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lundi, 12 décembre 2005

Antoine Antoniol

Ce n'est pas souvent qu'une photographie de presse me plaît. Aujourd'hui, dans le International Herald Tribune (que je reçois gratuitement à mon domicile depuis deux semaines, merci Delphine...!), il y a une très belle photographie d'un certain Antoine Antoniol. La recherche via Google n'a pas donné grand chose : il s'agit apparemment d'un jeune photographe dijonnais, qui a réalisé une série dans un hôpital bourguignon, mais également quelques sujets dans le milieu de la mode. Ce qui est certain, c'est qu'il est doué d'un vrai regard. J'espère qu'il trouvera sa place et fera son chemin.

A suivre...

28

Il était une dame, à Luynes,

Qui n'aimait pas du tout la bruynes.

"Je promène mon enfemps

Dans sa poussette, tout le temps,

Et dès qu'il pleut, il faut qu'il chouynes."

 

Ecrit il y a cent quatre-vingt-dix ans

« Votre éminence le métropolite de Novgorod et de Saint-Pétersbourg Amvrossy! En entrant dans la capitale de France pour la première fois j'ai voulu commémorer l'issue de cette bataille sacrée par un monument de la croyance conquérant le monde, en l'honneur du Maître Suprême, de Celui qui offre et qui couronne les victoires, de Notre Sauveur. Ses [sic] vases faits à Paris même sur mon injonction sont destinés par notre église orthodoxe à la célébration du sacrement du Corps et du Sang de Jésus Christ. Je vous les envoie donc et vous demande de les placer sur l'autel de la cathédrale Notre-Dame, où j'ai commencé et terminé mon chemin sous l'égide miséricordieuse de la Providence. Le 12 décembre 1815. »  

(Le tsar Alexandre Ier, Lettre au métropolite de Novgorod.)

dimanche, 11 décembre 2005

La triste vérité

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" Non, vraiment, il vaut mieux que tu ne souries pas..."

(Ce que l'on dit à Guillaume Cingal, à propos de photos.)

Le 11 décembre 1816...

... James Buchanan, Président des Etats-Unis de 1857 à 1861, était initié à la loge de Lancaster, en Pennsylvanie. Il fit carrière dans la maçonnerie et eut des obsèques maçonniques.

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Un garçon gentillet de la Bergeonnerie

Trouvait que le lycée, c'était pigeonnerie.

"Non, le lycée Grandmont,

C'était mieux en amont."

Disait ce jeune gars de la Bergeonnerie.

 

Lieux de l'agglomération tourangelle, suite de l'énigme

Suite de l'énigme : troisième & dernière image du même lieu. L'autre Guillaume a vu juste dans son hésitation entre St Pierre des Corps et La Riche ; je pencherais même pour cette dernière commune. Mais où, à La Riche ?
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Sans rime ni raison

L'amour ne rime à rien. C'est un manège de dément.

14:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Pas grand chose

Il est dommage, tout de même, qu'il n'y ait pas de rubrique "rétroliens récents" dans la page d'accueil des carnets de toile hébergés par H&F.

12:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

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Un jeune habitant des Deux Lions

Aimait la soupe aux dents-de-lion.

(On dit aussi pissenlit,

Mais je reste poli

Et je n'ai pas choisi d'habiter aux Deux Lions !)

 

samedi, 10 décembre 2005

Il y a 188 ans ...

... le Mississippi intégrait l’Union, devenant ainsi le vingtième État américain.

Arceaux

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Ce dédoublement sur fond de lignes verticales se perdant à l'infini a été vu et capturé tout près du banc et de la poubelle semblablement obsessionnels.

 

Il s'agit d'un lieu qui ne brille pas par la beauté de son urbanisme. C'est dans l'agglomération de Tours.

 

Qui devinera ?

 

 

 

 

 

 

[Cette note est la 880ème. D'où deux 8 déformés, à tenir des vélos.]

De l'abus des limericks

L'avantage conjoint des notes photographiques et des limericks, c'est que tous deux permettent une lecture rapide de la journée d'écriture, même en la découvrant le soir, ou le lendemain. Je songe donc à mes lecteurs fidèles qui, n'ayant pas encore déposé de commentaires, seront sans doute un peu largués ce soir. Vous pouvez même vous servir de cette note comme d'une sorte de mode d'emploi des notes récentes, en parallèle de la rubrique ainsi nommée dans la colonne de droite, et découvrir l'un de mes autoportraits, un ou deux limericks, une note qui abuse des liens, une énigme nippone, un poème inspiré par des couvertures de livres que je n'ai pas lus (mais Fuligineuse en sait long sur la question).

Le limerick fait l'objet d'une série ; cela est clair, sans doute.

Les photographies - et non exclusivement l'autoportraiture - font l'objet d'une série.

J'ai aussi envie d'écrire des textes qui auraient pour titre les noms des quartiers de Beauvais, où nous avons vécu six ans.

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Il était un vieil avaricieux de Veigné

Qui, par économie, jamais n'était peigné.

Il confondait ses cheveux

Avec les sous de ses neveux,

Ô le vieux taré sans jugeotte de Veigné !

 

De l'abus des photographies

C'est, sans nul doute et passablement (pour complaire à Simon), une faiblesse de publier des photographies, et de petits textes de rien du tout. Je ne trouve aucun argument pour ma défense, si ce n'est que je manque de temps (et peut-être d'inspiration) pour des textes plus longs.

C'est une faiblesse plus grande encore de parsemer de petits liens hypertextuels cette note, afin de vous inciter à vous rattraper en lisant des notes venues de jours plus fastes, vaches grasses et pots de grès bien remplis de provisions hivernales.

Je reviendrai, dans le courant de l'après-midi, avec des photographies de Touraine, et, si possible, au moins quelques phrases, tant je déplore ces carnétoiles farcis seulement d'images d'amateur.

13:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Colosse et le manège

Vous qui connaissez le colosse

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Vous qui êtes au paradis

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Auprès des mondes refroidis

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Souvenez-vous de nos amours

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Et des portraits en ronde-bosse

Luna parquet

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Ce document m'a été envoyé par un ami. Je ne connais pas l'auteur des photographies, ni celui de l'article (publicitaire sans doute), ni du concepteur.

Pour moi, cela s'apparente quand même un canular.

L'idée est que, par sa reptation et des vêtements appropriés, le nourrisson nettoie le parquet.

10:52 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

24

Il était une dame de Saint Symphorien,

A Tours, qui disait : "Trois Atac ? Il ne phorien

Exagérer quand m'aime."

Si je sais qu'elle m'aime,

Elle m'a tout de m'aime traité de phorien.

 

vendredi, 09 décembre 2005

Un briquet (à la loupe)

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Newport

A lire, de Livy, dont le carnétoile vous est à tout jamais chaudement recommandé, un très beau texte sur sa ville d'élection, Newport, publié dans le blog Chemins de poussière.

Petits formats aux Bons Enfants

Avant et après le déjeuner (de très piètre qualité), au nouveau restaurant mexicain de la rue Bretonneau, Chez Kristina, que nous vous déconseillons absolument, nous sommes allés, C. et moi, voir, en deux temps pour mieux nous en imprégner, la petite mais robuste exposition de petits formats à l'espace des Bons Enfants. J'en ai annoncé le vernissage avant-hier, et je confirme l'intérêt qu'il y aura, sinon à aller rencontrer les artistes au cours du pince-fesses susdit, du moins à faire un tour du côté de la rue des Bons-Enfants.

Plusieurs des vingt-six artistes exposés nous ont "tapé dans l'œil ", comme on dit vulgairement.

J'aime beaucoup les nouveaux carrés encadrés de noir de Jean-Pierre Loizeau, des figures composées, à peine défigurées, noires illuminées, ou soudainement jouant sur des contrastes d'orange et de rouge très puissants.

J'aime beaucoup le travail subtil, coloré et jouissif de Philippe Pradier en hommage à certaines toiles reconnaissables (la très galvaudée Jeune fille à la perle, hélas, mais aussi un Braque), qui forme une sorte de série très réussie, serinée, et passée sans encombres au surin des regards.

Les photographies de Renaud Lagorce, qui représentent des fluides colorés, me plaisaient énormément, notamment deux d'entre elles (une grise, l'autre rouge) qui donnent à voir, en fonction de l'angle, soit une structure en fil de fer, soit une exquise fumerolle. Mais C. trouve cela très kitsch. Des goûts et des couleurs... (J'attends vos avis, chers lecteurs ; quand vous aurez visité l'exposition...)

Autres points forts de cette exposition, les tôles de Charles Bujeau et les ardoises de Florence Lespingal, presque abstraites (mais un soupçon de figuration vient relever, d'une touche lumineuse, ces petits blocs de toute beauté). Les ardoises de Jean-Pierre Lenoir, saignements de lave et boues noires virulentes, dans un recoin, irradient leur douceur, près de statuettes blanches, rêveuses et paisibles (mais de qui ? (à vérifier)), très réussies, au moins pour trois d'entre elles, en porcelaine (ce qu'il est impossible de deviner ou déceler).

Il y a là, évidemment, des artistes dont la "démarche", comme on dit communément, est tout ce que j'abhorre : esthétique inspirée de la bande dessinée (ou des arts décoratifs), figurations hyperréalistes dans des teintes outrancières, etc. Par exemple, le galeriste défend avec maestria la série des nageuses, qui est de Juliette Gassies, je crois. Pour moi, c'est quasiment irregardable. Et il y a pire encore.

Mais l'ensemble de l'exposition est, pour le regard, extrêmement stimulante. Le vernissage a lieu demain, samedi 10 décembre, tout l'après-midi, et le galeriste m'a dit qu'il ouvrait aussi dimanche après-midi.

 

******

Une petite plaisanterie s'est glissée dans la trame hypertextuelle de ce message. Saurez-vous la trouver ?

Mensonge & vérité

"Or comme la vérité est constante et pareille au carré parfait qui est toujours sur son cube, aussi le faux est ondoyant et divers, et est susceptible de plus de différentes formes, que la matière première ou le Protée des poètes. Ce qui est cause que ces auteurs qui aiment la vanité et suivent le mensonge diversifient leurs ouvrages en autant de façons qu'il leur plaît, cette variété ne servant pas d'un petit attrait à ceux qui sont passionnés de semblable lecture."

(Jean-Pierre Camus. Préface des Evénements singuliers, 1628.)

Salon du Petit Format, à Truyes

Je l'apprends à l'instant : il se tient, au château de Truyes, un Salon du Petit Format. Il ne reste qu'un jour et demi pour s'y presser, mais je n'arrive pas tout à fait après la bataille.

16:01 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

23

A sa femme un vieillard de Sainte Radegonde

Disait : "Vas-tu m'écouter, au moins deux secondes ?

N'achète plus mon pinard

Du côté de Rochepinard ;

Rien ne vaut l'épicier de Sainte Radegonde."

 

La paille du temps

Quelque part dans le monde une fièvre me tient. Quelque part en Touraine, une fureur me vient. Est-ce ton élixir ? Est-ce le diamantaire ? Une fureur se mure en mon corps, terre à terre. Pas à pas, je renais. Tu n'aurais pas dû vivre affamé, si ce molosse armé, la crosse en bandoulière et la fleur au fusil, le futal en capilotade et la mèche emberlificotée, ne s'était présenté à toi, un matin, au pied des collines - et comment dire maintenant la fureur qui me tient, la furie qui relâche doucement ses griffes pour mieux me faire sentir l'écume de sa rage ?

C'était le diamantaire. Il n'avait pas dit non.

Un miracle revient sur ces contrées éteintes. Un train fou de pensées vagues et tournoyantes, autant dire une brise, autant dire une armée de nouvelles conquêtes. Vous n'êtes plus assis dans la paille du temps.

Quelque part en Touraine

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La ribambelle

Nous ébouriffe

Et l'hirondelle

Est dans la friche