figures. LA MONTRE BLEUE. LA BÊTE NOIRE. Mais tout de même les carottes râpées dans le cake, et la cycliste aux cheveux couleur carottes râpées chute d'épluchures sur les bords de Loire.

Le piano interrompit les envolées du trio. (Au verso je dois le préciser trois fois les 3 miens le tout sur fond noir vieil assemblage dû à la main technique de Delphine.)

 

NOMBRES                les 15 tuiles de mon fils en déveine au bout de seulement 4 coups

puis mes 9 tuiles après le 6e coup, la chance tournant définitivement en ma défaveur

 

Si je compose un texte aussi enchevêtré à chaque partie de pyramides plastiques, qu'en faire ensuite ?

 Puis j'écrivis une sorte de poème débile.

Colombe de la paix

perdue hors des lignes

(des lignes amies)

l'échéance à peine repoussée

du triple échec (cuisant :

marmite du dîner) Colombe

ton ombre on la déchiffre

 

le mot SEPTAIN compte 7 lettres

trouver pour nouvelle forme de sonnet un nom de 14 lettres

 

.

samedi, 29 septembre 2012

Nous du

"Nous du football amateur on est souvent mis de côté par rapport du football professionnel."

(Entendu sur France Infos, vendredi soir)


En effet, quand on maîtrise si bellement la langue française, il y a de quoi être agacé de ne pas être, à l'instar de Ribéry, millionnaire.

vendredi, 28 septembre 2012

Early embroiled squeegee

An early move to rural China offers a window on the political savvy of Xi Jinping, who is on the cusp of taking over as China's supreme leader. David Cameron was embroiled in a fresh party funding row last night after he opened a factory in Brazil belonging to one of the Conservatives' largest donors. “Pollock flung it,” she said. “Rauschenberg silkscreened it; Richter took a squeegee; Polke used chemicals. Wade is working in what by now is a pretty venerable tradition, against the conventional idea of painting.”

(PaperPestPaste, i)

jeudi, 27 septembre 2012

Mémoire de Multani

Seize pions verts, et désormais un dix-septième qui s'affiche dans ce jeu de go, tout d'une pièce.

Santiago Amigorena (je n'ai pas avancé d'une page dans La Première défaite depuis mardi) se décrit, comme auparavant, en "crapaud graphomane", et je m'amuse à constater comme, nouvelle mouche-Amiel, je suis devenu le constituant ombrageux de ma propre polygraphie ignorée. La mémoire et l'oubli : une constellation Amigorena-Kundera-Breytenbach, qui invite d'autres calligraphies, aussi. Peu importe. Aimant les crapauds, surtout les alytes (crapauds accoucheurs), aimant leur chant mélancolique dans le brasier allégé des nuit d'été, m'interdisant les adjectifs, je trace pierre après pierre le chemin qui m'efface, en ombre songeuse encore.

Ce n'est pas rien, d'autant que le nombre d'hier est un nombre de  Mat(t)hieu . Et je n'ai, très entre mille autres choses, pêle-mêle, jamais eu/pris le temps d'approfondir cette notion de nombre de Mat(t)hieu.

Qu'on me relâche.

Le circonflexe qui se greffe à la mémoire est aussi celui de l'entremêlement.

mercredi, 26 septembre 2012

# 2755

Retombant sur d'anciennes discussions à la suite d'anciennes notes sur un blog qui était, dès le principe, antique et désuet, je me rappelle tel ou telle de mes anciennement fidèles lectrices/commentateurs, tous disparus, sinon de la blogosphère, du moins de la mienne, sortes de spectres, tout comme je suis devenu, par l'effacement progressif de toute activité internautique de cet ordre (sauf l'écriture, là d'emblée, et elle-même effacement), un fantôme, peut-être même un fantôme pour moi-même, ombre qui, multipliant les griffonnages, se réfugie dans le nombre.

Orsai III

mardi, 25 septembre 2012

Froissé défroissé

 

Etait-ce une si bonne idée, ce départ à l’aube ?

Dans les broussailles, on devine des détalements de sanglier, des piétinements, quelques grincements aussi. Bien campée dans l’azur, la lune n’a pas dit son dernier mot. D’autres souvenirs sont conviés à la barre, pour soupeser un passé qui n’a plus de sens depuis qu’on s’est perdu en route, depuis qu’on a cessé d’arborer de vieux t-shirts, qu’on s’est embourgeoisé, empesé, alourdi, surbaudruché finalement. Alors, quoi, fallait-il partir ? Tout abandonner, vraiment ?

L’habit ne fait pas l’histoire, ni l’hystérique. On clame en s’époumonant un itinéraire et un univers dont il ne faudrait pas se vanter, tant et si bien que, de pierre en pierre, de fougère en fougère, de gué en gué, et d’escalade en escalade, on a tout perdu, ce que l’on regrettait – et ce que l’on regrette.

Tout au plus pouvons-nous encore lever les yeux, regarder la lune, qui n’a jamais fui.

Quelle débâcle. Habits déchirés.

En attendant que la pluie dessille nos guenilles, encore une nuit blanche encore. Qui se débat.

 

dimanche, 23 septembre 2012

Aller avant

Neuf pions noirs, et treize verts, comment reprendre son souffle.

 

Hier soir, je me suis enfoncé intégralement une punaise dans la talon du pied droit. Il faudrait limiter l'usage des punaises au sous-sol (affiches de course landaise sur les lambris), ou éviter de marcher en chaussettes en allant ranger, à la cave, les bouteilles fraîchement achetées. Ou les deux. Solide, le pansement a résisté, jusqu'à présent, à l'humidité de la douche et à la friction des draps.

 

L'équinoxe l'avait trouvé en plein paradoxe. Aller avant.

Un quatorzième carreau vert éclaire la fenêtre.

samedi, 22 septembre 2012

Défrichais frayé

La bibliothèque de Queen's devait répondre à mes sollicitations d'archives, je ne défrichais sans doute pas un terrain vierge, mais peu frayé, oui, à l'époque.

(Claude Ollier. Missing. P.O.L., p. 56)

vendredi, 21 septembre 2012

... dharma queen ...

......... j'étais ce clochard céleste dont les yeux semblaient percer quelque aporie de la ville composée par la thèse de ses cheveux blancs et l'antithèse de sa longue barbe blanche ................

(Santiago Amigorena. La Première défaite. P.O.L., p. 175)

 

Oui, je suis revenu de la collégiale.

Oui, j'ai entendu Kudsi Erguner et Denis Raisin Dadre, et leurs formations, pour quelques semaines jumelées.

(Comme il aimait l'ambiguïté qui naissait de placements syntaxiques audacieux, que certains compteraient faute de style.)

Oui, il faisait frais dans la journée, pour septembre, et bon le soir.

Puis Kudsi devint Kerouac.

C'était beau.

jeudi, 20 septembre 2012

Religions et caricature

Je copie ici, totalement sorti de son contexte précis et dialogique, un commentaire que j'ai rédigé sur FB à l'occasion d'un débat sur les fameuses caricatures de Charlie Hebdo. Ainsi, j'en garderai une meilleure trace.

Bon, je veux juste préciser une ou deux choses. Enfant, j'ai souffert, comme ma soeur d'ailleurs, sous le poids de l'obscurantisme et du fanatisme catholiques. Une véritable mise à l'écart, qui n'a pas duré longtemps mais fut durement ressentie, et cela seulement parce que nous étions athées. Ce n'était ni sous Napoléon III, ni en Alsace. Donc, je sais que l'intégrisme est possible dans toute religion. Par ailleurs, ayant côtoyé, à Paris, plusieurs amis de confession musulmane, je sais combien les clichés peuvent être faux. Enfin, ayant consacré ma thèse à un auteur musulman, j'ai lu des milliers de pages (théologie, symbolique, anthropologie) sur l'Islam, religion fascinante par certains côtés et, de toute façon, absolument respectable en soi.

Sur la question des caricatures (ou des films, si mauvais ou islamophobes soient-ils), je voulais juste préciser une chose : les gens qui tuent un ambassadeur ou d'autres personnes autour d'une ambassade (par exemple : à Tunis, des Tunisois ont cogné sur des Tunisois !) sont seuls et uniques responsables de la mort de leurs victimes.

Autre chose : la France est un pays dans lequel il n'y a pas de religion d'Etat et dans lequel les catholiques, par exemple, ont dû finir par s'habituer, bon gré mal gré, au fait qu'on pouvait se foutre ouvertement de leur religion. Lors des procès gagnés par Charlie Hebdo il y a quelques années, l'avocat du journal avait fait la recension des dessins ou articles dont le sujet était la religion : cinq fois plus se moquaient du pape, des prêtres ou de la foi chrétienne que de l'Islam. Peut-être que les catholiques fervents continuent de se sentir choqués, mais ils ont compris que la France n'était ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l'Arabie Saoudite. Que font-ils ? qu'ils prient ou fulminent, je suppose qu'en tout cas ils ne lisent pas Charlie Hebdo. (Ni Marianne ni Golias.)

Les musulmans de France comme d'ailleurs doivent comprendre qu'en France, la liberté de culte va de pair avec la liberté de se moquer de tous les cultes. L'incitation à la haine est interdite par la loi, pas la satire ni l'humour.


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Je complète ma réponse au sujet de la "fixette française sur l'Islam", qui engendre, une situation de stress pour les musulmans non-extrémistes (on est d'accord, 90%) et une attitude sur la défensive. Oui, ce retour permanent et stupide des débats sur la viande halal etc. ont de quoi irriter, et pas seulement les musulmans. Mon épouse enseigne en lycée et a toujours (comme mes parents d'ailleurs) fait rentrer les croix en pendentif sous les vêtements. Pas de quoi faire la une des journaux, ni des débats politiques. Donc je comprends le sentiment de stigmatisation. Nous devons tous travailler ensemble à ne pas l'exacerber, et à faire en sorte que l'appartenance religieuse ne se substitue jamais au vivre-ensemble.


mercredi, 19 septembre 2012

Distiques ribéryens : la météo et la grasse matinée

Que golri je un max en sirotons mon thé

Dehors que froid automne où lumière bleuté.

 

Endroit que j'aime été même que si ça caille,

Platines de dee-jay plutôt où passacaille.

 

Cingal qu'on espérut où que son fils cadet

Allons se réveillir et nous lâche basket.

 

Mercredi que c'être un deux jours de judo

Où sur la tatami que pèle en kimono.


Hugo que dire me que tenue judogi

Et que j'être ras-le-cul où de ce Guigui.


Et ç'avoir pratique mes fautes pour chevilles

Alexandrinement que gonflaire chevilles.

 

Peut-être l'été avoir-ce derniers distiques

Où que n'avoir eu piqué par pas de moustiques.

 

Si que le gamin il est grasse matinée,

De mirlitons qu'avoir Cingal la tartinée.

 

Il faudri pas me prener pour la vieille courge

Que connexion Facebook il est lycée de Bourge.

 

Que suis-je contraindu dédiera le distique

Au seul unique qui ces distiques ont like.

 

Hugo que pénible me dire météo

Que j'être Franck lui Hugo et nous pas Théo.

 

Qu'en seul neuf minutes j'avoir pondi en douze

De si Zahia bimbo prolifi la partouze.

 

Qu'au lycée Bourge en salle profs la connexion

ç'a pas faire pour lisir mes indirections.

 

Paru que dès demain même pour la zénith

Que si été pourtant nous caillerons la bith.

 

Que Bayern potes dit s'en foutre du "Wetter"

Que golri je vestiaire où l'a coussin péteur.

 

J'être trop mégafort d'avoir pour le distique

Rime de grobogoss hypertranslinguistique.

 

Débile d'un quart d'heure il en écriva seize

Et qu'espère asséché de vers sera l'ascèse.

mardi, 18 septembre 2012

Distiques ribéryens : France-Biélorussie, 1ère mi-temps

J'ai voir que de pendant le match biélorusse

L'abeilliculteur qu'il apport du miel aux russes.

 

Hugo que dire me qu'on dire "apiculteur"

Comme au bar lieu que j'aime avoir l'api-haoueur.

 

Y a sur le terrain plein des mecs je connais pas :

Des Bleus, et pas des Blancs, que coach on a sympa.


Que pas sans shampooing (ç'a champù ou shampoo)

J'allirai doucher de çui qui s'appellont Capoue.


Suis-je déjà faisait rime d'Yvette Horner

Pour de râler qu'on m'ont pas donne le corner ?

 

Très fort qu'il m'est bien plu, sorti d'où de sa paille

En cage l'équipier qui s'appellont Cobaye.

 

Karim qui m'est fait golri d'un pied bombardien

Qu'a flingué en plein dans la tronche le gardien.

 

Que très ennuyeux le match autant qu'un larsen

Sorte qu'à d'endormer Bixente et Arsène.

 

Ce n'a pas devant poteaux faire des claquettes

Que t'arrêtes les tirs de Karim Rouflaquettes.

 

Que pas comprendu Hugo dit "Capoue délices"

En golri comme je écoute "Alice, ça glisse".

 

Le coach de crier nous nuls 45 minutes

Et sans prime de match que n'irons pas aux putes.

dimanche, 16 septembre 2012

Distiques ribéryens : les Journées du patrimoine

Que pendru par la couille il faudre l'architeque 

Qui refaire château de Cangé médiathèque.

 

Chançay, Larçay, Reugny, Rochecorbon, Saint-Avre * :

Que dire que journée patrimoine me navre.

 

Endroit que j'aime être où Amboise comme Avoine

Je vais m'avoir fait yéch journées du patrimoine.

 

Je veux, pour composer chastement mes distiques,

Que je vas visiter cloître troglodytique.

 

 

 

* Que Hugo dire moi c'être Saint-Avertin

Où que pour rime et pieds j'avoir avre crétin !

jeudi, 13 septembre 2012

All the Crap in this Year

Grand soleil par les baies. Bricoles expédiées -- enfants chacun dans son école -- How My Heart Sings par Bill Evans, Marty Morell et Eddie Gomez. Me voici à même de consacrer une grande part de ce jeudi à boucler les premières séances du nouveau (et peu roboratif, sur le papier) cours magistral que je dois assurer en première année.

Demain, réunion pour fixer plus précisément les contenus des T.D. de méthodologie (il y a encore des zones d'ombre).

Sinon, pour la première séance de traductologie en agrégation interne, je sais ce que je vais proposer, afin que ça ne soit pas trop rébarbatif pour les "doublants". Outre la présentation de l'épreuve (passage obligé, il y aura des petits bleus) et un rapide survol des différents procédés qu'il faut savoir identifier, mais surtout mettre en place, je vais ponctuer le tout d'un exercice de traduction et commentaire de traduction à partir des titres de chansons d'un des derniers albums du groupe Sparks :

Good Morning

Strange Animal

I Can't Believe That You Would Fall for All the Crap in this Song

Let the Monkey Drive

I've Never Been High

(She Got Me) Pregnant

Lighten Up, Morrissey

This is the Renaissance

The Director Never Yelled 'Cut'

Photoshop Me Out Of Your Life

 

Avec ces dix titres, je peux présenter et même commencer à élaborer tous les concepts principaux : recatégorisation, étoffement et effacement, dilution et concentration, chassé-croisé (avec étoffement), modulation du contraire négativé, hypéronymie, modulations métaphoriques... sans parler des questions de genre, de nombre et de choix verbaux. À la rigueur, on pourrait tenir le semestre là-dessus...

09:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)