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mardi, 04 juillet 2006

Message personnel

Married on a 4th of July ?

HAPPY ANNIVERSARY, MUM & DAD !

 

 

... Allez, ce message supporterait 36 commentaires enthousiastes ...

 

lundi, 03 juillet 2006

Murales, 2 : Fleur

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Fleur vulgaire et trop maquillée,
Outrancière et déshabillée,
De tes pétales qu'en aplats
Le peintre (en bâtiment?) coupla
Avec la tige sinueuse,
Tu as les yeux écarquillés
De la ribaude ou de la gueuse.


(Toujours en signe d'amitié confraternelle pour les Dessins muraux honorés par Tinou.)

Fil bleu, voir rouge

Je viens de perdre 45 minutes à attendre, en haut de la rue Nationale, un bus 8 qui ne devait jamais venir, puisqu'ils sont tous déviés. Déviés où... pour quelle raison...? Le mystère reste entier.

C'est le cinquième chauffeur de bus à qui je me suis adressé (car je commençais à "tiquer") qui m'a informé de cet état de faits que n'était signalé ni sur le panneau des horaires du bus 8 ni sur les indicateurs lumineux (et complètement inutiles, il faut bien le dire). Les quatre autres chauffeurs (des bus 55, 61, 14 et 2) à qui je m'étais adressé n'ont pas su me renseigner.

Je me suis retrouvé à rentrer chez moi à pied, une demi-heure d'ascension en pleine canicule. Ce n'est pas tellement cela qui me gêne, mais les trois quarts d'heure perdus pour rien à attendre un bus inexistant.

Il faut dire que la société Fil Bleu est particulièrement incompétente en matière d'information. Je conseille plutôt aux étudiants ou aux autres Tourangeaux de prendre leur bicyclette, voire de choisir le co-voiturage.

A Limerick in English

A young lass named Sibyl Coker,

With nothing on but her tucker,

While I was drawing sketches

Slowly dropped her aitches

To ask if I'd 'urry up and fuck 'er.

 

dimanche, 02 juillet 2006

Murales, 1 : Girafe

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Girafe stylisée,
ton cou en Tour Eiffel
s'envole de la ligne
où le mur beige trouve l'aube
et de toi se désintéresse.
(Tinou consacre l'un de ses sites aux Dessins muraux d'ici et d'ailleurs.)

Home cinema ?

Nous ne regardons jamais la télévision, et pas même des films. Travail, lectures, promenades, travaux, sommeil et Web passent avant.

Parmi le vaste choix de DVD à notre disposition, en attente, j'hésite ce soir entre La Salamandre d'Alain Tanner, Nous nous sommes tant aimés d'Ettore Scola, Le Pont des Arts d'Eugène Green, Le Chant de la fidèle Chungyang et Casanova de Fellini.

19:25 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (8)

Propos de garçonnet, 24

Chez nos amis P. et C., que j'en profite pour saluer car elle a découvert il y a quelque temps, l'existence de ce carnétoile :

"Ah, on respire la tranquillité, ici."

 

Exposition Joël Frémiot, au château de Tours

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Nous dirons, après quelques escalades, que

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les images sont

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parlantes,

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à moins de considérer

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la vie du visiteur

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comme un

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happening.

 

08:20 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 01 juillet 2006

Propos de garçonnet, 23 : God save the Queen

Oui, je suis pour l'Angleterre, mais c'est quand même casse-pieds, ce truc qu'ils chantent.

Juillet

Me lever un peu avant sept heures, appelé par A., faire la vaisselle (longue), les cuivres, "toiler" la cuisine, cela après une nuit où j'ai été saisi d'une crise aiguë (comme hier vers six heures du soir) de douleurs intercostales (cardiaques?)... est-ce ainsi que commence juillet ?

 

Deux heures p.m. Les jambes lourdes, les cuisses pleines de galets, allongé sur le canapé, j'ai longuement contemplé le masque sur le mur, face à moi, la beauté tripartite de sa chevelure et le triangle isocèle que forment les joues, le menton, les yeux. La migraine m'étreint comme un champ de ruines.

vendredi, 30 juin 2006

Termes obligés, II

Suite au jeu des Termes obligés, je pense que les expressions "à toute banane" et "raser avec une biscotte" devraient prochainement envahir la Toile. En effet, Dominique de Champignac et Madame de Véhesse ont déjà versé leur obole et apporté leur pierre à l'édifice en cours de construction.

Jeu des rues

M'inspirant d'une liste et d'un jeu proposé par Philippe[s], j'ai dressé ci-après la liste des rues où j'ai vécu, à l'exception de l'actuelle :

Rue Jean-Jacques Rousseau

Route de Heugas

Rue Frédéric-Sévène

[Chemin Bontemps]

Rue d'Ulm

Banbury Road

Rue du 51ème Régiment d'Infanterie

Rue Jean-Baptiste Baillière

 

Je demande à mes lecteurs de retrouver les villes correspondant à chacune de ces rues, mais je demande aussi, s'ils le désirent, à VS, Tinou, Jacques et Fuligineuse (quand elle sera rentrée de vacances) de jouer, eux aussi, le jeu.

jeudi, 29 juin 2006

52

Un vieux barbon d'Azay-le-R-

-ideau, lisant Florian Zeller,

Se dit fasciné par le pire,

Idem par le Second Empire

Et les coups francs d'Uwe Seeler.

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On n'arrête pas le regrès, II

Ayant reçu hier soir un coup de fil d'une dame qui a refusé de se présenter (alors qu'elle n'était pas du tout gênée de me téléphoner à mon domicile pour me parler de mon blog...!), j'ai relu le billet que j'avais écrit dans une autre vie et où j'évoquais, brièvement et surtout de manière très allusive, le terme de regrès. J'avais alors vérifié dans le Robert culturel, mais m'en tenant à la date d'apparition du mot d'après ce noble dictionnaire (1907), je n'avais pas même pris la peine de vérifier dans le Littré, puisque le Littré, même dans ses rééditions exhaustives ou abrégées, est le dictionnaire de référence pour la langue du 19ème siècle.

Or, comme mon interlocutrice anonyme d'hier soir m'apprend qu'elle a trouvé le terme de regrès dans l'Abrégé du Littré 2006, je vérifie dans mon Littré en six volumes, et trouve ceci :

REGRÈS, s.m. 1° Terme de jurisprudence bénéficiale. Droit de rentrer dans un bénéfice résigné ou permuté, quand le résignataire n'observe pas les conditions stipulées. // 2° Anciennement, faculté de revenir sur la vente de charges, d'offices, de judicature, en signifiat dans les vingt-quatre heures la révocation de la résignation qu'on en avait faite.

 

Dans tous les cas, ce n'est pas dans ce sens-là que mon collègue Marc Chemali l'entendait ; dans son esprit, oui, et dans son article, le regrès était le "fait de revenir en arrière", ou, filant l'homophonie avec regret, le "fait de vouloir revenir en arrière".

Termes obligés

Me lassant de voir  - au cours de mes recherches sur Google -  apparaître souvent des dizaines de pages de résultats, j'ai décidé de réhabiliter des expressions sous-estimées sur la grande Toile mondiale en invitant certains de mes lecteurs eux-mêmes blogueurs à les employer dans un de leurs billets.

Ce sont les expressions figurées à toute banane et être rasé avec une biscotte (qui signifie "avoir une barbe de trois jours") que je compte, dans un premier temps, voir apparaître. Aussi aimerais-je que VS, Livy, Dominique, Richard et Joye relèvent le défi et emploient ces deux expressions dans l'un de leurs billets, voire encouragent d'autres parmi leurs lecteurs à en faire autant.

Voilà...!

mercredi, 28 juin 2006

51

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Un damoiseau d'Azay-le-Ri

-deau, adorant le céleri,

S'exerçait à exceller dans

L'art de ne se brosser les dents.

 (Si ça déborde, c'est le riz.)

 

Impression soleil ligérien

Tout de même, dans le miroir du fleuve, la Touraine prend d'autres couleurs, entre les bancs de sable, comme à l'école, après la sonnerie de la cloche. Les drapeaux claquent au vent, sur le pont Wilson, et sur le pont Mirabau d'autres miroirs encore s'embrassent, comme une flamme qui jamais ne s'éteindra, une source qui jamais ne tarira, entre les bancs de sable

mardi, 27 juin 2006

50

Un superbe éphèbe d'Azaÿ

Empestait, à pleins naseaux, l'aÿ.

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Ses lèvres sont un ridéau

À ne souffrir qu'en vidéau

Ou à grands renforts d'éventaÿ.

 

Exposition Simone Lacour

Il vous reste une semaine pour aller admirer, au premier étage du Château de Tours, l'oeuvre variée de Simone Lacour, peintre et sculpteur belge née en 1926, et dont cette rétrospective montre les différents visages, les multiples facettes.

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Ce dimanche, l'artiste elle-même se tenait, digne et droite, près du petit bureau de bois de l'accueil, dans le grand et somptueux couloir où étaient exposées ses toiles, aquarelles, dessins et objets de moindre format.

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Elle discutait avec la dame préposée à l'accueil.

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Dans les salles se trouvaient, accrochées aux cimaises, les toiles de (très) grand format et - chacune sur son pédiestal - les sculptures.

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Sans être une artiste de premier plan, Simone Lacour donne à voir quelques scultpures et quelques crayonnés d'une grande beauté. Les toiles sont plus inégales, à mon goût : de grandes réussites ligneuses ou ignées, abstraites et sombres, côtoient certaines, qui, plus figuratives, semblent plus convenues ou au bord d'un imaginaire un peu kitsch.

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Un dimanche émouvant, dans la pierre époustouflante du Château, et non sans se mirer dans le Vellum - Féminin de la grande dame.

lundi, 26 juin 2006

49

Pour Arbor.

 

Une dame d'Aza.Y,

 Tout à fait férue de Star Trek,

Dit, en tirant le ride.A.U. :

"Ah, Darth Vador, là, tu m'as eue ! "

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--- "C'est Star Wars ! ", m'écrit l'ami grec...

 

Fulgurante face austère

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Azay-le-Rideau, 6 novembre 2005.

 

En le miroir encore, tu nous invites à méditer sur notre propre sévérité.

La rivière s'orne de rides qui t'engloutissent.

11:50 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 juin 2006

48

Une châtelaine d'Azay

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Me dit un jour d'un air blazay :

En tirant le rideau,

Je me fais mal au deau...

Tiens, qu'est-ce que je vous dizay !

Besancenot, à toute biture

Le postier populiste, sur France 3 : "la campagne présidentielle a démarré, à toute biture". Le même, plus tard : "on est mal barrés".

Dans la foulée, je lui suggère de se lever en se grattant les couilles, ce qui pourrait aussi lui apporter les suffrages de quelques dizaines de praticiens de ce noble sport (au rang desquels évidemment, je me trouve, quand ça démange).

À toute biture...! Je ne connaissais, comme variante argotique d'à toute vitesse, que le très san-antoniesque "à toute vibure" (65 occurrences dans Google), ou, plus répandu, "à tout berzingue" (641 pages trouvées), que j'emploie fréquemment (mais pas quand je passe à la télé).

Vérification faite, Google ne recense, pour "à toute biture" , que quinze occurrences. En trois mots, Besancenot a rappelé 1) qu'il parlait une langue dénuée de tenue 2) que sa langue de bois à lui se mâtinait de gueule de bois (une bonne biture, une bonne cuite, hein, ça fait pas de mal, hein, les copains...) 3) qu'il était un vrai mec (car dans biture, il y a hure).

Footogo

C'était ici.

À paraître

Tous les soirs, de dimanche à jeudi (à minuit moins cinq précisément et au rythme d'un par jour) seront publiés cinq limericks ligériens... et même ridéliens.

Château de Vonnes

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Ce château  - modèle du château de Clochegourde, figure admirable du Lys dans la vallée -  fut photographié un jour de novembre, au retour d'Azay-le-Rideau.

Froid vif et soleil radieux. Trouée de bleu parmi les feuillus.