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lundi, 28 novembre 2005

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Une vieillarde de Mettray

Avait dit qu'elle se mettrait

A faire la compote

Pourvu que l'on papote

En un laps chronométré.

 

dimanche, 27 novembre 2005

Le quadruple menton de Guillaume Cingal et la carte postale ancienne

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.............
Devant tant de pyramides,
Suis-je au Louvre -
Ou pour le livre
Evidemment ahuri ?

12

Un vieux monsieur de Trélazé

Prenait toujours un air blasé.

"Le jour et la nuit,

Le soir... tout m'ennuie ! "

Dit-il... "et je suis trélazé."

 

Poèmes en marge du colloque, 3

Des fauteuils en bois rouge

Les feuilles qui roucoulent

 

Où est la brise

Et le vent fou?

 

Quand les buissons

Boivent le vent,

Le bois s'anime

 

Et se détend

Comme un vol d'ailes.

 

Poèmes en marge du colloque, 2 (Translation)

she

speaks

without

really

heeding

us

she is

engrossed

in

her

own

words

 

Poèmes en marge du colloque, 2

débit

haché

et trop

rapide

elle

ne

nous

parle

pas

 

Poèmes en marge du colloque, 1

Limage

L'image. Magellan. J'ai lancé. Encéphalo. Falot poète.

Leafing through midnight's pages.

Sleepless S-shaped lonely writer with no questions asked.

Je l'aime; voilà, j'ai fait l'image.

 

Bouchemaine

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Le froid saisit l'Anjou, vous engourdit les membres.
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Sur les bords de la Maine, avec les quatre barques qui flottillent, je prends la mesure du temps qui passe en suspendant mes yeux au ciel; une dame, accompagnée d'une petite fille, lâche son gigantesque chien, qui, bonasse, baguenaude près du rivage.
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Vous n'aurez plus, dans ce théâtre désert et glacial, qu'à lancer des gerbes de fleurs à une cantatrice absente.
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A quels lugubres oratorios avions-nous été conviés ? La porte était fermée; je me contentai d'un tour au bord de la Maine.
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La vie erre dans les piaillements.
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C'était un samedi matin, à Bouchemaine, la vie dans les plis, comme un poisson sur sa paroi.
J'ai vu les lettres s'incurver. Vous êtes resté dans l'auto.
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Autres limericks ligériens

Allez donc, je vous en prie, faire un tour du côté de chez l'ami Simon, auteur déjà chevronné de limericks.

11

Il était, près de Bouchemaine,

Un spécialiste des bushmen.

"J'aime tant l'Australie

Et le Kalahari

Que toujours mes pas m'y ramènent."

 

Self-Port

Voilà: je remarque  - avec un réel plaisir -  que mes autoportraits n'attirent plus des cascades de commentaires au détriment des autres notes. L'attrait du nouveau s'est délavé. N'allez pas imaginer, pour autant, que je vous les épargnerai: ce serait mal me connaître.

Tours (de retour)

Je me suis réveillé en revoyant une scène de ma prime jeunesse: assis au fond du bus A, cours de la Somme à Bordeaux, je lis The Secret Agent de Joseph Conrad; le bus est longuement arrêté dans un embouteillage provoqué par une voiture en flammes. C'est un soir noir de novembre, et je rentre chez moi après une longue journée de khâgne. C'était fin 1992.

Hier, je suis rentré en fin d'après-midi d'Angers, où le colloque "Orality in Short Fiction" s'est avéré très intéressant, d'un bon niveau, avec des rencontres conviviales et assez délirantes même. Le banquet, vendredi soir, dans un restaurant sis en une péniche (La Timonerie, sur la Maine), était complètement raté. De la tambouille, de l'avis général. Le concert qui l'avait précédé, par l'invitée d'honneur du concert, une certaine Sandi Russell, était assez médiocre. Mais il vaut mieux cela qu'un contenu scientifique indigent, à tout prendre.

J'ai pu un peu me promener dans la ville, que je connaissais déjà. Angers est vraiment très joli, avec plusieurs points forts, de belles maisons, des rues piétonnes agréables, deux places pleines de cachet. Sur le chemin du retour, hier, je me suis arrêté à Longué, puis dans un café de Vivy, affreux petit village de bord de route nationale. A Saumur, la Loire était presque à sec, je ne sais pourquoi.

samedi, 26 novembre 2005

Guillaume Cingal with a pack of crisps

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Un noble vieillard angevin

Fut bien surpris quand l'ange vint

Le rappeler au Créateur :

"Hors d'ici, vil fornicateur ! "

(Il abusait un peu du vin.)

 

vendredi, 25 novembre 2005

L'ombre de Guillaume Cingal, dans la droite ligne de William Faulkner

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Un vieux professeur fou d'Angers

Dans la vie bravait les dangers.

Il allait corrigeant les fautes d'orthographe

Même sur les billets du cinématographe :

"Il n'y a pas de "t" dans "j'ai"." *

 

 

 

 

N.B.: Le film en question est J'ait épousé une extraterrestre.

8

Un vieux paysan de Saint-Branchs

De sa ferme faisait un ranch.

"Je n'ai pas fait de touche

Avec W. Bush",

Dit ce vieux fermier de Saint-Branchs.

 

...

Le jet d’éponge

écrit pour servir d’exergue au colloque ‘L’Illisible’ (Poitiers, mai 2005)

Pour peu que l’on se soit endormi, accablé des moments du jour, ou que, bâillant à d’autres corneilles, l’on ait interrompu sa lecture entreprise, l’histoire en cours devient fade, et hésite entre le goût de la bette et celui de la blette. (Non qu’elle soit blette comme les fruits, mais le légume insipide : l’agrémenter de crème n’y change rien. Ni lui adjoindre un œuf.)

Alors, le livre me tombe des mains. Ce n’est pas le sommeil, mais l’ire. Fades fragments. Plus moyen de lire ! On s’ennuie ferme. Voilà le livre reposé. La ferme.

……………………………….

Mes muscles évanouis dans le jus de légume, je suis un pauvre boxeur, déganté, sonné, qui n’a plus d’autre choix que de jeter l’éponge.

……………………………….

Pour peu que l’on se soit ennuyé, que les signes se soient brouillés devant mes yeux, que les oiseaux noirs soudainement aient pris la tangente pour ne plus former des phrases que fades ou bouilleuses, je tombe à terre, où l’éponge, rongée, s’est mêlée à la fange.

 

Voilà qu’ici, échaudé, je thermine.

G.C.

26 mai 2005

D'Angers (attention)

Vendredi, 8 h 20.

J'écris de la salle informatique de l'Ecole Doctorale, à la Maison des Sciences Humaines de l'Université d'Angers (site Technopole). Grâce à cette première phrase, les connaisseurs apprécieront et visualiseront le lieu. Je peux même ajouter que je me suis installé à l'ordinateur situé au milieu face aux fenêtres, et donc face aux arbres du parc.

J'ai fait bon voyage, après une trop courte nuit; de nuit noire, humide, mais sur la route sans verglas, entre Tours et Angers, j'ai même entrevu deux effraies (peu avant Bourgueil).

jeudi, 24 novembre 2005

Guillaume Cingal au Chillou du Feuillet

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Ils se tournent vers le soleil
Qui porte une chemise noire
Au col un brin déboutonné.

Miranda's cobwebs

En addendum à ma précédente note au sujet de Spider, je voulais tout de même renvoyer mes lecteurs non anglophones vers deux pages intéressantes au sujet du film: la recension de Miss N. et Tino R., et celle de Stéphanie Marie.

Il me semble pourtant qu'un point reste en suspens: combien d'actrices y a-t-il pour les "trois" rôles de la mère, de la prostituée et de la directrice de pension? deux, apparemment... Mais tous les sites officiels ou officieux reprennent à leur compte la distribution donnée dans le générique de fin: Miranda Richardson joue le rôle de la mère et de la prostituée, alors que la directrice de la pension est jouée par une autre actrice. Pourtant, dans la partie médiane du film, c'est aussi Miranda Richardson qui joue ce rôle-là. Et n'y a-t-il pas une autre actrice encore pour certaines scènes où figure "la mère"...? Cette confusion témoigne d'un remarquable travail du metteur en scène, des (de l') actrice(s)... mais aussi des costumières et maquilleurs.

18:40 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

Vins de Loire sur Google?

C'est volontiers que je relaie l'appel suivant, qui émane du pétillant Guillaume Lapaque, webmestre du site Vins de Loire.

**********

Appel à la solidarité des blogueurs : VinsdeLoire.com boudé par Google :-(


Créé il y a presque 4 mois, VinsdeLoire.com commence à trouver son rythme de croisière. Depuis la création de ce site, 14 915 visiteurs ont vu 172 511 pages. La fréquentation mensuelle a dépassé les 4 500 visiteurs au mois d'octobre et 50 lecteurs réguliers sont abonnés à la newsletter du site.

Globalement, VinsdeLoire.com est correctement référencé par la grande majorité des moteurs de recherche :

    * Il est référencé en deuxième position des résultats donnés par le moteur de recherche de Yahoo à la requête "vins de Loire",
    * Il est suggéré en troisième position des réponses proposées par MSN Search à la requête "vins de Loire",
    * Il est référencé parmi les 500 sources d'information du moteur de recherche Google News,
    * Il est deuxième des liens non sponsorisés suggérés par le moteur Alice Recherche à la requête "vins de Loire",
    * Il est deuxième des résultats fournis par le moteur Lycos à la requête "vins de Loire",
    * Il est proposé en deuxième position des réponses d'Altavista à la requête "vins de Loire",
    * Il est très correctement référencé sur le nouveau service de recherche de blogs de Google,
    * La parution des articles est signalée par le site blog-appetit qui apporte une audience non négligeable.


Mais hélas, malgré tous mes efforts, VinsdeLoire.com n'est pas référencé par Google dont le robot n'indexe rien d'autre que la page principale du site.

Lorsque l'on sait, comme l'indique une étude Médiamétrie citée par le spécialiste du référencement Abondance.com, que 64 % des recherches des internautes français passent par Google, cette situation a évidemment pour conséquence de limiter l'audience de VinsdeLoire.com...

J'ai tout essayé : écrire à Google, transférer le nom de domaine, étudier la situation avec Stéphane de Viabloga qui a fait preuve de beaucoup de patience et de disponibilité...

Mais à ce jour, rien n'a permis d'améliorer la situation.

Aussi, je me permets de faire appel aujourd'hui à la solidarité des blogueurs pour solliciter vos conseils, vous demander de relayer cet appel, et vous inviter à m'envoyer par mail vos suggestions pour parvenir à être référencé sur Google.

Et le jour où VinsdeLoire.com sera enfin référencé par Google, j'aurais plaisir à partager une caisse de vins de Loire avec celui où celle qui m'aura aidé à mieux comprendre les mystères du référencement !

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Un homme du quartier Velpeau

S'égratignait toujours la peau ;

Au moindre saignement,

Sans même un clignement,

S'y collait des bandes velpeau.

 

David Cronenberg et le château de l'araignée

Nous avons vu, hier soir, Spider de David Cronenberg. (C'est notre petit côté "inactuel": au moment où tous s'étripent pour savoir si A History of Violence est un bon cru ou un ratage absolu, nous découvrons le pénultième film du maître canadien.)

Je ne vais pas écrire une note sur ce film, qui est abondamment recensé, chroniqué, épluché et scruté en de nombreux points de la Toile*, mais je remarque qu'aucun des critiques ne semble d'accord sur l'interprétation des faits réels ou avérés; c'est que Cronenberg réussit magnifiquement à ne pas sortir des incertitudes de l'esprit dérangé de son protagoniste. La mère est la putain; la mère est tuée à coups de pelle par le père, et par son fils au moyen du gaz. Deux (au moins) plans se superposent, et deux hypothèses contradictoires demeurent. Cette indécidabilité n'est jamais kitsch ni un effet de mode; elle est rendue d'une manière magistrale.

Autre point: jamais Cronenberg n'a, à mon sens, aussi bien filmé. C'est cela qui, généralement, me laisse sur ma faim: la photographie n'est pas toujours très soignée. Ici, rien à dire, au point de se demander si le directeur de la photographie est bien le même que dans d'autres opus de D.C..

La meilleure des recensions que j'ai lues se trouve ici; son auteur en est un certain Alan Dale.

 

* Il est souvent question, dans les commentaires lus ce matin, du parallèle entre le tissage de la toile, l'écriture en signes cabalistiques dans le carnet, et l'acte de création; mais personne ne semble relever la parenté entre la métaphore de la toile-folie et les nouvelles technologies du... Web... Am I just making this up?

 

En écoute: "2870" de Gérard Manset.

12:55 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

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Un garçon d'Azay-le-Rideau

Aimait les filles du Lideau ;

Il aimait leurs splendeurs

Et était en sueur

Jusqu'à la tombée du rideau.

 

Et un contrat, un...

Moi qui pensais me reposer un peu au second semestre, je viens d'avoir la confirmation, au cours d'une conversation téléphonique avec Mme A. F., responsable de collection chez un prestigieux (?) éditeur parisien, que j'étais engagé pour traduire le dernier roman paru de "mon" auteur.

10:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)