vendredi, 19 décembre 2014
Les deux barbaries
Il y a deux barbaries : celle des fondamentalistes qui massacrent et esclavagisent, et celle d'un pays dont les journaux les plus en vue peuvent publier de pareils torchons.
cliquer sur la photo pour découvrir le “français” des Échos
À terme, ces deux barbaries se rejoignent : dans un monde où un nombre grandissant de citoyens sont “informés” sans en être gênés par de telles sources, plus rien n'a de sens, et la première barbarie peut triompher.
09:07 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 décembre 2014
Arnaud Montebourg et l’école de l’humilité
Il y a plus absurde que les torrents d’inepties que j’ai lues dans mon paquet de copies de première année hier : entendre Arnaud Montebourg critiquer la gauche caviar et expliquer, avec toute la fatuité dont il est capable, que le Barreau est “l’école de l’humilité”, par rapport à l’ENA, qui serait “l’école de l’arrogance”.
C’était en voiture, sur le chemin du collège, et mon fils aîné n’a pu s’empêcher de s’esclaffer sur le lien improbable entre Montebourg et le concept d’humilité.
08:55 Publié dans ... de mon fils, Aphorismes (Ex-exabrupto), Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 décembre 2014
La grande brairie (dessine-moi un ormesson)
On ne ne sait trop qui a répondu à l’enquête dont Busnel — qui est à la critique littéraire ce que Patrick Sébastien est au divertissement — faisait ses choux gras ce soir dans le décor hideux de sa Grande librairie, mais, en tout cas, on peut remarquer que, pour ce panel, le top 5 des « livres qui ont changé ma vie » était entièrement constitué de récits de langue française publiés entre 1920 et 1960. Ainsi, la littérature n’existerait qu’en langue française, qu’en prose narrative, et que sur une période de 40 ans.
J’ai tout d’abord eu dans l’idée que seuls les pensionnaires des maisons de retraite de la MGEN – ou le fan club des Amis de Jean d’Ormesson – avaient eu voix au chapitre. Il est autre chose qui m’a mis la puce à l’oreille : le fait que la première place revienne au Petit Prince… Comment peut-on considérer que Le Petit Prince est le livre le plus important qu’on ait lu, à moins de n’avoir lu que quinze livres, en tout et pour tout, Enid Blyton compris ? Sans doute, répondre cela – comme répondre L’Écume des jours d’ailleurs (ouvrage qui se classait à la quatrième place) – signifie qu’on a lu quelques livres à l’adolescence, et qu’on n’a plus jamais rien lu depuis…
Il n’en demeure pas moins que le succès durable et populaire du Petit Prince me demeure une énigme : qui ce texte, bêtement lourdaud, péniblement allégorique, médiocrement écrit, peut-il faire rêver ?
22:50 Publié dans Indignations, La Marquise marquée, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 décembre 2014
Accident mortel à Vouvray — l'armée française tue la France
Ce soir, un Alphajet s’est écrasé sur une résidence pour personnes handicapées, à Vouvray.
Je veux juste rappeler que, depuis une quinzaine d'années, un comité de riverains dénonce les pratiques scandaleuses des pilotes de la Base Aérienne. J'habite depuis 11 ans et demi dans un quartier proche de la base, et il nous arrive souvent de penser, en voyant ces fous dangereux et stupides faire leurs pirouettes au-dessus des pavillons et des centres commerciaux, que peut-être un de ces appareils s'écrasera sur notre maison, sur l'école de nos fils.
Ce soir, la catastrophe est arrivée. Un mort et au moins quatre blessés. Rassurez-vous : les pilotes sont indemnes.
On a déjà commencé à lire, sur les forums et les réseaux sociaux, les habituelles litanies sur l’armée qui nous défend, etc. De même, on ne peut douter que cet accident ne fera la une que quelques heures, alors que si semblable accident avait eu lieu en région parisienne, on nous en parlerait pendant une semaine sur toutes les chaînes de radio.
Prévisible, aussi, l’“enquête” qui sera diligentée, et qui conclura, sans coup férir, que les deux aviateurs étaient dans l’impossibilité de maîtriser la course de leur engin et qu’ils n’avaient d’autre solution que de s’éjecter en laissant leur bombe en acier aller tuer des innocents. Bientôt, même, on leur décernera une médaille, à peine en catimini.
Prévisible, le communiqué de l’association des riverains, qui rappellera l’hypocrisie des autorités, l’inutilité maintes fois signalée de ces manœuvres irresponsables.
Et prévisible, le silence de mort que lui opposeront encore les autorités.
L'Armée n'est pas seulement la grande muette ; c'est elle qui a tous les droits —— le droit de tuer, le droit de polluer, le droit d'enfreindre les lois, le droit de prétendre au courage tout en s'habillant sans cesse de lâcheté candide et de lin vert kaki.
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En bonus [11.12.2014] : très beau texte de mon voisin François Bon.
23:04 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 décembre 2014
Continental édission
Le 22 juin, j'écrivais ceci sur mon mur Facebook :
Il y a quelques mois, au cœur de l'hiver, j'avais été époustouflé par Lara de Bernardine Evaristo. Là, je commence, bien au chaud, en plein soleil, The Emperor's Babe, et ça part très très fort. —·— Romans en vers qui n'intéresseraient pas le lectora-francé, et sans doute moins encore l'édission-francèse.
Je suis vraiment en train de m'aigrir façon vieux birbe, moi.
18:49 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 05 novembre 2014
Feu de pneus en zone urbaine
Tours, 12 h 10.
Embouteillages partout, avec les longues lignes de tracteurs qui allaient plus tard déposer en pleine ville les produits grâce auxquels nos braves paysans ont déjà bousillé campagnes, nappes phréatiques, rivières. Quelques semaines après que le gouvernement a cédé contre le lobby des gros cons de pollueurs irresponsables et psychotiques routiers, voici les paysans qui se proclament « responsables » tout en dénonçant “l'écologisme dogmatique”.
En effet, leur écologisme à eux n'a rien de dogmatique : cramer des pneus, c'est être proche de la nature. Il est à parier que contre ces poujadistes qui manifestaient pour le droit de continuer à tout bousiller, aucun préfet n'aura envoyé, comme contre les manifestants de Sivens ou de Notre-Dame des Landes, la force publique avec ses flash-balls et ses grenades.
20:53 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 octobre 2014
Le Kaa
26 septembre
Et donc, au Kaa (le nouveau nom du bistrot est un hommage à la série Kaamelott (j'ai donc raconté aux serveurs que mon fils aîné et leur patron pourraient échanger des répliques cultes de tête pendant des heures)), le vendredi midi, soit tu écoutes des conversations d'amateurs de black metal qui comparent les mérites du Hellfest et du Motokultor, soit tu entends trois jeunes filles parler des séries-culte du moment, et ce d'une façon qui te confirme que, quoi qu'en disent les branchouillards qui ne cessent de parler de la créativité des auteurs de séries, de la complexité narrative et psychologique gnagna, eh bien, les séries-culte de 2014 sont aussi débiles (aussi répétitives et superficielles) que “Dallas” ou “Santa Barbara” en leur temps.
02.10. À ce même endroit, il y avait, il y a déjà longtemps, le bistrot des Joulins. La nouvelle équipe me plaît beaucoup aussi. C'est amusant, ce lieu, d'ailleurs quasiment personne ne sait que cela s'appelle le placis des Joulins, avec ses six magnolias, et les flots d'étudiants, de secrétaires et d'enseignants qui vont et viennent en tentant de ne pas trébucher sur les marches pétées, les dalles inégales. Vertige chronotopique, je reviendrai souvent au Kaa, peut-être y déclamer du Buzzati. — Dois-je écrire que le 2 octobre est une date noire, de deuil ?
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10:51 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 31 août 2014
Le jumelage Tours / Takamatsu, et l'enlaidissement des parcs
17:10 Publié dans Indignations, Moments de Tours, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 01 juillet 2014
Quand le Roselé est tiré...
Extrait d'un article d'un certain Sébastien Roselé, dans Le Point de cette semaine, à l'occasion de la parution du livre qu'Alain Pagès consacre à Zola :
En effet, c'est aussi cet esprit potache, voire graveleux, qui règne dans le petit groupe d'écrivains, l'auteur du Horla en tête, dont Zola, d'une dizaine d'années leur cadet, est devenu le mentor. Il a commencé à recevoir Huysmans, Maupassant, Céard, Alexis et Hennique à Paris d'abord. Dans sa nouvelle propriété ensuite. Le groupe dit "de Médan" était ainsi né. En 1880 paraîtra le recueil de nouvelles collectif Les Soirées de Médan, qui constituera l'acte fondateur du groupe d'auteurs naturalistes.
Outre les erreurs de temps, de ponctuation, de syntaxe, je mets au défi quiconque de rétablir la structure “correcte” de la première phrase.
C'est une phrase-qui-rend-fou.
Le défi est d'autant plus difficile à relever que M. Roselé confond les mots aîné et cadet. (Oui, je sais, je suis dur : ce sont des termes complexes et d'un usage rare.) En effet, Zola, né en 1840, est nécessairement l'aîné de Maupassant, né en 1850, et donc, je le suppose, des autres auteurs dont j'avoue ne pas connaître l'état-civil.
20:20 Publié dans Indignations, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 23 juin 2014
Une certaine Christelle Di Pietro
Un contact FB vient, en cinq secondes, de me défriender et de me bloquer parce que :
* elle affirmait que tous les gens qui regardent des matches de foot devaient écrire des messages pour se désolidariser des tweetos racistes et sexistes qui insultent Helena Costa depuis ce matin, voire arrêter de regarder des matches de foot
* je lui ai fait remarquer que tous les amateurs de foot n'étaient pas nécessairement des "supporters" et que l'amalgame n'avait aucun sens [de mémoire (car je n'ai plus du tout accès à la conversation), j'ai écrit "je ne suis pas supporter, je ne suis pas sur Twitter, je ne suis pas sexiste, donc pourquoi devrais-je être considéré comme a priori solidaire de ces cons ?"]
Illico défriendé/bloqué. Visiblement, j'ai touché un nerf. MAIS POURQUOI DONC LES GENS EN GÉNÉRAL ONT-ILS TANT DE MAL À ADMETTRE LA DIFFÉRENCE, LE DIFFÉREND, LE DÉBAT, L'ARGUMENTATION, ET SURTOUT LA NUANCE ?
09:32 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 13 mai 2014
L’autoclave Lequeux, et le régime des inégalités
Une collègue de l’U.F.R. de Médecine vient d’envoyer le mail suivant à l’ensemble des personnels de l’Université, et même, il semble, aux étudiants :
Nous souhaitons céder notre ancien autoclave, qui est bien sûr en état de marche.
Il s'agit d'un autoclave vertical Lequeux de 165 L, de diamètre 500 et hauteur 700 mm. Il a été fabriqué en 1998 mais n'a été utilisé que pendant la période 2005-2012.
Nous avons en notre possession tout [sic] les compte-rendus d'inspection périodique ainsi que le registre de maintenance.
N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus amples renseignements.
Si vous êtes intéressés, nous vous remercions de nous en informer avant la fin de la semaine, le transport du matériel restant à votre charge.
Son message a, semble-t-il, été diffusé sans difficulté, même auprès des 90% qui ne savent pas ce qu’est un autoclave et des 99% qui, n’ayant pas besoin de faire cuire dix kilos de choux-fleurs le même jour, n’envisagent pas d’en acquérir un. On pourrait aisément mettre cela sur le coup de l’information overload si des événements pédagogiques ou culturels organisés par l’U.F.R. Lettres et Langues ne se voyaient pas interdits, le plus souvent, de diffusion à ces mêmes listes.
Voyons… le Président de l’Université est… dermatologue, c’est ça ?
Coïncidence ?
14:02 Publié dans Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 31 mars 2014
La défaite de Jean Germain à Tours.
Sur le site de la Nouvelle République, Pascaline Mesnage vient de publier l'article suivant :
1. En 1995, Jean Germain annonce qu'il briguera trois mandats au mieux. Il tente le mandat de trop.
2. Le principal adversaire de Jean Germain pendant cette campagne fut Jean Germain lui-même et son rapport trop distancié à la population.
3. L'affaire Lise Han. Pris la main dans le pot de confiture, il aurait pu confesser sa faiblesse et repartir sur des bases plus saines. Du coup, même le tramway, pourtant une vraie réussite, est passé au second plan.
4. Les rythmes scolaires et la colère… du peuple de gauche.
5. Nascar. Preuve d'un manque de discernement et d'un entourage qui ne lui servait plus de paratonnerre. Jean Germain a donné le feu vert à un projet anti-écologique trois mois avant les élections. Suicidaire.
6. Claude Roiron. Le limogeage de l'ancienne présidente socialiste du conseil général se paie aujourd'hui cash dans son quartier de l'Europe, notamment.
7. Les cumuls. A l'heure où la gauche milite pour un unique mandat exécutif, Jean Germain faisait figure de maire boulimique et omnipotent.
8. Le pouvoir absolu : mairie, conseil général, Tour(s)plus, sans compter sa complicité constamment affichée avec le député UMP Philippe Briand… son ennemi le plus sûr !
9. L'ouverture de sa liste à l'UMP.
10. La politique nationale du PS.
Les raisons 4, 5, 7 et 10 ont pesé très lourd pour moi.
Si je peux donner mon point de vue de simple citoyen, Tours s'est surtout débarrassée d'un maire PS autocratique, cumulard, bétonneur, qui, au cours du dernier mandat, a passé en force des mesures d'injustice sociale et s'est constamment acoquiné avec l'UMP dans les tripatouillages de la Communauté d'agglomération. De plus, Jean Germain, sollicité par le collectif des enseignants en grève d'octobre 2008 à juin 2009 contre les réformes Pécresse, n'a jamais même répondu aux demandes de rendez-vous, et il a fait de même vis-à-vis des personnels hospitaliers. Soutien objectif du gouvernement Fillon sur de nombreux dossiers, il sollicitait les suffrages des Tourangeaux après 21 mois d'un gouvernement "de gauche" dont la politique universitaire est encore pire que celle du précédent gouvernement, sans compter Notre-Dame des Landes, le débarquage de Delphine Batho, les cadeaux au patronat etc.
Même avec une triangulaire et l'épouvantail du FN, unique ressort (bien rouillé) des militants socialistes, je suis très heureux de ne pas avoir voté pour la liste fusionnée PS/EELV hier. Et si j'étais Nantais, je me demande si je n'aurais pas carrément voté contre les apparatchiks du PS... hélas, eux ont été réélus... Maintenant, je sais que Serge Babary, blanc bonnet et clone patronal du ci-devant carabin-en-chef, ne sera pas meilleur pour la ville. Il faut tout de même noter aujourd'hui que se débarrasser des autocrates socialistes qui croient qu'il suffit de demander les vivats de la foule tous les six ans pour se maintenir sur leur trône, ça fait AUSSI du bien.
Tout militant réellement de gauche qui lit ces lignes est invité à en tirer les conclusions qui s'imposent en vue, non d'une inflexion, mais d'un véritable coup de barre à gauche des politiques locales et gouvernementales menées par le P.S. Pour combattre le FN et la droite, il faut mener une vraie politique de gauche, il faut changer les méthodes de gouvernance héritées du gaullisme et du mitterrandisme.
11:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 25 mars 2014
Nantes, la fusion et le déshonneur ?
A Nantes, accord entre PS et EELV malgré le différend de l'aéroport
Les bans ont été promulgués lundi soir à 23h20. La socialiste Johanna Rolland, 34 ans, candidate adoubée par Jean-Marc Ayrault à Nantes, et l'écologiste Pascale Chiron, 39 ans, ont annoncé la fusion de leurs listes, au terme d'un accord obtenu au forceps. Dimanche, Mme Rolland est arrivée largement en tête en recueillant 34,5 % des suffrages, devant sa rivale UMP, Laurence Garnier (24,1 %), et Mme Chiron (14,5 %).
Selon nos informations, les écologistes revendiquaient au moins 15 élus, en cas de victoire confirmée dimanche aux côtés des socialistes. Sept postes d'adjoint auraient également été initialement mis dans la balance, dont des délégations à l'urbanisme et à la démocratie locale, ainsi que onze postes à la communauté urbaine. Selon toute vraisemblance, Mme Chiron figurera en troisième position de la nouvelle liste.
Les écologistes réclament un moratoire sur NDDL
Les écologistes ont profité de leur très bon score pour réclamer un moratoire sur le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « Impossible de céder sur ce point alors que Mme Rolland a toujours indiqué qu'elle était favorable à ce projet », a-t-on tenté de faire valoir du côté socialiste. Une pirouette sémantique devrait permettre à chaque camp de jouer sa partition.
Trois remarques au sujet de cet extrait d'un article paru dans Le Monde ce jour :
1) Que les écologistes dans leur version politique soient, depuis déjà pas mal de temps, des girouettes pour qui telle ou telle prébende compte plus que les convictions théoriques, ce n'est pas un scoop. Il n'y a qu'à voir le record mondial d'avalage de couleuvres des pantins verts du gouvernement Ayrault.
Là, tout de même, c'est vraiment hénaurme.
2) J'objecterai à celles et ceux qui prétendent que la féminisation du personnel politique est le meilleur moyen de tourner le dos aux vieilles recettes politicardes, forcément taxées de phallocratiques, qu'en l'espèce, Mmes Rolland et Chiron n'ont pas besoin d'être âgées ou de sexe masculin pour se hisser immédiatement à la hauteur des bons petits tripatouillages dignes des années 50 ou de la Chiraquie.
3) Le journaliste aurait pu, dans le contexte, s'interdire l'expression métaphorique de l'“accord obtenu au forceps”.
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lundi, 02 décembre 2013
Trois poinçons
Un loup tué dans le Var.
Des moniteurs d'équitation qui essaient de comparer leur changement de TVA à l'augmentation de 13% du prix du pain.
Une université anglaise qui doit se censurer pour avoir dit la vérité (à savoir que la littérature jeunesse n'est pas de la “grande littérature”)*.
Mais quel est ce monde...
==============
* À noter qu'un bref échange que j'ai eu sur Twitter avec un auteur de littérature jeunesse, comme on dit, s'est achevé abruptement par ce message du dit : “Kent University has apologized. Stop digging.” — Même si je comprends parfaitement que dig signifie ici ‘chercher des poils sur les œufs’ (pour rester poli), je trouve très édifiante cette métaphore. Quoi de plus emblématique de ce qui s'est joué, sur les réseaux sociaux, entre une horde de non-penseurs bien-pensants et quelques universitaires, que cet écrivain de livres pour enfants qui clôt une discussion par un ordre, et par le refus de creuser ?
19:19 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 01 décembre 2013
Tiret bas, trait d'union, cadratins...
Dans le cadre du cours magistral de Documentation que je dispense depuis l'année dernière aux étudiants de première année, j'explique, très entre autres choses, au sujet de la syntaxe des requêtes dans Google, que le signe de ponctuation qui se forme en appuyant sur la touche 6 sans majuscule se nomme un trait d'union.
C'est l'occasion de lutter, à ma modeste échelle, contre la confusion entre le trait d'union (qui se situe toujours à l'intérieur d'un mot composé – hyphen an anglais) et le tiret (qui sert à introduire des répliques au discours direct, ou à séparer des éléments au sein d'une phrase, voire remplace les parenthèses, comme chez Gracq par exemple – dash en anglais). J'en profite aussi pour préciser que le signe de ponctuation communément appelé "tiret du 8" se nomme underscore en anglais et tiret bas en français. Le plus important, bien sûr, est de rappeler comment et quand on doit utiliser le trait d'union ou le tiret.
J'ai précisé ce point pas plus tard que vendredi matin, avec les L1 de Langues Étrangères Appliquées.
Vlà-t-y-pas que ce matin, je cherche à appeler le Grand Théâtre de Tours, institution culturelle censément de prestige. Et qu'entends-je sur le répondeur ? L'adresse électronique communiquée au moyen de l'expression "tiret du 6". Les administrateurs du Grand Théâtre de Tours ne savent donc pas ce qu'est un trait d'union.
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lundi, 10 juin 2013
L'ex imparfait, ou le français langue étrangère selon Claude Meinau
L'avantage, avec France Infos, c'est que l'on peut comparer les manières parfois diverses dont est formulée, à un quart d'heure d'intervalle, la même information. C'est souvent très édifiant. Parfois aussi, c'est la répétition à l'identique qui surprend.
Ce matin, à 11 h 30, j'ai entendu Claude Meinau annoncer, parmi les titres, la mise en examen, dans le cadre de l'affaire du Crédit Lyonnais et de Bernard Tapie, de deux personnes, dont l'une « était à l'époque l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde ». Il s'agit très évidemment d'une ineptie, ou plutôt d'une absurdité. Quand on est ex-quelque chose, on l'est à tout jamais, donc l'imparfait rend la phrase incompréhensible.
Ce que l'on est réduit à supposer (comme dans la copie d'un mauvais étudiant en langues étrangères), c'est qu'il s'agit de l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, et qu'il est justement mis en examen parce qu'il occupait à l'époque cette fonction.
Comme cette absurdité est assez énorme, tout de même, on se dit qu'il s'agit d'une brève mal rédigée et mal lue (ou mal déchiffrée) par le journaliste, et que le prochain à prendre la parole (lui ou un collègue) rectifiera le tir. Or, pas du tout. 11 h 45. Nouveaux titres. Derechef Claude Meinau. Et rebelote. « Stéphane Richard, qui était à l'époque l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde ».
Claude Meinau ne s'entend pas parler, il ne comprend pas les mots qu'il emploie, il ne sait pas ce qu'il raconte. Comment, alors, avoir une confiance même quelconque en de tels “journalistes” ?
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samedi, 08 juin 2013
« Antifascisme » et marque-repère
On m'appelle à un grand rassemblement à la mémoire de Clément Méric et contre l'extrême droite, cette après-midi, à Tours. Que les choses soient claires : il est évident que je dénonce les actions de tous les petits salopards de miliciens et autres encagoulés, à commencer par les meurtriers de Clément Méric, et que je m'associe au deuil de sa famille.
Toutefois, deux ou trois petites choses me taraudent, au sujet de ce rassemblement annoncé à Tours, et pas seulement le fait que cette manifestation émane de la section locale du PCF, alors que, de notoriété publique, tous les responsables politiques ont été fraîchement accueillis avant-hier soir place Saint-Michel (à Paris), les « antifascistes » proches du défunt assassiné criant à la récupération. (À cette occasion, il paraît que, pour une fois, notre Grand Psychotique National, le tribun Mélenchon, a fermé sa gueule, ce qui devait être quand même très savoureux pour les personnes présentes.)
En l'espèce, et depuis jeudi, il semble avéré (et je l'écris en grands caractères, afin que tout ce qui suit perde de sa force si je devais être victime de désinformation) que l'assassinat de Clément Méric a fait suite à la “rencontre” de quatre antifascistes et de petits caïds d'extrême-droite lors d'une vente de privée de vêtements de marque, vêtements qui, nous dit-on, serviraient de “signe distinctif” à l'un et l'autre groupe (l'adjectif distinctif étant du plus haut comique pour décrire un signe d'appartenance même pas distinctif d'une quelconque idéologie).
L’enquête de la police judiciaire parisienne doit encore déterminer les circonstances exactes de la bagarre survenue dans le IXe arrondissement de Paris entre deux groupes à la sortie d’une vente privée de vêtements de marques, prisés tant par les membres de groupuscules d’extrême droite que par les militants antifascistes. (Source : LCP)
Si cela est avéré (grands caractères derechef), j'avoue ne pas comprendre, et, quoique je sois prêt à poursuivre toutes les luttes contre les ennemis de la démocratie, j'avoue ne pas pouvoir m'identifier à des « antifascistes » qui participent à la grand messe consumériste des “ventes privées” et poussent l'esprit de corps jusqu'à adhérer à l'achat de vêtements selon la marque, pour ne rien dire du choix d'une marque identique à celui fait par leurs “ennemis” d'extrême-droite.
En effet, les fameuses « marques » sont un des moyens contemporains d'aliénation du peuple par le Capital et de dépolitisation les plus flagrants. Par ailleurs, qui achète des « marques » participe, de fait, à la hiérarchisation de la société selon des codes “culturels” sans rapport, ni avec l'idéal humaniste, ni avec l'héritage des Révolutions, ni avec la tradition démocratique française, ni avec la lutte des classes (ce dernier point me semblant devoir être au centre des préoccupations de jeunes militants de gauche ou d'extrême-gauche). Enfin, la plupart des temps, adhérer au marquage consumériste par les marques, c'est aussi participer activement à l'exploitation des travailleurs du Tiers-Monde, voire à leur destruction (au Bangladesh par exemple).
Comment peut-on, d'une part, être militant « antifasciste » et syndiqué à SUD, et, d'autre part, cautionner le système consumériste des marques et l'exploitation des travailleurs ?
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mardi, 21 mai 2013
Norauto (Tours Nord), les guignols de la mécanique
Lundi 13 mai, 17 h. J'appelle le garage Norauto de Tours-Nord afin de prendre rendez-vous pour une vidange de contrôle. Deux minutes d'attente, puis on me signale que personne n'est disponible à l'atelier. On me propose de donner mon n° afin qu'on me rappelle, ce que je fais.
Mardi 14 mai, 15 h. Personne n'a rappelé. Je rappelle, étais apparemment inconnu au bataillon (quoique déjà client ?!). J'obtiens un rendez-vous pour le surlendemain à 10 heures en donnant mon nom, mon n° de téléphone fixe (encore) et mon n° d'immatriculation.
Jeudi 16 mai, 10 h. Voici venu le surlendemain. Mon épouse pose le véhicule entre deux cours à son lycée. Le mécanicien exige d'elle tout une série de renseignements dont il s'avère qu'en fait il n'avait pas le courage de les chercher dans la base de données informatique. Très nette impression de grossièreté et de paresse. Mon épouse perd 20 minutes (pour déposer un véhicule).
Jeudi 16 mai, toujours. 11 h 30. Je reçois un appel sur mon n° portable (ah tiens, ils l'avaient dans leur base de données?!). Le mécanicien qui est capable d'intervenir sur les véhicules hybrides n'est pas là ce jour, est-ce que je peux venir chercher le véhicule etc.?
Jeudi 16 mai, 15 h. Cette fois-ci, c'est moi qui perds une demi-heure pour essayer de comprendre pourquoi le garage donne un rendez-vous dans un créneau pour lequel aucun mécanicien compétent n'est disponible, et pour prendre un nouveau rendez-vous. J'obtiens de très vagues et réticentes excuses. Et, après avoir hésité à changer dès lors de crèmerie, je prends donc rendez-vous pour le mardi 21 mai, à midi, en précisant que je dois récupérer la voiture à 15 h 30 dernière limite. Aucun problème, tout figure à l'écran, que le mécanicien me montre.
Mardi 21 mai, 11 h 45. Après dix minutes d'attente, je suis “pris en charge”. Le mécanicien (un autre) n'a absolument aucun rendez-vous, ni à mon nom ni pour ce véhicule, dans son planning. J'interpelle poliment (en attendant qu'il ait fini de s'occuper d'une autre cliente) l'autre mécanicien (celui du jeudi), qui ne sait rien, ne se souvient de rien. Bon. Soit. Le spécialiste des hybrides est là, youkaïdi youkaïda. On refait toute la lyre des questions, quelle huile gnagnagna. Le mécanicien me demande alors “pour quelle heure la voulez-vous ?”. A quoi je réponds : “le rendez-vous était donné pour un créneau midi – 15 h”.
Il se rend à l'atelier, revient après cinq minutes. “Ce ne sera pas avant 17 heures.” Je lui demande si c'est une plaisanterie. Non, ce n'en est pas une. Je m'en vais, et ne m'arrêterai plus jamais chez Norauto. Toutes les personnes à qui j'ai eu affaire chez Norauto, entre le 13 et le 21 mai, étaient des amateurs irrespectueux du client, et, de toute évidence, incompétents.
Temps écoulé entre le premier appel téléphonique et un rendez-vous finalement inutile : 8 jours
Temps perdu en transport et attente/palabres au garage : 2 heures
Intervention sur le véhicule : aucune
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lundi, 13 mai 2013
La Sainte Trinité
En bas : immense radiateur, signalant un système de chauffage éteint depuis début avril (or, il fait 15° dans certaines salles).
En haut à droite : « toile » de Nico Nu.
En haut à gauche : ancien logo de l'Université, qu'il nous est interdit d'utiliser depuis 2007 (au point que nous avons dû jeter des milliers de feuilles à en-tête) mais qui est peint sur ce mur, dans un lieu très fréquenté, sans que personne ne s'en émeuve (et sans aucune espèce de sens, au demeurant).
14:15 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Indignations, Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 avril 2013
Le français selon Lequay
Il est donc avéré que l'on peut être « grand reporter » dans un influent hebdomadaire (Marianne) et
* confondre nombre et nombreux
* écrire “des deux côté”
* finir son article par une phrase aussi incohérente et mal ponctuée que :
Or ce phénomène, en pleine récession européenne ne cesse de s’aggraver, dans un Hexagone dont le marché de l’emploi, il faut s’en alarmer, est désormais en panne sèche.
(Au demeurant, comment peut-on encore s'étonner des couvertures poujadistes du Point ? Est-ce encore un sujet ?)
21:40 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 avril 2013
D'un extrême l'autre, un parfum d'années 30 ?
D'aucuns s'étonnent que les militants d'extrême-droite hostiles au mariage gay (Printemps français, Hommen ou autres) aient utilisé, pour l'une de leurs vidéos militantes, la chanson de HK et les Saltimbanks, « On lâche rien ».
J'avoue avoir découvert – puis subi – cette chanson lors des manifestations de 2008-2009, à moins que ce ne soit à l'automne 2010 (pas envie de vérifier ce qui est possible chronologiquement). Cette chanson, certes très entraînante et donc tout à fait appropriée pour une manifestation, m'avait tout de suite frappé par son populisme anti-démocratique : oui, je suis un grand naïf qui croit au droit de vote, aux institutions démocratiques, au Parlement, à l'importance de faire avancer les choses aussi dans les urnes.
La semaine dernière, jeudi soir, je suis allé assister à un quadruple concert dans le cadre du festival Imag'In à Saint-Avertin : j'y allais pour écouter Christiane Grimal avec son Tijérina Projekt, et ai eu le grand plaisir de découvrir l'immense talent du jeune Blackie Sam et de ses musiciens. L'essentiel du public était venu là pour le bouquet final, HK et les Saltimbanks. J'étais heureux de découvrir enfin ce groupe, dont plusieurs connaissances (contacts Facebook, pour aller vite) me disaient le plus grand bien.
Or, j'ai dû quitter la salle au bout de quatre morceaux. La raison principale était une sono poussée à fond : je serais devenu totalement sourdingue si j'étais resté – et cela, je sais que ce n'est pas la faute des musiciens (encore qu'ils pourraient s'en rendre compte). Mais il y avait bien d'autres raisons, par-delà une musique totalement dénuée d'invention, repassant toutes les vieilles recettes du mélange rock rap & bastringue. Ce qui m'a le plus choqué (et surtout totalement surpris), c'est la mise en scène du concert, totalement fascisante ou déshumanisée : on se serait cru dans la scène d'ouverture du Metropolis de Fritz Lang : peut-être était-ce ironique, mais cette espèce de métronomie mortuaire m'était insupportable. Quant aux textes (à ce qu'on pouvait en entendre dans le vacarme), ils sont, au mieux, indigents. En effet, j'y ai trouvé la doxa bien-pensante que j'attendais, discours convenu sur les pauvres, la télévision, les immigrés – manichéisme creux, truismes à tous les étages. Mais, si j'écris qu'il sont « au mieux indigents », c'est qu'il ne faudrait pas creuser beaucoup pour y trouver le même genre de dérapage poujadiste que ceux auxquels se livre depuis quelque temps, assez peu savamment (mais suffisamment pour emballer quelques gogos), Jean-Luc Mélenchon : le « coup de balai » n'est pas loin du « tous pourris ». Dire d'un ministre qu'il ne « pense plus en français », c'était très grave aussi.
Et donc, pour en revenir au point de départ de ce billet, de même que Mélenchon, à force de vouloir attaquer le Front national « sur son terrain » (il l'a assez répété, notamment lors de l'épisode pathétique de Hénin-Beaumont), est en train de laisser contaminer sa parole par l'idéologie du FN, il n'y a rien d'étonnant à retrouver la rhétorique acritique de HK et les Saltimbanks pour illustrer les images de petits caïds homophobes allant à l'assaut du Parlement.
10:18 Publié dans Autres gammes, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 avril 2013
La politique choc
François Hollande a parlé il y a quinze jours d’un « choc de simplification ». D’un ridicule absolu, cette formule me semblait devoir attirer quolibets et critiques. Pas du tout : c’est même le seul moment de l’interview télévisée que l’opposition a salué. (S’il fallait une preuve supplémentaire que je ne suis pas de droite, ou, surtout, que je ne suis pas « de mon temps »…)
Aujourd’hui, dans les colonnes de Libération, Alain Fontanel évoque un nécessaire « choc de confiance ». Mais quelle est cette manie de prôner le « choc », et de le mettre à toutes les sauces ? Un choc, c’est quelque chose de négatif, soit physiologiquement, soit physiquement, et même dans les métaphores contemporaines (par exemple “choc pétrolier”). Il me semble qu’il s’agit d’une extension de la métaphore — déjà passablement idiote, mais bien frelatée aujourd’hui — de l’électrochoc.
Par delà même la violence politique et humaine qu’impliquent de telles métaphores (avec un côté « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » qui n’est pas tolérable chez des responsables publics), il semble que ces images servent à fixer dans l’esprit des citoyens l’idée que toute solution est violente.
Une présidence normale, qu’il disait…
13:21 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 avril 2013
Cahuzac, les paradis fiscaux et l’anonymosité
Still, all of the accusations and denials and leaks and plumbing and frocking and unfrocking and hundred-dollar bills running around in suitcases with no human hands attached to them except maybe people in red wigs and furor and shouting and high-level pomposity
Does tend to create in us of the silent majority a degree of what might be called anonymosity.
Donald Barthelme. “The Royal Treatment”.
In Guilty Pleasures, 1974, p. 86.
Bien entendu, Barthelme évoquait un contexte Watergate.
Mais c'est transposable.
19:01 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Indignations | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 24 mars 2013
Le Bruit du monde
Un “grand acteur populaire français” qui parle des « sujets dont on n'est pas compétent ».
Un grand homme politique “de gauche” qui tient des propos poujadistes (« j'appelle un chat un chat ») et qui attaque le ministre des Finances en des termes que n'eût pas renié la presse antisémite des années 1930.
Je n'allume pas souvent la télévision. Ce soir, je sais pourquoi.
20:37 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 mars 2013
De la B.U. vers l'Amazone ?
C’est étrange.
Je n’avais jamais remarqué cela.
Sur le catalogue informatisé du Service Commun de Documentation (nom officiel de « la B.U. »), il y a, parfois, à côté du titre de l’œuvre, une image représentant la couverture. Si on clique sur cette image (ce que je viens de faire pour la première fois, je crois, avec un exemplaire du recueil de Jorge Guillén, Final), un nouvel onglet s’ouvre sur… la page du même ouvrage sur Amazon !!!
C’est curieux.
Ce pourrait même être choquant.
12:14 Publié dans Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 27 décembre 2012
À la bourre
"Le délégué interministériel à la Sécurité routière affirme dans le JDD que l'interdiction de l'alcool au volant pourrait être discutée, notamment pour les jeunes." (Libération)
Ainsi, un des plus hauts responsables travaillant sur cette question tient des propos qui tendent à confirmer la sagesse populaire : rouler bourré, hein, c'est une question d'habitude... Quand on est jeune, zéro gramme, après — quand on l'habitude — on verra.
Pa-thé-tique.
17:49 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)