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lundi, 09 janvier 2006

Chenonceau par les croisées, 1

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S'il vient à point il me souviendra

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C'est la devise de Thomas Bohier (dont le père se prénommait Austremoine, mais c'est une autre histoire !), qui a fait bâtir le château tel que nous le connaissons, à l'exception de la double galerie au-dessus du Cher, entreprise par Diane de Poitiers et parachevée sous l'égide de Catherine de Médicis.

 

 

 

medium_hpim0706.jpgSource de mes connaissances si précises : le très beau livre de Jean-Pierre Babelon, Chenonceau, avec des photographies qui ne sont pas meilleures que les miennes (je plaisante !) .

 

 

 

 

En bonus, Chenonceau en canoë, sur le blog de Tinou.

Vierge florentine du XVème siècle

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Cette Vierge à l'enfant, absolument magnifique, se trouve dans la chapelle sise au rez-de-chaussée du château de Chenonceau.

Le menton et les arcades sourcilières de la Vierge, sa chevelure, l'expression de l'enfant Jésus, l'ange espion juste dans le fond... quel mariage osé entre la douceur et la merveille !

Je n'étais jamais allé à Chenonceaux, ni à son château (qui, lui, ne prend pas d'x), et je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre. Le château, avec son mobilier et sa collection d'art, est splendide et mérite tous les éloges mirobolants que l'on peut lire ès tous lieux.

samedi, 07 janvier 2006

Six vues du monument aux morts de la place René-Coty

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Comme pour l'ensemble de ce site, tous droits image et texte réservés Guillaume Cingal.

vendredi, 06 janvier 2006

Jeu de piste, suite

Certainement devrais-je m'en dispenser, mais j'aimerais revenir sur la série de quinze photographies publiée hier matin en forme de jeu de piste. La réponse à l'énigme (bien mince, je le concède) se trouvait, modifiée, dans le titre des photographies : les fichiers JPEG s'intitulent tous "ton image", ce qu'il est possible de découvrir en laissant reposer le curseur de la souris (ou de la zone tactile qui sert de souris sur les ordinateurs portables) pendant une ou deux secondes sur chaque image. Or, l'avenue qui sert de cadre à ces quinze photos n'est autre que l'avenue... Maginot... Ah, ah !

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Par ailleurs, j'avais construit cette série d'images selon un parcours qui conduisait de la première, prise à 15 h 33, comme en témoigne l'horloge à cristaux liquides de la supérette, à la dernière, l'inévitable autoportrait, pris à 16 h 22, quarante-neuf minutes plus tard, comme en témoigne l'horodateur. Personne n'en a fait la remarque ; j'ai donc supposé que cette petite facétie :

1) était passée inaperçue

2) n'était pas passée inaperçue, mais que tout le monde a observé un silence pudique, voire gêné

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Outre le titre des fichiers JPEG, il y avait un autre indice qui pouvait mettre la puce à l'oreille des familiers du lieu : les panneaux indicateurs, photographiés par deux fois, en deux endroits différents, et dont n'apparaissaient que les trois ou quatre dernières lettres. Vous avez ci-dessus une vue d'ensemble de ces trois panneaux.

Bref... vous aurez beau supplier, il y aura d'autres jeux de piste, qui ont surtout pour but de vous titiller les yeux, chers lecteurs épris d'images et de mots, et de vous faire découvrir des recoins fameux ou plus infâmes de la Touraine sereine.

jeudi, 05 janvier 2006

Jeu de piste à Tours

Je vous propose, ce jeudi, un petit jeu. Qui saura deviner le long de quelle avenue de Tours ont été prises, hier mercredi, les photographies qui composent cette note ?

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J'avertis
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les mauvais esprits
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et les amateurs
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de sarcasmes :
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ce n'est pas
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un bel endroit
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mais l'une des avenues
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les plus moches
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de la cité
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ligérienne.
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Toutefois,
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faites preuve de patience,
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élevez votre esprit.
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Quelqu'un vous le rendra ;
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peut-être moi.

mardi, 13 décembre 2005

Saint-Pierre dehors, 6

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Comme un passage pour piétons

Cette image nous émiettons.

5 : Saint-Pierre encore

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Comme quoi ce corridor, sans doute, ne saurait être embelli...

... des corps ... (quatre)

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"Splendeur de la treille" (Guillaume Cingal)

 

 

Cette photographie est dédiée à Philippe[s], Bordelais et vénitien.

St Pierre des corps / 3

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Les jeux d'ombre et de lumière me paraissent souvent transfigurer un lieu sordide ou pas très beau, à moins que ce ne soit le prétexte fallacieux d'un photographe amateur pas très inspiré, ou braqué sur son quota d'images par jour.

 

(Dimanche 11 décembre, à 15 h 15 : Marignan)

Saint Pierre : décor [2]

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Leurs ombres, comme un passage rayé de la grille à l'escalier. C'était un couple d'étudiants (dimanche).

 

 

C'est la 900ème note...

Corpopétrucienne, 1

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Aujourd'hui, mardi 13 décembre, journée (peut-être) sans limericks, est placé sous le signe d'une gare que le monde entier nous envie : la gare de Saint-Pierre des Corps qui, comme l'a dit Valsador Dali, est le trou du cul du monde.

(Question urbanisme, il y a peu de coins aussi laids que les alentours de cette gare, et la gare elle-même.)

 

dimanche, 11 décembre 2005

Lieux de l'agglomération tourangelle, suite de l'énigme

Suite de l'énigme : troisième & dernière image du même lieu. L'autre Guillaume a vu juste dans son hésitation entre St Pierre des Corps et La Riche ; je pencherais même pour cette dernière commune. Mais où, à La Riche ?
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samedi, 10 décembre 2005

Arceaux

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Ce dédoublement sur fond de lignes verticales se perdant à l'infini a été vu et capturé tout près du banc et de la poubelle semblablement obsessionnels.

 

Il s'agit d'un lieu qui ne brille pas par la beauté de son urbanisme. C'est dans l'agglomération de Tours.

 

Qui devinera ?

 

 

 

 

 

 

[Cette note est la 880ème. D'où deux 8 déformés, à tenir des vélos.]

vendredi, 09 décembre 2005

Petits formats aux Bons Enfants

Avant et après le déjeuner (de très piètre qualité), au nouveau restaurant mexicain de la rue Bretonneau, Chez Kristina, que nous vous déconseillons absolument, nous sommes allés, C. et moi, voir, en deux temps pour mieux nous en imprégner, la petite mais robuste exposition de petits formats à l'espace des Bons Enfants. J'en ai annoncé le vernissage avant-hier, et je confirme l'intérêt qu'il y aura, sinon à aller rencontrer les artistes au cours du pince-fesses susdit, du moins à faire un tour du côté de la rue des Bons-Enfants.

Plusieurs des vingt-six artistes exposés nous ont "tapé dans l'œil ", comme on dit vulgairement.

J'aime beaucoup les nouveaux carrés encadrés de noir de Jean-Pierre Loizeau, des figures composées, à peine défigurées, noires illuminées, ou soudainement jouant sur des contrastes d'orange et de rouge très puissants.

J'aime beaucoup le travail subtil, coloré et jouissif de Philippe Pradier en hommage à certaines toiles reconnaissables (la très galvaudée Jeune fille à la perle, hélas, mais aussi un Braque), qui forme une sorte de série très réussie, serinée, et passée sans encombres au surin des regards.

Les photographies de Renaud Lagorce, qui représentent des fluides colorés, me plaisaient énormément, notamment deux d'entre elles (une grise, l'autre rouge) qui donnent à voir, en fonction de l'angle, soit une structure en fil de fer, soit une exquise fumerolle. Mais C. trouve cela très kitsch. Des goûts et des couleurs... (J'attends vos avis, chers lecteurs ; quand vous aurez visité l'exposition...)

Autres points forts de cette exposition, les tôles de Charles Bujeau et les ardoises de Florence Lespingal, presque abstraites (mais un soupçon de figuration vient relever, d'une touche lumineuse, ces petits blocs de toute beauté). Les ardoises de Jean-Pierre Lenoir, saignements de lave et boues noires virulentes, dans un recoin, irradient leur douceur, près de statuettes blanches, rêveuses et paisibles (mais de qui ? (à vérifier)), très réussies, au moins pour trois d'entre elles, en porcelaine (ce qu'il est impossible de deviner ou déceler).

Il y a là, évidemment, des artistes dont la "démarche", comme on dit communément, est tout ce que j'abhorre : esthétique inspirée de la bande dessinée (ou des arts décoratifs), figurations hyperréalistes dans des teintes outrancières, etc. Par exemple, le galeriste défend avec maestria la série des nageuses, qui est de Juliette Gassies, je crois. Pour moi, c'est quasiment irregardable. Et il y a pire encore.

Mais l'ensemble de l'exposition est, pour le regard, extrêmement stimulante. Le vernissage a lieu demain, samedi 10 décembre, tout l'après-midi, et le galeriste m'a dit qu'il ouvrait aussi dimanche après-midi.

 

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Une petite plaisanterie s'est glissée dans la trame hypertextuelle de ce message. Saurez-vous la trouver ?

Quelque part en Touraine

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La ribambelle

Nous ébouriffe

Et l'hirondelle

Est dans la friche

jeudi, 08 décembre 2005

Chillou du Feuillet

A la faveur d'une découverte ligérienne, le carnétoile de Zorglub, je relisais hier soir la note consacrée le 13 juillet dernier à deux mégalithes du département.

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Voici le moment venu d'illustrer mon propos d'alors d'une photographie. Ce n'est pas la meilleure, mais toutes les autres (de la Pierre Percée également) sont des photos de famille, donc du domaine privé...

lundi, 28 novembre 2005

Complaintes des visiteurs

Dimanche, quatre heures et demie.

Un nombre négligeable de visiteurs m'ont poussé à inverser l'ordre des rubriques dans la colonne de droite, car il était impératif, disaient-ils, d'accéder prioritairement aux nouvelles notes et commentaires les plus récents ; ma compagne se plaint à présent de devoir aller chercher le calendrier tout en bas de colonne, alors qu'elle utilise le mode de consultation par journée.

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Un simple tour au marché de l'Avent de La Membrolle sur Choisille a suffi à approfondir la crève qui se profilait : nez en démangeaison perpétuelle, trois mouchoirs en tissu de l'heure (jamais pu utiliser des mouchoirs en papier), yeux éternellement embués. Il faut dire aussi que, pour trouver les bâtiments de la colonie pénitentiaire de Mettray (où fut "accueilli" Genet adolescent), j'ai dû m'arrêter près de la place du dit village afin d'y consulter le plan fort complexe et détaillé. N'ayant pas remis mon manteau, j'ai peut-être aggravé mon cas en cette cruciale minute d'orientation topographique.

lundi, 21 novembre 2005

Villandry, le retour

Dimanche, neuf heures et demie du soir.

 

Nous avions visité le château de Villandry, le 30 ou le 31 octobre 2003, avec ma soeur, alors qu'A., mon fils, n'avait que deux ans. C'était alors une matinée très froide, un dimanche glacial. Aujourd'hui n'était pas piqué des hannetons non plus, question pincée, mais enfin, je dois être aguerri car j'avais veste et manteau largement ouverts sur mon pull-over léger. (Rêvez, dames et demoiselles, de ce grand biau gars remarquablement bâti déambulant nonchalamment dans les allées de Villandry. (Qu'est-ce que je raconte, moi?))

Bref, A. était ravi de retrouver Villandry, dont il n'avait évidemment pas le moindre souvenir. Malheureusement, le château était fermé, ce que le guichetier a oublié de préciser; mais les jardins à eux seuls valent le détour. Je n'illustre pas cette note de photographies prises, car je les réserve à un autre usage, sur mon carnétoile de fiction. (D'ailleurs, j'en profite pour rappeler aux étourdis que le vote qui doit décider du chapitre 2 d'Avril déjà dérape, ce roman exceptionnel qui fait déjà la une de Lire et de L'Express (c'est dire s'il est mauvais), s'achève ce lundi 21 novembre. Donc, un petit tour sur le site Romanse, une lecture admirative et minutieuse du chapitre 1, un vote, et l'affaire est dans le sac.)

Villandry est un château fort déroutant, par bien des aspects: construction à la fois classique et héréroclite, plan partagé entre le belvédère et les terrasses, sur un corps de bâtiment Renaissance aux ornements très austères et oncques fort peu représentatifs du XVIème, jardins en labyrinthe et cultures légumineuses de grande classe. Totalement atypique, il est pourtant "vendu" par les agences de voyage comme le château de la Loire par excellence, peut-être parce qu'il se situe si étonnamment près du confluent de la Loire et du Cher?

Dans mon souvenir, l'intérieur n'a rien de très mémorable. (Cela, c'est une phrase remarquable d'ambiguïté et de maladresse retournée. Chapeau, mon gars...) Mais les jardins, où nous allâmes rêvassant, conversant, jouant à cache-cache (...), prenant des images et des poses, sont un vrai régal, pour l'oeil et la promenade.

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Note (21 h 40) : D'aucuns s'offusqueront peut-être derechef, ou une tantième fois, de mon style ampoulé, précieux ou dandy, mais c'est que, fort bonne poire, trop gentil garçon, je n'aimerais pas enlever le tapis sous les pieds de ceux qui pensent m'insulter en me traitant de "pédant". Je suis assez gentleman aussi, en dépit des apparences, et n'aimerais point que, découvrant une mienne note écrite en style SMS ou France Info (c'est à peu près équivalent), ces aucuns-là ne s'en fâchassent en pensant que je leur ai joué un tour pendable.

dimanche, 20 novembre 2005

Bréhémont

Dans une ancienne note, j'écrivais le nom de cette commune avec un D, alors que sites Web et cartes routières sont unanimes: c'est un t qui clôt le beau nom de cette jolie commune ligérienne. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la version synthétique, ou la version militante (le site de M. Thierry Valter).

mercredi, 16 novembre 2005

Exposition Daniel Buren, au château de Tours

 

Ecrire ou ne pas écrire… L’exposition présentée par Buren au château de Tours est une telle imposture, une fumisterie, que l’on aimerait l’ignorer, tout bonnement – ce d’autant qu’il me faudra justifier mon avis pour ne pas donner l’impression de n’avoir « rien compris » (vous n’avez rien compris : c’est l’argument habituel des avant-gardistes les plus chevronnés et inconditionnels, ceux qui, au nom de Soulages, Fontana ou Pollock, artistes vraiment géniaux, vous feraient avaler les pires couleuvres en vous menaçant d’être d’“affreux réactionnaires” – rien n’est mieux à même de dégoûter de l’art dit « contemporain » que le zèle mis par ses thuriféraires à affirmer que toutes les œuvres ont une valeur).

 

 

Toujours est-il que Buren n’a pas réellement enlaidi le château. Son exposition s’appelle « plus petit ou plus grand que », et le seul concept a consisté à transformer l’espace rectangulaire du château en un triangle, au moyen d’échafaudages tout à fait hideux. La figure géométrique du triangle représente, je suppose, les signes > et <.

 

A l’intérieur du château, le triangle est constitué, sur trois niveaux, par des planchers colorés qui redéfinissent le sol. L’installation se limite à ces planchers de couleur (vert au rez-de-chaussée, orangé au premier étage, rouge au second étage), et – outre son caractère complètement superficiel, qui ne redéfinit rien du tout, et ne permet en rien la « déconstruction de l’espace visuel » vantée par les argumentaires bien-pensant – elle n’est même pas techniquement bien faite : les bordures des planchers peints, qui débordent sur les escaliers, ont été peintes avec force dégoulinures, de toute évidence involontaires, à faire honte au plus inepte des apprentis. Ici, l’art ne produit ni une belle vision, ni le moindre sens ; il ne témoigne pas même d’une quelconque compétence technique.

 

Au mieux, on pourrait penser que l’installation est propre à scandaliser les badauds, ou à épater les gogos. Mais y a-t-il des gens encore assez incultes pour se laisser épater ou scandaliser par une telle médiocrité ? Peut-être ; ce qui est certain, c’est que l’on peut s’offusquer de la médiatisation d’un si fade imposteur.

mardi, 15 novembre 2005

Le singe et le chameau

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(Détail d'une tapisserie du château de Langeais.)

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Tout de même, ce singe a l'air d'un homme, mais pas tout à fait non plus. Le chameau me fait penser à cette réplique célèbre du Flying Circus:

"What is it now, you great pillock?"

Les admirables feuillages jurent de miroiter le ciel.

lundi, 14 novembre 2005

Langeais: Vues du haut du chemin de ronde

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Au début, ce n'est rien... juste un balbutiement.
Qui va se précisant,
au moins la foi étreinte.
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Tout d'un coup, vous vous éveillez
en pleines boiseries,
les arbres au loin couvant de leurs
branchages le rideau de pluie.
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Puis encore, la tour si ronde,
la tourelle autrement plus belle
vous enveloppe de fumées
et vous martèle un sortilège.
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Enfin la rue, le précipice,
une tache de sang vous guette;
c'est que, du haut des échauguettes
où la douleur vous a saisi,
la trouée encore étincelle.
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Et vous vous retournez,
grillagé de stupeur
dans la blancheur des pierres.

mercredi, 09 novembre 2005

Eglise d'Azay

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Glisse, église.
Ton fronton aux statues tues, taiseuses, merveilleuses, qui blanches s'épanchent, s'aveugle.

dimanche, 06 novembre 2005

Azay-le-Rideau

Nous sommes revenus, sur les quatre heures, d'une promenade du côté d'Azay, d'où je ramène de nombreuses images qui me permettront, la semaine prochaine, de combler le vide actuel de ce carnet de toile, et où, outre la visite du château, nous avons pu apprécier à sa juste valeur (assez médiocre) la cuisine du Grand Monarque, pourtant louée par le Champerard 2004.

Nous avons aussi jeté un oeil à l'église, après la sortie de la messe. En début d'après-midi, nous avons admiré le manoir de Vonnes, et un autre château, très beau, situé entre Azay et Artannes. Il faisait un grand soleil. Le château d'Azay est un régal, à ce détail près qu'il n'y a que fort peu de détails sur le mobilier, souvent d'une grande beauté.

J'ai du travail par-dessus la tête, je vais passer ma soirée à corriger des copies, à trouver un double sujet de thème pour le partiel que je donne à mes étudiants de troisième année demain, etc. Et je suis revenu épuisé de Montpellier...

mercredi, 02 novembre 2005

Jardin à la française (Luynes)

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Que l'on quadrille vos mirages
ou qu'on envole vos atours,
Vous n'aurez pour autres parages
Qu'avides les vieux alentours.