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dimanche, 17 septembre 2006

56

Une naïve de Saint-Âvre

Voudrait naviguer jusqu'au Havre :

Seulement, par le Cher,

On n'atteint pas la mer,

Et c'est bien là ce qui la navre.

 

samedi, 16 septembre 2006

Nouvelle énigme tourangelle

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Comme Guillaume Lapaque ne trouve rien de plus drôle que de trouver illico la réponse à mes énigmes, en voici une, plus corsée je l'espère, et qui vaudra, au vainqueur (à condition qu'il ne s'appelle pas Guillaume Lapaque!), un pot offert lors du prochain apéro-blog tourangeau.

(En cas d'absence lors du prochain apéro-blog, le cadeau est un exemplaire dédicacé d'un choix de textes...)

 

Donc : Question : Où ?

(Indice : pas à Tours.)

Tourangelle devinette

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Où ?

(Indice : à Tours.)

 

 

Une surprise attend le vainqueur.

vendredi, 15 septembre 2006

Exposition Jean-Michel Salaün

Comme je l'avais déjà annoncé, les Bons Enfants exposent ce mois-ci les travaux de Jean-Michel Salaün.

Il s'agit de tableaux peints, pour l'essentiel, à partir de grands aplats, car l'artiste se sert principalement des paumes de ses mains. Les toiles sont de formats divers, principalement des carrés, le tout allant, pour les proportions, de petits 20x20, presque monochromes, à deux ou trois toiles de 150x150. Il y a aussi de petites sculptures en technique mixte, de couleurs plus composites que les toiles.

J'ai surtout "craqué" pour le 60x60 qui se trouve au fond à droite, en entrant (que je nommerai Visage sous nuage, même si aucune des toiles n'a de titre) ; la série de six 30x30 (surtout le carré noir que j'aimerais nommer Orage) ; enfin, le grand 100x73 qui se trouve juste à droite en entrant (titre inventé par moi : Chair à vif).

Visage sous nuage : carré rouge où se dessine, par un triangle noir (traînée d'encre de Chine ?), une sorte de visage seulement pourvu d'une bouche grattée. Seul un nuage orangé vient menacer cette ombre paisible.

Orage : carré noir, pluie de suie qui tinte et tape sur la porte ardoisée d'une caverne (or et grisaille).

Chair à vif : frappé d'emblée par son éclat, quand je suis entré dans la salle d'exposition, je me suis toutefois aperçu, au second regard prolongé, que la chair rose blanchâtre qui compose, au centre de l'incandescence, un trapèze, me séduit moins - est-ce un visage ? une porte ? une hallucination ? le soleil aveuglant ?

 

Il faut, si l'on habite la région, aller voir cette exposition, d'autant qu'il est toujours très agréable de discuter avec Fred Ronfaut, hôte attentionné et galeriste délicat. Vous pourrez emporter (en guise de souvenir et s'il en reste) l'un des 260 morceaux d'un tableau de Jean-Michel Salaün, chacun de ces petits carrés ayant reçu la signature et l'empreinte digitale de l'artiste, ainsi que le numéro de série (mon exemplaire est le 183/260) et une inscription cryptique (996 ?).

 

 

[Lien vers le site des Bons Enfants.]

 

mercredi, 13 septembre 2006

Fontanelles du spectateur

                                " Les éléments sont avec moi : il grêle. Une main aux ongles durs pianote sur mes fontanelles. " (E. Chevillard. Au spectacle.)

lundi, 11 septembre 2006

Abdourahman Waberi...

... fait son entrée dans le Petit Robert ! Félicitations, mon ami !

(À Berlin, où il se trouve, il a dû fêter ça dignement.)

dimanche, 10 septembre 2006

Mais je fais mine...

Dense, tout de même, plus lourd que le plomb.

 

“Le public apprécie leurs gracieux ébats. Moi, je m’ennuie plutôt. Mais je fais mine, plus ou moins. Bien articulé, le bâillement est un soupir béat.” (E. Chevillard. Au spectacle.)

 

Cela fait des plombes, aussi, que je poireaute.

Greg Szlapczynski, chant & harmonica à Montlouis, 10 septembre 2006

Le dernier album de Greg Szlapczynski, Varsovie, a été enregistré avec une formation légèrement différente (Johan Dalgaard à l’orgue Hammond et Sophie Bourdon à la basse) de celle qui a joué, sous un soleil quasi torride, en plein zénith à Montlouis.

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Ses autres albums s’appellent Ternaire madness (1997), Gregtime (enregistré en concert, 1999), et La part du diable (2002).

 

 

 

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La sono était beaucoup trop forte, mais, tant que les petits-maîtres qui organisent les festivals ou les professionnels des platines n'auront pas ruiné la santé de tous les amateurs de musique, je pense qu'ils ne s'estimeront pas heureux.

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Merci quand même aux musiciens pour une jolie heure de blues.

55

Un jour, au Village gourmand

De Montlouis, un certain Armand

Toujours applaudissait

L’Iliade et l’Odyssée

(Au saxophone rarement).

 

Fabien Mary Quintet, à Montlouis, 9 septembre 2006

Au Village gourmand, sous un soleil timide, se produisait hier soir le quintette de Fabien Mary, jeune trompettiste déjà fort d’une solide expérience et d’un joli palmarès.

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Avec cette formation, légèrement différente – si j’ai bien entendu les noms des interprètes – de celle avec laquelle il a enregistré son dernier disque, Fabien Mary a décidé d’exhumer les compositions de Tadd Dameron, pianiste et compositeur de la grande époque be-bop, sideman de choix de Miles Davis aux alentours des années 1950, etc.
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Choix estimable, réhabilitation méritée, mais, à mon goût, l’interprétation était un peu stéréotypée : individuellement, les musiciens du quintette sont très bons, mais tous les titres avaient la même structure (exposition du thème et solos individuels), au point de donner le sentiment que les musiciens n’improvisaient jamais ensemble. Peu risqué et pas très inventif, mais je suis sûr que les amateurs de jazz « classique » (encore faudrait-il nuancer et définir ce terme) y ont trouvé leur compte. Il en faut pour tous les goûts…

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Lors du concert, j’ai retrouvé une vieille connaissance, le Montlouisien le plus célèbre, j’ai nommé Simon, Monsieur Oranginal, bénévole au Festival, et son amie Marion (en robe orange). À défaut d’oser publier la seule photo que j’ai prise d’eux, je vous livre un gros plan sur le T-shirt du bénévole !

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Cependant, Fabien Mary jouait, à la tête de son quintette (Thomas Savy au ténor, Yves Brouqui à la guitare, Florent Gac à l'orgue, Andrea Michelotti à la batterie), Tadd’s Delight, Delirium, Swift as the Wind, Mating call

 

samedi, 09 septembre 2006

Trio Viret Ferlet Banville, Montlouis, 8 septembre 2006

Hier soir, j’ai assisté, dans le cadre du Festival de Jazz de Montlouis, au concert du trio formé par Jean-Philippe Viret, Édouard Ferlet et Antoine Banville. Je connais un peu le premier, surtout par son travail avec l’Orchestre de ContreBasses (OCB), un de mes groupes préférés, et un peu Ferlet, le pianiste. Après coup, je me suis aperçu que, si le nom du batteur ne me disait rien, j’avais pourtant écouté, chez ma mère, un disque de ce trio.

Le concert a commencé vers sept heures et quart, après une petite séance consacrée à accorder le demi-queue Steinway L'Instrumentarium.

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Cette musique m’a infiniment séduit, et le mieux est sans doute de vous inviter à la découvrir en concert ou en disque (trois albums enregistrés). Les trois musiciens ont joué, dans l’ordre, Ascendant Vierge (solo de contrebasse), Par tous les temps, Ping-pong, Une petite ballade, La part des choses, Les idées vagues et À plus d’un titre. En bis, ils nous ont offert Dérives et Docile, joli contraste de deux humeurs différentes.

Les titres n° 2 et 3 sont des compositions d’Edouard Ferlet, et je crois avoir compris que les autres étaient de Jean-Philippe Viret, auteur à tout jamais cher à mon cœur du superbe morceau Heureuse qui comme Ellis (OCB, Jeux dangereux, Musica Guild, 1995).

Par tous les temps : lyrique, poignante, comme la mer émouvante.

Ai-je pensé à la mer en raison du patronyme du batteur ? Il y aura désormais un trio de Banville : le poète (Théodore), le romancier (John) et le batteur (Antoine).

Les idées vagues : morceau très complet, où l’entente entre les trois larrons est la plus accomplie.

À plus d’un titre : Antoine Banville s’éclate, plus à l’aise, peut-être, dans l’extase.

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Aphorisme de concert, dont la véracité ne se dément jamais : « Les gens veulent à tout prix applaudir. »

(Même quand un morceau n’est pas fini. Ne dit-on pas désormais couramment « aller applaudir Untel », et non plus « aller écouter Untel » ?)

 

 

Je ne cessais de penser, pendant le concert, au bref essai qu’Antoine Emaz consacre à l’expression de J.-M. Maulpoix, le lyrisme critique : « s’il s’agit d’un élan sans envol, je peux m’y accorder » (je cite très de mémoire). S’élancer, rechercher, créer même avec le sentiment du manque. (Tout de même, on croit souvent s’envoler, avec ce trio Viret-Ferlet-Banville.)

 

jeudi, 07 septembre 2006

Livresse en doux zénith

D'humeur guillerette, sous la chaleur, je me rends à l'université. Au bout du pont Wilson, je m'arrête au feu orange et je vois, dans mon rétroviseur, que la dame derrière moi peste au volant de sa voiture. Je descends et me dirige vers elle. Une fois à la vitre de sa portière, je lui dis très gentiment :

"Je ne vais pas griller l'orange*, madame, quand même." (Comme si ça ne m'arrivait jamais... Enfin !)

Réponse : "Mais ce n'est pas après vous que j'en ai, monsieur."

Bon, d'accord.

Je me rassieds, boucle ma ceinture, attends. Au feu vert, je redémarre et tourne à droite, comme indiqué. La râleuse en tailleur va dans la même direction que moi. Il y a deux files, et, au niveau du rond-point des Mariniers, comme une voiture est engagée, je m'arrête. Sur la file de gauche, la conductrice du jour, arrivée deux bonnes secondes après moi, s'engage à pleine allure et grille la priorité à la voiture engagée sur le rond-point.

Quelques minutes plus tard, au cours d'une conversation, j'apprends que les doublons invendus de l'ancienne bibliothèque pluridisciplinaire sont partis, durant l'été, à la benne à ordures. Même pas au papier recyclé, mind you : à la benne à ordures !

 

 

* Orange grillée ou orange grillé, d'abord, hein ???

mercredi, 06 septembre 2006

Gâteau !

Par la porte-fenêtre ouverte j'entends une voisine, qui, au loin, appelle :

Gâteau ! Gâteau !

 

Ce doit être un animal domestique qu'elle hèle ainsi, et même, si la famille est douée d'humour translinguistique, un chat. Mais moi, qui suis plus ou moins au régime ces temps-ci, j'entends autre chose, et d'autant plus qu'il y a, bien distinct, un circonflexe sur le a... et c'est cruel, vraiment.

mardi, 05 septembre 2006

Un épisode inédit des Barbapapa

... sous forme de pièce de théâtre jouée dans la baignoire :
 
Barbapapa est attaqué par un monstre marin (un gant rayé), qui le tue. Revenu au rivage, il ressuscite, mais Barbidur, pas content, le tue. Barbotine applaudit son frère, qui tue tous les autres Barbapapas. Alors, Barbidur épouse Barbotine et devient roi.

Je ne suis pas basque (et pourtant)

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Parc Sainte-Radegonde, 27 août 2006. (Pas loin des lamas.)

lundi, 04 septembre 2006

54

Un jeune bavard de Noizay

N'arrêtait pas de dégoizay.

Il se promenait sur les quais

De Loire avec ses perroquais :

"Qui voudrait en apprivoizay ? "

 

dimanche, 03 septembre 2006

Série de cinq coloquintes pour Papotine

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samedi, 02 septembre 2006

Volontaires ???

Parmi les clichés ou phrases toutes faites mais irréfléchies que colportent les journalistes, m'agace beaucoup l'expression "faucheurs volontaires d'OGM".

En effet, je doute que faucher un hectare de maïs (ou d'autre chose) puisse se faire par inadvertance. Et même, pour avoir essayé une seule fois dans ma vie de manier une faucheuse, je doute que faucher quoi que ce soit puisse être qualifié d'involontaire. Aussi faucheur volontaire est-il un pléonasme. 

Tbilissi-les-Moulineaux, cinq minutes d'arrêt

Ne s'invente pas. 1225 notes et 2775 commentaires à ce jour. Belle symétrie, si près de l'an 2000 après tout.......................

............................Dans les autres carnets, prévu la publication d'un sextuor d'ici à minuit, ce qui me dispense d'écrire et libère ma soirée pour (entre autres) Géorgie-France. (C'est bien ça ?)

 

P.S. de 19 h 35 : Je m'aperçois à l'instant que le coup d'envoi était donné, non à neuf heures, mais à... six heures. Il reste un quart d'heure à jouer. Même quand je veux être beauf, je rate mon coup. (Enfin, j'espère...)

Mic-mac historique

A. (cinq ans) fait visiter la maison à des touristes imaginaires.

Au XVIIème siècle, à l'époque de Charles VII, Jeanne d'Arc est venue se réfugier ici, et c'est là que Charles VII l'a livrée aux Anglais. Allons voir maintenant la salle de jeux et le précieux couloir.

Hôtel Labenche, 2

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Vous êtes au deuxième étage (et moi donc)

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vendredi, 01 septembre 2006

Maladie de la gravelle

Tiens... Pas plus tôt descendu de sa noire calèche, et à peine secoué d'avoir manqué se faire casser la gueule par son petit copain Malléjac, l'hirsute Triton continue de baver... Il doit être bien triste de ne pas connaître l'adresse de mon autre carnétoile, où je publie plus de notes qu'ici, et dont la seule lecture admirative le tirerait de l'ennui affolant de sa terne fin de vie... Ah la la, mon brave monsieur...

11:25 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Hôtel Labenche, 1

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Brive, 9 juillet 2006.

jeudi, 31 août 2006

Exposition Jean-Michel Salaün...

... aux Bons-Enfants.

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Ouverture dès demain, 1er septembre, 10 heures. Vernissage samedi 9 à 14 heures.
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Par ailleurs, les Bons Enfants ont depuis quelque temps un blog. On y trouve notamment des reproductions de toiles exposées, dont celles de Juliette Gassies, dont j'ai déjà eu l'occasion de dire que je n'aimais guère les nageuses, mais beaucoup les fauteuils.

Nescio

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27 août. Je ne sais plus quand j'ai lu Fièvre et lance de Javier Marias. Je ne suis plus très sûr de retrouver, dans ma mémoire, le fil de l'histoire. Je ne sais pas quand la suite de ce roman (le premier d'une trilogie annoncée) paraîtra. Je ne sais pas quand je disparaîtrai. Je sème des pierres sur le chemin, mais ce seront bientôt des stèles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moulage de statue menhir.

Le Grand Pressigny, 21 juin 2006.