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samedi, 17 décembre 2005

L'archevêque Raymond...?

L’Espagne Islamique était un des grands centres académiques du Moyen Age, et, après la prise de Tolède par les chrétiens (1085), ce pays devint la voie principale par laquelle les fruits de la science islamique passaient à l’Europe chrétienne. A Tolède, l’archevêque Raymond (mort en 1251) fonda une école pour traduire les oeuvres arabes en latin et les mettre ainsi à la disposition du monde savant chrétien. Les trésors de la littérature philosophique, scientifique et médicale arabe furent traduits en latin à l’usage des professeurs et des étudiants chrétiens. Il ne serait donc point surprenant qu’avec les livres, les étudiants chrétiens aient ramené de l’Espagne des idées sur l’organisation des universités.

Source : LES ARABES ONT-ILS INVENTE L’UNIVERSITE ?

Taira no Kiyomori

Taira no Kiyomori

Né en 1118 dans la famille Heishi en tant que l'aîné de Tadamori. Etant un brave guerrier, il élimina avec succès une grande partie de la famille Fujiwara et Genji durant la guerre Hougen (Hougen no ran) de 1156 et la guerre Heiji (Heiji no ran) de 1159. Il devint alors le premier ministre (Dajo daijin) et offrit sa fille comme la femme d'un empereur. Sa famille monopolisa la plupart des postes et de la fortune, et beaucoup de gens se révoltèrent contre Heishi. Il mourut en 1181 d'une fièvre.

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Il est un vieillard de Beaumont-la-Ronce

Qui face au désordre ses sourcils fronce :

" Dès que mes petits-fils

Font cuire des saucils

Aussitôt chez moi, c'est le Bronkce ! "

 

Ecrire, enfin

Une fois que, le début du mois de janvier passé et quelques gros retards de travail comblés, j'aurai pris mes bonnes résolutions pour 2006, je me trouverai face à un semestre sans cours (mais avec tâches administratives), avec la traduction d'un gros pavé difficile pour l'été, quelques articles de recherche à écrire, mais, tout de même, enfin (et contrairement à ce qui fut le cas depuis deux mois environ) le temps d'écrire des notes pour ce carnétoile.

vendredi, 16 décembre 2005

Le Père Noël est dégueulasse

La débauche de cadeaux, d'achats, d'endettements, mais aussi de gavages et de fausse bonne humeur que représente bien souvent Noël, cela suffit à gâcher une bonne partie du plaisir, en particulier quand, comme depuis quelques années, le mauvais goût l'emporte toujours plus.

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Rien ne justifie ces immondices déposés en tous lieux. L'autre soir, après une promenade en ville, nous nous sommes arrêtés devant la vitrine des Galeries Lafayette, la seule à proposer quelque chose d'un peu joli. En effet, la décoration de la rue Nationale, du pont Wilson, tout ça est à vomir. Les cabanes du marché de Noël, boulevard Heurteloup, ne seraient pas laides, s'il n'y avait pas des guirlandes d'un mauvais goût atroce et un "accompagnement" sonore parfaitement répugnant.

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J'en veux pour preuve que mon fils n'avait d'yeux que pour les bus, dont il aime lire les chiffres et aussi observer si ce sont des accordéons ou pas.

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Je n'ose même pas évoquer ce que ce consumérisme forcené a pour moi de choquant, du point de vue de l'environnement. On se doute bien de ce que deviennent la plupart des Père Noël en plastique, une fois que le vent les a bien cradingués : à la poubelle. Et les illuminations partout... bonjour la facture électrique et le respect du protocole de Kyoto. Avant de critiquer les Américains, on pourrait commencer à regarder ce qu'on fait chez soi...

A bas Noël

Comme deux de mes groupies m'ont fait savoir, de vive voix, que c'était un scandale* que je ne publie pas de note aujourd'hui, comme je l'avais initialement prévu, je vais me contenter de pousser un coup de gueule, déjà esquissé ailleurs, pour déplorer combien, chaque année, les prétendues décorations de Noël enlaidissent les villes par leur clinquant plastique.

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Le comble de l'horreur, ce sont les Père Noël en caoutchouc accrochés aux fenêtres. Sont-ce des pendus ou des cambrioleurs ? Non : ces rougeauds ridicules sont le signe du conformisme ambiant. Il faut avoir ces horreurs à sa fenêtre pour montrer que l'on est comme les autres, que l'on dépense du pèze pour des conneries en fin d'année, que l'on va à Auchan, dans les galeries marchandes e tutti quanti.

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La magie de Noël, mon os ! Les supermarchés qui ouvrent le dimanche (comme Carrefour, qui vient d'annoncer par ailleurs la suppression de mille emplois (et tout le monde semble avoir oublié qu'il y a six mois le golden parachute de l'ex-PDG démis pour incompétence, dans les 30 millions d'euros, avait défrayé la chronique)), les ménages surendettés qui gavent leur chariot à ras bord de jouets fabriqués par des gamins de six ans dans les pays pauvres... vous voulez que je les trouve rigolotes, moi, ces grosses bouses rouges dégoulinant le long des crépis.

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* Oui, je sais, Irène : je déforme tout ce que tu dis. Mais je le fais exprès.

jeudi, 15 décembre 2005

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Un vieux glouton de Château-la-Vallière

Tous les jours, à grands cris, réclamait la salière.

"Si je vivais au Havre,

Aimerais-je le poivre ?

Et la moutarde si j'habitais Chamalières ? "

 

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Un jeune ingénu gynopolitien

Pour "beau canidé" disait "jolitien" ;

Son défaut de prononciation

Echappa à votre attention,

Car la graphie fait tout mot politien.

 

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Un agriculteur de Veretz

Vouait un vrai culte à Ceretz.

"Déesse des moissons,

Même pris de boisson,

J'aimerais voir mes champs toujours faire floretz ! "

 

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Un homme de La Ville aux Dames

Aimait beaucoup jour aux dames.

Un jour, pour lui clouer le bec,

On lui sortit un jeu d'échecs,

Ce qui surprit cet homme de La Ville aux Dames.

 

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Un paysan de Crissay-sur-Manse

Avait une verge immense.

"Même bras ballants,

Ce qui est râlant,

C'est de gaspiller tant de semence."

 

mercredi, 14 décembre 2005

Joyeux Anniversaire, Delphine !

Voici une célébration pas du tout improbable : aujourd'hui, pas de note, certes car je suis lessivé, mais surtout pour vous inviter à laisser un petit message ci-après en l'honneur de ma sœur aînée, Delphine, qui fête aujourd'hui son anniversaire.

Il n'y a pas que des moments faciles, yet I'm pretty sure everything'll turn out for the best, sis'...

 

mardi, 13 décembre 2005

Saint-Pierre dehors, 6

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Comme un passage pour piétons

Cette image nous émiettons.

5 : Saint-Pierre encore

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Comme quoi ce corridor, sans doute, ne saurait être embelli...

... des corps ... (quatre)

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"Splendeur de la treille" (Guillaume Cingal)

 

 

Cette photographie est dédiée à Philippe[s], Bordelais et vénitien.

St Pierre des corps / 3

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Les jeux d'ombre et de lumière me paraissent souvent transfigurer un lieu sordide ou pas très beau, à moins que ce ne soit le prétexte fallacieux d'un photographe amateur pas très inspiré, ou braqué sur son quota d'images par jour.

 

(Dimanche 11 décembre, à 15 h 15 : Marignan)

Saint Pierre : décor [2]

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Leurs ombres, comme un passage rayé de la grille à l'escalier. C'était un couple d'étudiants (dimanche).

 

 

C'est la 900ème note...

Corpopétrucienne, 1

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Aujourd'hui, mardi 13 décembre, journée (peut-être) sans limericks, est placé sous le signe d'une gare que le monde entier nous envie : la gare de Saint-Pierre des Corps qui, comme l'a dit Valsador Dali, est le trou du cul du monde.

(Question urbanisme, il y a peu de coins aussi laids que les alentours de cette gare, et la gare elle-même.)

 

lundi, 12 décembre 2005

La triste vérité, II

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Dialogue avec Irène,
aujourd'hui, à deux heures, en revenant de l'imprimerie :

 

I.

C'est sûr que ton sourire n'a pas l'air très naturel.

G.

Mais tu comprends que le principe même de sourire et d'appuyer sur la détente en essayant de ne pas trop rater le cadrage provoque un sourire forcé, non ?

I.

Idéalement, il faudrait être photographié au dépourvu par surprise sans que tu t'en rendes compte [mais keskeladi exactement enfin?] pour que tu aies un sourire naturel.

G.

Oui, mais me photographier moi-même par surprise [c'était pas ça, mais bon], ce serait s'enfoncer un peu trop avant dans la schizophrénie.

I.

Oui, oui.

G.

Bon, j'ai cours, je file, hein...

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Une demoiselle de Ferrière-Larçon

Etait, par-dessus tout, douée au cheval d'arçon.

Un jour, elle devint sceptique

Et cessa toute gymnastique

Pour aller, de par les rues, courir le garçon !

 

 

Récréation

« Toute la création est fiction et illusion. La matière est une illusion pour la pensée ; la pensée est une illusion pour l'intuition ; l'intuition est une illusion pour l'idée pure ; l'idée pure est une illusion pour l'être. Dieu est le mensonge suprême. »
(Fernando Pessoa.
Traité de la négation.)

............

N.B. : Encore le même lien temporel entre cette note et la précédente.


Est-ce ce palmier-là ?

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Jawlensky. Berge und Palmen. 1914.
***

" De nouveau à la F.I.A.C., hier soir, avec Jean et Philippe. Beaucoup de choses m'avaient échappé dans la cohue de l'inauguration, et par exemple un paysage avec un palmier de Jawlensky, de 1914 semble-t-il, qui est certainement pour moi la merveille de la foire, l'objet de fantasme par excellence, comme l'Udalzowa de chez Gmurzynska, l'année dernière."
(Renaud Camus. Journal Romain (1985-1986). 11 décembre 1985)

Suite de l'énigme : Abel Tasman

Quel est le lien entre la note précédente, un improbable limerick, et Abel Tasman, le célèbre navigateur qui fut, notamment, le premier Européen à accoster en Nouvelle Zélande ?

 

Indice : c'est le même genre de lien qui unit la citation d'Avicenne et ma découverte d'Antoine Antoniol.

Autre indice : le point commun, au sein de chaque paire de notes, est le temps. (Vague, mais ça devrait aider.)

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Un boucher de Pocé-sur-Cisse

Ne savait faire les saucisses.

" Ce n'est pas faute d'essayer,

Mais dès qu'on veut les essuyer,

Aussitôt elles durcissent. "

 

Le village cuirassé

Comme je m'en ouvrais récemment à Simon sur le blog de Marione, les journalistes écrivent de plus en plus mal, sans connaissance réelle de la langue française ni, ce qui est plus grave, de joie du verbe. Il me semble que tout journaliste travaillant dans la presse écrite devrait avoir le plaisir des mots, des phrases bien tournées, ce qui ne nuit d'ailleurs en rien à l'objectivité ou au respect de la déontologie. Bien écrire, pour un journaliste, c'est déjà respecter, à mon sens, l'un des principes cardinaux de la déontologie journalistique. Evidemment, avec l'évolution des grands quotidiens français depuis quelques années, nous sommes loin du compte.

Je voulais seulement signaler, en page 9 de l'International Herald Tribune, aujourd'hui, un article remarquable de Frank Rich ; nous n'avons pas beaucoup de plumes de cette qualité dans nos journaux...!

Le temps, d'après ibn Sînâ

" Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé." (Ibn Sînâ, a.k.a. Avicenne)

 

***

Quel est le lien entre cette note et celle qui la précède ?

11:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (8)