mercredi, 22 novembre 2006
76
Une phalène bleue d'Avoine,
Imitant Daniel Balavoine,
S'écrasa par terre
En lépidoptère.
(Ce limrick est tiré par les flocons d'avoine.*)
* C'est ainsi qu'on dit, à Chinon, pour signifier que quelque chose ne coule pas de source.
02:20 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
mardi, 21 novembre 2006
Bobologie, match retour
Depuis un an, j'ai traqué la bobologie et la bonobologie, avec ma trousse à pharmacie et la bosse des mathieus.
(Sinon, je ne sais toujours pas pourquoi Philippe Delerm est censé être pire écrivain qu'Andrée Chedid, qui ne vaut pas grand chose, ni pourquoi Papotine (qui a passé des mois à me casser les pieds de son ton cul-pincé, non sans commettre, d'ailleurs, de nombreuses fautes de français) a fini par me lâcher la grappe. Mystère des trolls.)
En un an, aussi, Dominique a pondu sa note, de biais, sur la bobologie. À la requête "bobologie", la gueuse Google refuse de proposer aux internautes d'aller voir du côté de Touraine sereine si j'y suis.
(Au fait, et la placebobologie ?)
17:49 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0)
Borée souffle d'autres borborygmes
Pas moribond ! Non ! D'un bond, Melchior (en plein dans la fleur de l'âge) pointe du doigt vers les premiers borborygmes. Un bonobo lui coupe la parole (enclin au vagabondage). Non ! Pas moribond !
Un dieu presque vieux
Une peau de pomme
Etc.
Avec le mythe des rois mages, on pleure un bon coup. Les marges sont reines, c'est sûr, that's what Marge said (but The Handmaid's Tale is not selling too well, quoth her publisher). En tout cas, ça y va, ça y va dans les borborygmes !
(Je crève la dalle, oui !)
Prochain & lointain virage : le moment choisi par Borée pour se lancer à l'assaut des zéphyrs. Il neige sur les Alpes. C'est tout ce qu'ils trouvent à dire ??? (Bah, cherchez pas à comprendre...)
14:45 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf, Ecrit(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture
Lille aux infos (voici venu le temps, etc.)
Il m'arrive fréquemment d'ironiser tant sur la langue, pauvre voire fautive, des journalistes de France Info que sur l'auditeur imaginaire qui passerait deux heures d'affilée à écouter huit fois de suite la même chose, ou presque.
Toutefois, il y a quelque chose de plus troublant encore : c'est lorsque, dans deux bulletins d'information distants de moins d'une demi-heure, les journalistes se contredisent. Ainsi, ce matin, à onze heures moins le quart, l'équipe de football de Lille (qui reçoit ce soir "l'équipe belge d'Anderlecht" (sic (j'ignorais qu'il y eût une équipe chinoise ou moldave d'Anderlecht, mais enfin...))) n'était pas assurée de sa qualification. À onze heures et quart, on pouvait entendre que "Lyon et Lille, tous deux qualifiés pour les huitièmes de finale, jou[ai]ent ce soir", etc.
Faut-il comprendre qu'il s'agit d'un rectificatif ? Cela n'est pas annoncé comme tel, en tout cas. Pour l'auditeur qui n'est pas déjà au courant, il en résulte une impression de désinformation au sens le plus neutre : j'écoute France Info et je ne suis pas informé. S'il en est de même pour tous les autres faits annoncés, on tremble...
En écoute : "Lille" (Dick Annegarn. Album Adieu verdure, 1999).
11:45 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (1)
Against the Day / Wizard of the Crow
Aujourd'hui paraît aux Etats-Unis le nouveau roman de Thomas Pynchon, Against the Day, un gros pavé très alléchant de plus de mille pages. Le titre, à lui seul, est au confluent de nombreuses références poétiques et philosophiques, sans même évoquer l'influence possible de Seize the Day, à la fois traduction anglaise du carpe diem horatien et titre d'un roman de Saul Bellow.
Je vais le commander, tout en sachant que j'ai d'autres colosses qui peuplent ma table de chevet, dont Wizard of the Crow, le dernier roman de Ngugi wa Thiong'o, dont j'ai commencé la lecture hier soir avant de m'effondrer entre les draps, et qui démarre très fort. J'avais quelques appréhensions, pour diverses raisons, mais il semblerait que les échos mitigés que le roman a reçus, tant auprès de l'éditeur américain, dans un premier temps, que des critiques, par la suite, aient été peu fondés... à moins que le texte ne s'effondre aussi après quelques pages (ou centaines de pages, car Wizard of the Crow avoisine les 800 pages, et l'essoufflement est un risque).
***********
Entre autres chantiers laissés en plan (ou plans laissés en chantier), il y a Le Livre des mines. (You're making a note of it just for yourself, lad !)
09:45 Publié dans Affres extatiques, Lect(o)ures, WAW | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Afrique
lundi, 20 novembre 2006
Naughts & crosses
Là, pour le coup, je tire la tronche. (Il faisait plus froid, à Langeais il y a deux semaines, que ces jours-ci, du côté de Sainte Radegonde. (Mais elle nous protège, pas vrai ?)
Ni l'Adam androgyne d'Antoinette Bourignon ni les Australiens de Jacques Sadeur n'avaient imaginé que la vraie gageure consisterait à écrire la lumière.
00:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne, Photographie
dimanche, 19 novembre 2006
Effort appréciable d'être abstrus
Prise le 11 juin 2005 (soit, ne manquerait pas de préciser le duc d'Elbeuf, perché tout là-haut sur le toit, si bleu, si calme, cinq jours après la création de ce carnétoile), une image publiée le 19 novembre suivant ne peut manquer, en dépit des débats intéressants autour du projet de l'autoportraiture, de s'effacer si le souvenir revient de la journée passée à Paris, à célébrer une soutenance de thèse très spéciale !
Maintenant, nous allons, réponds-je au duc d'Elbeuf (en faisant la vaisselle), vers d'autres rochers, comme ceux de Saint-Malo, et d'autres menhirs, comme ceux de Carnac. Ah, si j'avais un éléphant (pas un jouet : un vrai, un grand). Toujours la manie des espaces, pas des grands mais des grandes espaces, alors que, dans les textes d'e.e.cummings jamais au grand jamais il n'y a d'espaces après les signes de ponctuation, fis-je, ce matin, remarquer au duc d'Elbeuf, tandis que j'éclatais de rire en lisant la préface de is 5.
Toujours jamais toujours.
L'inverse dans Ils : jamais toujours jamais.
17:22 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Littérature, Poésie, Photographie, Photo
samedi, 18 novembre 2006
Fard rouge
Toujours selon le duc d'Elbeuf, il arrive que les promeneurs soient la proie de souvenirs soudains, et ainsi, l'exposition > ou < présentée par Daniel Buren au château de Tours l'an dernier ne laisse pas de souvenirs, seulement des paroles et des traces écrites. Il appert toutefois que ce jour, d'année en année, restera le jour rouge, la journée des bougies, dans le chaud et froid des fumisteries.
13:05 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
Jeux de garçonnet, 5 : Paléontologie inédite
Voici le tyrannosaure gaufré. Il est jaunâtre, et sa queue mesure seize mètres. Il attaque en bandes.
[...]
Quant à ce carnivore petit, la Kanjouama, il n'y en avait qu'une espèce en France. Il faisait deux mètres et n'était pas plus grand qu'une orange.
11:39 Publié dans ... de mon fils | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
Sortie du dernier Thomas Pynchon
Rougie bougie, à Langeais comme à Broadway, partout boogie woogie, & fumerolles épaisses, brumes, et bribes de volutes, si vous cherchez encore la bougie rougie dans ce bouge rouge que les frémissements effarouchent.
09:12 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Ligérienne
vendredi, 17 novembre 2006
75
Un alcoolique de Cangey
Se plaignait sans arrêt : "Cangey
Trop bu, je pisse."
Dieu le maudisse !
La vessie doit le démangey.
20:20 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
74
Un footeux gynopolitain,
Qui n'était guère poli, tint
Des propos peu amènes.
Ce descendant de Célimène
N'en avait pas le joli teint.
15:15 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
73
Un brave chasseur de Cangey
Toujours affrontait le dangey.
"Si je vois une bécace,
Je la fourre dans ma besace."
(Mais il n'y a guère à mangey...)
10:10 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Poésie
Des crocodiles sur ton T-shirt
Tout occupé à ravauder les voiles de mon navire, à repriser les toiles de ce carnet, je retrouve un autoportrait ancien (où, toute préoccupée de mon infâme T-shirt Rip Curl, Irène en oublia de faire une remarque sarcastique sur mes narines proéminentes, voire pithécanthropiques) mais aussi une recension dramatique (et suivie de débats houleux).
07:47 Publié dans Comme dirait le duc d'Elbeuf | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 novembre 2006
Je vends la mèche (de Saint-Antoine)
Olivier Delagarde s'emmêla mardi les pinceaux avec la conjugaison, pourtant facile, du verbe rapetisser, du premier groupe. Mais j'aime bien Olivier Delagarde, humour & finesse dans un monde d'abrutis (France Info).
De proche en proche, je me laisse aller, amour des mots aidant. Alors :
" Elle enviait les petites mains de Charles, son teint, la fraîcheur et la délicatesse de ses traits. Enfin, si toutefois cette image peut résumer les impressions que le jeune élégant produisit sur une ignorante fille sans cesse occupée à rapetasser des bas, à ravauder la garde-robe de son père, et dont la vie s'était écoulée sous ces crasseux lambris sans voir dans cette rue silencieuse plus d'un passant par heure, la vue de son cousin fit sourdre en son coeur les émotions de fine volupté que causent à un jeune homme les fantastiques figures de femmes dessinées par Westall dans les Keepsake anglais et gravées par les Finden d'un burin si habile qu'on a peur, en soufflant sur le vélin, de faire envoler ces apparitions célestes Charles tira de sa poche un mouchoir brodé par la grande dame qui voyageait en Ecosse. " (Eugénie Grandet)
Se sentant friable, fragile, cependant, amoindri dans son autorité, le professeur se redresse, et je me fais très bien à ce Japon mignard [...] je me rapetisse et je me manière (Pierre Loti. Madame Chrysanthème. Cité dans Le Robert culturel, tome 3, p. 2367**). Il est aussi question, dans le Journal de Gide, de "rapetasser un manuscrit". (De quoi approfondir quelques développements en critique génétique. Ratage de rien, pace Pierre Bayard.)
Enfin, ça se tasse, ou encore un carnétoile ça se tisse. Viens ici que je te ravaude...!
Illustration : Statue d'Alfred de Vigny*, Loches.
* Mais pourquoi diantre Vigny ?
** Cette référence directe au Dictionnaire culturel en langue française nous ramène treize mois en arrière, mais aussi au projet, avorté, des Mots sans lacune. Par ailleurs, j'ai trouvé sur le blog d'un certain Pierre Elzière (en cherchant une citation voltairienne que signale, sans la donner, ce maudit merveilleux Robert culturel***) la phrase suivante, très ironique, car l'auteur, lui-même médecin généraliste, y critique la vision simpliste qu'ont les journalistes de l'exercice hippocratique en notre sombre période : "le médecin généraliste [...] fait dans l’empirique mais dispendieux rapetassage**** des petits maux".
*** this wonderful dictionary of mine / that dictionary of theirs (Il n'y a pas de mal à tracasser ses étudiants. (Coucou!))
**** Il y a aussi, qui nous entraînerait du côté de Joseph Delteil, l'article de Marie-Françoise LEMONNIER-DELPY, « La Deltheillerie, vannerie, mameillage et rapetassage », in Genèses du “je”. Manuscrits et autobiographie. (Paris : CNRS Éditions, 2000, pp. 79-89).
(Tout cela ne répond pas à la question : Pourquoi diantre Vigny ?)
18:40 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Ligérienne, Littérature
72
Un vieux paysan de Thilouze
Ne rêvait que pognon et flouze.
Son petit-fils, en liance
À certaines substances,
Lui dit : "Fais voir ton fric, ou c'est la louze ! "
09:39 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Ligérienne
mercredi, 15 novembre 2006
71
Un brave pêcheur de Marray
S'écria : " Vous m' faites marray !
Ce n'est pas un coup de la Parque
Si je ne trouve plus ma barque :
Je l'avais fort bien amarray."
16:16 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Poésie, Ligérienne
70
Une belle dame d'Yzeures
(Yseut) voyait passer les heures
Tout en s'attristant
De ne revoir Tristan,
Son bel ami tourneur-fraiseur (e).
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Ligérienne
Grande journée footballistique
Si je ne vais jamais voir de match de football, c'est qu'il me faut des rencontres exceptionnelles, et que ni le Barça, ni Arsenal, ni l'Inter Milan, ni même l'Olympique Lyonnais ne sont en mesure de satisfaire mon niveau d'exigence (très élevé). Il me faut du beau jeu, des gestes éblouissants, un stade superbe, etc.
C'est pour cela que j'ai particulièrement apprécié la rencontre qui opposait, ce dimanche, dans le cadre de la première division du championnat de district d'Indre-et-Loire, l'équipe de La Ville-aux-Dames au S.C. Bléré.
Quelle après-midi remarquable, tant pour ses exploits individuels (pas moins de deux passements de jambes et de quatre grands ponts) que pour son esprit de fair play (c'est à peine si l'on a déploré quarante-trois tricheries, vingt-sept simulations et une soixantaine d'insultes).
[INTERRUPTION. On peut aussi faire remarquer la beauté du décor, la suavité du logo, la cataracte de ciel bleu, parfaitement kantienne.]
D'ailleurs, aucun joueur (ni de l'équipe locale, en orange et noir, ni des visiteurs, rouges (de colère?)) ne s'est plaint, et le défenseur de Bléré qui a été expulsé (à tort) en seconde mi-temps ne s'est nullement montré vindicatif quand, à la rentrée aux vestiaires, déjà douché et rhabillé, il a lancé, à propos du menteur de l'équipe adverse : "Je vais lui défoncer sa gueule, moi! "
Pure plaisanterie amicale, bien sûr.
Reste que le photographe professionnel dépêché sur place a fait preuve d'un talent nonpareil en capturant le moment précis où le ballon a franchi la ligne de but de La Ville-aux-Dames, pour le second but de Bléré. (Le fait que ce soit un penalty n'enlève, évidemment, rien à sa prouesse.)
Score final : 2-2. (1-1 à la pause. Un penalty de chaque côté, en deuxième mi-temps, & tout aussi imaginaire l'un que l'autre (arbitre frappé d'hallucinations?).) Public nombreux (quatre douzaines d'habitués). Pelouse impeccable (pour les taupes). Temps clément.
14:14 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Ligérienne, Photographie, Football
69
Une secrétaire d'Autrèche
Vivait sans arrêt sur la brèche.
Doit y avoir un truc
Pour pas stresser. Y a plus qu'
à vendre ma maison d'Autrèche.
12:12 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1)
68
Une mère, à Marçay-sur-Esves,
Disait à son fils : "Mais, tu resves ! "
Il rêvait, en effet,
De commettre un forffet.
Ce que c'est que d'avoir la cresves !
11:11 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Poésie
mardi, 14 novembre 2006
67
Un jeune villageois d'Athée
Etait très fort au karathée.
Sa forte haleine d'ail
Valait tous les Banzail !
Et nul, jamais, ne le bathée.
09:20 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne, Poésie
Les Murmures des mustélidés
00:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Photographie, Ligérienne
lundi, 13 novembre 2006
Retour de bal
Hier, sur la route de La Ville-aux-Dames, le compteur kilométrique de la Mégane affichait 90109, palindrome parfait. Mais il n'est pas question de cela. Plutôt (encore) des cormorans, dont nous avions déjà admiré le bal il y a un an et que j'ai pu photographier mercredi dernier, mais mal (en raison d'un appareil numérique compact au zoom faible).
Dans les peupliers, j'ai dénombré une bonne centaine de cormorans, oiseaux fabuleux. Sur l'îlet sablonneux, il y avait un intrus (goéland), que, de toute évidence, ses ailes de géant empêchent de se tenir debout.
Pas l'ombre d'un albatros.
15:15 Publié dans BoozArtz, Comme dirait le duc d'Elbeuf, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, Photographie
66
Un jeune boxeur de Bossée
Avait la gueule cabossée.
Ce n’est pas élégant :
Prenez plutôt des gants
Pour dire au boxeur de Bossée qu’il a la gueule cabossée.
11:00 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne, Poésie
OPTIQ PHOTO
Ils ont des yeux pour ne pas voir. Des cieux bleus qu'ils n'admirent pas. Les fous.
00:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Photographie, Ligérienne