mardi, 03 octobre 2006
Sans sel d'enduit
22:25 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
Idomeneo à Barcelone
Onzième quatrain barcelonais.
Tout en écoutant une aria
Superbe d'Idomeneo,
M'offre la mer en stéréo.
21:25 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
Château de Montpoupon ~ Extérieurs
Malheureusement, la visite a été irrémédiablement gâchée
par la hargne, la pugnacité et la crétinerie de la guichetière, préposée à débiter la même propagande à tout le monde sans même écouter les rares mots qu'essaie de placer son interlocuteur. Bien entendu, il m'est impossible, en raison de cette espèce de harpie grotesque et sans cervelle, de recommander la visite du château.
C'est dommage, vraiment dommage.
20:25 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne
Tout ce que je vois...
Quatrain barcelonais.
Tout ce que je vois, sous les cubes,
C'est, la casquette bien vissée,
Lisant son journal à pleins tubes,
Un cannier aux carres plissées.
19:25 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
Château de Montpoupon * Extérieurs
Comme je ne compte pas vous recopier l'historique de ce très joli château Renaissance (il ne reste rien de la maison forte du XIIIème), vous pouvez consulter la notice du site 37online.
Dimanche matin, il devait pleuvoir, alors nous avons renoncé à visiter les jardins du château de Nitray. Le château de Montpoupon est tout à fait digne d'intérêt, avec plusieurs salles remarquablement meublées (mention particulière pour une série de tapisseries de Beauvais dans un état remarquable de conservation).
Le Musée de la Vénerie est une simple curiosité, sans plus.
18:25 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
De la guérite...
Nouveau quatrain barcelonais.
De la guérite que surplombe
À force de planches la toile,
On guetterait pendant des plombes
Au loin, médusée, une voile.
17:25 Publié dans Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
Château de Montpoupon : extérieurs
Comme, dans ce château, toute photographie est interdite une fois que l'on est entré dans l'enceinte, et comme je respecte la loi (ou, à tout le moins, les instructions et prohibitions indiquées à l'entrée), vous ne verrez que ce que tout un chacun, même sans entrer, peut observer, le long de la très jolie route départementale, entre Le Liège et Montrichard.
16:25 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
59
Un bacchus de Céré-la-Ronde
Voulait toujours "serrer la ronde".
Obésophile baisottant :
tel était son passe-temps,
du volant de sa vieille Aronde.
09:15 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
lundi, 02 octobre 2006
58
La guichetière, à Montpoupon,
En connerie a le pompon.
J'essaie d'échapper, quelle guigne,
À son ineptie consanguine :
Quel poulpe crampon nous palpons !
09:15 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
Po(i)nt du (re)Gard
Le 2 octobre 2005,
sous un ciel changeant,
nous avions promené d'atelier en atelier,
mais
l'art
05:50 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne
dimanche, 01 octobre 2006
57
Un vieux monsieur du Val d'Indrois
Avait toujours le boudin droit.
Même un bain d'eau glacée
Ne pouvait affaisser
Son boudin droit du Val d'Indrois.
19:09 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Ligérienne, Limericks
Enigme facile
Où, à Tours ?
... 2 octobre 2005 ...
08:55 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne
samedi, 30 septembre 2006
Pluie au soleil
Hallebardes sur Tours.
Monde, si beau, qui vacille.
Ce sont même de très gros grêlons qui cognent contre les vitres, rebondissent sur les voitures.
Torrents au bas des trottoirs.
La nacelle, je n'avais qu'à l'enlever, depuis le temps que je dis que je devrais l'enlever.
Soleil qui reparaît et l'averse qui reprend.
Longue litanie langoureuse, la pluie nourrit les yeux.
17:15 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
jeudi, 28 septembre 2006
Tanneurs 131 et 132
Outre que, repeintes une semaine avant la rentrée, les nouvelles salles du site Tanneurs (au premier étage) offrent aux narines & naseaux souffreteux un mélange d'odeurs plutôt capiteux et même franchement désagréable (peinture + tableau à marqueurs + soleil tapant, à travers les vitres, sur les corps progressivement dégoulinants), elles ne présentent pas toutes les garanties en matière de respect des normes de sécurité, ce qui est plus inquiétant encore.
Aux Joulins, à une heure, j'ai mangé mon sandwich fade et bu un Schweppes, avant de repartir turbiner.
C'était sportif aujourd'hui, avec un cartable prêt à éclater et trajets en bus + trottoirs, sans compter l'habituelle dizaine d'étudiants qui m'ont attrapé au rebond, entre deux portes, deux couloirs, qui pour une demande de changement de T.D., qui pour l'organisation d'un emploi du temps Erasmus, qui pour une information sur les U.E. libres, qui pour la remise (tardive pour cause d'inscription tardive) d'un emploi du temps de L3... bref, lundi et mardi se prolongeant sur le jeudi. (3 Glorieuses... non, c'est plutôt en semaines.)
J'étais quand même à l'heure pour apporter à A., à la sortie de l'école, le crocodile gélatineux vert fluo qui m'avait été, de façon plutôt décadente, offert avec le café, et que j'avais soigneusement "troussé" dans un mouchoir en papier en vue du goûter filial.
18:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne
À plat, tope là...
07:08 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
dimanche, 24 septembre 2006
Swordbird
Eh bien, dites donc... It's a business indeed !
13:15 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
The Window
O chosen love, O frozen love
O tangle of matter and ghost
O darling of angels, demons and saints,
And the whole broken-hearted host
Gentle this soul
Leonard Cohen
09:39 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 20 septembre 2006
Chaud et froid
Finalement, les livrets sont sortis de l'imprimerie une heure avant la réunion de rentrée.
(Mais il manquait une vingtaine d'exemplaires.)
15:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (7)
Sur quatre vues du parc Güell
... toujours en ekphrasîs ...
Ce n'est pas une maïolique
Qui éclate comme un soleil,
Et ma mémoire, mosaïque
Etonnée, n'a pas son pareil.
*
Marchons vers l'arche de verdure
Où le temps s'arrête, pierreux,
Comme le bloc de roche dure
À vos sourires bienheureux.
**
Imaginaires coquillages
Dont seuls mes songes seraient rois,
Vous paraissez, dans le sillage
De mes souvenirs bavarois.
***
Colonne folle jusqu'au dôme
En croix, où le pigeon ramier
Roucoule - au prieuré Saint-Cosme
Il n'y a pas de tel damier !
... d'images tinouesques ...
09:55 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
mardi, 19 septembre 2006
Journée d'études
Le Peintre et les Lettres :
Figures de l’artiste dans la littérature italienne
des XIXe et XXe siècles
vendredi 13 octobre 2006
salle 5e étage, Bibliothèque universitaire
3, rue des Tanneurs (Tours)
Le programme est téléchargeable ici: Peintre_Lettres.doc.
16:04 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
lundi, 18 septembre 2006
Quelques quatrains barcelonais...
... sur des images de Tinou ...
Rongé par la folie qui songe
À la façade tel Argus,
L'esprit se débride la longe
En Barcelone aux vifs aigus.
****
Ne se croirait-on au théâtre
Où irait arlequinement
Se découvrir, le teint albâtre,
Un Don Quichotte de roman ?
***
Aubergiste, approche la lampe
Que je puisse m'émerveiller,
Sous les barreaux de cette rampe,
Du bleu globuleux écaillé.
**
Gaudi reconnaissable entre mille
Comme l'illustre Gaudissart
De Honoré et non d'Emile
(Où manque une rime en -issart...)
*
Qu'aux panneaux vides alignés
Comme la grille d'un poème
L'horizon vous ait assignés,
Vous, mes yeux, voilà ce que j'aime.
... un jour, j'irai à Barcelone. (Partie remise depuis 2000.)
12:03 Publié dans Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine, Words Words Words, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Poésie
Du Niger au golfe de Guinée, 18 septembre 1888
Il y a deux ans bientôt, une correspondante (que j'ai rencontrée depuis) m’avait offert, pour mes trente ans et à mon immense émotion, le récit de voyage du capitaine Binger, Du Niger au golfe de Guinée par le pays de Kong et le Mossi. Il s’agissait de la réédition en un seul volume (Société des Africanistes, 1980) des deux tomes parus à l’origine en 1892, et marquée d'une longue dédicace à l'encre rouge sombre. Je me suis plongé illico, mais en plusieurs séances, dans cet ouvrage finalement savoureux et passionnant, malgré un très grand nombre de réticences que, pour faire bref, je qualifierai d’idéologiques et qui, loin d’être formulées a priori dans ma petite tête, naissaient surtout au fur et à mesure de la lecture. Toutefois, il faut reconnaître que, pour un militaire entreprenant un voyage d’exploration dans le contexte de la France coloniale de la fin du 19ème siècle, Binger est relativement subtil, et même qu’il parvient souvent à une étonnante neutralité.
Alain Ricard m’avait dit un jour que les récits de voyage écrits par les premiers explorateurs, et, dirons-nous, singulièrement au 18ème siècle, étaient nettement plus justeset moins obscurantistes, à l’égard des peuples visités, que ceux du 19ème siècle.
Aujourd’hui, c’est sans doute l’heure de citer – car il n’est jamais trop tard, et les chiffres ronds pèsent trop lourd – le premier paragraphe de l’entrée du 18 septembre 1888, qui témoigne d’un désir d’observation aussi neutre que possible, et sur un point très intéressant :
Ce matin de bonne heure nous sommes réveillés par une violente tornade, la première de cette année ; elle fut accueillie avec joie par tout mon personnel, car c’est un indice certain de la prochaine fin des pluies d’hivernage. (Chapitre XI, tome 2, p. 61)
À Tours, pourtant, nulle tornade.
09:31 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Afrique, Ligérienne
dimanche, 17 septembre 2006
56
Une naïve de Saint-Âvre
Voudrait naviguer jusqu'au Havre :
Seulement, par le Cher,
On n'atteint pas la mer,
Et c'est bien là ce qui la navre.
17:55 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne
samedi, 16 septembre 2006
Nouvelle énigme tourangelle
Comme Guillaume Lapaque ne trouve rien de plus drôle que de trouver illico la réponse à mes énigmes, en voici une, plus corsée je l'espère, et qui vaudra, au vainqueur (à condition qu'il ne s'appelle pas Guillaume Lapaque!), un pot offert lors du prochain apéro-blog tourangeau.
(En cas d'absence lors du prochain apéro-blog, le cadeau est un exemplaire dédicacé d'un choix de textes...)
Donc : Question : Où ?
(Indice : pas à Tours.)
19:55 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Ligérienne
Tourangelle devinette
Où ?
(Indice : à Tours.)
Une surprise attend le vainqueur.
19:15 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ligérienne
vendredi, 15 septembre 2006
Exposition Jean-Michel Salaün
Comme je l'avais déjà annoncé, les Bons Enfants exposent ce mois-ci les travaux de Jean-Michel Salaün.
Il s'agit de tableaux peints, pour l'essentiel, à partir de grands aplats, car l'artiste se sert principalement des paumes de ses mains. Les toiles sont de formats divers, principalement des carrés, le tout allant, pour les proportions, de petits 20x20, presque monochromes, à deux ou trois toiles de 150x150. Il y a aussi de petites sculptures en technique mixte, de couleurs plus composites que les toiles.
J'ai surtout "craqué" pour le 60x60 qui se trouve au fond à droite, en entrant (que je nommerai Visage sous nuage, même si aucune des toiles n'a de titre) ; la série de six 30x30 (surtout le carré noir que j'aimerais nommer Orage) ; enfin, le grand 100x73 qui se trouve juste à droite en entrant (titre inventé par moi : Chair à vif).
Visage sous nuage : carré rouge où se dessine, par un triangle noir (traînée d'encre de Chine ?), une sorte de visage seulement pourvu d'une bouche grattée. Seul un nuage orangé vient menacer cette ombre paisible.
Orage : carré noir, pluie de suie qui tinte et tape sur la porte ardoisée d'une caverne (or et grisaille).
Chair à vif : frappé d'emblée par son éclat, quand je suis entré dans la salle d'exposition, je me suis toutefois aperçu, au second regard prolongé, que la chair rose blanchâtre qui compose, au centre de l'incandescence, un trapèze, me séduit moins - est-ce un visage ? une porte ? une hallucination ? le soleil aveuglant ?
Il faut, si l'on habite la région, aller voir cette exposition, d'autant qu'il est toujours très agréable de discuter avec Fred Ronfaut, hôte attentionné et galeriste délicat. Vous pourrez emporter (en guise de souvenir et s'il en reste) l'un des 260 morceaux d'un tableau de Jean-Michel Salaün, chacun de ces petits carrés ayant reçu la signature et l'empreinte digitale de l'artiste, ainsi que le numéro de série (mon exemplaire est le 183/260) et une inscription cryptique (996 ?).
[Lien vers le site des Bons Enfants.]
17:40 Publié dans BoozArtz, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne