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vendredi, 12 juin 2009

Jour de Vénus

Sous les saloperies d'avions s'entraînant pour le meeting aérien...

Sous les piqués, sous les loopings...

Sous les saloperies d'avions, je pense que, dimanche, viendront encombrer, de leurs voitures, le quartier afin d'assister à un événement idiot et ultra-polluant, des gens qui ont voté "Europe Ecologie" la semaine dernière...

 

Mieux vaut penser aux étreintes

(sous les avions ?)

 

mardi, 13 mai 2008

1979 - Pierre Assouline, plomb de Numes

Le plus gênant est dans la prétention à faire de ces notes à leurs dates pleines de rumeurs un document de référence pour l’Histoire.

 


Rassurez-vous : cela ne veut rien dire. Même en lisant ce qui précède, et l'ensemble de l'article, on ne comprend rien à cette phrase. Tant mieux pour le ruisseau de flammes.

[17 juin]

 

Bad marks

En lisant cet article*, au demeurant fort instructif et pas du tout surprenant**, je m'interroge sur la construction syntaxique et la cohérence d'une phrase :

They found plagiarism was twice as common in less selective universities than smaller, more popular ones. 

 

La journaliste, Jessica Shepherd, a dû avoir une bonne note quand elle a passé ses examens...

 

 

* En cas de "lien mort", voir article copié-collé à la fin de ce billet. 

** De ce côté-ci de la Manche, la Licence n'a déjà plus la moindre valeur, quelle que soit l'université, car les équipes pédagogiques sont contraintes de brader les diplômes.

 

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Universities accused of awarding undeserved marks



Jessica Shepherd. The Guardian. Tuesday June 17, 2008

Universities award undergraduates marks they do not deserve in final year exams and ignore cheating, a senior higher education figure said today.

Prof Geoffrey Alderman, who used to be in charge of safeguarding standards at Britain's largest university, the University of London, blamed grade inflation on "a league table culture".

He told The Independent newspaper that lecturers were under pressure to "mark positively" to secure a good position in the tables.

"The more firsts and upper seconds a university awards, the higher a ranking is likely to be," he said.

"So each university looks closely at the grading criteria used by its league table rivals and - if they are found to be using more lenient grading schemes - the argument is put about that 'peer' institutions must do the same."

Alderman, who was also head of quality at Middlesex University, said the upholding of academic standards had been "replaced by a grotesque bidding game, in which standards are inevitably sacrificed on the altar of public image".

He said universities were particularly "generous" when they marked non-European Union students, who pay far more in fees.

"Their fees are now a lucrative and essential source of much-needed revenue," he said. "I have heard it seriously argued that international students who plagiarise should be treated more leniently than British students because of 'differential cultural norms'. It is indeed rare, nowadays, for habitual plagiarists to be expelled from their universities."

Alderman said a professor of environmental archaeology at Bournemouth University, Paul Buckland, had recently resigned in disgust when he was told to pass 13 students he had failed.

"It is now apparently possible for Liverpool University students to be awarded first-class honours without having actually achieved a first-class mark in any individual component of their degrees," Alderman said.

Liverpool University denies this.

Alderman's comments, which he will repeat tonight at a lecture at the University of Buckingham, are backed up by research on grades and plagiarism.

The latest statistics show the number of students awarded firsts - the top mark - has risen by more than 100% over the past decade, from 16,708 to 36,645.

In the same period, the undergraduate population has gone up by more than 40%.

Only Cambridge University is thought to have reduced the proportion of firsts and 2:1s in the past decade.

Research published this month by the Higher Education Academy and the Joint Information Systems Committee found that in one year there were 9,229 recorded cases of plagiarism, but that just 143 students were expelled.

They found plagiarism was twice as common in less selective universities than smaller, more popular ones.

Alderman, however, said universities were not the only ones to blame. Students were more interested in "regurgitating knowledge" than learning in depth about their subject, he said.

Prof Rick Trainor, president of Universities UK, said: "The UK model for assuring quality and standards in higher education is sound and well-established. It is also well respected internationally and has informed and influenced parallel developments worldwide. "All courses are subject to regular monitoring and review by universities, including through the external examiner system. Universities' processes and mechanisms are, in turn, subject to additional external scrutiny by the Quality Assurance Agency for Higher Education which is independent of the government. These controls apply to all students whether from the UK or abroad. "In addition, all institutions have comprehensive policies relating to plagiarism and will take disciplinary action against students caught submitting work that is not their own. Many universities are already using advanced anti-plagiarism software to make sure that this is enforced."

 

mercredi, 09 janvier 2008

Grand-tante Finesse tape fesse

effet instantané des asperges

Sur la table à tréteaux rouge où se trouve, parmi quelques autres entassements, le vieil ordinateur composite et bruyant, assis sur une chaise cannée – ou faut-il, comme pour les gâteaux, dire cannelée ? – de métal rouge, ayant monté et dévalé dix fois d’affilée les seize marches de l’escalier de bois, j’écris ces quelques lignes, tandis que se téléchargent, sur le vieil ordinateur composite, bruyant et lent, les photographies fades de ces deux derniers jours. Le ronronnement de l’ordinateur couvre presque le son des touches qui claquètent.

effet instantané des asperges

Soudain, l’ordinateur – ou plutôt, son ventilateur depuis si longtemps bruyant – a cessé de ronronner bruyamment, et l’on peut de nouveau apprécier les roucoulades des tourterelles turques depuis longtemps oublieuses du Bosphore, le passage d’une charrue sur le chemin vicinal, le frottement des feuilles, les rayons de soleil brûlants contre les vitres. Dans le Magazine littéraire acheté ce matin chez Caldéra, j’ai lu ce matin même l’article consacré aux deux nouvelles parutions de Roubaud, dont – enfin ! – la nouvelle branche du ‘Projet’. Sous Word, les tirets semi-cadratins s’effectuent automatiquement du moment qu’on laisse une espace de chaque côté du mot ou du groupe de mots à placer entre tirets, mais en revanche

effet instantané des asperges

, il faut ajouter les signes de ponctuation autres, comme les points d’interrogation ou d’exclamation, après coup, sinon la saisie automatique se défile et, laissant en plan le typographe amateur, ne lui offre, pour tout potage, qu’un maigre tiret de rien du tout, à peine un trait d’union, rien de bien folichon. (Je devrais écrire, se dit-il, quelques phrases sur Stefano Bollani ou sur l’album étrange et étrangement beau du trio de Sophie Courvoisier, Ocre.)

effet instantané des asperges

Il n’en fait rien. Roucoulent les tourterelles, la caravane passe. Utrillo peignit les maisons grises délabrées de Montmagny, et moi je rature. Aujourd’hui ce serait la Sainte Famille, mais le calendrier de la banque ne suggère que la saint Roger. L’ombre du petit pot de verre, sur le coffre des vinyles, est à elle seule la chorégraphie de ce jour d’été. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai laissé ouvert mon exemplaire de Degrés à la page 204, près de l’ordinateur composite et bruyant, mais le Magazine littéraire est posé plus près encore, et je sais dans quel but (

effet instantané des asperges

) je l’ai déposé là : il est impossible de savoir qui rédigé les très brèves notices qui « résument », à cheval sur les pages 46 et 47 de cet exemplaire du centenaire (janvier 2008), chacun des ouvrages importants de Simone de Beauvoir, mais il est certain que ce(tte) sagouin(e) ne connaît pas le français. Voyez plutôt le résumé (très erroné également, à ce que m’en dit ma compagne, qui a lu ce roman) des Belles images, publié en 1966 : « Ce roman, dédicacé à Claude Lanzmann, décrit les sentiments d’une femme qui réalise qu’elle a été flouée par la vie. Une critique acerbe de l’hypocrisie de notre éducation. »

Peut-être le roman est-il dédié à Claude Lanzmann, mais il y a fort à parier qu’il a été « dédicacé » à beaucoup d’autres lecteurs, y compris par de tout autres personnes que Simone de Beauvoir (e.g. : à ma chère tantine suffragette, son petit Aymeric). De même, que l’on puisse collaborer à un magazine littéraire et ne pas savoir que « réaliser », au sens de « percevoir » « s’apercevoir » « se rendre compte », est un anglicisme qui sent le cuir, c’est inquiétant. (Au demeurant, cela n’a pas semblé gêner tellement les trois traducteurs d’Istanbul d’Orhan Pamuk, non plus, ni l’éditeur Gallimard : le texte français d’Istanbul est parsemé de ces réaliser laids et contresémantiques.) Enfin, on aimerait savoir à quel nous collectif peut bien renvoyer l’expression « notre éducation » : est-ce le système éducatif français qui est hypocrite, ou l’éducation d’une génération, voire, si on le prend au sens strict, l’éducation des journalistes du Magazine littéraire ? (C’est bien possible, en effet : pour écrire aussi mal, il faut que l’éducation laisse à désirer.)

Des chiens aboient sous le soleil, sans raison apparente, et comme chaque nuit aussi ; c’est la grande nouveauté

effet instantané des asperges

de ces vacances. Je me rappelle avoir lu Degrés ici un été, peut-être 2004 ou 2005, mais je ne me rappelle plus où j’avais déniché cet exemplaire aux pages non coupées, probablement d’origine : achevé d’imprimer le 8 janvier 1960, soit 4 jours après la mort accidentelle d’Albert Camus, dont j’ai rêvé cette nuit, recroquevillé sous mon manteau. (Je n’ai pas lu une ligne de Giono, ni d’Albert Camus, depuis l’adolescence.) Degrés ne m’a pas vraiment plu ; j’ai trouvé qu’il sentait un peu trop l’atelier, sans compter que le charme suranné du cadre scolaire des années 1950 nuit grandement aux prétentions du roman à une quelconque modernité. Quand on songe que Butor n’était pas loin de commencer à concevoir les volumes II et III de son Génie du lieu… Quand on songe

effet instantané des asperges

à son génie, on ne peut manquer de désirer lire le dernier volume paru du ‘Projet’ de Roubaud. Degrés se déroule au long de 380 pages. Au centre précis du récit, à la page 198, il est question de papier vert, rose et jaune. Couleurs. Au quart du parcours, un adolescent révolté retarde sa brouille avec le père haï pour une sombre histoire de timbres du Liban. Je me rappelle avoir « tiqué » – l’été 2004 ou 2005, donc – en lisant le patronyme d’un des personnages, M. Bonnini, dont l’épouse, aux trois quarts de Degrés, semble aller mieux. (Mais il n’est plus question (effet

instantané des

asperges) de papiers de couleurs variées.

mardi, 11 décembre 2007

Surconsommations

Père Noël pendu


Déjà en décembre 2005 et 2006 je me suis lamenté sur la prolifération de ces affreux Père Noël qui, outre qu'ils ont l'air de pendus ou de cambrioleurs, sont laids et polluants.
De plus, à l'heure où l'on discute à Bali des suites à donner au protocole de Kyoto, toutes ces communes qui ne cessent de surenchérir dans les "illuminations nocturnes" les plus kitsch et les plus coûteuses devraient être sanctionnées, sans parler des simples particuliers qui multiplient guirlandes électriques, rennes phosphorescents et autres immondices qui alourdissent la facture énergétique et les émissions de CO2.

lundi, 12 novembre 2007

Blocage aux fous

La mascarade continue.

Le blocage se poursuit. Jusqu'à mercredi inclus.

Vu la façon dont s'est passée l'A.G., on n'est pas étonné d'apprendre que les "bloqueurs" voulaient en interdire l'accès aux journalistes. Dites-moi, au fait, comment appelle-t-on les pays dans lesquels on se méfie des journalistes ?

jeudi, 11 octobre 2007

Aber wo ist doch Nathan der Weise ?

Le Prix Nobel de Littérature vient d'être attribué à Doris Lessing.

Loin d'être au rang des "sceptiques", je trouve souvent les choix de l'Académie suédoise justes ou, à tout le moins, dignes du débat. Là, il n'y a pas photo : le jury s'enfonce dans le train-train ridicule qui consiste à attribuer le Prix à un écrivain de langue anglaise une année sur deux, comme si l'hégémonie de la langue anglaise dans le monde interdisait de récompenser un Turc, une Allemande, une Japonaise, un Mexicain ou un Portugais plus d'une année de suite (!) ; de surcroît, il s'agit, comme avec Coetzee, de décerner la prestigieuse médaille (& le pognon qui va avec) à un(e) représentant(e) du mainstream White writing, quand Breytenbach, LaGuma, Bessie Head ou Zoe Wicomb n'auront jamais été même shortlisted. (Mille pardons pour le mélange de langues, but I'm thinking all this in English...)

Le pire de tout, c'est que l'on pouvait encore considérer qu'avec Coetzee, on tenait, à peu près, un écrivain, même si son oeuvre est souvent fade, compassée, exsangue. Lessing, elle, est une chichiteuse infatuée bourrée de tics et dont la langue sue l'académisme le plus poussiéreusement pense-petit qui soit. Imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, que ses romans puissent servir de modèle des écritures contemporaines, cela revient à placer Eugène Sue devant Flaubert, Rimbaud ou Hugo... autant dire, une ignorance fondamentale de ce qui fait la force de la Littérature.

(Je songe aussi à ce que Renaud Camus dit de sa surprise en découvrant que l'artiste choisi par Tzvetan Todorov, pour figurer la seconde moitié du 20ème siècle, était... Jeanclos !)

 

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Ajout de 18 h 05. Voici ce que Le Monde nous apprend ce soir à ce sujet :

Interrogée à son arrivée devant sa maison dans le nord-ouest de Londres, Doris Lessing s'est dit "ravie" d'avoir reçu cette récompense. "Cela fait trente ans que ça dure. J'ai remporté tous les prix en Europe, tous ces foutus prix, alors je suis ravie de les avoir remportés. C'est un flush royal", a-t-elle ajouté.

 

Voilà qui en dit long sur la profondeur de vision de cette marchande de soupe, impératrice ès imposture...

14:15 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature

samedi, 29 septembre 2007

Ici ou à Espalion, ambitionnons l'impulsion !

Quoique je sache que je devrais me retenir, c'est plus fort que moi : il suffit que je tombe sur le blog d'un homme ou d'une femme politique et que chaque texte soit truffé de fautes de français (orthographe, grammaire, syntaxe) pour que je laisse un petit commentaire moins assassin qu'inutile. Ainsi, ma dernière trouvaille est le site d'un certain Christian Caviale, qui, en un seul billet (le dernier publié), écrit tout de même quelques belles insanités linguistiques. Florilège qui pourrait servir d'assise à un cours de syntaxe française :

  • La presse locale (Centre Presse) titrait deja en 2004 mon appartenance au Parti Radical. (Titrer n'est pas transitif. Oublions les accents passés par pertes et profits.)
  • Je suis un Radical Valoisien appartenant donc à l'UMP. (Usage abusif du participe présent, sans virgule de surcroît.)
  • Je suis un citoyen dans la cité qui réclame toujours plus de transparence. (Là, M. Caviale, c'est la cité qui réclame quelque chose. Espalion personnifiée ?)
  • ... un nouveau souffle, que je veux impulser à Espalion... (Impulser un souffle ???)
  • ... dégager la quintessence même de l'intérêt général... ( !!! )
  • La démocratie à Espalion mérite une meilleure respiration républicaine qui est au bord de l'étouffement.  (Décidément, M. Caviale a une conception très "innovante" de l'usage des propositions relatives. Que serait-ce s'il détenait un quelconque pouvoir ?)
  • ... cette impulsion radicalement républicaine que je veux ambitionner... (Oui, voilà un bon programme & un excellent slogan en bon charabia : ambitionner l'impulsion.)

 

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Petite remarque annexe, au cas où, une fois les fautes corrigées, M. Caviale s'avisait de nier les bourdes innombrables que je lui reproche : j'ai, bien entendu, conservé une copie de son billet dans son état original.

Cherchez l'erreur

Tout ceci est d'une infinie logique : le président qui veut que les Français "travaillent plus" demande à son ministre de l'Education nationale de mettre en place une réforme grâce à laquelle les enfants apprendront à travailler moins et à ne se lever le matin que 4 jours sur 7 au lieu de 5 précédemment... Cherchez l'erreur... Un gros cadeau aux professionnels du tourisme, peut-être ? Non, je dois rêver...

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Hier soir, après une grosse journée, je me rappelais combien, enfants, nous aimions le samedi matin. Se lever et aller à l'école le samedi matin n'avait pas le même goût ; à la récréation du samedi matin, c'était toujours les meilleures parties de billes ; le samedi après-midi, on jouissait d'avoir tranquillement travaillé le matin et de pouvoir batifoler, jouer, promener.

Le soir même, au dîner, sans que le sujet ait été suggéré par moi ni par ma compagne, Alpha nous disait combien il aimait aussi le samedi matin.

( ... sans compter qu'un tiers des élèves arrivent en sixième sans savoir lire ni écrire, en grande partie parce que leurs parents ne suivent pas leur travail scolaire ... on va peut-être arriver à un taux inégalé de 50% de bacheliers qui ne savent pas écrire une phrase de quatre mots ... tout est possible ... )

06:45 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne

vendredi, 18 mai 2007

Petits mensonges quotidiens

Nicolas Sarkozy, alors président de l'U.M.P., avait affirmé que Christian Vanneste, condamné en janvier 2007 pour ses propos homophobes (mais également auteur de l'amendement sur le rôle "positif" de la colonisation (un cumulard de l'inintelligence, en quelque sorte)), ne serait "pas réinvesti pour les législatives".

On vient d'annoncer qu'il sera candidat dans sa circonscription sous l'étiquette CNI/UMP.

Ce que le candidat promet, le Président le dément.

21:21 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : UMP, Politique, Sarkozy

mercredi, 16 mai 2007

Hamoncellements

De Benoît Hamon, député européen du P.S. : "le dernier épisode a pu apparaître confusant".

Du même, au cours du même entretien : "Veut-on ou pas que la gauche soit plus faible et moins en capacité d'exercer des contre-pouvoirs face à la droite?"

Eh bien moi je dis que si Baylet il serait pas été discuter avec Sarkozy de comment il pourrait prendre participation à la majorité présidentielle il y a un gros nullard d'ancien président du M.J.S.* qui aurait resté dans l'anonymat...

 

* Eh oui, c'est un vivier. Tiens bon, Adrien S. ! Plus on est crasse, mieux ça passe !

 

mardi, 15 mai 2007

Crier avant d'avoir mal

Vu ce matin un mur de cimetière tagué en grandes et fières lettres noires, à Tours : "La France, état fasciste".

Il y a des fois où j'aimerais bien que la machine à remonter le temps existe vraiment et que l'on propulse, ne serait-ce que quelques semaines, les imbéciles qui écrivent ce genre d'âneries dans l'Italie de Mussolini, ce qui leur permettrait de voir ce que ça fait vraiment de vivre dans un régime de dictature, où le fait même d'appartenir à une minorité doit être tu, pour ne rien dire des aléas de la condition de journaliste, de professeur ou d'éditeur. Je pense aux démocrates chinois, aux homosexuels de l'Espagne franquiste, aux "déviants" de tout poil des dictatures d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, et à ce qu'ils penseraient en voyant de gentils nantis écrire de beaux mots bien ronflants comme fasciste ou pétainiste à tous les coins de rue...

Que je sache, le pluralisme politique, comme la liberté d'opinion et de culte, ne se porte pas trop mal en France : il n'y a qu'à voir les ex-futurs ministres de Mme Royal (mais si, celle qui devait nous servir de rempart contre le "péril brun") aller à la soupe aux portefeuilles...! Décidément, je regrette de moins en moins d'avoir refusé de choisir entre la grippe et la varicelle, au second tour des élections...

13:55 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Politique

jeudi, 26 avril 2007

Le MJS fait campagne pour Sarkozy

À l'instant, ailleurs sur le Web :  

Hold your clicks a moment please...

Flickr has the hiccups. We're looking into the problem right now, so please check back later.

 

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Sinon, j'ai vu aujourd'hui, à plusieurs arrêts de bus, des autocollants Les jeunes avec Ségolène posés par des militants du MJS, toujours plus intelligents et fins stratèges, sur les horaires. Message subliminal : nous, les militants socialistes, nous sommes de petits bourges qui ne prenons jamais le bus, et nous n'en avons rien à secouer des gens du peuple : qu'ils aient besoin de connaître leurs horaires de bus, ces vils manants, qu'importe ! 

Autre message subliminal : nous, militants socialistes, bafouons les règles les plus élémentaires de la vie en société et de la civilité, mais nous allons quand même donner des leçons de civisme et de morale à ceux de l'autre camp.

Ah, il faut de la bonne volonté pour fermer les écoutilles et persister à voter blanc au second tour.

18:30 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : Ligérienne

lundi, 23 avril 2007

Par le petit bout de la lorgnette

On dira qu'il fait bon vivre à Tours : 6,84% pour Le Pen et 0,38% pour Frédéric Nihous. (On se raccroche à ce qu'on peut.)

En revanche, juste avant d'aller voter, j'ai aperçu, sur les panneaux électoraux de mon bureau de vote, quelque chose d'édifiant : les visages de tous les candidats (hormis Ségolène Royal) avaient été recouverts de petits autocollants du MJS, Les jeunes avec Ségolène. Je suis prêt à parier que cet acte de vandalisme illégal et antidémocratique aura suffi à faire pencher ne serait-ce que deux ou trois indécis d'un autre bord avant d'entrer dans l'isoloir. La stupidité des militants du MJS, même d'un point de vue purement stratégique, ne connaîtra-t-elle donc pas de bornes...?

vendredi, 20 avril 2007

Pire ratage ?

Plusieurs de mes correspondants électroniques habituels ont reçu, en provenance de mon adresse, un message prétendument signé par moi et expliquant pourquoi je voterai Nicolas Sarkozy. Je tiens à préciser (ne pouvant savoir qui a reçu ce courriel) que ce texte n'émane pas de moi et qu'il s'agit d'une usurpation flagrante d'identité.

Vu l'agitation qui règne ces temps-ci sur le Web, j'ai ma petite idée sur le coupable présumé de cette nouvelle malversation, mais, quoi qu'il en soit, je ne soutiens aucunement Nicolas Sarkozy... et il va de soi que je n'envoie pas de courriels appelant à voter pour ni contre qui que ce soit.

jeudi, 12 avril 2007

Noyer le poisson

Une journée sans trouver le temps de récupérer les courriers électroniques, et divers messages (à caractère professionnel principalement) se sont entassés, accumulés, exigeant des réponses précises et, le plus souvent, urgentes. Je viens donc d'écrire quatorze courriels en vingt-deux minutes, dont un, plutôt long, à Chloé, afin de lui expliquer comment faire des liens hypertexte dans le module de rédaction H&F. Il faut maintenant que je mette en forme trois corrigés de traduction, & m'envoie les copies à la plume noire (rouge, verte, bleue).

Sinon, on nage dans l'imbécillité : ce matin, j'ai appris, par la maîtresse d'école de mon fils, que les parents qui accompagnent la classe de grande section à la piscine n'ont plus le droit (par avis exprès de l'inspecteur (dont on ne sait quelle mouche l'a piqué (peur de la pédophilie ?))) d'entrer dans l'eau et d'y aider les enfants, lesquels, âgés de cinq ou six ans, ne sont guère rassurés a priori. Si cette mesure inepte est confirmée, tous les projets piscine des écoles maternelles (et peut-être même des petites classes d'écoles élémentaires) risquent fort de tomber à l'eau.

vendredi, 30 mars 2007

Culture et marmelade

Lu sous la plume de Juan Asensio, le critique de génie qui pense en basque avant de s'imaginer qu'il écrit en français :

Il y a fort à parier que, ipso facto, je n'eus été envoyé, aimablement recommandé par votre lettre de cachet, dans quelque Bastille...

 

Rappelons à cet aimable pourfendeur mégalomane que, si l'on se pique d'employer l'imparfait du subjonctif, il ne faut pas se mélanger les pinceaux. De même, l'usage du ne explétif n'est pas possible ici (principale assertive). Cette phrase, comme les trois quarts de ce que nous assène cet âne bâté qui voudrait se faire aussi doué qu'Antonin Artaud, ne veut donc rien dire. Rappelons aussi que le conditionnel reste possible ici, et peut-être plus à la portée des étudiants de français grands débutants.

 (Il y a fort à parier que j'eusse (ou que j'aurais) mieux fait de me dispenser de cette note...)

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Quand J.A. pose des questions à un romancier, ça donne ça : "Donc, si je vous lis bien, le prochain roman que vous publierez tentera de s’approcher un peu plus de cette délivrance ou allez-vous nous répondre que vous devez longer, coûte que coûte, cette faille, quitte à hurler, une nouvelle fois, devant la grâce enfuie, que c’est là et nulle part ailleurs que doit se tenir l’écrivain réel, sous le soleil noir d’Auschwitz ?" Toute personne en mesure de traduire ce galimatias en français a gagné le droit de s'endormir chaque soir en contemplant les pâles âneries du Stalker. (Rappel : le concept de galimatias est valide en stylistique. Dans le cas de Juan Asensio, il se rapproche de la verbigération, mais, hélas, jamais du phébus. (Tout ceci était du jargon.))

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Par ailleurs, le Stalker, l'admirable intellectuel qui confond Racine et Corneille, est un fin connaisseur des choses un peu anciennes. Aussi a-t-il des formules telles que "les vieilles sagas légendaires de bien des peuples anciens", ce qui ne veut rien dire, puisque les sagas sont islandaises. Peut-être a-t-il confondu avec la world music ?

samedi, 17 mars 2007

JPO & les révoltés à deux balles

Je suis énervé. Très. Je viens de passer cinq heures à l'université pour l'accueil de lycéens dans le cadre des Journées Portes Ouvertes. Nous avons eu des échanges positifs, constructifs. J'ai fait part de mon enthousiasme pour les filières où j'enseigne (anglais et L.E.A.). J'ai rencontré des lycéens intéressés par mes informations au sujet des bases de données et de la documentation électronique, mais aussi, bien sûr, par les enseignements dispensés. C'était un travail bénévole et fatigant, mais plein d'aspects positifs.

Mais voilà... Avant de partir, j'ai vu que, sur les grilles de la passerelle, des étudiants (probablement de l'UNEF, vu que ce "syndicat" (it's more of a syndicate actually, but well...)) a aussi placardé sa petite propagande stérile anti-entreprises un peu partout dans le hall d'entrée) avaient accroché une gigantesque banderole qui proclame fièrement : "ICI PROCHAINEMENT OUVERTURE D'UNE ANNEXE DE L'ANPE".

Ainsi, ce ne sont plus les élitistes de l'E.N.A. ni les privilégiés des grandes écoles qui peuvent se permettre de cracher sur la fac en colportant l'idée fausse qu'elle serait une "usine à chômeurs". Pas besoin d'eux, non. Nos vaillants petits insurgés bourgeois s'en chargent tout seuls. Imaginent-ils seulement le nombre de lycéens qui, sincèrement motivés par leur choix de filière, viennent à l'université dans l'intention d'y travailler sérieusement ? Imaginent-ils le découragement inutile que de telles formules, aussi cyniques que mensongères, peuvent faire naître chez les lycéens, ou chez leurs parents ?

Car une telle formule est mensongère. Dans une filière comme L.E.A., par exemple, 90% des titulaires du master 1 obtiennent un C.D.I. sous neuf mois. En anglais, l'obtention de la licence d'anglais ouvre bien des portes, et pas seulement celles de l'enseignement...

Alors, que veulent-ils, les tenants syndicalistes de la politique du pire ? Eh bien, comme l'an dernier, quand ils ont bloqué les universités contre l'opinion de la majorité des étudiants, car la majorité des étudiants voulaient reprendre les cours mais se faisaient fermer le bec par des petits dictateurs en herbe comme Adrien Soissons dès qu'ils voulaient énoncer, en A.G., un avis contraire à la doxa unefiste. S'ils ne veulent pas faire évoluer l'université vers plus de démocratie, que veulent-ils ? Ce qu'ils veulent, c'est s'approprier le pouvoir, faire parler d'eux dans les médias. Améliorer le niveau de vie des étudiants, participer à l'élaboration de contenus pédagogiques plus appropriés, tout cela, ils s'en contrefichent. Tout ce qui compte, pour eux, c'est de pouvoir montrer en tous lieux, et en toutes circonstances, leur terrible pouvoir de racolage tapageur et surtout de nuisance. Lamentable.

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Enfin, j'aimerais finir sur une note plus positive et remercier ici les étudiants et étudiantes de deuxième et troisième année qui se sont donnés bien du mal aujourd'hui. Certains convoyaient les lycéens d'une salle à l'autre et leur faisaient visiter les lieux essentiels (bureaux, bibliothèque, labos de langue), d'autres répondaient à leurs questions. Un petit groupe a proposé plusieurs représentations d'extraits d'une pièce de Martin Crimp. D'autres ont dansé (danses celtiques, si j'ai bien compris (j'étais enfermé en salle 50)). Tous et toutes ils ont renseigné sans relâche les lycéens. Merci à eux de porter si haut le flambeau, au mépris des petits nihilistes salonnards.

14:50 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Ligérienne

vendredi, 12 janvier 2007

Meilleur en effets de manche qu'en arithmétique

Mes sensibilités penchent plutôt vers la gauche, mais je n'ai jamais voté socialiste. Ou plutôt si, une fois : au second tour d'une élection cantonale, face à un candidat RPR en faveur duquel un candidat FN s'était désisté après tractations. J'ai donc voté une fois pour un candidat du P.S., comme j'ai voté une fois pour Chirac.

Bref... Là n'est pas le propos. Depuis que je sais que Miss Démagogue Ségolène Royal représentera le P.S. au premier tour de l'élection présidentielle, je me suis dit que 2007 ne risquait guère de changer la donne.

Or... Or... Ce matin, j'ai entendu M. Jean-François Copé déclarer, sur France Infos, qu'un professeur certifié en fin de carrière touchait à peu près 4.100 euros par mois (salaire net). Il se trouve qu'un professeur certifié à l'échelon le plus élevé de la hors-classe touche 2.850 euros (et ceci doit représenter une infime minorité des certifiés sur le point de prendre la retraite). Même un professeur agrégé de lycée, pour ne rien dire d'un maître de conférences, ne touchera jamais 4.000 euros en fin de carrière, même s'il s'est élevé au sommet des barêmes d'évaluation et des grilles salariales.

J'ai trente-deux ans, je suis maître de conférences, et, comme l'immense majorité de mes confrères, je suis titulaire de l'agrégation, qui est le plus prestigieux des concours d'enseignement (bac+5), d'un D.E.A. et d'une thèse de doctorat, ce qui me place, selon les calculs, à un niveau d'études équivalent à bac + 8 ou bac + 9. Vu que j'ai commencé à cotiser pour la retraite et à gravir les échelons hiérarchiques en 1994, en ma qualité d'élève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm), j'ai douze ans d'ancienneté, dans ma fonction sinon à mon grade. Or, je touche, depuis peu d'ailleurs, 2.150 euros par mois, sur douze mois bien entendu. Pour toute prime, je me vois verser une prime de recherche de 600 euros annuelle, et mes diverses activités de recherche et d'administration me prennent tellement de temps qu'il va de soi que je ne fais quasiment aucune heure complémentaire.

Il n'y a pas beaucoup de salariés, dans quelque domaine que ce soit, et qui, à un équivalent bac + 8 et avec douze ans d'ancienneté, touchent aussi peu... Loin de me plaindre, je considère au contraire que je ne suis pas trop mal payé et suis souvent agacé, même, d'entendre certains collègues se plaindre de leurs émoluments, ce qui me paraît indécent, mais quand j'entends un ministre mentir effrontément par populisme puant, il ne faut pas trop me chatouiller.

Autant dire que, si d'aventure je me laissais aller, au printemps, à voter pour la candidate socialiste contre Nicolas Sarkozy par exemple, je le ferais sans enthousiasme mais en pensant très fort à M. Copé.

 

En écoute : "Vanitatus vanitatum" (Robert Schumann, revisité par le Dave Douglas Tiny Bell Trio, album Constellations, 1995)

 

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Mince, au départ, je voulais faire une note très concise, voire laconique, du style

 Ce matin, j'ai entendu M. Jean-François Copé déclarer, sur France Infos, qu'un professeur certifié en fin de carrière touchait à peu près 4.100 euros par mois (salaire net). Il se trouve qu'un professeur certifié à l'échelon le plus élevé de la hors-classe touche 2.850 euros. Si je choisis, au printemps, de voter pour Royal contre Sarkozy, par exemple, je le ferai sans enthousiasme mais en pensant très fort aux mensonges de M. Copé.

 

et puis je me suis laissé emporter, car, pour ne pas être mal compris, il faut mettre les points sur les i... Mais l'effet recherché n'est pas le même, n'est-ce pas ?

23:24 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Politique, UMP

mercredi, 10 janvier 2007

Monde de fous

Soldes...

Entendu à la radio une interview d'une dame qui déclarait fièrement s'être tenue près des portes de je ne sais quel magasin dès sept heures moins vingt ! Suivait une analyse d'un psychologue qui donnait un nom scientifique à ce genre de comportement. Ce terme, je l'ai oublié, mais, d'après moi, il existe déjà un mot, plus répandu et facile à mémoriser, pour qualifier ce type de comportement : c'est de la connerie !

Société de consommation...

Hier après-midi, vers la fin d'un examen que je surveillais, une étudiante qui avait rendu sa copie dix minutes auparavant est rentrée dans un état d'affolement proprement terrifiant à voir, s'est précipitée vers ce qui était sa place au cours de l'épreuve, et, dérangeant de nouveau ses voisines, fourragea pour en sortir, d'un air triomphant, un téléphone portable. Si on lui avait annoncé qu'elle venait de perdre un proche, elle n'aurait pas eu l'air plus affligée.

Suivez le lien, vers l'ami Chandelin : Ne pas être heureux : un vrai bonheur.

Bon, je sais que je ne suis peut-être pas un bon exemple, puisque, en ce début 2007, je ne possède toujours pas de téléphone portable, et que je ne fais jamais les soldes. Il doit être possible de "faire les soldes", justement, sans arriver trois heures avant l'ouverture du magasin et sans marcher sur la gueule des concurrent(e)s, mais enfin, le peu de fois où je me suis trouvé dans les boutiques de fringues lors des promotions biannuelles, j'ai plus eu l'impression d'être dans un asile de fous que dans un lieu fréquenté par des adultes ayant toute leur tête.

(Suffit, maintenant !)

 

En écoute : Arthur H, Ma dernière nuit à New York City.

18:26 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne

mardi, 21 novembre 2006

Lille aux infos (voici venu le temps, etc.)

Il m'arrive fréquemment d'ironiser tant sur la langue, pauvre voire fautive, des journalistes de France Info que sur l'auditeur imaginaire qui passerait deux heures d'affilée à écouter huit fois de suite la même chose, ou presque.

Toutefois, il y a quelque chose de plus troublant encore : c'est lorsque, dans deux bulletins d'information distants de moins d'une demi-heure, les journalistes se contredisent. Ainsi, ce matin, à onze heures moins le quart, l'équipe de football de Lille (qui reçoit ce soir "l'équipe belge d'Anderlecht" (sic (j'ignorais qu'il y eût une équipe chinoise ou moldave d'Anderlecht, mais enfin...))) n'était pas assurée de sa qualification.         À onze heures et quart, on pouvait entendre que "Lyon et Lille, tous deux qualifiés pour les huitièmes de finale, jou[ai]ent ce soir", etc.

Faut-il comprendre qu'il s'agit d'un rectificatif ? Cela n'est pas annoncé comme tel, en tout cas. Pour l'auditeur qui n'est pas déjà au courant, il en résulte une impression de désinformation au sens le plus neutre : j'écoute France Info et je ne suis pas informé. S'il en est de même pour tous les autres faits annoncés, on tremble...

 

En écoute : "Lille" (Dick Annegarn. Album Adieu verdure, 1999).

vendredi, 10 novembre 2006

Les "profs", tous des feignants, hein...

À regarder avant débat : cette vidéo de Ségolène Royal, dans laquelle elle expose ses "vues" sur l'Education nationale.

J'aimerais faire remarquer, pour ma part, que je connais un très grand de professeurs du secondaire qui ne font pas des heures supplémentaires dans les boîtes du genre Acadomia, et même, que je ne connais absolument personne qui y travaille. D'autre part, si on envisage de faire passer la pilule en "sensibilisant" les jeunes collègues, cela ne signifie-t-il pas que l'on va préparer en douceur, dans les établissements scolaires de France, la transition entre une génération de professeurs et une génération d'esclaves ?

Enfin, si on met en place "les 35 heures hebdomadaires dans l'établissement", cela signifie, j'espère, qu'il n'y aura jamais de conseils de classe, ni de préparation de cours ni de correction de copies en dehors de ces 35 heures effectivement faites sur place. Si tel est le cas, tous les professeurs seront d'accord avec Ségolène Royal : quelle merveille, de ne plus travailler que 35 heures et de ne jamais trimer chez soi !

Bref... une fois encore, Madame Royal a ouvert son bec pour montrer que Ségo rime avec démago...

11:30 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Enseignement

mardi, 24 octobre 2006

Surmédiatisation & paradoxes

Hier, M. Claude Pernès, maire de Rosny-sous-Bois et président de l'Association des Maires d'Île-de-France, a convoqué la presse pour lancer une déclaration solennelle et se plaindre de la surmédiatisation de l'anniversaire des événements de l'automne 2005 dans les banlieues. Par cette annonce, destinée sans doute à le faire connaître du public, ou à donner des gages de populisme à ses électeurs, il contribue à la surmédiatisation de l'anniversaire des événements de l'automne 2005 dans les banlieues.

lundi, 28 août 2006

Un bon p'tit job à la Cour

"Le roi étant à Amboise, Tours ou Blois, ceux qui avaient un bon job à la Cour se faisaient construire quelque chose pas loin du bureau." Si l'on en croit le magazine Val de Loire (n° 3, p. 38), voici comment s'exprime Madame la comtesse de Saint-Venant, actuelle propriétaire du château de Valmer.

medium_Job.JPG

C'est peut-être de l'humour, mais on peut aussi penser (et déplorer) que le temps est définitivement venu, où les comtesses parlent comme les shampouineuses (et plus mal, peut-on penser, que les caméristes de leurs arrière-grands-mères).

lundi, 03 juillet 2006

Fil bleu, voir rouge

Je viens de perdre 45 minutes à attendre, en haut de la rue Nationale, un bus 8 qui ne devait jamais venir, puisqu'ils sont tous déviés. Déviés où... pour quelle raison...? Le mystère reste entier.

C'est le cinquième chauffeur de bus à qui je me suis adressé (car je commençais à "tiquer") qui m'a informé de cet état de faits que n'était signalé ni sur le panneau des horaires du bus 8 ni sur les indicateurs lumineux (et complètement inutiles, il faut bien le dire). Les quatre autres chauffeurs (des bus 55, 61, 14 et 2) à qui je m'étais adressé n'ont pas su me renseigner.

Je me suis retrouvé à rentrer chez moi à pied, une demi-heure d'ascension en pleine canicule. Ce n'est pas tellement cela qui me gêne, mais les trois quarts d'heure perdus pour rien à attendre un bus inexistant.

Il faut dire que la société Fil Bleu est particulièrement incompétente en matière d'information. Je conseille plutôt aux étudiants ou aux autres Tourangeaux de prendre leur bicyclette, voire de choisir le co-voiturage.

jeudi, 19 janvier 2006

Révoquer un proviseur... pourquoi pas l'édit de Nantes, tant qu'on y est...?

Hormis le tutoiement, que je désavoue, j'ai lu et approuvé pleinement la lettre ouverte de Maître Eolas à Gilles de Robien. Il faut lire ce texte, et aussi s'informer par soi-même, ce qui ne peut pas faire de mal. J'ai brièvement exprimé mon opinion sur cette affaire scandaleuse ici.