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lundi, 22 avril 2013

Erki Kasemets

Erki Kasemets, Life-File, installation, 2008, Exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie (vue partielle) Il y a cinq ans, j'avais pris plusieurs photographies d'une très belle, très forte, très inspirante installation d'un artiste estonien contemporain, ce dans le cadre d'une exposition d'art estonien contemporain qui avait été annoncée, alors, à grands renforts de clairon, comme la première d'un événement appelé à se répéter, et baptisé, du coup, biennale. Cinq ans après, on attend toujours la deuxième partie de cette biennale.

jeudi, 18 avril 2013

L'église du Prieuré Saint-Cosme

Prieuré Saint-Cosme, La Riche (Indre-et-Loire), dimanche 31 mars 2013.

samedi, 13 avril 2013

De l'averse à l'extravagance

Aujourd’hui, après une promenade calme quoique narrative au parc de la Cousinerie, j’ai écrit un nouveau poème en anglais, publié aussitôt, et passablement abstrus, je le crains. Pour moi, il est pourtant singulièrement vivant, charnel, lié à des sensations très précises et prégnantes. On a un peu triché pour ce qui est des cheminements de banlieue, et, afin de pouvoir consacrer la marche au parc lui-même (ses allées défoncées et boueuses, ses pelouses grasses d’averses, son ru débordé où sautaient de loin en loin d’heureuses grenouilles), n’avions pas marché à travers les ruelles et avenues de la déprimante ZAC, préférant l’approche en voiture.

Cela ne nous a pas empêchés de connaître, lors du retour à la voiture, justement, un pur moment de kleptomanie überurbaine : sur l’asphalte entourant le hangar ou l’entrepôt le plus proche, nous avons vu débouler un énorme lapin qui courait à tout berzingue et dont le cul blanc a disparu de l’autre côté d’une haie de cotonéasters peuplée de détritus abjects. De l’autre côté de la haie, Alpha a trouvé – au pied d’un arbre municipal malingre, s’enfonçant entre le carré de terreau entourant l’arbre pollué et la pelouse qui permet (permettrait) de se diriger vers d’autres entrepôts – le terrier du lapin précédemment entraperçu, avec plusieurs crottes caractéristiques à l’entrée : sans chasseurs ni renards à craindre, le réflexe atavique de faire disparaître les crottes, fût-ce en les ingérant, a lui-même disparu.

Misérable garenne. ZAC de la Cousinerie, Tours-Nord. Là n’était pas toutefois l’élément le plus ironique (le plus iconique ?) de cette scène de banlieue. En effet, le terrier se trouve en face d’un minable hangar gris peinturluré de rose  (ou de mauve beigeasse, je ne sais plus) et qui abrite, je vous le donne en mille, un cabaret dont j’ignorais même l’existence et dont il est bien curieux que ses propriétaires aient voulu l’installer là, entre ces demi-usines désaffectées, ces grillages défoncés, ces entrepôts énigmatiques. Toutefois, le site Web du cabaret annonce que les « soirées d’exception » ont lieu « dans un cadre prestigieux » : à cette aune, on peut s’attendre, en poussant la porte, à ce que le champagne du menu s’avère n’être qu’une infâme roteuse, et que les affriolantes girls en strass affichées sur ce même site ne se muent subitement, par un cendrillonesque coup de trafalgar, en une malheureuse arrière-grand-mère arrachée à son tricot et maquillée à la hussarde.

Pour voir déboucher sur quelque réelle fantasmagorie cette ébauche de conte, il faudrait, nous aussi, aplatir nos oreilles et pénétrer dans le terrier de l’énorme lapin, pour – qui sait – une chute dans un monde unter-rural qui nous consolerait de notre über-urbanité.

Mettray – 3 avril, onze heures

 Mettray – 3 avril, onze heures

 

En face du « village des jeunes », une pharmacie optimiste annonce 14 degrés, alors qu'on vient juste de repasser au-dessus de zéro. Hangars récents à l'air de déshérence, ce n'est pas un paradoxe. Escalier de traviole avant la côte, qui semble se tenir, de manière autonome, séparé de la maison au perron de laquelle il conduit pourtant, solidairement.

Des chèvres broutent, puis c'est la voie ferrée.

La voiture quitte Mettray.

mercredi, 07 novembre 2012

Arche de septembre

Sans titre Une arche, près d'un terrain vague. Restes d'un siècle dont il n'y aura bientôt plus trace, à Tours-Nord.

La force d'un tramway fonce plus vite, hélas, que les pâles mortels.

dimanche, 21 octobre 2012

Nouvelle d'octobre

Chandani Lokugé m'a envoyé hier, par courrier électronique, une très belle nouvelle qu'elle vient d'écrire et dont l'action se passe dans le salon de thé de la place François-Sicard, à Tours. Outre qu'il s'agit d'un très beau texte, il m'est dédié, ce qui m'a beaucoup touché. Le texte est vif, subtil ; l'écriture se joue des perceptions et des sens, tout en s'attachant à plusieurs images-motifs du film Un homme et une femme.

Cette nouvelle, The Shadows of Our Love, mérite, selon Chandani et moi, et pas seulement du fait de sa localisation, de figurer au programme des ateliers de traduction des 23.11, 30.11 et 07.12.

À suivre...

jeudi, 13 octobre 2011

Maison de passe & petites économies

Les bureaux de la Jeune Chambre Economique d'Indre-et-Loire, dans la rue du Champ-de-Mars, se situent dans une ancienne maison close.

Outre la resémantisation intéressante de l'expression ton bureau, c'est vraiment le bordel, on peut songer qu'il y a, dans cette collusion chronotopique entre chambre économique et maison de passe, une sorte de plagiat par anticipation de l'affaire DSK.

(Merci à Lionel F. d'avoir attiré mon attention sur cette information insolite.)

mercredi, 25 mai 2011

Qui a dit que Balzac ne supportait pas la médiocrité ?

Balzac devant le château de Saché. Fresque réalisée par les lycéens du L.P. F. Clouet, circa 1990. Rue Edouard Vaillant, Tours, 28 janvier 2009. . . . . . . ................... . . . . . . .Buste de Balzac par TorcheuxInscription rue Briçonnet. Tours, lundi 23 mai 2011.

mercredi, 06 avril 2011

Cinq hommages/images, au prieuré de Saint-Cosme

Prieuré de St Cosme, dimanche 27 mars 2011 - le dortoir. Prieuré de Saint-Cosme. La Riche, samedi 20 mars 2010. Eglise. Vers cinq heures et demie. Prieuré de Saint-Cosme, de nuit. Vendredi 20 mars 2009. Prieuré de Saint-Cosme. La Riche, samedi 20 mars 2010. Eglise et Logis du prieur. Vers quatre heures de l'après-midi. Printemps musical de Touraine, Prieuré Saint-Cosme, 16 mars 2008 : le logis du prieur (Logis Ronsard)

jeudi, 10 mars 2011

D'un chronotope poignant

Hier soir, j'ai eu l'occasion de me promener quelques instants dans le vieux Tours, vers sept heures et quart et donc à la nuit tombante, voire tombée. Il est très rare que je me trouve dans le centre de Tours à la nuit, car je vis à Tours-Nord et ne sors pas souvent le soir. Or, je me faisais la réflexion que, si j'ai, de très longue date, une affection particulière pour la rue Briçonnet, le lieu que je préfère certainement à Tours (avec la promenade des bords de Loire rive gauche), c'est la place Saint-Pierre le Puëllier, et plus précisément quand, quasi déserte, elle revêt, dans la semi-obscurité, un charme encore plus poignant qu'à l'accoutumée.

 

dimanche, 20 février 2011

Quelques guingois

Guingois du lundi : pavois / Pavois du lundi : guingoisGuingois du lundi (Driving to work) 001Guingois du lundi 012Guingois du lundi, 3.01.2011 003Guingois du lundi, 3.01.2011 006

dimanche, 12 décembre 2010

(presque) Comme un lundi

---- comme toujours, il suffit de cliquer sur les miniatures pour voir les photographies dans toute leur majesté ]

 

Au bureau même le dimanche ? Non, au travail chez moi. Mais, en me rendant en ville (afin de visiter in extremis l'exposition "Juifs de Touraine"), je n'ai trouvé, pour garer ma voiture, qu'une seule place : juste devant mon bureau, rue des Tanneurs. Vraiment pile en face (ou en dessous). Ironie.

Mon fils aîné m'a photographié, non sans ricaner :

 

G. Cingal, devant le store fermé de son bureau (Tanneurs 49ter). Tours, dimanche 12 décembre 2010.

Ce que l'on voit, tout en haut de l'image, c'est la partie inférieure des deux stores qui, de mon Série de 8 autoportraits, au retardateur, appareil posé sur divers supports de fortune, bureau 49ter, site Tanneurs. Université François-Rabelais, Tours, 5 novembre 2008, six heures du soir, viii bureau, donnent sur la rue. Comme on le voit, l'appellation de rez-de-chaussée est, pour ce bureau 49ter, plutôt fallacieuse, puisque les fenêtres se trouvent quatre bons mètres au-dessus du trottoir. Il vaudrait mieux parler de rez-de-jardin (car il y a, au sein du bâtiment, des sortes de quads tout à fait sous-oxoniens, puits de lumière et cadavres de verdure) ou, plus joliment sans doute, de rez-de-fleuve, dans la mesure où le niveau où se trouvent ces fenêtres (donc : mon bureau, si vous me suivez) donne, de l'autre côté, directement sur les bords de Loire, à la faveur de quatre marches en pente douce seulement.

 

En fait, je Série de 8 autoportraits, au retardateur, appareil posé sur divers supports de fortune, bureau 49ter, site Tanneurs. Université François-Rabelais, Tours, 5 novembre 2008, six heures du soir, i triche : les vraies rives de la Loire sont encore dix mètres en contrebas. Mais il y a bien, au niveau du susnommé (et mal nommé) rez-de-chaussée une promenade de parapetBords de Loire 092. Soyez pas plus pinailleurs que moi, hein, comme je dis toujours à mes étudiants quand ils s'aperçoivent que je suis en train de leur raconter n'importe quoi m'embrouiller dans mes explications.

 

samedi, 11 décembre 2010

Chypre, l'île aux mille mines

Samedi 11 décembre 2010. Au petit matin.

Contre toute attente, la visite se poursuit ici. N'oubliez pas le guide. N'oubliez pas le guide. (Il ne bégaie plus il radote : déjà une parenthèse. Refermons-la.)

C'est non loin d'ici qu'est morte, il y a déjà dix-sept ans, Jacqueline Lamba. Cannes, Capri, Corfou, Port-Saïd, Aden, Colombo, etc. Elle a beaucoup voyagé, pas mal peint aussi. Toutefois, si la vérité de Xenakis est sa femme, si vulgaire, que dirait-on alors de la vérité d'André Breton ? Mieux vaut laisser la question sans réponse, et remonter sur la selle, parcourir les quelques kilomètres qui restent avant le château de Tours.

Ostinato est un livre de Louis-René des Forêts. Ma mémoire me joue des tours. Rouge et vert (le salpêtre ?), les couleurs saturées. Accroché près du bénitier, à un porte-manteau, trône, à la vue de tous les fidèles, un pardessus jaune à larges revers, en faux poil de chameau, ou est-ce de dromadaire, qui ne laisse pas de surprendre et de pousser la vieille dame qui se signe à se demander in petto quelle est cette incongruité dans une chapelle si exiguë, ou de contraindre le garçonnet craintif vêtu comme un des triplés du Figaro à détourner le regard avec un tremblement de toute l'âme. On est loin du compte. La sacristie a été détruite et se trouve désormais entièrement à ciel ouvert.

Ma mémoire me joue des tours. J'entends encore la toccata, sur des orgues lointains. La sacristie est une belle grande pièce, très majestueuse. Il recommence, avec ses ratures ! ---Chapelle Saint-Georges, XIe-XVe siècles. Rochecorbon (Indre-et-Loire), 18.09.2010.--- Oui, le scripteur inlassablement reprend ses feuilles, presque peintes à force d'être recouvertes de gribouillis (des faux cils, je vous jure !) et hachurées, couvertes de flèches et de signes cabalistiques (les heures passent, monotones). Or, le scripteur se soucie comme d'une guigne des critiques, poursuit ses ratures, quelle obstination. J'ai perdu le fil. Ma femme encore absente ce soir, elle a des cointes tous les soirs. (Ce n'est pas toi.) Or, le scripteur... Or, le scripteur se soucie comme de sa première chemise des censeurs qui pointent du doigt ses zébrures, flèches, hachures, remords, pâtés et ratures. Il poursuit ses travaux d'écriture, petite fourmi obstinée (dans quelle forêt sommes-nous ?) qui noircit des pages. Un jour, le livre publié ressemblera à ce gros pavé d'Onuma Nemon. Tiens qu'est-il devenu ?

Les gens d'ici l'appellent La Fougère. Il est fou, tout de même, de donner à traduire des passages tirés des Aventures d'une automobile des époux Williamson (Alice Muriel et Charles Norris). Au bord du cratère, oisif, tranquille, il devrait se méfier des pichenettes du scripteur (qui n'est pas je).

Nous rentrons tout juste de La Flèche. La maison plus propre que jamais. On ne pourra pas dire : C'était un vrai nid à poussière. Un des livres qui m'a le plus marqué, ces dernières années, malgré mes réserves, c'est Wittgenstein's Mistress ; pourtant, je ne me suis pas précipité sur les autres livres de David Markson, quoique j'aie offert ensuite la traduction française pour C. (et j'ai perdu, encore, le fil). MAIS VOYONS... Un massacre de huguenots....... (Sept d'un coup !) Dans cette même direction, Brown me montra de la main une forme étrange, qui ressemblait à un doigt effilé tendu vers le ciel : la Lanterne de Rochecorbon. Tiffany pense avoir tout inventé de la transgression, et Emily croit tout découvrir du travestissement : Trevor les assomme, à juste titre, en leur rappelant qu'on n'invente jamais rien (une définition restreinte du post-modernisme). C'est l'heure où s'anime le parc de la station thermale, au bout de la ligne de tramway venant de la ville. Et, ayant perdu le fil, lassé de tant de ratures (de tant de parenthèses, de tant de diversions, de tant de monologues, de tant de citations, de tant de niveaux, de tant de fadeurs), lassé, oui, et juste au moment où je commençais à me demander quand je pourrais citer (placer ?) Moon over Kentucky, je suis tombé sur cette chapelle dont le bénitier est fait, non de marbre ou de tuffeau, mais de sélénite (metallum gypsinum, précise doctement le guide rouge), avec les couleurs Chapelle Saint-Georges, XIe-XVe siècles. Rochecorbon, 18.09.2010 : Cène, détail.saturées, rouge et vert se disputant les faveurs de l'oeil. Fou, j'erre près du cratère, dictait l'helléniste à ses étudiants embarrassés. Le Nu rouge de 1953 a tout d'un Matisse, la laideur criarde en moins.

Nous sommes loin d'avoir là quelque peintre lambda, que même défriseraient les croix gammées, de sorte que l'on peut aisément lui porter, à titre posthume, un toast au blanc limé. Dans le verre, on décèle, à l'oeil, puis au palais, juste un soupçon de grenadine. Elle n'est pas anodine.

He seems an Aran fisher, for he wears

The flannel bawneen and the cow-hide shoe.

J'ai toujours un franc succès avec mes étudiants quand je leur enseigne les vertus de l'anadiplose.

Pourquoi vous êtes-vous hasardés sur ces chemins de traverse, alors que Racan ou la Vénus de Brassempouy devaient, presque essentiellement, constituer vos prochaines étapes ? J'ai perdu le fil. J'ai perdu le fil. Je n'aime pas Fidelio, les rôles, les films tchèques. Encore des ratures. A quoi bon des ratures. Le scripteur lève les yeux, aperçoit le visage austère. il regrette le temps des jeunes filles (Il y avait encore, grâce à vous, même au cœur de nos villes, de possibles rencontres sur la margelle des puits, dans les déserts de la sotte raison.), rature plus vigoureusement que jamais, s'étripe avec lui-même. Est-ce que cette toile, dont la matière s'est formée par carrés, représente une église, une tour, une lanterne ? En attendant, je vais tenter de préciser et de désemberlificoter mon propos. Bernard, bien malheureux, s'envole et tombe, crevé d'un coup de vent . Et près du cratère, je distinguais le cheval de Golo. Le scripteur habite au coin de la rue du Haut-Moulin. Il a eu l'idée de tuer le personnage en apprenant un samedi soir que sa femme (sa femme à lui, le scripteur : toujours des cointes !) s'était promenée sur les rampes de la falaise avec un inconnu. Son mouchoir sur les lèvres, la voici qui reparaît, et il lui avoue son inquiétude. Avons-nous dîné à Rochecorbon, près de la Lanterne ? J'ai perdu le fil. J'ai perdu le fil. Après les Aventures d'une automobile, le collègue du fier helléniste avait eu l'idée saugrenue de faire traduire du Yeats à ses étudiants de première année. De première année, vous imaginez.

Il est allé à Rochecorbon ; à Rochecorbon, mais jamais à Corcomroe.

 

11.12.2010. En fin Vitrail du XIIIe s. Chapelle Saint-Georges. Rochecorbon (Indre-et-Loire), 18.09.2010.de matinée, et le soir.

Saint Georges, à moi ! Le honk des oies se trouve dans une page d'Anglomania. Un si beau livre ! Lukasz Zyta laisse jouer Jaromir. Le cri des grues est plus proche du roucoulement.

Je ne sais plus pourquoi (rythme ternaire mis à part) j'ai intégré ce honk des oies après Oloron et Pau. Les volutes ou arabesques dans la pierre sont le signe fort du toponyme (= Rochecorbon). La petite ville : mon fils cadet. La préfecture : mon fils aîné. (Au moment où le scripteur est tout ouïe, Gilles Teulié évoque le dragon ottoman.)

Pau et son frère ? J'ai perdu le fil. Glauber Rocha ? je ne crois pas. Bribes, phrases courtes, lapidaires. Antonio n'est pas Anatole. Phrases lapidaires. Le Brésil n'est pas un paquebot. Lapidaires, énigmatiques. Pénibles. (Il se rappelle n'avoir jamais rencontré le mot dinghy avant de devoir traduire Hier, demain, et s'être dûment chapitré sur le monde "la paille et la poutre", tant il est vrai que tout un chacun a ses travers.)

Epuisement des phrases lapidaires, énigmatiques, petering out (les vagues, le phare, la roche). Pénibles. Arabesques, d'où le dragon ottoman. Même épuisé, écrire. Phrases brèves, sèches, asséchées, crevant à l'air jaune du désert. D'où le dragon. La rature demande un geste vif. Même plus la force de raturer. Ce n'était pas Glauber Rocha. Ce n'était pas Glauber Rocha. La force de bégayer, on l'a toujours. L'épuisement du bégayeur ne s'arrête qu'avec la mort. L'épuisé est vivant. L'épuisement, c'est la vie. Lapidaires, phrases. Mais molles, donc pas lapidaires. D'où le dragon. Je bafouille parfois. Arabesques, he wrote. Alors, quoi ? QUOI (hurlement dans les dernières forces) ??? Pau (aîné) et son frère (cadet). Un boutre chinois, une épave, et la légende de Sindbad.

Obnubilé par les paires fraternelles, les fratries, le scripteur s'enferme dans une prison de mots, sans se laisser emporter par le vent

lui-même épuisé.

Gusts have eventually petered out. ============= Le phénix aussi, comme l'aube, renaît de ses cendres.

Ce n'est pas un oxymore ; c'est un paradoxe. ====== Le phénix aussi, comme l'aube, renaît de ses cendres.

mardi, 12 octobre 2010

"La futaie est silencieuse..."

Amanites (quelles ?) ? Chemin de la Pommardière. Saint-Benoît la Forêt (Indre-et-Loire), 9 octobre 2010.La futaie est silencieuse, aucun oiseau, juste un crissement de parchemin sous les pas. Hiéroglyphes de lierre sur les fûts efflanqués, le sentier est semblable aux couloirs de tombeaux égyptiens, Hathor, vieux hêtre fourbu, bosselé comme une échine de vache, Anubis, ce moignon de racine noire au ras du sol, semblable à une truffe de chien, Isis et Osiris présents dans l'odeur d'humus comme Carter découvrant la tombe de Toutankhamon, torche au bout du bras, jambes écartées dans une exagération du mouvement pour marquer la surprise, documentaire télévisuel ou vieux livre d'histoire-géo, il ne sait plus. Pas à pas, feuille morte à feuille nouvelle, brindilles tombées à bourgeons neufs, le talus s'escalade jusqu'à se détricoter, se tamiser, puis se trouer au ciel, alors seulement parfois des chants d'oiseaux.Lignée de peupliers

(Thierry Beinstingel. Paysage et portrait en pied-de-poule. Fayard, 2003, p. 77)

samedi, 02 février 2008

Julio Gonzalez au Château de Tours I

Ce sont peut-être trente ou quarante billets que j'aurais voulu écrire, dans les pages de ce carnétoile, au cours de ces jours de vaches maigres. Une migraine atroce me martèle aux tempes. Avant de visiter, en coup de vent (et en passant entre les averses), l'exposition Julio Gonzalez en famille au Château de Tours, je n'avais (shame on me) jamais entendu parler de Julio Gonzalez, et encore moins, bien évidemment, de son frère Joan, mort jeune (à quarante ans), ou de sa fille, Roberta, huiliste, dont les toiles occupent tout le deuxième étage du Château. On est toujours l'inculte de quelqu'un. De retour à la maison, après un cours de thème dans une salle surchauffée qui a achevé de me plonger dans les bras de la sinusite (a foolish figure), j'ai pu vérifier, dans mon bon vieux L'Aventure de l'Art au XXe siècle (sous la direction de Jean-Louis Ferrier. Chêne/Hachette, 1990), l'étendue des dégâts : Julio Gonzalez y est cité pas moins de sept fois, dont deux petits articles à lui seul consacrés, avec deux reproductions de ses sculptures (la Tête aiguë de 1927 et le Masque de Montserrat criant de 1941).

Si tu as si mal que ça à la tête, je ne comprends pas que tu puisses rester comme ça devant l'ordinateur...

Feuilletant L'Aventure de l'Art au XXe siècle, je me suis retrouvé à méditer sur La Patience de Braque, sur mon rapport ancien mais conflictuel avec la peinture de Baranoff-Rossiné, et, enfin, à découvrir l'histoire savoureuse du Coucher de soleil sur l'Adriatique de Joachim -Raphaël Boronali. C'est d'ailleurs cette anecdote qui m'a conduit (en chantonnant in petto la chanson de Jean Ferrat ("Il est au milieu d' la route / Le stupide aliboron / On dirait qu'il nous écoute / Avec sa têt' de cochon")) à vérifier l'étymologie du substantif/sobriquet aliboron, d'où la citation qui va clore ce modeste et foutraque billet et qui peut renvoyer tant au Livre des mines quà mes lectures récentes d'Orhan Pamuk (encore que, dans Istanbul, Gautier ne soit guère évoqué) :

" Ces ânes étaient harnachés de bâts, de tétières et de croupières agrémentés de dessins en petits coquillages de différentes couleurs et n'avaient pas la mine piteuse de nos pauvres aliborons qui se sentent plaisantés. "

(Théophile Gautier. Constantinople. 1854.)

 

Si tu as si mal que ça à la tête, je ne comprends pas que tu puisses rester comme ça devant l'ordinateur...

[The story of my life.]

mardi, 29 janvier 2008

Gemma Galliae pretiosissima

Sancta Radegundis, gemma Galliae pretiosissima, ora pro nobis

Se promener, un matin glacé, rue Saint Gatien, en entendant le bourdonnement continu de l'autoroute, c'est, dans les grandes largeurs, égarer même sa mémoire.

(L'église de Marissel avait quelque chose d'approchant. On se retrouve toujours au bord du vague.)

Rue Saint Gatien

Nous n'irons pas à Marmoutier ; les lauriers sont coupés (et le goudron verglacé). Le creux du vide n'est pas pour demain : hier, aimablement, nous en informe.

samedi, 22 décembre 2007

Itinéraires, au Château de Tours

D'emblée, j'ai un faible pour les expositions du Château de Tours. Le bâtiment a beau avoir subi les outrages du temps (et surtout des restaurations), il me plaît beaucoup ; il me plaît plus encore en tant que lieu d'exposition. Les salles sont vastes, amples, d'une grande sobriété pierreuse.

Ce vendredi après-midi, je m'y suis donc rendu, pour y découvrir l'exposition de l'association Itinéraires, qui occupe les trois étages et le rez-de-chaussée. Bien entendu, on ne s'attend pas à rencontrer le génie à toutes les cimaises, quand on parcourt les salles d'une exposition consacrée à 39 artistes tourangeaux contemporains : si la Touraine était peuplée d'artistes de premier plan, cela se saurait. Mais il y a tout de même, outre les inévitables croûteleux et ringards à la mode (dont Jean-Claude Loizeau est en passe de devenir le pire), quelques remarquables artistes du second rideau.


Florence Lespingal, "Meule"

J'ai retrouvé avec un grand plaisir les ardoises de Florence Lespingal, qui est de plus en plus inspirée et dont les meules, notamment, nous avaient séduits lors de notre visite de l'atelier. Les dernières en date sont encore plus belles.


Hélène Sellier Duplessis - Plante

Dans un style voisin, j'ai découvert Hélène Sellier-Duplessis, dont les toiles gagnent sans doute à partager la même salle que la kitschissime Malou Ancelin.


Charles Bujeau 1

Charles Bujeau a livré plusieurs grands formats abstraits, tôles peintes qui font grand effet sur les murs.

 


Alain Plouvier (Exposition Itinéraires au Château de Tours)

Les compositions d'Alain Plouvier sont très déconcertantes, et je ne sais trop qu'en penser.


 

Eraldo Buratti - Paysage intérieur avec effet de soleil (21 décembre à 15 h 51)

Après un premier mouvement de recul, je me suis surpris à aimer plutôt la peinture d'Eraldo Buratti, grands aplats de lumières bleues ou jaunes qui portent, si mon souvenir est bon, des titres conceptuels. J'ai photographié le tableau ci-dessus à quatre heures moins dix, alors que le soleil dessinait, à travers les carreaux, de jolies découpures de jour. La photographie, malheureusement, n'est pas à la hauteur de l'épiphanie.


 

Mise en cène ocre (Philippe Phérivong) Philippe Phérivong - Mise en cène (Totems au sol, détails)               Philippe Phérivong - Mise en cène (Totems au sol)

Au troisième étage, il y a aussi la salle conçue par Philippe Phérivong, artiste dont j'ai eu l'occasion de voir naguère des petits formats aux Bons Enfants. Philippe Phérivong propose une véritable installation, une série de toiles et de totems qui portent tous le titre Mise en cène. Le jeu de mots est un rien vaseux, mais la reprise du motif de la Cène est très convaincante. Il y a trois ou quatre grandes toiles rectangulaires, dont chacune représente les treize figures sous une couleur dominante, de petits triptyques, un ou deux Christ isolés, et enfin, au milieu de la salle, alignés, treize totems dont chacun représente deux ou trois apôtres et un verre de vin incarnat.

vendredi, 07 décembre 2007

Voilà ce coeur qui a tant aimé les hommes

Vitrail du Christ, église de Saint-Branchs

mercredi, 05 décembre 2007

Dans la mire

Pigeonnier (?)

Pas absolument certain de la fonction de ce bâtiment (poste d'observation ? pigeonnier post-moderne ?), je pose toutefois la question suivante à mes lecteurs ligériens (et aux autres aussi, s'ils ont une petite idée) :

                        Où peut-on voir ce curieux bâtiment ?

vendredi, 30 novembre 2007

Même pas Johansson

Scarlett, maison de thé

Le voile s'écarte à peine, dans la brume humide de gaze ou de cretonne. Toute une cérémonie s'apprête, à laquelle personne ne vous a convié. Dans quelques mois, vous regretterez ces arômes chassés d'un regard fuyant, ces senteurs suaves de cardamome et de girofle, assez pour que la soif guette derrière les rideaux de bonne femme.

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Claude Egea n'y va pas de main morte, derrière et après Sara Lazarus, sur What is this thing called Love ?, ni Marc Ducret sur Amour à vendre.

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Laissez passer la cicatrice.

dimanche, 25 novembre 2007

Dans le leurre de Seuilly

Comme il est encore question sur le site de F (comme il aime à signer de sa seule initiale, je poursuis la tradition), de l'abbaye de Seuilly (avec des photos stupéfiantes), je poursuis le dialogue en rappelant ici un billet de mai dernier, et en publiant des photographies inédites.

Abbaye de Seuilly, les communs En communsStatue de Rabelais (par M. Audouard)Paysage gothiqueLe Procès de Panurge à Paris (Jules Arsène Garnier)

jeudi, 27 septembre 2007

Sustine et abstine

Sustine et abstine

Taillées, sculptées dans le tuffeau, ces inscriptions à la façon de la première Renaissance italienne jaillissent du blanc passé moiré, jamais purement figé dans son latin. (Je classe ce billet dans les Sites et lieux d'Indre-et-Loire, ce qui est indûment annexionniste : Couture, village natal de Ronsard, se trouve dans le Loir-et-Cher.)

On peut aussi admirer, dans l'église, le gisant des parents de Ronsard. C'est tout près de Trôo, Vendôme et Montoire, tous lieux réputés et ronsardiens pas encore visités. (Une carte postale est partie ce jour, mais pas de tissu, pas de couture. J'ai suivi l'enfant qui vole...)

Le corps principal du manoir a été probablement édifié par Olivier Ronsard, grand-père du poète, vers 1480. Du château du quatorzième siècle subsistent les édifices troglodytiques: caves et pigeonnier. (C'est au-dessus de la porte d'entrée d'une des caves que l'on trouve cette formule noire.)

Les sculptures de style Première Renaissance et les inscriptions qui ornent la façade sud du manoir, ainsi que certaines entrées de caves, datent du début du XVIème siècle, époque du père du poète, Loys Ronsard. L'ensemble, à la fois typique d'un style et singulier par sa rareté en l'état, est très marquant. (J'en sais qui ne sont pas d'accord, sont restées sur leur faim.)

On ne visite que deux pièces du rez-de-chaussée, mais il s'y trouve une magnifique cheminée richement sculptée. Les jardins ont été rénovés et entièrement restructurés par un certain Andrè Eve. C'est assez réussi. (Parmi les nombreuses variétés de roses, il en est une qui porte le nom de Philippe Noiret.)

 

---------------------------- Pour d'autres photographies de La Possonnière, depuis dimanche déjà on peut consulter ci-contre la rubrique Contr'alphabétiquement, qui, elle, ne bouge pas (mais change). ----------------------------

jeudi, 06 septembre 2007

Château de Gizeux

------------- cliquer sur vignettes photographiques pour version agrandie 

Dimanche après-midi, virée jusqu’au château de Gizeux en passant par Langeais, St Michel, Les Essards et Continvoir. Le château de Gizeux est une très belle bâtisse qui frappe par son aspect classique, et, de loin, à gauche, les longues écuries du XVIIIème, toujours en activité puisqu’un centre équestre y est installé.

Vue d'ensemble

Je cite le guide Michelin, qui n'attribue aucune étoile à ce château, ce qui ne se justifie guère : "Le corps de logis principal, avec ses deux ailes en retour d'équerre, a remplacé vers 1560 la forteresse primitive, dont la tour à mâchicoulis située à l'avant de la cour d'honneur reste le seul vestige."

Gizeux vers 1680Les écuries de GizeuxVue sur tour XVème

Comme en atteste l'une des fresques de la galerie des châteaux, les écuries sont un ajout tardif (18ème siècle), puis la partie la plus ancienne (XVème siècle, à droite) a été murée vers le milieu du 19ème siècle.

Chiffre de Marie d'Yvetot

À l’intérieur, le château présente deux galeries peintes : la galerie François Ier (avec nombreuses boiseries peintes au chiffre de Marie d’Yvetot, devise et salamandre du roi, etc.) et la galerie dite des châteaux car une petite dizaine de très intéressantes fresques y furent peintes dans les années 1680 par un maître peintre et ses élèves.

Chambord (perspective à la hussarde)Jardin imaginaireFontainebleau vers 1680

Les fresques représentent notamment les châteaux de Chambord, Vincennes, Fontainebleau, Versailles (imaginé vu du ciel), deux scènes de chasse, un jardin imaginaire à la perspective étonnante.

On visite aussi deux salons, une salle à manger, la salle des trophées, puis les cuisines, où se terminait la visite ; singulièrement, on ne paie qu’à la fin, sur confiance.

Parc de Gizeux

La forêt entre Saint-Michel et Gizeux est très belle ; on appelait naguère cette région la "Sologne tourangelle". Le paysage, de vergers surtout, devient, aux confins du Maine-et-Loire et de la Sarthe, plus dénudé, agricole. (J'avais eu l'occasion d'exprimer mon sentiment il y a plus de deux ans déjà, à la naissance de ce carnétoile.)

vendredi, 18 mai 2007

La Devinière

C'est amusant que François parle de La Devinière, car j'y suis allé samedi dernier, lors d'une virée à l'ouest de Chinon. Autant j'ai déjà passé des heures innombrables au Prieuré Saint Cosme, autant je n'avais toujours pas longé l'allée délicate qui mène du parking, en bord de route au bout du monde, à la maison natale de Rabelais. La Possonière est pour plus tard.

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Une fois n'est pas coutume, je vais reproduire des extraits de la note publiée à cette occasion dans le blog familial (d'accès restreint) que je tiens à d'autres moments perdus :

La Devinière est une petite bâtisse construite à la fin du XVème siècle par le père de Rabelais, avocat à Chinon. D’un côté, la vue sur le château du Coudray Montpensier (qui ne se visite pas mais vaut largement, dans son genre, Chaumont ou Azay) est superbe. De l’autre, le jardin des simples ouvre vers Chinon.

La Devinière : Boulins bouchés du pigeonnier

La visite commence par le pigeonnier, grande salle carrée qui date du XVIIème siècle et où se trouvent de nombreux documents relatifs à la geste de Gargantua. Il y avait notamment un répertoire très complet des occurrences antérieures à Rabelais de légendes relatives au géant Gargantua, par ordre des départements français, ce qui m’a permis de voir que trois communes du département des Landes avaient partie liée avec ce personnage dont on aurait fini par croire qu’il est sorti tout droit de l’esprit du génial moine François. Toutefois, aucune date n’est donnée, ni pour le « chant populaire landais » glané à Labouheyre, ni pour la légende des chênes arrachés par Gargantua à Labrit, ni pour le « pas de Charlemagne » (toponyme peyrehoradais, apparemment, mais dont je n’ai pas saisi le lien avec Gargantua).

Dans la grand’ salle se trouvent de nombreux documents, etc., mais aussi plusieurs bustes de Rabelais, tous de sculpteurs du dix-neuvième siècle, qui fut, semble-t-il, le siècle de la redécouverte de l’œuvre de Rabelais.

(D’ailleurs, en cherchant sur le Web des photographies du château du Coudray Montpensier, que l’on n’aperçoit que de loin et dont il est difficile de s’approcher en voiture, je suis tombé sur le texte intégral de la traduction des Cinq Livres par Sir Thomas Urquhart of Cromarty et Peter Antony Motteux : elle date de 1894, et le site du projet Gutenberg reproduit la totalité des gravures de Gustave Doré.) Le plus réussi, même dans son côté pataud/pâteux, est d’un certain Louis-Valentin-Elias Robert.

La Devinière : par ses enfants sera inventée...

Nous nous sommes égarés un moment dans les caves troglodytiques, formées de nombreuses salles, et qui, en superficie, doivent être le quintuple du manoir proprement dit. Elles sont décorées de reproductions découpées et agrandies des gravures de Doré, ce qui n’est pas toujours très heureux.

C'est aussi ce jour-là que nous avons visité l'abbaye de Seuilly, où j'avais entendu un concert de jazz en janvier 2005, et le petit village de Lerné, déjà évoqué dans ces carnets.

dimanche, 13 mai 2007

Deux figures de Lerné

Barbu à la hache

Je m'explique mal ces deux figures tutélaires qui ornent la petite porte d'entrée latérale, en façade de l'église de Lerné. Celle de gauche, une sorte d'Abraham courroucé, est soulignée d'une hache. Celle de droite, manière de Jésus débonnaire, a, sous elle, une grande scie.

Chevelu à la scie

mardi, 24 avril 2007

Azay, pour composer chastement mes églogues

Dimanche en moins huit (?), nous avons visité, une nouvelle fois, le château d'Azay-le-Rideau.

medium_Azay_15_avril_2007_010.jpgC’était la pleine saison des glycines, qui fleurissent partout, et même dans les recoins urbains les moins ragoûtants. Il y avait, à l’accueil, une étudiante très gentille, Marianne, que je connais un peu quoique je ne l’ai jamais eue dans un de mes cours : très active au théâtre universitaire, elle a également suivi l’atelier de traduction des Merry Wives of Windsor qu’animait Markowicz l’an dernier et que j’encadrais (avec Lucile Arnoux-Farnoux).

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Le château d’Azay est toujours aussi beau, planté fièrement mais avec tendresse au milieu de son carré de douves remplies.

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Le château recèle de nombreuses richesses, et notamment un mobilier impressionnant, dont, curieusement, il n’est que rarement fait mention sur les cartouches des diverses salles. De même, pas trace d’un quelconque intérêt bibliographique pour ce mobilier dans la librairie du château.

 

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Après la visite, nous nous sommes désaltérés dans l’un des cafés bordant la ruelle qui conduit du château au bourg, et il se trouve que C. attrape le virus de l’autoportrait à bout de bras, qui pourtant me vaut de nombreux sarcasmes. Allons, il me reste (outre les tasses qu'aime tant certain cuistre post-artaldien) les photographies de verres de Coca vus de haut.

 

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Enfin, tant que je n'en suis pas réduit à montrer mes fesses... (Je pense qu'une telle exhibition ne serait pas vue d'un très bon oeil par ma hiérarchie de l'Université François-Rabelais. Pourtant, la flûte de Pan urge !)

 

 

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Achevons ce parcours dominical quelque peu échevelé par une énigme pour rinaldo-camusiens (ou pas) : buis cloqué n'est pas le siège.