Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 03 juillet 2006

Fil bleu, voir rouge

Je viens de perdre 45 minutes à attendre, en haut de la rue Nationale, un bus 8 qui ne devait jamais venir, puisqu'ils sont tous déviés. Déviés où... pour quelle raison...? Le mystère reste entier.

C'est le cinquième chauffeur de bus à qui je me suis adressé (car je commençais à "tiquer") qui m'a informé de cet état de faits que n'était signalé ni sur le panneau des horaires du bus 8 ni sur les indicateurs lumineux (et complètement inutiles, il faut bien le dire). Les quatre autres chauffeurs (des bus 55, 61, 14 et 2) à qui je m'étais adressé n'ont pas su me renseigner.

Je me suis retrouvé à rentrer chez moi à pied, une demi-heure d'ascension en pleine canicule. Ce n'est pas tellement cela qui me gêne, mais les trois quarts d'heure perdus pour rien à attendre un bus inexistant.

Il faut dire que la société Fil Bleu est particulièrement incompétente en matière d'information. Je conseille plutôt aux étudiants ou aux autres Tourangeaux de prendre leur bicyclette, voire de choisir le co-voiturage.

A Limerick in English

A young lass named Sibyl Coker,

With nothing on but her tucker,

While I was drawing sketches

Slowly dropped her aitches

To ask if I'd 'urry up and fuck 'er.

 

dimanche, 02 juillet 2006

Murales, 1 : Girafe

medium_HPIM3706.JPG
Girafe stylisée,
ton cou en Tour Eiffel
s'envole de la ligne
où le mur beige trouve l'aube
et de toi se désintéresse.
(Tinou consacre l'un de ses sites aux Dessins muraux d'ici et d'ailleurs.)

Home cinema ?

Nous ne regardons jamais la télévision, et pas même des films. Travail, lectures, promenades, travaux, sommeil et Web passent avant.

Parmi le vaste choix de DVD à notre disposition, en attente, j'hésite ce soir entre La Salamandre d'Alain Tanner, Nous nous sommes tant aimés d'Ettore Scola, Le Pont des Arts d'Eugène Green, Le Chant de la fidèle Chungyang et Casanova de Fellini.

19:25 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (8)

Propos de garçonnet, 24

Chez nos amis P. et C., que j'en profite pour saluer car elle a découvert il y a quelque temps, l'existence de ce carnétoile :

"Ah, on respire la tranquillité, ici."

 

Exposition Joël Frémiot, au château de Tours

medium_Joel_Fremiot_2.JPG

Nous dirons, après quelques escalades, que

medium_Joel_Fremiot_3.JPG

les images sont

medium_Joel_Fremiot_1.JPG 

parlantes,

medium_Joel_Fremiot_4.JPG

à moins de considérer

medium_Joel_Fremiot_Ardoises.JPG

la vie du visiteur

medium_Joel_Fremiot_5.JPG

comme un

medium_Joel_Fremiot_6.JPG

happening.

 

08:20 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 01 juillet 2006

Propos de garçonnet, 23 : God save the Queen

Oui, je suis pour l'Angleterre, mais c'est quand même casse-pieds, ce truc qu'ils chantent.

Juillet

Me lever un peu avant sept heures, appelé par A., faire la vaisselle (longue), les cuivres, "toiler" la cuisine, cela après une nuit où j'ai été saisi d'une crise aiguë (comme hier vers six heures du soir) de douleurs intercostales (cardiaques?)... est-ce ainsi que commence juillet ?

 

Deux heures p.m. Les jambes lourdes, les cuisses pleines de galets, allongé sur le canapé, j'ai longuement contemplé le masque sur le mur, face à moi, la beauté tripartite de sa chevelure et le triangle isocèle que forment les joues, le menton, les yeux. La migraine m'étreint comme un champ de ruines.

vendredi, 30 juin 2006

Termes obligés, II

Suite au jeu des Termes obligés, je pense que les expressions "à toute banane" et "raser avec une biscotte" devraient prochainement envahir la Toile. En effet, Dominique de Champignac et Madame de Véhesse ont déjà versé leur obole et apporté leur pierre à l'édifice en cours de construction.

Jeu des rues

M'inspirant d'une liste et d'un jeu proposé par Philippe[s], j'ai dressé ci-après la liste des rues où j'ai vécu, à l'exception de l'actuelle :

Rue Jean-Jacques Rousseau

Route de Heugas

Rue Frédéric-Sévène

[Chemin Bontemps]

Rue d'Ulm

Banbury Road

Rue du 51ème Régiment d'Infanterie

Rue Jean-Baptiste Baillière

 

Je demande à mes lecteurs de retrouver les villes correspondant à chacune de ces rues, mais je demande aussi, s'ils le désirent, à VS, Tinou, Jacques et Fuligineuse (quand elle sera rentrée de vacances) de jouer, eux aussi, le jeu.

jeudi, 29 juin 2006

52

Un vieux barbon d'Azay-le-R-

-ideau, lisant Florian Zeller,

Se dit fasciné par le pire,

Idem par le Second Empire

Et les coups francs d'Uwe Seeler.

medium_Eglise_d_Azay.JPG

 

On n'arrête pas le regrès, II

Ayant reçu hier soir un coup de fil d'une dame qui a refusé de se présenter (alors qu'elle n'était pas du tout gênée de me téléphoner à mon domicile pour me parler de mon blog...!), j'ai relu le billet que j'avais écrit dans une autre vie et où j'évoquais, brièvement et surtout de manière très allusive, le terme de regrès. J'avais alors vérifié dans le Robert culturel, mais m'en tenant à la date d'apparition du mot d'après ce noble dictionnaire (1907), je n'avais pas même pris la peine de vérifier dans le Littré, puisque le Littré, même dans ses rééditions exhaustives ou abrégées, est le dictionnaire de référence pour la langue du 19ème siècle.

Or, comme mon interlocutrice anonyme d'hier soir m'apprend qu'elle a trouvé le terme de regrès dans l'Abrégé du Littré 2006, je vérifie dans mon Littré en six volumes, et trouve ceci :

REGRÈS, s.m. 1° Terme de jurisprudence bénéficiale. Droit de rentrer dans un bénéfice résigné ou permuté, quand le résignataire n'observe pas les conditions stipulées. // 2° Anciennement, faculté de revenir sur la vente de charges, d'offices, de judicature, en signifiat dans les vingt-quatre heures la révocation de la résignation qu'on en avait faite.

 

Dans tous les cas, ce n'est pas dans ce sens-là que mon collègue Marc Chemali l'entendait ; dans son esprit, oui, et dans son article, le regrès était le "fait de revenir en arrière", ou, filant l'homophonie avec regret, le "fait de vouloir revenir en arrière".

Termes obligés

Me lassant de voir  - au cours de mes recherches sur Google -  apparaître souvent des dizaines de pages de résultats, j'ai décidé de réhabiliter des expressions sous-estimées sur la grande Toile mondiale en invitant certains de mes lecteurs eux-mêmes blogueurs à les employer dans un de leurs billets.

Ce sont les expressions figurées à toute banane et être rasé avec une biscotte (qui signifie "avoir une barbe de trois jours") que je compte, dans un premier temps, voir apparaître. Aussi aimerais-je que VS, Livy, Dominique, Richard et Joye relèvent le défi et emploient ces deux expressions dans l'un de leurs billets, voire encouragent d'autres parmi leurs lecteurs à en faire autant.

Voilà...!

mercredi, 28 juin 2006

51

medium_HPIM3486.JPG 

Un damoiseau d'Azay-le-Ri

-deau, adorant le céleri,

S'exerçait à exceller dans

L'art de ne se brosser les dents.

 (Si ça déborde, c'est le riz.)

 

Impression soleil ligérien

Tout de même, dans le miroir du fleuve, la Touraine prend d'autres couleurs, entre les bancs de sable, comme à l'école, après la sonnerie de la cloche. Les drapeaux claquent au vent, sur le pont Wilson, et sur le pont Mirabau d'autres miroirs encore s'embrassent, comme une flamme qui jamais ne s'éteindra, une source qui jamais ne tarira, entre les bancs de sable

mardi, 27 juin 2006

50

Un superbe éphèbe d'Azaÿ

Empestait, à pleins naseaux, l'aÿ.

medium_HPIM3460.JPG

Ses lèvres sont un ridéau

À ne souffrir qu'en vidéau

Ou à grands renforts d'éventaÿ.

 

Exposition Simone Lacour

Il vous reste une semaine pour aller admirer, au premier étage du Château de Tours, l'oeuvre variée de Simone Lacour, peintre et sculpteur belge née en 1926, et dont cette rétrospective montre les différents visages, les multiples facettes.

medium_HPIM4754.JPG

Ce dimanche, l'artiste elle-même se tenait, digne et droite, près du petit bureau de bois de l'accueil, dans le grand et somptueux couloir où étaient exposées ses toiles, aquarelles, dessins et objets de moindre format.

medium_HPIM4756.JPG

Elle discutait avec la dame préposée à l'accueil.

medium_HPIM4760.JPG

Dans les salles se trouvaient, accrochées aux cimaises, les toiles de (très) grand format et - chacune sur son pédiestal - les sculptures.

medium_HPIM4772.2.JPG

Sans être une artiste de premier plan, Simone Lacour donne à voir quelques scultpures et quelques crayonnés d'une grande beauté. Les toiles sont plus inégales, à mon goût : de grandes réussites ligneuses ou ignées, abstraites et sombres, côtoient certaines, qui, plus figuratives, semblent plus convenues ou au bord d'un imaginaire un peu kitsch.

medium_HPIM4775.2.JPG

Un dimanche émouvant, dans la pierre époustouflante du Château, et non sans se mirer dans le Vellum - Féminin de la grande dame.

lundi, 26 juin 2006

49

Pour Arbor.

 

Une dame d'Aza.Y,

 Tout à fait férue de Star Trek,

Dit, en tirant le ride.A.U. :

"Ah, Darth Vador, là, tu m'as eue ! "

medium_HPIM3393.JPG

--- "C'est Star Wars ! ", m'écrit l'ami grec...

 

Fulgurante face austère

medium_Medaillon.JPG

 

Azay-le-Rideau, 6 novembre 2005.

 

En le miroir encore, tu nous invites à méditer sur notre propre sévérité.

La rivière s'orne de rides qui t'engloutissent.

11:50 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 juin 2006

48

Une châtelaine d'Azay

medium_HPIM3463.JPG

Me dit un jour d'un air blazay :

En tirant le rideau,

Je me fais mal au deau...

Tiens, qu'est-ce que je vous dizay !

Besancenot, à toute biture

Le postier populiste, sur France 3 : "la campagne présidentielle a démarré, à toute biture". Le même, plus tard : "on est mal barrés".

Dans la foulée, je lui suggère de se lever en se grattant les couilles, ce qui pourrait aussi lui apporter les suffrages de quelques dizaines de praticiens de ce noble sport (au rang desquels évidemment, je me trouve, quand ça démange).

À toute biture...! Je ne connaissais, comme variante argotique d'à toute vitesse, que le très san-antoniesque "à toute vibure" (65 occurrences dans Google), ou, plus répandu, "à tout berzingue" (641 pages trouvées), que j'emploie fréquemment (mais pas quand je passe à la télé).

Vérification faite, Google ne recense, pour "à toute biture" , que quinze occurrences. En trois mots, Besancenot a rappelé 1) qu'il parlait une langue dénuée de tenue 2) que sa langue de bois à lui se mâtinait de gueule de bois (une bonne biture, une bonne cuite, hein, ça fait pas de mal, hein, les copains...) 3) qu'il était un vrai mec (car dans biture, il y a hure).

Footogo

C'était ici.

À paraître

Tous les soirs, de dimanche à jeudi (à minuit moins cinq précisément et au rythme d'un par jour) seront publiés cinq limericks ligériens... et même ridéliens.

Château de Vonnes

medium_Vonnes_2.JPG

 

 

Ce château  - modèle du château de Clochegourde, figure admirable du Lys dans la vallée -  fut photographié un jour de novembre, au retour d'Azay-le-Rideau.

Froid vif et soleil radieux. Trouée de bleu parmi les feuillus.

samedi, 24 juin 2006

La Haye Descartes

medium_La_Guerche_1.JPG

 

La commune s'appela La Haye jusqu'en 1802, puis La Haye - Descartes en souvenir du philosophe, qui y était né. Lors de sa fusion avec Balesmes, en 1967, la ville prit pour nom officiel Descartes.

Il ne semble rien s'y passer. La vie aurait quitté ces lieux. Descartes la Morte. Point de risque de divertissement pascalien (ce qui est logique, somme toute).

vendredi, 23 juin 2006

Parisiens premiers

Il y a principalement deux choses qui rendent fous les citoyens des pays "occidentaux" : l'idée qu'un événement culturel est "exceptionnel" et la gratuité. En croisant ces deux choses, on risque de frôler la catastrophe, ou la cohue.

Cohue ?

À en croire la radio, la file d'attente autour du musée du quai Branly atteignait, au début de l'après-midi, les trois heures, par une chaleur que l'on imagine d'autant plus suffocante que l'été est toujours plus insupportable dans les grandes villes.

L'été ?

C'est le premier jour d'ouverture au public du Musée (anciennement des Arts Premiers et prochainement (à ce qu'on dit) Jacques-Chirac), et, pour les trois premiers jours, l'entrée est gratuite.

 

Arts premiers ?

Je me rappelle que, quand nous vivions à Beauvais et que nous nous rendions régulièrement à Paris, fréquemment le dimanche mais pas exclusivement, nous avons souvent décidé de visiter telle ou telle exposition temporaire dont, cette "saison"-là, parlait le Tout-Paris. Devant des files d'attente qui excédaient souvent la demi-heure, nous avons maintes fois tourné les talons pour nous "rabattre" sur les collections permanentes de tel ou tel musée.

Pourquoi cela ?

Premier principe : on ne va pas dans un musée pour attendre, auparavant, au mileu d'une foule compacte, et ce même assez longtemps.

Deuxième principe : on ne va pas dans un musée pour voir des œuvres, si belles fussent-elles, à travers deux ou trois rideaux de spectateurs (dont vous êtes (cf Didier Eribon dans la mémoire vive)).

 

Arts...

Sans être spécialiste des arts dits "premiers", cela fait un certain temps (une petite quinzaine d'années) que je m'y intéresse, à l'art africain en particulier. Dans les années 1990, j'allais souvent au Musée Dapper, avant sa rénovation (décevante). Les pièces étaient le plus souvent vides, alors que les objets exposés présentaient autant d'intérêt que ceux de la collection rassemblée dans le musée du quai Branly.

Pourquoi les pièces étaient-elles vides ?

Parce que le Musée Dapper ne faisait pas la une des journaux, que les expositions temporaires n'étaient pas considérées comme un "événement" exceptionnel, et que, de surcroît, il n'était pas question de gratuité.

 

Quai Branly...

Bien entendu, vu la richesse des collections, j'irai visiter bientôt ce musée. Seulement, je ne pourrai pas dire : "J'y étais ! " (Traduction : j'y étais, à attraper un coup de sang dans la canicule, en attendant trois heures pour ne rien voir au bout du compte.)