mardi, 07 novembre 2006
63
Un, de Villeloin-Coulangé,
Bébé avait le cul langé.
Si ce vers vous déprime,
Trouvez, vous, une rime
Avec Villeloin-Coulangé.
05:55 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne, Poésie
lundi, 06 novembre 2006
62
Un damoiseau de Continvoir
M'a juste écrit : "Faudrait bin voir
Que tu publies un limerick
Sur moi." --- Mon très cher Frédérick,
Enfin, il faudrait "bin savoir".
20:50 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
Toujours de pris
Cette note-là ne ressemble à rien, franchement. Si je me suis excité depuis, passablement d'ailleurs, sur ce toponyme d'Onzain, mais ailleurs, est-ce ma faute (entièrement) ? Toujours est-il qu'entre le mercredi 2 et le samedi 5 novembre, j'étais à Montpellier, ce qui expliquait mon silence de ces quelques jours-là, et ces bribes recopiées de façon bâclée, à la va-vite, et, du coup, en Times 12.
16:35 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 novembre 2006
Langeais en cette saison
Le château de Langeais, essentiellement automnal.
Il n'y a qu'à voir : ma première visite du château, ce fut à la toute fin d'octobre 1997, alors que nous vivions à Beauvais. Nous venons d'y retourner, sous le soleil de ce dimanche. L'an dernier, ç'avait été la virée post-anniversaire, du samedi 12 novembre (mais il pleuvait, et il y avait aussi mes parents et ma soeur).
D'ailleurs, l'histoire se répète, et, comme j'en suis à recycler mes vieilles notes sous prétexte d'inventaire, prouvons une bonne fois pour toutes que l'histoire se répète, en reprenant certaines notations & représentations de cette précédente visite, telles qu'ici figurées : en relisant les notes de novembre 2005, je me rends compte que je pensais être allé voir la mise en scène de Tchekhov par Lasoupe plus récemment que ça (un an déjà??!?), que j'avais déjà été inspiré par la vue circulaire depuis le chemin de ronde, et par le singe anthropomorphique.
Cette année, nous étions invités au mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne. Je vous annonce, pour un de ces quatre matins, un autorportrait à la queue d'hermine de derrière les fagots.
(Différence fondamentale entre un blog et un carnétoile : le carnétoile est intempestif, atemporel, répétitif, cyclique, obsessionnel, et même rotatif.)
20:34 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
61 [#1313]
Un vieux d'Avrillé-les-Ponceaux
Elevait, chez lui, des lionceaux.
Si vient la lionne,
Je me jette dans l'Yonne ;
Au moins, ça lave les pinceaux !
08:45 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
Je suis hanté, l'Azur (etc.)
04:25 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie, Ligérienne
samedi, 04 novembre 2006
Six réapparitions
Le collège n'a pas été détruit. Ronsard toujours en plexiglas se profile.
Depuis le 4 novembre dernier, j'ai appris à justifier les billets de ce carnétoile, mais l'ai aussi déserté au profit de l'autre (oui, je sais, chère Fire, je dois t'en donner l'adresse).
19:35 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0)
Portrait de VS
Je crains si fort de laisser croire à ma mégalomanie narcissique que je diffère sans cesse de mettre en ligne de nouveaux et juteux autoportraits, et que j'attendrai qu'on me les réclame à cors et à cris, avec force trépignements et en menaçant de faire tomber les murailles de fer de ce Jéricho-ci (comme, à minuit, les grilles des FNAC lors de la parution d'un quelconque Harry Potter et le secret de la Jarretière enflammée), ne vous laissant, comme magnanime (et superbe) compensation, qu'admirer ce portrait de Madame de Véhesse capturée par nul autre que Renaud Camus himself (et cela sans cesser d'écouter la Sonate en ré majeur de Baldassare Galuppi dans l'interprétation du jeune harpiste français Emmanuel Ceysson, pièce oubliée et assez vaine, il faut bien le dire).
18:05 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Photographie, Littérature
IkXis
Tours, un vendredi d'après-Toussaint. Une heure et demie, pour être précis.
Temps superbe, premiers froids ; admiration muette du palais de Châteauneuf et de son architecture parfaite. Terrasses désertes et courants de vent dans les rues, à chercher un coiffeur libre (et à croire que tous les gens sont, non pas absents de la ville comme on le croirait, mais affairés à se faire tailler les tifs).
Je finis par échouer au salon IKXIS, rue du Grand-Marché, où, dans le vacarme d'une musique frénétique, une jeune fille à l'allure gothique (comme je crois qu'on dit) exécute ma coupe en moins de cinq minutes. (Je sais que je suis presque chauve, mais quand même...)
Le plus curieux, c'est l'effet recherché de saleté : murs mal repeints, traces brunes, sol de ciment qui part en poussière, sans parler des fixations des diverses étagères. À l'arrivée, je suis couvert de petits cheveux qui ont réussi à passer le rideau défensif de la camisole, et pas le moindre époussetage, évidemment. Pour me soulager de mes 18 euros, en revanche, ça y va franco. Comble du grotesque, la jeune coiffeuse doit actionner un bouton pour me laisser sortir par le sas, ce qui donne au client l'impression extrêmement agréable que l'essentiel de la clientèle se compose de fuyards prêts à regagner le pavé sans s'être acquittés de leur écot.
Vérification faite sur le Web, j'ai découvert, grâce au Petit Fûté Gay & Lesbien, que cet endroit se caractérisait par sa "clientèle gay-friendly, jeune et branchée". Bon, je suppose que : soit je n'ai pas l'air gay ; soit, dans l'adjectif composé gay-friendly, toute connotation d'amabilité ou d'amitié s'est perdue...
(Quel vieux ronchon, ce Guillaume.)
01:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Ligérienne
vendredi, 03 novembre 2006
Pride & Prejudice, de Laurence Olivier
Hier soir, nous avons vu Pride & Prejudice, dans la version tournée par Robert Z. Leonard en 1940 aux Etats-Unis, avec Greer Garson et Laurence Olivier dans les rôles principaux. Je connais déjà bien la version la plus récente, de Joe Wright (2005), car elle se trouve être, cette année, au programme des concours d'enseignement.
Aucune des deux n'est véritablement à la hauteur (ni même n'arrive à la cheville, s'il m'est permis de risquer cette personnification hardie) du roman, mais c'est une autre histoire. Au moins, le film américain de 1940 a le mérite de souligner (au risque même de l'exagération) les aspects comiques et satiriques du roman, ce que la plupart des "lectures" récentes tendent à gommer ou effacer, au profit de contresens romanticisants et fleur bleue qui sont à l'extrême opposé de l'esthétique de Jane Austen.
Ce qui est très divertissant, dans le film de Robert Z. Leonard, ce sont justement les contresens délibérés, les libertés prises avec l'intrigue et les personnages, libertés qui, au moins, suggèrent au spectateur de ne pas attendre une quelconque (hypothétique ! irréalisable ?) fidélité au texte. Le plus hallucinant est le dérapage hollywoodien qui transforme la tante de Darcy, Lady Catherine de Bourgh, en entremetteuse qui regarde d'un oeil bienveillant la passion de son neveu pour Elizabeth ! Toutefois, tout cela est assumé avec tant de franchise et de bonne grâce que l'on parvient à trouver cette relecture tout à fait stimulante.
Apparemment, beaucoup d'encre a coulé au sujet des costumes qui, récupérés après le tournage de Gone with the Wind, sont tout à fait anachroniques. C'est juste, mais là encore, il s'agit d'une transposition délibérée de la part du cinéaste et de son scénariste, qui n'est autre qu'Aldous Huxley. En effet, dès le début, Mrs Bennet annonce : "Best news we've had since Waterloo!". D'emblée, cette réplique place l'histoire dans un contexte historique qui n'est pas du tout celui du roman, à savoir la toute fin du dix-huitième du siècle. On pourrait multiplier les exemples : les Bingley jouent au piquet, et non plus au lanturlu. De même, lors du bal, la valse est considérée par Miss Bingley comme une danse totalement démodée, et la mazurka fait son apparition.
L'interprétation est, à certains égards, datée ou stéréotypée, mais elle rend compte, de manière générale, des relations entre personnages. Il est toujours possible de hausser les sourcils en remarquant que l'actrice choisie pour jouer Lizzie a dix ans de plus que la soeur aînée (vérification faite, Greer Garson avait bel et bien sept ans de plus que Maureen O' Sullivan) et quinze de plus que n'en requiert le rôle, mais, en fin de compte, cela n'a pas une très grande importance. Après tout, dans le film de Joe Wright, Keira Knightley a le bon âge, mais elle ne joue pas bien, alors...
P.S. : Accessoirement, ceci est la 1309ème note publiée dans ce carnétoile... Pour en finir avec les chiffres ronds...
14:55 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Cinéma, Film, Littérature
dimanche, 29 octobre 2006
Les Aventures de Twext
Maître, je m’appelle Twext. Est-ce que je pourrais être un de vos chasseurs ?
Maître, je m’appelle Twext. Est-ce que je pourrais être un de vos gardes ?
Parfait, répondit le roi.
Maître, je m’appelle Twext. Je suis votre cousin. Est-ce que je pourrais être un de vos chevaliers ?
Non, lui disa le roi. Vous serez chasseur.
10:55 Publié dans ... de mon fils | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 octobre 2006
Porte d'or à la bande de gueule
Y a du blason dans l'air...
20:05 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
Réac, moi ?
Bon, je suis peut-être réactionnaire... Sur la question de la langue, je pense soutenir un point de vue suffisamment complexe pour ne pas être aussi unanimement qualifié de réactionnaire, mais enfin, il est plus simple de trouver une terminologie prête à l'emploi, n'est-ce pas. Il m'a traversé l'esprit de répondre par une formule à l'emporte-pièce (du style : "quand on réagit, c'est qu'on a un cerveau"), mais cela n'avancerait guère le débat, riche par ailleurs.
Si je dois continuer à porter le masque du pourfendeur des travers linguistiques contemporains, je pourrais bien signaler ici une autre faute de grammaire qui, de la langue orale, se transporte de plus en plus fréquemment, ces temps-ci, dans la langue écrite, et bien évidemment sous la plume des journalistes sportifs.
Je cite :
Après une semaine difficile marquée par deux défaites contre Liverpool (0-1) et à Sochaux (2-1), les Girondins ont été chercher leur qualification à Auxerre grâce à un but de Darcheville en milieu de première mi-temps. (rubrique Sports du site Orange.fr)
Il va de soi que la tournure grammaticalement correcte est : "Les Girondins sont allés chercher leur qualification." (Je préfère ne rien dire de cette tournure, chercher une qualification, qui n'est pas bien terrible non plus, mais qui, au moins, n'est pas fautive.)
Ironisant sur cette faute (et sur ses pourfendeurs, 1 partout la balle au centre), Pierre Desproges, icône bo-bo par excellence, je suppose, écrivait naguère :
On ne dit pas : "Je suis hétérosexuel et je suis allé aux Seychelles." On doit dire : "Je suis pédé. Je suis été à Marnes-la-quiquette."
Il poursuivait d'ailleurs en ajoutant qu'on ne doit pas dire "je suis hétérosexuel" mais "je suis allé-r-au-sexuel".
13:13 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 25 octobre 2006
Du gnac !
Petit moment d'insurrection méridionale :
On entend de plus en plus fréquemment, ces temps-ci, journalistes et journaleux, mais aussi gens ordinaires, dire "avoir la gnac", ce qui s'écrit parfois (suprême idiotie) "la gniake". J'aimerais rappeler ici à ces incultes mais surtout aux habitants des régions où l'oïl a, depuis le Moyen-Âge, régné en maître*, que ce terme de gnac (ou, en occitan, nhac), provient de la langue d'oc, plus précisément du gascon, et qu'il est masculin. Par ailleurs, il s'emploie toujours précédé de du : du gnac, comme du nerf.
La plupart des occurrences, sur la Toile, sont dues à des journalistes sportifs, ou à des sportifs (qui en font d'autres, cela est bien connu). Mais M. André Santini, dignitaire de l'UDF, a également commis cette boulette dans un discours de 2002.
Que l'occitan ait été colonisé par la langue d'oïl (au point que nombreux sont ceux qui oublient que, si l'histoire avait connu un tour différent, le français que nous parlons aujourd'hui serait dérivé de l'oc et des troubadours, et nullement des dialectes d'oïl...) est une chose ; emprunter un terme occitan en le vidant de sa forme (et donc de son sens) en est une autre...
* C'est, bien entendu, le cas de la Touraine, dont les natifs sont persuadés parler le français "le plus pur", alors qu'on y entend, en aussi grand nombre qu'ailleurs, des variantes régionales tout à fait fautives.
12:12 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : Ligérienne
mardi, 24 octobre 2006
Philippe Pradier, ou le creusement des grattures
Philippe Pradier expose ces jours-ci, aux Bons Enfants, une vingtaine de ses toiles. Il ne reste que quelques jours pour aller admirer ces carrés aussi variés qu'obsessionnels dans leurs thèmes et leurs teintes. Il s'agit principalement d'acryliques sur toile ou sur papier marouflé ; certaines des peintures sont composées à même les pages de vieux livres et encadrées ensuite.
Finalement, et contrairement à ce que m'avaient laissé penser les petits formats présentés en décembre dernier dans cette même galerie, Philippe Pradier échappe généralement à la petite moulinette creuse du vertige citationnel. Le principe de composition est le même, pour l'essentiel : vastes fonds colorés recouverts de repeints minutieusement distincts. Les couleurs les plus souvent employées sont l'ocre, le jaune, les roux et les orangés, mais il y a de belles incursions du côté des bleus et des verts. Toutes ces toiles sont figuratives, avec une oscillation entre une façon assez classique de composer (dans les oeuvres les plus récentes) et d'autres tableaux qui se distinguent par une structuration de l'espace peint selon des cases ou zones (ce qui n'est pas sans rappeler certains tableaux de Klee (toutes proportions gardées)).
Parmi les formats réduits, j'ai bien aimé Le repos, La maison au petit jardin japonais et La chute de l'ange, qui donne à voir le théâtre du monde sous un versant plutôt léger. Parmi les tableaux les plus énigmatiques, il faut certainement signaler Le mur des oiseaux : est-ce une arène ? une falaise ? troglodytique ? les arbres, ici aussi, sont-ils des horloges ? faut-il appeler au secours le marchand de couleurs (d'oublies, d'oiseaux, de sommeil) ?
Il me paraît nécessaire de m'arrêter, le temps de quelques phrases, sur deux des grands formats exposés, qui frappent autant par leurs similitudes que par leurs dissemblances. Il s'agit de Terres inconnues et du Voyage du Douanier Rousseau (qui est, surtout par les couleurs, un hommage au célèbre peintre). Ici et là, même composition, même trouée et tracé vertical au moyen de l'arc de la barque. Pourtant, ces deux tableaux diffèrent fortement, dans leur "propos" et dans leur effet sur le spectateur. Ici, un océan tourmenté plutôt japonisant (avec les volutes des vagues et les boucles du ciel) et un net recours à l'abstraction (le temps et l'espace y sont représentés par des signes et des symboles, sans compter le texte gratté). Là, en revanche, corps nus se mêlant aux branches ou se confondant avec elles, impression d'apaisement qui naît tant de la structure matérielle ("purement" picturale?) de l'espace-temps et, peut-être aussi, de la mise en abyme, très sobre et presque effacée, de l'artiste au fond de la barque, comme les poissons des îles de la Sonde.
[ Je suis allé piquer, sans vergogne aucune, une photographie de l'artiste devant une de ses toiles. Merci beaucoup à la ville de Fondettes et à son site Web ! ]
18:02 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Ligérienne
Surmédiatisation & paradoxes
Hier, M. Claude Pernès, maire de Rosny-sous-Bois et président de l'Association des Maires d'Île-de-France, a convoqué la presse pour lancer une déclaration solennelle et se plaindre de la surmédiatisation de l'anniversaire des événements de l'automne 2005 dans les banlieues. Par cette annonce, destinée sans doute à le faire connaître du public, ou à donner des gages de populisme à ses électeurs, il contribue à la surmédiatisation de l'anniversaire des événements de l'automne 2005 dans les banlieues.
12:12 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 23 octobre 2006
Marly-Gomont
A***, ami lyonnais anglophile exilé dans le Boulonnais, me signale le clip (très drôle) d'un rappeur picard, Kamini ; la chanson s'appelle Marly-Gomont.
Vérification faite auprès d'une amie connue à Beauvais et restée dans l'Oise, c'est un vrai tube par là-bas !
10:10 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (6)
Prêtre et curé
Il y a quelques jours, je racontais à un ami quelques anecdotes relatives à une famille d'ultracatholiques qui vit dans le voisinage, et lui dis notamment que nous voyions souvent "un curé venir chercher les enfants". Pour répondre à son regard étonné, j'ai aussitôt précisé que j'entendais par là un homme d'église en soutane, et me suis aperçu, en y repensant, que je semble faire, entre prêtre et curé (de manière tout à fait inconsciente (et surtout infondée)), une distinction sémantique fondée sur l'habit seul, au point, d'ailleurs, de ne pouvoir employer le mot "curé" si je croise, dans la rue, un prêtre en habit civil.
(Il y a aussi toutes les connotations péjoratives du nom curé, pour un qui, comme moi, vient d'une famille bougrement anticléricale : école des curés, boniment de curé, bouffer du curé, etc.)
09:27 Publié dans Mots sans lacune | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 22 octobre 2006
Treize centième note
Hier, lors d'un déjeuner d'anniversaire extrêmement agréable, dans le cinquième arrondissement (passage en coup de vent à Paris, où jamais je ne vais), il a été question de ce carnétoile, qui désarçonnerait beaucoup de mes amis de l'ère principalement représentée autour de la table. Fidèle à mes mauvaises manières, j'ai évidemment menacé M*** (qui adore être malmené et que je n'avais pas revu depuis trois ans, au bas mot) de publier ses phrases les plus audacieuses dans ce carnet, en le citant nommément. Toujours est-il que ce carnet, à l'activité franchement ralentie par rapport aux huit premiers mois, en est, aujourd'hui, à sa treize centième note, ce qui méritait d'être signalé (puisqu'il semble que je n'ai rien d'autre à dire) !
Aujourd'hui, grand soleil entre Chambord et Bracieux, puis entre Bracieux et les deux très jolis villages de Cour-Cheverny et Cheverny. Après, c'était mythique : Vallières-les-Grandes et Souvigny-de-Touraine, communes jumelles de l'imaginaire chommelien. (Je me comprends, hein... on peut bien fêter sa 1300ème note dans l'hermétisme et le roman à clefs...)
Illustration :
Gonzalez Perrin, artiste argentin tout à fait secondaire.
17:40 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne
mercredi, 18 octobre 2006
Guillaume Cingal, super supprimé III
La légende du basilic me hante depuis mes années d'ardente fréquentation scévienne. De là, pour un palindrome vu fin plein (59,95 euros, je vous jure...), à aller extrapoler, tout de même...
22:50 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Photographie, Ligérienne
Effondrements
Mardi. 21 h 51, après le 3ème but lyonnais.
À la paillasse, j'ai versé l'eau chaude dans la tasse où se trouve le sachet de Peach & Passionfruit (le dernier). I'm an old lady who watches a football game while reading a mind-blowing essay. Donc, revenu au canapé, j'écris ces lignes pour citer une phrase très brève, mais qui me plaît beaucoup, de Collapse, l'essai de Jared Diamond dont je viens de commencer la lecture : "Hence collapses for ecological or other reasons often masquerade as military defeats." (p. 13)
*******
Ce matin, j'ai eu une assez longue discussion avec C.W., étudiant qui est maintenant inscrit en deuxième année de master mais à qui j'ai fait cours dès sa première année (qui était aussi l'année où je découvris Tours et l'université : 2002-2003), puis en DEUG II (Littérature britannique), puis en licence (Postcolonial voices). Il envisage de travailler sur le Commonwealth du point de vue des institutions, et donc dans une perspective nettement historique. Il m'a dit avoir découvert Touraine sereine, à la faveur des autoportraits (la honte!) ; il croyait qu'il s'agissait aussi du titre d'un livre que j'ai publié.
05:50 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
Place de ma mob
21 h 20, après le deuxième but de l'Olympique Lyonnais.
Pétarades des mobylettes trafiquées. D'ordinaire, le mardi soir, entre Sainte Radegonde et Saint Symphorien, c'est plutôt la litanie des avions militaires qui passent dans le ciel, avec de sourds vrombissements. (J'allais écrire : de lourds vomissements. L'armée, de manière générale, me fait vomir. C'est comme ça.) Pétarades, donc, dans la rue, mais ponctuelles, ce qui, toutefois, n'empêche pas ces quelques allées et venues d'être très désagréables. N'évalue-t-on pas le calme d'un quartier à l'effet particulièrement désagréable des rares nuisances, quand elles se produisent ? (C'est ce qu'on (se) dit...)
*****
J'ai le sentiment que la plupart des lecteurs habituels ont déserté ce carnétoile, en raison sans doute de sa trop longue éclipse. Ce pourrait être pire (à Kiev (Kyiv), où on se pèle).
00:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
mardi, 17 octobre 2006
Guillaume Cingal, super supprimé II
22:45 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie
En vrille
Après un déjeuner gentiment arrosé, et des discussions sur des sujets tant personnels que professionnels, le bitume de la passerelle paraissait d'un gris moins morne, et le tarmac de la rue des Tanneurs d'un bleu sombre plus chaleureux que d'ordinaire. Le comble, c'est que même l'exposition accrochée aux cimaises de la galerie d'art La Passerelle avait l'air moins croûteuse que d'habitude. Il faudra que je retourne voir cela de plus près, car cela me ronge les sangs !
Hier soir, je me suis endormi en lisant un ouvrage de métrique, qui pourtant me passionnait. Manque de sommeil. L'autre soir aussi, c'était en lisant Ukridge de P.G. Wodehouse, un texte pas franchement exigeant (mais pas totalement réussi non plus, il faut bien le dire). Là, j'ai les yeux qui papillonnent (clignent ? partent en vrille ?).
Ce matin, un chat descendait la rue Ronsard dans le même sens que moi, sur le trottoir d'en face. C'était comme un jumeau pour moi, ou un miroir félin. Très dérangeant, comme impression. Mettre au propre, ce matin, ma fiche individuelle pour le bilan du groupe de recherches auquel j'appartiens a été l'occasion de remettre le nez dans certains de mes travaux déjà anciens, ce qui n'est pas toujours très rassérénant. (Tiens, je me dis que je n'ai jamais dû employer l'adjectif rassérénant alors que sereine figure au faîte de l'édifice...) Je me demande surtout quelle direction vont prendre mes recherches à présent. Vais-je accentuer le travail de traduction, et le renforcer même par une approche traductologique plus soutenue ? Vais-je être tenté de lorgner du côté des formes de l'humour (et notamment de la beauté de l'humour, thème qui me taraude beaucoup ces temps-ci) ou encore de certains poètes sud-africains que je lis depuis lurette mais n'ai jamais approfondis...?
À la croisée des chemins, peut-être le chat aurait-il beaucoup à m'apprendre...
18:17 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
lundi, 16 octobre 2006
Guillaume Cingal, super supprimé I
22:40 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Photographie
Du yoyo dans l’Ohio
J'ai retranscrit, à l'écoute, la chanson que j'ai eue dans la tête toute la journée, un titre amusant de Gérald Genty, qui figure sur son dernier album, Le plus grand chanteur de tout l'étang. Pour la musique, il vous reste à faire comme moi et à acheter l'album. C'est un peu comme Boby Lapointe, mais pas vraiment non plus. (Euh, Gérard Gérald, si tu passes par ici et si tu ne veux pas que le texte de ta chanson y reste, dis-le, et pas la peine de m'envoyer les juges ni les huissiers de justesse.)
[Paroles : Gérald Genty]
La baraquée Rebecca qu’allait de bar en cabaret
S’est fait en briqu’s une baraque à Baccarat
Avec un braque un bourriquet et surtout la baraka
Rebecca a braqué la banque de Baccarat
C’était risqué Rebecca
Car les banquiers de Baccarat ont de très gros bras
Depuis Rebecca brique un gros break
Devant sa grosse baraque à Baccarat
Son braque son bourriquet dans un p’tit jardinet
Dans quel bric-à-brac Rebecca s’est embarquée
Moi j’étais pas là c’est c’ qu’on m’a raconté
J’étais aux U.S.A.
Car j’y suis prof
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
On dit qu’Rebecca est branque car à la moindre remarque
Attention Rebecca se braque
Faut dire que c’est culotté de s’installer sa baraque
À Baccarat quand on vient braquer la banque
Surtout qu’on voit Rebecca qui brique un gros break
Devant sa grosse baraque à Baccarat
Les villageois jaloux ont décidé
D’aller braquer son bourriquet et les briques de sa baraque
Son braque et ses briquets tous ses tableaux de Braque
Rebecca rejoins-moi je t’attends aux U.S.A.
Vu qu’je suis prof
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
Où ça ?
Dans l’Ohio de yoyo
Dans l’Iowa d’aïoli
En plus tous les midis j’me tape huit cents bornes
Car j’suis aussi pizzaïolo dans l’Iowa
Et le soir j’me retape huit cents bornes
Car il faut qu’j’aille au lit dans l’Ohio
(Un whisky !)
Moi j’aimais Rebecca mais Rebecca savait pas
Elle a dit oui à Bakhari à Baccarat
Mais c’est qui c’Bakhari il est pas de Baccarat
A-t-il offert à Rebecca de beaux carats ?
Depuis je m’saoule seul au saloon
Avec John McCoy un copain cowboy
Malgré l’whisky j’suis triste comme un clown
J’arrête pas d’parler de toi Rebecca
Notre enfance à Baccarat jusqu’au baccalauréat
J’devrais pourtant partager avec toi aux U.S.A.
Un p’tit peu
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
De yoyo dans l’Ohio
D’aïoli dans l’Iowa
Allez, viens !
J’ai une p’tite maison dans la prairie
Et j’y ai mis un Indien d’jardin
Tu verras chérie chez les Cherokee
Je nous ai choisi un joli tipee
Un joli tipee dans la prairie
Un Indien d’jardin
Un joli tipee
Un Indien d’jardin
10:00 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Chanson