vendredi, 08 décembre 2006
Ange Auteuil
00:30 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Photographie
jeudi, 07 décembre 2006
Homme fatal (Happy Feet)
Glo-o-o-o-o-ria !
It's not Che-e-e-e-e-erie
Glo-o-o-o-o-ria !
But she's not in love with me-eeeee
00:25 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Photographie, Ligérienne
mercredi, 06 décembre 2006
Déjà un an et demi
23:00 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
Modeste contribution au dictionnaire des néologismes d'origine pijjulienne
Liminaire : Il est vivement recommandé de lire l'article de Simon avant de jeter les yeux sur ce qui suit.
BOURVONNE, n.c. - Petit insecte bruyant dont l'on peut atténuer les agissements sataniques à grandes lampées de whisky.
CARDILOPHE, adj. - Se dit d'un chirurgien qui se recoiffe pendant une opération à coeur ouvert.
GARGODONTE, n.c. - Borborygme provoqué par l'ingestion imprévue de solution avant brossage.
GORSOIR, n.c. - Menu particulièrement appétissant et fort peu onéreux, mais "qui n'est pas servi aujourd'hui".
HALGOROLOGIE, n.c. - Etude des gourous hagetmautiens. Syn.: reboutisme.
JACAVARER, v.int. - Arroser les jacarandas.
ORDICTER, v.t. - Dicter une phrase au mode impératif.
PHALANCODRE, n.c. - Sorte de dé en fer peu résistant dont se servent les couturières infortunées pour être sûres de se piquer les doigts.
PLOUD, n.f. - Flaque d'eau huileuse. (Attention. Contrairement à ce que pensent d'aucuns, ploud est bien féminin.)
VILIESQUE, adj. - Vil et simiesque.
18:49 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Langue française, Ligérienne
Poupon la Peste...?
Hier, lors d'un cours de traduction journalistique de première année, il y avait, dans un texte intitulé "Why Are Oil Prices So High?" (que l'on peut retrouver reproduit ici, dans un forum), l'expression "big boys", employée dans un sens métaphorique pour parler des grandes compagnies pétrolières. Nous avons peiné à trouver une traduction, car toutes les propositions allaient soit dans le sens de la démétaphorisation (magnats du pétrole) ou de la transposition de métaphore (géants, déjà employé à plusieurs reprises dans la traduction), ou encore (et c'est là le plus intéressant) vers des tournures archaïques (grosses légumes, huiles) ou prêtant à contresens en raison de leur emploi dans des contextes mafieux (gros bras, gros bonnets, caïds, gros poissons). J'avais aussi envisagé cadors, trop familier (et, de plus, est-ce là l'orthographe de ce mot qui ne s'emploie qu'à l'oral?).
10:55 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, Langue française, Traduction
mardi, 05 décembre 2006
Wallace, Gromit, Wererabbit [...again...]
Maxime d'auteur : Si tu manques de temps, refourgue un vieux machin.
En écoute : "Vis et boulons" (Paradigm. Paradigm, 2005).
09:09 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 04 décembre 2006
Victor Cherbuliez
Victor Cherbuliez n'est pas le plus connu des écrivains du dix-neuvième siècle. (Litote.) C'est un académicien renommé. (Antiphrase.) J'ai, face à moi, la première page de son roman, La Bête, publié en 1887, mais dans la réédition de 1929 ("Collection Nelson").
Comme, dans un des cours que j'enseigne ce semestre, j'ai proposé un extrait de Daisy Miller, et comme l'un des personnages de Henry James demande à ce qu'on lui apporte un "roman de Cherbuliez, Paule Méré", je me suis renseigné sur cet énigmatique romancier et ai même pu me procurer, à la Bibliothèque Universitaire, un de ses textes. (Pour Paule Méré, il faudra chercher sur Internet, ou passer par le Prêt Entre Bibliothèques.)
En écoute : William Parker. "There Is A Balm in Gilead" (Long Hidden : The Olmec Series, 2006).
11:35 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature, Ligérienne
dimanche, 03 décembre 2006
Rossignol des ruines
11:05 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, Photographie
samedi, 02 décembre 2006
81
Une dame de La Ferrière
Avait un énorme derrière.
Un jour qu'il ventait,
Elle s'est planté
Son parapluie dans le derrière.
16:10 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Ligérienne
vendredi, 01 décembre 2006
80
Un vieillard d'Epeigné-sur-Dême
S'éveilla un jour, un œdème
Énorme à l’œil :
Ça me fait deuil,
Mais bah ! nommons-le Nicodème !
16:00 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Ligérienne
Brun sur ocre
Plus tremblé encore, je ne veux plus trembler, de la main sans flaque d'eau retenue, du doigt posé à déclic immédiat, du regard détourné loin de l'abondance fluorescente du signal de sortie. Au loin, au fond, un ciel cotonneux explosé se déchire à tendre le cou vers la tige d'acier.
10:55 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Photographie, Ligérienne
jeudi, 30 novembre 2006
79
Un godelureau de Draché
Etait le portrait tout craché
Du facteur. Son paternel
(Ce n'est pas exceptionnel)
Obtint que fût muté le facteur de Draché.
16:00 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
Pâle sur blanc
C'est tremblé, comme dans la forêt un chevreuil qui s'efface de la rétine. Lunettes, pauvres crétines ! Après rasage, comme avant...
10:50 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Photographie, Ligérienne
mercredi, 29 novembre 2006
Dr Nazelles & Mr Négron
Il faut, n'est-ce pas, que par la main je vous emmène sur d'autres terres, un peu gelées c'est vrai, pas retournées ni bêchées depuis longtemps, comme ce duo de limericks à lire de concert, le quinzième et le seizième, publiés il y a un an (mais peut-être pas écrits le jour même --- vous ne voulez tout de même pas que je m'y retrouve ?).
Ces temps-ci, aussi, les limericks reprennent du grade, au grand dam de Madame. Il s'agit d'une forme commode, à qui sait devoir s'éloigner des terres, même chaudement glaiseuses, de son carnétoile. (Vous verrez bien.)
20:45 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
78
Un brave boucher de Chambon
Adorait, plus que tout, le lard.
(Pour la rime attendue,
Elle s'est perdue
Dans les rues de Chambon, sans fard.)
16:00 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne, Poésie
La libération pourrie de la langue française
Comme je ne cesse de constater le succès grandissant des petits coups de badine que j'assène, bien chichiteusement d'ailleurs, à tel ou tel journaliste, j'ai décidé de vous proposer, aujourd'hui, une perle syntaxique dont l'auteur n'est autre que Florence Lafuma, une des journalistes de Libération qui sera peut-être licenciée (ou qui, en tout cas, le mériterait si le respect de la langue française était encore un critère de sélection des journalistes). Voici ce qu'elle a écrit dans un article publié ce jour et intitulé "Le marché pourri de la viande russe" :
Selon le chef du Kremlin, ce n'est pas la viande polonaise en elle-même le problème.
Et moi j'en avoir bien parler français que parce ma c'est maternelle langue, car j'écris au fil de la plume en ne revenant pas sur ma phrase une fois posé le point final. Il suffisait pourtant de remplacer le ce initial, rendu inutile, par le groupe nominal le problème, et le tour était joué :
Selon le chef du Kremlin, le problème n'est pas la viande polonaise en elle-même.
(Pour ne pas toujours paraître négatif, ni donner l'image d'un vilain rabat-joie soupe-au-lait, je signale toutefois, dans cette même édition du quotidien racheté, un article très juste et, m'a-t-il semblé, dénué de toute infraction à la langue française : "Ushaïa fait rimer profit avec écologie".)
10:41 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Langue française
mardi, 28 novembre 2006
77
Un jeune étourdi de Benais
S'écria (fort) : "Je le connais ! "
Sans le miroir,
C'est sans espoir
De faire s'étonner l'étourdi de Benais !
16:00 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Poésie, Ligérienne
lundi, 27 novembre 2006
Sizain (6 yeux)
Puisque tu revenais d'Angers,
Loire à sec, bravant les dangers,
Et donnant de la gaudriole
Universitaire un écho
Qui personne ici n'affriole,
Te revoici en Art déco.
11:05 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne, Poésie
dimanche, 26 novembre 2006
Hubert Grooteclaes
Une manière particulièrement frappante d'entrer dans le site que l'excellent Jacques Layani consacre au photographe Hubert Grooteclaes est ce beau portrait de Jacques Dufilho.
18:35 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Photo, Photographie
"A right kerfuffle"
It's gonna be a right kerfuffle est l'expression favorite de Lou, l'ami d'Andy, dans la série comique Little Britain. (À ce leitmotiv répond la dyade récurrente d'Andy, Wan' that one / Don't wan' it! ). M'interrogeant sur l'origine du substantif kerfuffle, que je n'avais rencontré que deux fois auparavant, je me trouve encore à lire, assidûment et passionnément, le site de Michael Quinion.
11:41 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 24 novembre 2006
Trop la louze
Pas un seul cinéma à Tours qui passe Borat en V.O.. Va être obligé de se mater nescioquid encore.
19:22 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 23 novembre 2006
Familier, soutenu
Histoire de ne pas me farcir que les journalistes sportifs, voici une petite remarque sur un emploi abusif du style familier dans un article très sérieux cosigné par Le Monde et l'AFP, et publié ce jour dans le "grand [?] quotidien national du soir" :
Le gouvernement, qui a beaucoup à perdre en cas d'échec de la fusion, a également mis la pression sur le groupe gazier.
Mettre la pression, c'est une expression familière, plutôt récente, et réservée à la langue parlée. Exemple : "Ouah, je suis véner, elle m'a trop mis la pression." (Remarquez comme l'ajout de l'adverbe trop, qui est assurément le vocable des années 1990-2000, renforce le côté réaliste de l'exemple...) En français courant, on dit exercer des pressions sur, ou encore (dans le contexte de la phrase citée) se montrer vigilant, user de son autorité, etc.
(Par ailleurs, il est à signaler qu'une énigme n'a toujours pas trouvé de réponse.)
En écoute : "Refusez la pression" (Massilia Sound System).
09:30 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Langue française
Enfant de poutre
C'est vertigineux, souvent, la paille & la poutre.
(Tout le monde ne peut pas se permettre de publier un billet le 22/11 à 11:22.)
L'ange est passé, avec sa voix de haute-contre-plongée. N'en parlons plus
00:50 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
mercredi, 22 novembre 2006
Le Misanthrope, revu par Martin Crimp
Deux collègues m'ayant recommandé de découvrir le dramaturge contemporain britannique Martin Crimp, je me suis (volontiers, ma curiosité étant grande) exécuté. Eh bien, ce n'est rien de rare. Si je m'arrête, pour aujourd'hui, à son adaptation du Misanthrope, on peut trouver cela rafraîchissant, bien fait, parfois astucieux. Mais enfin, cela n'invente pas grand chose, d'un point de vue strictement théâtral. Quant à la comparaison entre l'original et la copie, mieux vaut ne pas s'engager sur ce terrain glissant, car le moins que l'on puisse dire, c'est que Molière peut dormir tranquille...
La pièce a été créée en 1996 à Londres. On peut discuter et disputer à l'envi de la transposition dans le milieu contemporain des acteurs et des critiques de cinéma, comme, d'ailleurs, d'une Célimène américaine rebaptisée Jennifer et devenue star du porno soft... Il s'agit là d'un parti pris qui n'a rien de condamnable en soi. Ce qui me paraît, dans cette pièce, d'une grande pauvreté, c'est l'indigence de la langue. Crimp veut versifier, mais, comme il ne connaît pas le b.a.-ba de la prosodie de langue anglaise, le lecteur (et je suppute que ce doit être cent fois pire pour le spectateur, et pour les acteurs censés se dépêtrer de cette glu informe) n'y voit bientôt plus qu'une suite de rimes fausses et de vers sans rythme ni raison.
Par ailleurs, Crimp choisit de simplifier les relations de pouvoir et de séduction entre personnages, et en un sens qui me semble appauvrir les ambiguïtés de la pièce de Molière : ainsi, au bilan, Alceste n'est qu'une sorte de fou dérangeant, voire de bouc émissaire qui, tout en suscitant un certain malaise chez certaines des figures qu'il côtoie, s'échappe au grand soulagement de tous. Comme c'est du théâtre, fort heureusement, on imagine que cette pièce peut être nettement améliorée par les prestations d'acteurs. À lire, en tout cas, ce n'est pas folichon, d'autant que Crimp ne résiste pas à certains clins d'oeil vraiment appuyés et qui regardent plus du côté de l'autoparodie postmoderne la plus creuse que de l'intertextualité bien sentie. Ainsi, John (le Philinte de Crimp) lance, dès la première scène, au cas où le spectateur mettrait du temps à s'éveiller de sa torpeur :
I have to say that this so-called rage
would make more sense on the seventeenth-century stage.
And surely as a playwright you're aware
of sounding like something straight out of Molière.
(Plays, 2. faber & faber, p. 109)
My goodness, what a light-footed gait !
17:40 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Théâtre
We spik French very goudofsky
C'est facile de taper sur les journalistes sportifs, alors que ce sont tous les journalistes qui maltraitent la langue française. Mais enfin... Voici ce que peut écrire quelqu'un comme Sylvain Labbé :
"Cette fois, avec Cannavaro, John Carew avait a priori fort affaire."
Je passe sur la ponctuation, qui nécessiterait l'ajout de virgules pour encadrer la locution adverbiale latine a priori, pour aborder illico la graphie proposée par notre ami : fort affaire. Que M. Labbé ne sache pas que l'on écrit "avoir fort à faire", ce n'est pas pendable ; mais qu'il ignore, en revanche, que le nom commun affaire est féminin, cela est plus étonnant. S'il avait écrit "forte affaire", c'était une faute d'usage, qui est d'autant moins grave que, dans certains cas voisins, les deux interprétations sont autorisées, en fonction de la construction (avoir affaire à / avoir à faire). Mais, en écrivant fort affaire, M. Labbé commet une faute de grammaire majeure, du même ordre que : "Le poule est dans la cabanon."
14:15 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Langue française
Périphérique bis
Que sont les naseaux devenus ?
11:22 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (2)