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mercredi, 04 octobre 2006

Exposition Philippe Pradier aux Bons Enfants

Nous avons découvert quelques toiles de Philippe Pradier lors de l'exposition d'hiver Petits formats aux Bons Enfants, en décembre dernier. Cette fois-ci, le peintre amateur de citations picturales est de retour pour une exposition personnelle, en ce même lieu, ce que l'on peut vérifier sur le blog du galeriste.

Finalement, nous n'avons pas acheté ce 60x60 de Salaün que j'aimais beaucoup, parce que C. était moyennement emballée. (Or, pour transporter (être transporté(e)?), il faut un emballage.)

10:15 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne

mardi, 03 octobre 2006

Vertes fenêtres...

Vertes fenêtres désuètes,

Quand le soleil brûle, attiseur,

Vous offrez vos grâces --- muettes

Que surprend un climatiseur.

Sans sel d'enduit

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Arrivée annoncée de George W. Bushel, président des Poids & Mesures.


(Tours, 2 octobre 2005.)

Idomeneo à Barcelone

Onzième quatrain barcelonais

Tout en écoutant une aria

Superbe d'Idomeneo,

Ce vaisseau Balearia

M'offre la mer en stéréo.

21:25 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie

Château de Montpoupon ~ Extérieurs

Malheureusement, la visite a été irrémédiablement gâchée

medium_Montpoupon_Oct._1_010.jpg

par la hargne, la pugnacité et la crétinerie de la guichetière, préposée à débiter la même propagande à tout le monde sans même écouter les rares mots qu'essaie de placer son interlocuteur. Bien entendu, il m'est impossible, en raison de cette espèce de harpie grotesque et sans cervelle, de recommander la visite du château.

C'est dommage, vraiment dommage.

Tout ce que je vois...

Quatrain barcelonais

Tout ce que je vois, sous les cubes,

C'est, la casquette bien vissée,

Lisant son journal à pleins tubes,

Un cannier aux carres plissées.

 

Château de Montpoupon * Extérieurs

medium_Montpoupon_Oct._1_006.jpg

 

 Comme je ne compte pas vous recopier l'historique de ce très joli château Renaissance (il ne reste rien de la maison forte du XIIIème), vous pouvez consulter la notice du site 37online.

Dimanche matin, il devait pleuvoir, alors nous avons renoncé à visiter les jardins du château de Nitray. Le château de Montpoupon est tout à fait digne d'intérêt, avec plusieurs salles remarquablement meublées (mention particulière pour une série de tapisseries de Beauvais dans un état remarquable de conservation).

Le Musée de la Vénerie est une simple curiosité, sans plus.

De la guérite...

Nouveau quatrain barcelonais.

De la guérite que surplombe

À force de planches la toile,

On guetterait pendant des plombes

Au loin, médusée, une voile.

Château de Montpoupon : extérieurs

medium_Montpoupon_Oct._1_005.jpg

 

 

Comme, dans ce château, toute photographie est interdite une fois que l'on est entré dans l'enceinte, et comme je respecte la loi (ou, à tout le moins, les instructions et prohibitions indiquées à l'entrée), vous ne verrez que ce que tout un chacun, même sans entrer, peut observer, le long de la très jolie route départementale, entre Le Liège et Montrichard.

59

Un bacchus de Céré-la-Ronde

Voulait toujours "serrer la ronde".

Obésophile baisottant :

tel était son passe-temps,

du volant de sa vieille Aronde.

 

lundi, 02 octobre 2006

58

La guichetière, à Montpoupon,

En connerie a le pompon.

J'essaie d'échapper, quelle guigne,

À son ineptie consanguine :

Quel poulpe crampon nous palpons !

Po(i)nt du (re)Gard

medium_HPIM3079.JPG

 

 

Le 2 octobre 2005,

sous un ciel changeant,

medium_HPIM3078.JPG

 

 

nous avions promené d'atelier en atelier,

mais

l'art

 

medium_HPIM3075.JPG
L'ART
medium_HPIM3077.JPG
se situe
où il faut : dans
medium_HPIM3076.JPG
LE REGARD.......

dimanche, 01 octobre 2006

57

Un vieux monsieur du Val d'Indrois

Avait toujours le boudin droit.

Même un bain d'eau glacée

Ne pouvait affaisser

Son boudin droit du Val d'Indrois.

 

Enigme facile

medium_Rue_des_Halles.JPG

 

 

Où, à Tours ?

 

 

 

... 2 octobre 2005 ...

samedi, 30 septembre 2006

Pluie au soleil

Hallebardes sur Tours.

Monde, si beau, qui vacille.

Ce sont même de très gros grêlons qui cognent contre les vitres, rebondissent sur les voitures.

Torrents au bas des trottoirs.

La nacelle, je n'avais qu'à l'enlever, depuis le temps que je dis que je devrais l'enlever.

Soleil qui reparaît et l'averse qui reprend.

Longue litanie langoureuse, la pluie nourrit les yeux.

jeudi, 28 septembre 2006

Tanneurs 131 et 132

Outre que, repeintes une semaine avant la rentrée, les nouvelles salles du site Tanneurs (au premier étage) offrent aux narines & naseaux souffreteux un mélange d'odeurs plutôt capiteux et même franchement désagréable (peinture + tableau à marqueurs + soleil tapant, à travers les vitres, sur les corps progressivement dégoulinants), elles ne présentent pas toutes les garanties en matière de respect des normes de sécurité, ce qui est plus inquiétant encore.

Aux Joulins, à une heure, j'ai mangé mon sandwich fade et bu un Schweppes, avant de repartir turbiner.

C'était sportif aujourd'hui, avec un cartable prêt à éclater et trajets en bus + trottoirs, sans compter l'habituelle dizaine d'étudiants qui m'ont attrapé au rebond, entre deux portes, deux couloirs, qui pour une demande de changement de T.D., qui pour l'organisation d'un emploi du temps Erasmus, qui pour une information sur les U.E. libres, qui pour la remise (tardive pour cause d'inscription tardive) d'un emploi du temps de L3... bref, lundi et mardi se prolongeant sur le jeudi. (3 Glorieuses... non, c'est plutôt en semaines.)

J'étais quand même à l'heure pour apporter à A., à la sortie de l'école, le crocodile gélatineux vert fluo qui m'avait été, de façon plutôt décadente, offert avec le café, et que j'avais soigneusement "troussé" dans un mouchoir en papier en vue du goûter filial.

18:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne

À plat, tope là...

Ce n'est pas le calme plat sur la Touraine. C'est juste et seulement le calme plat dans ces parages. Faire du plat... à  personne. Passer le plat aux invités. Se prendre un plat dans la piscine (ah, ce sont les mots bleus, au fond, tout au fond, contre les carreaux minuscules, de l'autre côté de la vase). Pour le travail, j'en ai  eu ma (belle ou parfois lourde) dose en septembre, et c'est normal, me  direz-vous. Peu de photos, peu de sorties, peu de poèmes. On fait ce qu'on peut, étant (ou pas) à plat, débitant des fadaises ou encore des platitudes, ou même encore à cette aune oserait-on (citant une chanson) écrire platités ? Non, faire du plat, très peu pour moi, je n'y goûte pas, ne mange pas de ce pain-là. Sauçons, tiounquons. La vie est belle. La vie est-elle belle ? Reprenons. Le plan, l'espace plan, la mappemonde, et quoi encore ?
(La barre d'espace réagit plus que celle de mon ordinateur portable, d'où de grands blancs entre certains mots.)

07:08 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

dimanche, 24 septembre 2006

Swordbird

Eh bien, dites donc... It's a business indeed !

13:15 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

The Window

O chosen love, O frozen love

O tangle of matter and ghost

O darling of angels, demons and saints,

And the whole broken-hearted host

Gentle this soul

Leonard Cohen

mercredi, 20 septembre 2006

Chaud et froid

Finalement, les livrets sont sortis de l'imprimerie une heure avant la réunion de rentrée.

(Mais il manquait une vingtaine d'exemplaires.)

15:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (7)

Sur quatre vues du parc Güell

... toujours en ekphrasîs ...

Ce n'est pas une maïolique

Qui éclate comme un soleil,

Et ma mémoire, mosaïque

Etonnée, n'a pas son pareil.

 

 *

 

Marchons vers l'arche de verdure

Où le temps s'arrête, pierreux,

Comme le bloc de roche dure

À vos sourires bienheureux.

 

**

 

Imaginaires coquillages

Dont seuls mes songes seraient rois,

Vous paraissez, dans le sillage

De mes souvenirs bavarois.

 

***

 

Colonne folle jusqu'au dôme

En croix, où le pigeon ramier

Roucoule - au prieuré Saint-Cosme

Il n'y a pas de tel damier !

 

... d'images tinouesques ...

mardi, 19 septembre 2006

Journée d'études

Le Peintre et les Lettres :

 

Figures de l’artiste dans la littérature italienne

 

 des XIXe et XXe siècles

 

vendredi 13 octobre 2006

 

 

salle 5e étage, Bibliothèque universitaire

 

3, rue des Tanneurs (Tours)

 

 

 

Le programme est téléchargeable ici: Peintre_Lettres.doc.

16:04 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

lundi, 18 septembre 2006

Quelques quatrains barcelonais...

... sur des images de Tinou ...

 

Rongé par la folie qui songe

À la façade tel Argus,

L'esprit se débride la longe

En Barcelone aux vifs aigus.

 

****

 

Ne se croirait-on au théâtre

Où irait arlequinement

Se découvrir, le teint albâtre,

Un Don Quichotte de roman ?

 

***

 

Aubergiste, approche la lampe

Que je puisse m'émerveiller,

Sous les barreaux de cette rampe,

Du bleu globuleux écaillé.

 

**

 

Gaudi reconnaissable entre mille

Comme l'illustre Gaudissart

De Honoré et non d'Emile

(Où manque une rime en -issart...)

 

*

 

Qu'aux panneaux vides alignés

Comme la grille d'un poème

L'horizon vous ait assignés,

Vous, mes yeux, voilà ce que j'aime.

 

 

... un jour, j'irai à Barcelone. (Partie remise depuis 2000.)

Du Niger au golfe de Guinée, 18 septembre 1888

Il y a deux ans bientôt, une correspondante (que j'ai rencontrée depuis) m’avait offert, pour mes trente ans et à mon immense émotion, le récit de voyage du capitaine Binger, Du Niger au golfe de Guinée par le pays de Kong et le Mossi. Il s’agissait de la réédition en un seul volume (Société des Africanistes, 1980) des deux tomes parus à l’origine en 1892, et marquée d'une longue dédicace à l'encre rouge sombre. Je me suis plongé illico, mais en plusieurs séances, dans cet ouvrage finalement savoureux et passionnant, malgré un très grand nombre de réticences que, pour faire bref, je qualifierai d’idéologiques et qui, loin d’être formulées a priori dans ma petite tête, naissaient surtout au fur et à mesure de la lecture. Toutefois, il faut reconnaître que, pour un militaire entreprenant un voyage d’exploration dans le contexte de la France coloniale de la fin du 19ème siècle, Binger est relativement subtil, et même qu’il parvient souvent à une étonnante neutralité.

Alain Ricard m’avait dit un jour que les récits de voyage écrits par les premiers explorateurs, et, dirons-nous, singulièrement au 18ème siècle, étaient nettement plus justeset moins obscurantistes, à l’égard des peuples visités, que ceux du 19ème siècle.

 

Aujourd’hui, c’est sans doute l’heure de citer – car il n’est jamais trop tard, et les chiffres ronds pèsent trop lourd – le premier paragraphe de l’entrée du 18 septembre 1888, qui témoigne d’un désir d’observation aussi neutre que possible, et sur un point très intéressant :

 

Ce matin de bonne heure nous sommes réveillés par une violente tornade, la première de cette année ; elle fut accueillie avec joie par tout mon personnel, car c’est un indice certain de la prochaine fin des pluies d’hivernage. (Chapitre XI, tome 2, p. 61)

 

À Tours, pourtant, nulle tornade.

dimanche, 17 septembre 2006

56

Une naïve de Saint-Âvre

Voudrait naviguer jusqu'au Havre :

Seulement, par le Cher,

On n'atteint pas la mer,

Et c'est bien là ce qui la navre.

 

samedi, 16 septembre 2006

Nouvelle énigme tourangelle

medium_Angelot.jpg

 

Comme Guillaume Lapaque ne trouve rien de plus drôle que de trouver illico la réponse à mes énigmes, en voici une, plus corsée je l'espère, et qui vaudra, au vainqueur (à condition qu'il ne s'appelle pas Guillaume Lapaque!), un pot offert lors du prochain apéro-blog tourangeau.

(En cas d'absence lors du prochain apéro-blog, le cadeau est un exemplaire dédicacé d'un choix de textes...)

 

Donc : Question : Où ?

(Indice : pas à Tours.)