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jeudi, 06 septembre 2007

Château de Gizeux

------------- cliquer sur vignettes photographiques pour version agrandie 

Dimanche après-midi, virée jusqu’au château de Gizeux en passant par Langeais, St Michel, Les Essards et Continvoir. Le château de Gizeux est une très belle bâtisse qui frappe par son aspect classique, et, de loin, à gauche, les longues écuries du XVIIIème, toujours en activité puisqu’un centre équestre y est installé.

Vue d'ensemble

Je cite le guide Michelin, qui n'attribue aucune étoile à ce château, ce qui ne se justifie guère : "Le corps de logis principal, avec ses deux ailes en retour d'équerre, a remplacé vers 1560 la forteresse primitive, dont la tour à mâchicoulis située à l'avant de la cour d'honneur reste le seul vestige."

Gizeux vers 1680Les écuries de GizeuxVue sur tour XVème

Comme en atteste l'une des fresques de la galerie des châteaux, les écuries sont un ajout tardif (18ème siècle), puis la partie la plus ancienne (XVème siècle, à droite) a été murée vers le milieu du 19ème siècle.

Chiffre de Marie d'Yvetot

À l’intérieur, le château présente deux galeries peintes : la galerie François Ier (avec nombreuses boiseries peintes au chiffre de Marie d’Yvetot, devise et salamandre du roi, etc.) et la galerie dite des châteaux car une petite dizaine de très intéressantes fresques y furent peintes dans les années 1680 par un maître peintre et ses élèves.

Chambord (perspective à la hussarde)Jardin imaginaireFontainebleau vers 1680

Les fresques représentent notamment les châteaux de Chambord, Vincennes, Fontainebleau, Versailles (imaginé vu du ciel), deux scènes de chasse, un jardin imaginaire à la perspective étonnante.

On visite aussi deux salons, une salle à manger, la salle des trophées, puis les cuisines, où se terminait la visite ; singulièrement, on ne paie qu’à la fin, sur confiance.

Parc de Gizeux

La forêt entre Saint-Michel et Gizeux est très belle ; on appelait naguère cette région la "Sologne tourangelle". Le paysage, de vergers surtout, devient, aux confins du Maine-et-Loire et de la Sarthe, plus dénudé, agricole. (J'avais eu l'occasion d'exprimer mon sentiment il y a plus de deux ans déjà, à la naissance de ce carnétoile.)

vendredi, 18 mai 2007

La Devinière

C'est amusant que François parle de La Devinière, car j'y suis allé samedi dernier, lors d'une virée à l'ouest de Chinon. Autant j'ai déjà passé des heures innombrables au Prieuré Saint Cosme, autant je n'avais toujours pas longé l'allée délicate qui mène du parking, en bord de route au bout du monde, à la maison natale de Rabelais. La Possonière est pour plus tard.

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Une fois n'est pas coutume, je vais reproduire des extraits de la note publiée à cette occasion dans le blog familial (d'accès restreint) que je tiens à d'autres moments perdus :

La Devinière est une petite bâtisse construite à la fin du XVème siècle par le père de Rabelais, avocat à Chinon. D’un côté, la vue sur le château du Coudray Montpensier (qui ne se visite pas mais vaut largement, dans son genre, Chaumont ou Azay) est superbe. De l’autre, le jardin des simples ouvre vers Chinon.

La Devinière : Boulins bouchés du pigeonnier

La visite commence par le pigeonnier, grande salle carrée qui date du XVIIème siècle et où se trouvent de nombreux documents relatifs à la geste de Gargantua. Il y avait notamment un répertoire très complet des occurrences antérieures à Rabelais de légendes relatives au géant Gargantua, par ordre des départements français, ce qui m’a permis de voir que trois communes du département des Landes avaient partie liée avec ce personnage dont on aurait fini par croire qu’il est sorti tout droit de l’esprit du génial moine François. Toutefois, aucune date n’est donnée, ni pour le « chant populaire landais » glané à Labouheyre, ni pour la légende des chênes arrachés par Gargantua à Labrit, ni pour le « pas de Charlemagne » (toponyme peyrehoradais, apparemment, mais dont je n’ai pas saisi le lien avec Gargantua).

Dans la grand’ salle se trouvent de nombreux documents, etc., mais aussi plusieurs bustes de Rabelais, tous de sculpteurs du dix-neuvième siècle, qui fut, semble-t-il, le siècle de la redécouverte de l’œuvre de Rabelais.

(D’ailleurs, en cherchant sur le Web des photographies du château du Coudray Montpensier, que l’on n’aperçoit que de loin et dont il est difficile de s’approcher en voiture, je suis tombé sur le texte intégral de la traduction des Cinq Livres par Sir Thomas Urquhart of Cromarty et Peter Antony Motteux : elle date de 1894, et le site du projet Gutenberg reproduit la totalité des gravures de Gustave Doré.) Le plus réussi, même dans son côté pataud/pâteux, est d’un certain Louis-Valentin-Elias Robert.

La Devinière : par ses enfants sera inventée...

Nous nous sommes égarés un moment dans les caves troglodytiques, formées de nombreuses salles, et qui, en superficie, doivent être le quintuple du manoir proprement dit. Elles sont décorées de reproductions découpées et agrandies des gravures de Doré, ce qui n’est pas toujours très heureux.

C'est aussi ce jour-là que nous avons visité l'abbaye de Seuilly, où j'avais entendu un concert de jazz en janvier 2005, et le petit village de Lerné, déjà évoqué dans ces carnets.

dimanche, 13 mai 2007

Deux figures de Lerné

Barbu à la hache

Je m'explique mal ces deux figures tutélaires qui ornent la petite porte d'entrée latérale, en façade de l'église de Lerné. Celle de gauche, une sorte d'Abraham courroucé, est soulignée d'une hache. Celle de droite, manière de Jésus débonnaire, a, sous elle, une grande scie.

Chevelu à la scie

mardi, 24 avril 2007

Azay, pour composer chastement mes églogues

Dimanche en moins huit (?), nous avons visité, une nouvelle fois, le château d'Azay-le-Rideau.

medium_Azay_15_avril_2007_010.jpgC’était la pleine saison des glycines, qui fleurissent partout, et même dans les recoins urbains les moins ragoûtants. Il y avait, à l’accueil, une étudiante très gentille, Marianne, que je connais un peu quoique je ne l’ai jamais eue dans un de mes cours : très active au théâtre universitaire, elle a également suivi l’atelier de traduction des Merry Wives of Windsor qu’animait Markowicz l’an dernier et que j’encadrais (avec Lucile Arnoux-Farnoux).

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Le château d’Azay est toujours aussi beau, planté fièrement mais avec tendresse au milieu de son carré de douves remplies.

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Le château recèle de nombreuses richesses, et notamment un mobilier impressionnant, dont, curieusement, il n’est que rarement fait mention sur les cartouches des diverses salles. De même, pas trace d’un quelconque intérêt bibliographique pour ce mobilier dans la librairie du château.

 

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Après la visite, nous nous sommes désaltérés dans l’un des cafés bordant la ruelle qui conduit du château au bourg, et il se trouve que C. attrape le virus de l’autoportrait à bout de bras, qui pourtant me vaut de nombreux sarcasmes. Allons, il me reste (outre les tasses qu'aime tant certain cuistre post-artaldien) les photographies de verres de Coca vus de haut.

 

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Enfin, tant que je n'en suis pas réduit à montrer mes fesses... (Je pense qu'une telle exhibition ne serait pas vue d'un très bon oeil par ma hiérarchie de l'Université François-Rabelais. Pourtant, la flûte de Pan urge !)

 

 

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Achevons ce parcours dominical quelque peu échevelé par une énigme pour rinaldo-camusiens (ou pas) : buis cloqué n'est pas le siège.

lundi, 25 décembre 2006

32, fillette

 medium__32_fillette_.JPGCelui-ci n'est pas, techniquement ni à proprement parler, un autoportrait, puisque c'est mon fils, cinq ans et demi, qui appuyait sur la détente de l'appareil.

 

C'est une petite photographie en cadeau de Noël à ceux de mes étudiants qui aimeraient voir enfermé cet animal nuisible. (On se tient fort bien debout, dans une fillette. Ce que l'iconographie de la Troisième République n'a pas propagé, comme erreurs...)

mardi, 12 décembre 2006

Vitraux de Truyes, 3

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Un brin martial, ce Saint-Martin farouche, quoique offrant son manteau. (Ou un pan d'icelui.)

lundi, 11 décembre 2006

Vitraux de Truyes, 2

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Trois mauvais moines contemplaient, avec une tendresse de parade, le vitrail où dansait l'hostie, un ovale presque imperceptible que désirait ardemment effacer le cercle de feu. Face au calice, Saint Martin, de profil, semblait moins les menacer que ces trois scrutateurs austères, drapés de rouge et coincés entre la chasuble bleue du saint et la crosse d'or de l'évêque, une sorte d'image-miroir de leurs propres faux-semblants. La grisaille de la pierre n'est pas plus funeste que le fond de mon coeur.

dimanche, 10 décembre 2006

Vitraux de Truyes, 1

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Je n'ai pas trouvé, sur le Web, d'informations au sujet des quatre vitraux de l'église Saint-Martin de Truyes (mais j'essaierai de dégotter quelques menus renseignements via le fonds de la Bibliothèque Universitaire). Comme, de surcroît, je suis nul en botanique, je ne sais identifier ni la plante représentée ni, a fortiori, le symbolisme qui s'y attache. (Mais pour ce qui est de placer, dans une même phrase et avec une belle symétrie, deux groupes adverbiaux dont un emprunté au latin, trop fort le mec !)

Tout au plus me semble-t-il que la structure de ce vitrail rappelle la figure longiligne du clocher-tour, avec ses quatre baies géminées. Le bleu est superbe.

 

Château de Bel-Air (Truyes)

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Je ne vais tout de même pas commencer par l'essentiel... D'abord, la rocaille, c'est-à-dire le style rocaille : quelques escarpements grottesques (délibérément avec deux t), chutes d'eau que l'on contourne.

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Le château de Bel-Air, à Truyes, n'a pas même un siècle, mais il est plutôt attachant, dans un style caractéristique de la Troisième République (finissante?). Il s'y tient, chaque année à la fin de l'automne, le Salon du Petit Format, qui ne casse pas des briques (exception faite de Pierre Cousin et de Philippe Maraindaz)...

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Il y a, dans l'escalier d'honneur qui conduit au premier étage (et à la bibliothèque), une série de vitraux très Art Déco et assez réussis, dans ce style. Les trois panneaux supérieurs représentent des envols de colvert au coeur de forêts brunes, mais tant l'éclairage très faible que la piètre qualité du zoom de mon appareil photo numérique m'ont empêché d'en garder une trace convaincante.

Eglise Saint-Martin (Truyes)

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Avec sa tour-clocher si finement élancée, sur quatre étages de baies géminées (ou doubles arcatures), l'église Saint-Martin de Truyes, placée au bord de la petite route (très passante) qui traverse ce village par ailleurs plutôt fade, saute aux yeux. Il faut ensuite entrer, mais ce sera pour plus tard dans la journée...

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Sur la deuxième image, la tour paraît "écrasée" par le fronton massif, mais il s'agit, en grande partie, d'une fausse impression, un effet pas très heureux de contre-plongée... à moins que le regard ne saisisse mieux l'ensemble de l'édifice si le piéton se tient au milieu de la route (à ses risques et périls). Dans le cas des images illustrant ce billet, le photographe se tenait sagement au milieu du parking, et peut-être plus "à droite" pour celle du bas.

samedi, 09 décembre 2006

Photif phormat

Irène, que je vois trop peu ce trimestre, a indiqué à une collègue et amie commune que je "déformais toujours les propos des autres de toute façon". N'est-ce pas le propre du bouche-à-oreille qui se perpétue aussi dans les carnétoiles (la tête dans les nuages ? dans la lune ?) ? Bref, je vais essayer de rapporter ici un fragment de la conversation que j'eus (mardi dernier) avec Aurélie, qui pensait que les portraits de moi qui se trouvaient sur ce site avaient été pris par mes proches (et, en particulier, par ma compagne), et que je devais être drôlement casse-bonbons (my words, not hers) de solliciter ainsi, constamment, des photographes pour me tirer les lumières du nez (ditto).

Ainsi, rassurons tous ceux qui auraient encore des doutes : la série des autoportraitures a pour principe intangible et infrangible la capture du sujet par l'appareil photographique tenu à bout de bras (gauche, en général). Quelques bidouillages sont parfois possibles, comme dans l'image publiée ici même il y a un an, qui n'avait attiré aucun commentaire (alors, il serait temps : lâchez vos comm's ! (au niveau du mental)). Dans ce cas précis, il s'agissait d'effacer la partie droite de la photographie, qui représentait mon fils, et ce non pour de basses raisons narcissiques, mais parce que je me suis vu interdire formellement, par sa mère, de publier des images d'icelui on-line (point de vue que je partage).

Sinon, toujours le 9 décembre 2005, C. et moi avions passé une heure agréable aux Bons Enfants, pour l'exposition des Petits Formats ; ironie des dates, nous devons aller cet après-midi à Truyes (uuuiiiiiiiiit!) pour le Salon du Petit Format (qui s'achève demain).

mercredi, 15 novembre 2006

Grande journée footballistique

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Si je ne vais jamais voir de match de football, c'est qu'il me faut des rencontres exceptionnelles, et que ni le Barça, ni Arsenal, ni l'Inter Milan, ni même l'Olympique Lyonnais ne sont en mesure de satisfaire mon niveau d'exigence (très élevé). Il me faut du beau jeu, des gestes éblouissants, un stade superbe, etc.

C'est pour cela que j'ai particulièrement apprécié la rencontre qui opposait, ce dimanche, dans le cadre de la première division du championnat de district d'Indre-et-Loire, l'équipe de La Ville-aux-Dames au S.C. Bléré.

 

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Quelle après-midi remarquable, tant pour ses exploits individuels (pas moins de deux passements de jambes et de quatre grands ponts) que pour son esprit de fair play (c'est à peine si l'on a déploré quarante-trois tricheries, vingt-sept simulations et une soixantaine d'insultes).

 

 

 

[INTERRUPTION. On peut aussi faire remarquer la beauté du décor, la suavité du logo, la cataracte de ciel bleu, parfaitement kantienne.]

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D'ailleurs, aucun joueur (ni de l'équipe locale, en orange et noir, ni des visiteurs, rouges (de colère?)) ne s'est plaint, et le défenseur de Bléré qui a été expulsé (à tort) en seconde mi-temps ne s'est nullement montré vindicatif quand, à la rentrée aux vestiaires, déjà douché et rhabillé, il a lancé, à propos du menteur de l'équipe adverse : "Je vais lui défoncer sa gueule, moi! "

Pure plaisanterie amicale, bien sûr.

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Reste que le photographe professionnel dépêché sur place a fait preuve d'un talent nonpareil en capturant le moment précis où le ballon a franchi la ligne de but de La Ville-aux-Dames, pour le second but de Bléré. (Le fait que ce soit un penalty n'enlève, évidemment, rien à sa prouesse.)

Score final : 2-2. (1-1 à la pause. Un penalty de chaque côté, en deuxième mi-temps, & tout aussi imaginaire l'un que l'autre (arbitre frappé d'hallucinations?).) Public nombreux (quatre douzaines d'habitués). Pelouse impeccable (pour les taupes). Temps clément.

dimanche, 05 novembre 2006

Langeais en cette saison

Le château de Langeais, essentiellement automnal.

Il n'y a qu'à voir : ma première visite du château, ce fut à la toute fin d'octobre 1997, alors que nous vivions à Beauvais. Nous venons d'y retourner, sous le soleil de ce dimanche. L'an dernier, ç'avait été la virée post-anniversaire, du samedi 12 novembre (mais il pleuvait, et il y avait aussi mes parents et ma soeur).

D'ailleurs, l'histoire se répète, et, comme j'en suis à recycler mes vieilles notes sous prétexte d'inventaire, prouvons une bonne fois pour toutes que l'histoire se répète, en reprenant certaines notations & représentations de cette précédente visite, telles qu'ici figurées : en relisant les notes de novembre 2005, je me rends compte que je pensais être allé voir la mise en scène de Tchekhov par Lasoupe plus récemment que ça (un an déjà??!?), que j'avais déjà été inspiré par la vue circulaire depuis le chemin de ronde, et par le singe anthropomorphique.

Cette année, nous étions invités au mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne. Je vous annonce, pour un de ces quatre matins, un autorportrait à la queue d'hermine de derrière les fagots.

 

(Différence fondamentale entre un blog et un carnétoile : le carnétoile est intempestif, atemporel, répétitif, cyclique, obsessionnel, et même rotatif.)

dimanche, 15 octobre 2006

Vous n'avez rien raté

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Un épi de maïs géant hèle les passants.

 

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Un pied de tomates refuse de nous lâcher la grappe.

 

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Un cornichon grimaçant balance vanne sur vanne.
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La culture et l'humour, à Montlouis, quelle merveille...

lundi, 09 octobre 2006

Exposition Henri Gaden

Vendredi s'achèvera, à la Bibliothèque d'Anglais-L.E.A. de l'Université François-Rabelais (site Tanneurs) la très belle (mais trop brève) exposition de 30 photographies de Henri Gaden. Il s'agit d'une partie de l'exposition qui avait été présentée en 2001 au Salon du Livre de Bordeaux.

(Nota, pour plus d'informations sur Henri Gaden : le texte de préface d'Anne-Laure Jégo se trouve en ligne ici.)

 

Des 335 clichés sur plaque de verre stéréoscopique légués par les héritiers de Henri Gaden à la ville de Bordeaux dans les années 70, trente sont ici présentés. La plupart sont d'une très grande beauté : le photographe, administrateur colonial en Afrique de l'Ouest, a saisi des fragments de cérémonies, de conversations, des visages solitaires (vire solaires), des groupes d'enfants, sans parler de la capture de Samory Touré, à laquelle il a participé, selon ses fonctions d'alors. J'aime beaucoup les portraits d'individus seuls, et notamment une très belle Africaine saisie au vol d'un sourire. Le Portrait de Samory Touré après sa capture (n° 3056-57) est très impressionnant, pour ne rien dire de l'image intitulée Colon français et Africaine (Beyla) (n° 3066-67), où se lisent toutes les ambiguïtés de ce qu'il est convenu d'appeler, par un bel euphémisme, "l'aventure coloniale".

La rencontre de ces deux personnes n'a rien d'improbable : le cadrage, qui centre le regard sur l'Africaine, semble témoigner de la joie de cette femme, mais, comme il ne faut pas oublier que le photographe est un officier colonial, toutes les hypothèses sont permises. Rencontre mi-joyeuse mi-gênée ? Signe d'une vie quotidienne assumée, où la ligne de partage entre Blancs et Africains n'est jamais absolument fixe ou figée ? Simple moment d'harmonie ? Savant calcul idéologique du photographe ? Bien entendu, cette image nous renvoie à nos propres fantasmes, nos propres jugés ou préjugés.

 

Caverne et jeu d'ombres (n° 2976-77) est trop esthétisant, d'une certaine manière. Je lui préfère, et de très loin, ce petit bijou de photographie narrative qu'est l'image (références non notées, silly me!) de quatre hommes dans une salle vide : l'un est debout, un autre assis sur une chaise, un assis à l'arrière sur une sorte d'estrade, un enfin, torse nu, au premier plan, le dos tourné au photographe. Trois chapeaux coloniaux sont posés sur le sol. Que font-ils là ? Qu'ont-ils l'air d'attendre ? La différence entre le nombre de chapeaux et celui des sujets photographiés ne laisse pas d'intriguer : j'ai cru voir que le personnage au fond, assis sur l'estrade, avait une casquette à visière. On pourrait aussi imaginer, à l'extrême rigueur, que le personnage vu de dos, torse nu, soit une femme... Laissons dériver l'imagination...

 

mardi, 03 octobre 2006

Château de Montpoupon ~ Extérieurs

Malheureusement, la visite a été irrémédiablement gâchée

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par la hargne, la pugnacité et la crétinerie de la guichetière, préposée à débiter la même propagande à tout le monde sans même écouter les rares mots qu'essaie de placer son interlocuteur. Bien entendu, il m'est impossible, en raison de cette espèce de harpie grotesque et sans cervelle, de recommander la visite du château.

C'est dommage, vraiment dommage.

Château de Montpoupon * Extérieurs

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 Comme je ne compte pas vous recopier l'historique de ce très joli château Renaissance (il ne reste rien de la maison forte du XIIIème), vous pouvez consulter la notice du site 37online.

Dimanche matin, il devait pleuvoir, alors nous avons renoncé à visiter les jardins du château de Nitray. Le château de Montpoupon est tout à fait digne d'intérêt, avec plusieurs salles remarquablement meublées (mention particulière pour une série de tapisseries de Beauvais dans un état remarquable de conservation).

Le Musée de la Vénerie est une simple curiosité, sans plus.

Château de Montpoupon : extérieurs

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Comme, dans ce château, toute photographie est interdite une fois que l'on est entré dans l'enceinte, et comme je respecte la loi (ou, à tout le moins, les instructions et prohibitions indiquées à l'entrée), vous ne verrez que ce que tout un chacun, même sans entrer, peut observer, le long de la très jolie route départementale, entre Le Liège et Montrichard.

dimanche, 27 août 2006

Exposition de statues menhirs au Grand Pressigny

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Le 3 septembre s'achèvera* l'exposition de Statues menhirs au château du Grand Pressigny. Les collections préhistoriques du château** valent déjà le déplacement, mais vous pourrez aussi admirer une quarantaine de moulages d'excellentes qualité, qui reproduisent des statues-menhirs de divers sites français***.

 

 

 

 

* J'avais commencé par employer un présent de l'indicatif, selon la tendance contemporaine (et horripilante) qui consiste à ne plus jamais utiliser le futur.

** Déjà vues le 11 juillet 2005.

*** Exposition visitée le 21 juin 2006.

mercredi, 12 juillet 2006

Prieuré Saint Cosme

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Saisi à sept heures du soir, à quelques encâblures d'un pince-fesses, cet enrouleur électrique figurait au centre de l'une des chapelles de l'église du Prieuré Saint Cosme, lieu ronsardien et ligérien ; la voie rapide a été construite trop près du site, hélas, mais il n'en demeure pas moins d'un grand charme.

dimanche, 25 juin 2006

Château de Vonnes

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Ce château  - modèle du château de Clochegourde, figure admirable du Lys dans la vallée -  fut photographié un jour de novembre, au retour d'Azay-le-Rideau.

Froid vif et soleil radieux. Trouée de bleu parmi les feuillus.

jeudi, 22 juin 2006

Visite manquée de La Guerche

Le château de La Guerche n'est pas le plus connu des châteaux de Touraine. Tout d'abord, ce n'est pas un château de la Loire.

(C'est bien connu : seuls sont réputés les châteaux de la Loire, comme Chenonceau, qui est construit sur le Cher, ou la forteresse de Chinon, qui surplombe l'Indre. Bien.)

La Guerche est une petite commune située près du Grand-Pressigny, juste au sud de Descartes, et donc tout au sud du département de l'Indre-et-Loire. Elle n'est baignée ni par la Loire, ni par le Cher, ni par l'Indre, mais par la Creuse, qui est l'une des plus belles rivières de la région.

Il s'y trouve donc un château, assez bien indiqué par les panneaux, peu mis en avant dans les guides et à peu près absent des circuits promotionnels habituels (offices de tourisme, prospectus dans des monuments historiques circumvoisins, etc.). Toutefois, il est ouvert à la visite cinq heures par jour tout l'été, c'est-à-dire du 20 juin aux Journées du patrimoine.

Les propriétaires de ce remarquable édifice se sont dotés d'un site Web, très bien fait, richement illustré, riche de renseignements divers, bref d'un site Web alléchant. Vous me connaissez : quelques lignes dans un guide, un site Web attrayant, une carte IGN ou Michelin devant les yeux, et je suis en pâmoison.

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Hier, nous nous sommes donc présentés, à deux heures de l'après-midi, devant le portail de ce château. Le portail était ouvert, avec les mêmes horaires d'ouverture que je viens d'indiquer. Hésitants, nous avons longé une allée, tourné à gauche en voyant un panneau "Visite du château", longé ce qui devait être les écuries, puis vu une cloche. Comme un message nous demandait de sonner puis d'attendre le guide sur la terrasse, je me suis exécuté : j'ai sonné la cloche, vigoureusement mais poliment (traduction : je n'ai pas fait un boucan de tous les diables, mais on pouvait entendre le tintement), et nous avons longé la forteresse jusqu'à la Creuse, fait demi-tour, découvert la cour, qu'orne un bassin. Comme il n'y avait de porte ouvrant sur l'intérieur qu'à cet endroit, nous avons attendu. Dix bonnes minutes. Puis nous nous sommes dit que les propriétaires n'étaient pas disposés à nous recevoir, et, comme j'ai toujours des scrupules (idiots, I guess), nous sommes repartis.

J'ai envoyé hier soir un courrier électronique à l'adresse qu'indique le site, afin d'avoir le fin mot de l'énigme.

Notre déception a tout de même été compensée par la vue sur les tours fortifiées, côté sud, et la belle façade austère aux larges et basses fenêtres à meneaux, côté nord.

mercredi, 21 juin 2006

Premier jour d'été

Pour le premier jour d'été, nous allons visiter - comme l'an dernier, le 11 juillet - le château du Grand Pressigny et son beau Musée de la Préhistoire. Peut-être aurons-nous l'heur de trouver ouvert le château de La Guerche, traverser Descartes, et, qui sait, pousser jusqu'à La Roche Posay, ou découvrir les Palets de Gargantua.

 

Ajout de 17 h 20, même jour : finalement, nous sommes aussi passés par Yzeure, n'avons pas vu les Palets - mais la Pierre Levée les a convenablement remplacés. Pour le château de La Guerche, ce fut une autre paire de manches, épisode que je vous conterai demain. Il y eut aussi l'église abbatiale de Preuilly-sur-Claise (prochainement lui sera dédié un limerick).

Ajout de 17 h 25 : mais oui, c'est la reprise du rythme quotidien...

dimanche, 22 janvier 2006

Renaud Lagorce expose au Cub’ Ink

Il y avait aussi des encres calligraphiant des silhouettes (d’Isabelle Genty), et un buste accompagné quatre photographies chromatiques (de Marie-José Laflaquère), mais j’étais venu faire un tour au magasin Cub’ Ink (21, rue Néricault Destouches, à Tours) pour voir les nouvelles images de fluides de Renaud Lagorce. Je ne fus pas déçu, même s’il n’expose que huit grandes photographies argentiques, collées sur aluminium.

 

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L’artiste lui-même, dont C. m’a offert une petite œuvre en décembre, m’avait téléphoné pour m’avertir qu’il exposait, et j’avais relayé l’information sur ce carnet de toile.

 

Le travail de Renaud Lagorce est très particulier, à la limite du kitsch d’après C. Je suis, pour ma part, tout à fait séduit, sous le charme. Il met en image des fluides colorés, selon une technique qui m’échappe. La seule réticence que j’ai en ce qui concerne l’œuvre offerte, c’est son encadrement dans une ardoise de couleur beige foncé, qui se lie mal à la vue du fluide.

 

En revanche, les cadres d’aluminium des huit œuvres exposées au Cub’ Ink mettent au mieux en valeur ces fluides qui paraissent, selon l’angle ou l’humeur, fumerolles, nuées, radiographies, fleurs de poésie.

 

Lecteurs de la région, allez-vous faire une idée par vous-mêmes…

samedi, 21 janvier 2006

Cathédrale Saint Gatien

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................................. Notre si belle cathédrale

 

 

 

 

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aurait bien besoin
qu'on la ravale .................................................
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mardi, 17 janvier 2006

Angelot de Chenonceau

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