samedi, 02 septembre 2006
Hôtel Labenche, 2
04:05 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 01 septembre 2006
Hôtel Labenche, 1
04:15 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 26 août 2006
Château de l'Isle Savary
Ce 8 juillet,
09:24 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (8)
jeudi, 12 janvier 2006
Ça ne s’invente pas, 3 : Cellule 64
La cellule spéciale d’enquête mise en place à la suite de plusieurs tentatives d’enlèvement d’enfants aux sorties d’écoles des Landes et des Pyrénées-Atlantiques s’appelle Cellule 64. La dernière tentative a eu lieu à Biscarrosse, soit à cent kilomètres environ au nord du département des Pyrénées-Atlantiques. On savait que, pour les journalistes, les météorologues, etc., le département des Landes n’existait pas ; pour la justice et la police, c’est nouveau.
12:20 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 janvier 2006
Halcomanie, 4
01:45 Publié dans Autoportraiture, Ecrit(o)ures, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 06 janvier 2006
Glané sur la Toile
J'ai trouvé, sur le site d'une commune du Perche, cette phrase dont le rythme et les sonorités me paraissent exquis :
Le 6 janvier 1790, c'est M. Dureau de la Malle qui devient le premier maire de Mauves.
C'était - incidemment - il y a deux-cent seize ans.
18:15 Publié dans Célébrations improbables, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (3)
Halcomanies, 3 : Portrait of Guillaume Cingal as a Younger Morrissey
01:40 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 janvier 2006
Halcomanie, 2
01:35 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 04 janvier 2006
Réveillon apollinien, et après... ?
La nuit du Réveillon, je l'ai passée dans des débuts d'insomnie, avec pour compagnie le tome I des Œuvres en prose de Guillaume Apollinaire, relisant certaines pages - qui m'ont paru toujours aussi fortes - de L'Enchanteur pourrissant, lisant - pour la première fois - le décevant et si vieilli Poète assassiné, lisant plusieurs contes (intéressants) de L'Hérésiarque & Cie, parcourant deux des Trois Don Juan que je n'avais pas lus, et qui ne sont rien d'autre qu'une pochade compilée... d'où il ressort que, malgré les efforts rhétoriques des spécialistes, et de l'auteur de l'édition en Pléiade, Apollinaire était, dans l'ensemble, un assez piètre prosateur, comme il est, d'ailleurs, des pages manquées dans ses poèmes.
La nuit qui vient de s'écouler, étouffant d'un mal de gorge renouvelé, et hanté par des musiques, des visions, des souvenirs, je l'ai passée sur le canapé, ne pouvant m'endormir, lisant certains des textes épars rassemblés par Caio Fernando Abreu dans ses Brebis galeuses (traduites posthumément aux éditions Corti). Etrange écrivain, que je ne connaissais pas. Parfois, je me demande si ses bizarreries sont liées à la traduction, ou à de réelles idiosyncrasies de style.
(La traductrice est Claire Cayron, dont il a déjà été question sur ce carnétoile, au cours d'un échange avec Alina. D'ailleurs, l'éditeur mentionne en début d'ouvrage la liste des "traductions de Claire Cayron", mais nullement les autres œuvres d'Abreu, ce qui me semble aller un peu loin, tout de même, dans la préférence accordée au traducteur. Le plus amusant est que l'on comprend fort vite, par les notes de bas de page, que de nombreux textes et romans d'Abreu sont traduits chez d'autres éditeurs ; c'est d'autant plus amusant que c'est la traductrice qui est l'auteur des notes, d'où le soupçon qui se porte alors sur l'éditeur, qui ne semble pas vouloir faire de publicité pour ses concurrents. Rien de commun, indeed...!)
Il y a, dans l'un des premiers textes, la merveilleuse image de la grand-mère tricotant un chandail qui finit par recouvrir le sol de la maison. Dans le fragment intitulé "Introduction à Passo de Guanxuma", l'image qui sert de description originelle est celle des quatre points cardinaux qui servent à distinguer les quatre points d'entrée (ou de sortie) de cette ville imaginée par Abreu et qui, à ce que je comprends, sert de décor à plusieurs de ses romans. Les quatre points cardinaux sont représentés par les quatre pattes d'une araignée fabuleuse : là encore, l'erreur entomologique, grossière, est-elle délibérée ou non ? J'en suis réduit à supposer que oui.
08:07 Publié dans Hors Touraine, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (7)
Halcomanie, 1
01:30 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 02 janvier 2006
Bonnes résolutions
Comme nous avons composé hier soir, dans le salon, après avoir fini de regarder In the mood for love, une liste pour que C. n’oublie rien des différents objets, cadeaux, vêtements oubliés à Hagetmau et qu’elle est allé chercher aujourd’hui, je pourrais amorcer dès ce dernier jour de 2005 une liste – même pas traditionnelle, car c’est un rituel auquel je ne sacrifie guère, d’ordinaire – de bonnes résolutions, sinon pour ma vie (qui est perdue, je crois bien), du moins pour ce carnet de toile qui navigue gentiment – même avec les journées de reflux, de maigreur ou de vacance qu’il vient de connaître – vers ses sept mois d’existence. Je pense que cette note, comme la précédente écrite, ne sera publiée que dans deux jours, une fois de retour à Tours, ce qui ne rend pas si intempestive que cela la rédaction d’une telle liste.
................
Il fau(drai)t donc que :
1) je reprenne les chroniques de disques, car c’est un exercice salutaire, difficile ; d’autre part, quand je parle de musique, j’obtiens plus de retour par les commentaires que pour n’importe laquelle de mes autres rubriques (hormis, peut-être, les fameusement infâmes autoportraits)
2) je me relance dans la réflexion amorcée l’été dernier autour de la question Qu’est-ce qu’un beau vers ?
3) j’écrive de brefs textes sur les sites ligériens qui me tiennent à cœur
4) je recense, au moins une fois par semaine, un des livres qui m’ont influencé au cours de ces (cinq à dix à quinze) dernières années, en particulier dans la perspective d’un prosélytisme africaniste dont je me suis, à ce jour, gardé
5) la série des Célébrations improbables prenne un nouveau tournant, un tant soit peu plus infernal, et où s’abolisse le sens, même calendaire
15:15 Publié dans Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (9)
Eden, dernière
C’est le dernier jour de l’année. Bruit fou de l’aspirateur, serpent de bois désarticulé qui chasse les trains miniatures. Un globe illuminé mutile les yeux de l’histoire. Aveuglé, je contemple les saisons qui passent, avec le camion-citerne en panne sur la route enneigée, verglacée. Rumeur du monde et des saisons, mousse des frimas oubliés. Que signifie la fin d’une année, hormis la pure convention, et le glacis vénérable des souvenirs amassés près de Pau, à l’aéroport ? Et le nombre 31, premier et synonyme, dernièrement, de l’âge qui s’avance, sans compter les syllabes du tanka, la forme noble et hiératique du gabay, le sonnet en son extension tertiaire, comment se fier à lui, si ce n’est pour célébrer le premier janvier, ou tout premier du mois qui se présente, comme à cette invraisemblable comédie du temps cosmétique, décoratif, empesé, empressé, qui file vers la mort avec l’amas des adjectifs, égrenés sur la pelouse avec leurs signes de ponctuation, leurs accents, leurs indécentes farandoles – une pelouse qui gèle, avec ses mots ossifiés qui marinent dans l’intervalle, à la folie du nombre ?
En écoute : « Why does my heart feel so bad? » (Moby. Play. 1999)08:15 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 22 décembre 2005
Je rev(o)is
« Comme une rivière barrée, tout à coup le cours de ma vie s’était arrêté et, maintenant, devant moi, seuls s’étendaient l’immense paysage désolé de la mort, l’automne infini où habitent les hommes et les arbres qui n’ont plus de sang, la pluie jaune de l’oubli. » (Julio Llamazares. La pluie jaune. Traduit par Michèle Planel. Verdier, 1990, p. 43)
………
Je revois, au ruisseau qui coulait, l’hiver, près de notre maison, ce grillage qui séparait le bois de l’enclos à moutons des voisins – et où, depuis belle lurette, il n’y a plus de moutons. Le grillage retenait les brindilles, les petites branches, les feuilles fanées et mortes de l’automne, de sorte que l’amas finissait par former un véritable barrage, juste avant le pont, masse informe et ligneuse que nous dégagions régulièrement – à la pelle ou à la main – pour permettre aux eaux du ruisselet de suivre leur cours. De l’automne au printemps, j’adorais marcher dans ce ruisseau, large d’un mètre tout au plus et jamais profond de plus d’un demi-mètre, remontant délicieusement son cours du grillage posé par les voisins jusqu’à la fontaine de pierre, où il surgissait de sous la terre.
Sur la carte I.G.N. la plus détaillée, il apparaît en pointillés bleus, ce qui signifie que c’est un « cours d’eau intermittent ». A la limite de la propriété de mes parents, il cesse d’être souterrain, pour aller se jeter, à quelques kilomètres de là, dans le Bassecq.
Je le revois, je revois le menu barrage de brindilles, je me revois en bottes, marchant dans le lit du ruisseau. J’en suis loin, de tout cela, pourtant.
21:10 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 21 décembre 2005
Le calendrier n’a pas disparu
Le calendrier n’a pas disparu ; Simon, tu exagères.
Le temps, non plus, ne s’est pas évanoui. Le temps de l’écriture a pris la peine d’une pause bienvenue. Pourtant, ce n’est pas le travail qui manque, et sans doute aussi m’étais-je meurtri à continuer d’écrire – c’est-à-dire, plutôt, à continuer de jeter des fragments imparfaits, dans l’épuisement et la nonchalance.
Le temps n’a pas disparu. Un soleil radieux règne dans ces contrées, avec de froides nuits et de belles journées. Le repos – de trimer en ramassant les feuilles ! Des monceaux de copies aussi m’attendent, chaudement assemblées dans les soufflets de mon cartable. Je préfère entretenir les bûches sifflantes d’un âtre bienveillant.
Derrière une baie baignée de soleil, le dos presque calciné – comme lorsque nous recevions hier soir des amis de mon beau-père, et que j’étais dos à la cheminée crépitante –, j’écris, ayant décidé de ne pas laisser passer, tout de même, ce premier jour (officiel) d’hiver, et, dans tous les cas, le solstice.
………
La plume vaut-elle le balai à gazon ?
………
Il règne un vague-à-l’âme difficile ; seuls les pinsons du Nord peuvent me comprendre, eux qui piétinent les graines de tournesol, entre les soubresauts des mésanges bleues et les piaillements frénétiques des charbonnières. Pas de verdiers cette saison, mais un gros-bec nous fait, de temps à autre, l’honneur de sa présence. Il faut écrire comment le temps passe, au moins sous ses aspects les plus agréables.
J’ai embarqué à bord d’un navire, la nef des fous où se complaisent les souvenirs. L’âme suit ici, depuis dimanche, un cheminement douloureux. J’ai relu By the Sea, qui, dans le prolongement d’Amriika, a déroulé ses enrubannades et fleuri ses feux d’artifice. La pluie jaune, maintenant, correspond mieux à mon état d’esprit, et à mes journées. Quand la bûche siffle, il faut laisser se figer la souffrance. Ainsi, elle est plus douce. On ne dort jamais deux fois dans les mêmes bras.
………
L’encre des vaisseaux vaut-elle le sang des valves de mémoire ?
………
Je vous parle de ma mémoire, mais les souvenirs des uns et des autres ne crépitent jamais de la même façon. C’est ce que, jadis, j’aurais voulu nommer la mêmoire ; c’est là une écriture dont je n’ai jamais pris le temps.
Pourtant, indubitablement, le calendrier n’a pas disparu.
14:25 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 novembre 2005
Bouchemaine
14:10 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 25 novembre 2005
D'Angers (attention)
Vendredi, 8 h 20.
J'écris de la salle informatique de l'Ecole Doctorale, à la Maison des Sciences Humaines de l'Université d'Angers (site Technopole). Grâce à cette première phrase, les connaisseurs apprécieront et visualiseront le lieu. Je peux même ajouter que je me suis installé à l'ordinateur situé au milieu face aux fenêtres, et donc face aux arbres du parc.
J'ai fait bon voyage, après une trop courte nuit; de nuit noire, humide, mais sur la route sans verglas, entre Tours et Angers, j'ai même entrevu deux effraies (peu avant Bourgueil).
08:27 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 20 novembre 2005
Soutenance
Maison de la Recherche. Un bâtiment flambant neuf. La candidate, légèrement anxieuse et sans doute très fatiguée. Un des membres du jury annonce à la dernière minute qu'il ne peut pas venir (pour de bonnes raisons, familiales). La soutenance se déroule impeccablement. Présentation synthétique et limpide. Débat d'idées. Questions. Echanges de haut vol. Le jury délibère. Mention Très Honorable avec Félicitations. J'aurais aimé rencontrer le professeur absent, dont je connais les travaux depuis longtemps. Et c'était une très belle soutenance; j'étais content d'y assister.
09:29 Publié dans Hors Touraine, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 08 novembre 2005
Belle tumade à Pomarez
13:50 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 06 novembre 2005
Vaches dans les prés verts, et coteaux au loin
Samedi, 11 h 30. Entre Lyon et Paris, je suppose.
Ce TGV, sur deux niveaux, a une prise électrique pour chaque siège, ce qui n’était pas le cas de celui qui m’a conduit à Montpellier mercredi après-midi. Cela me permet de travailler sur secteur et de pouvoir encore utiliser mon ordinateur dans le train corail, dans la deuxième partie de mon voyage.
J’aurai – pour la première fois de ma vie – voyagé en première classe à l’aller comme au retour, car c’était, avec une certaine catégorie de billets non échangeables appelés (je crois) Prem’s, moins cher qu’en seconde.
Mercredi, dans le train, j’ai travaillé à la traduction des seize limericks de mon cours sur l’humour britannique, car le barrage de la langue requiert que je propose des traductions pour faire comprendre cette espèce particulière de nonsense. J’ai aussi ébauché le premier chapitre de chacun des romans que je compte écrire puis mettre en ligne. Il va falloir, une fois ces amorces jetées sur l’écran, essayer de les poursuivre, les approfondir, les améliorer, avant publication.
Depuis mercredi soir, je n’ai quasiment pas allumé mon ordinateur. Entre-temps, Montpellier et le colloque ont retenu toute mon attention. C’était un colloque passionnant à bien des égards, mais quelconque ou frustrant sur d’autres points. Je suis toujours frappé du mixte d’excellence et d’ineffable médiocrité des communications ; c’est presque tout l’un ou tout l’autre, tant d’un point de vue linguistique qu’à appréhender les banalités ou les faussetés qui sont parfois débitées d’un infiniment docte ton.
Enfin, je n’ai pas, de ces trois jours, écrit.
En écoute : Arthur H., “Les parures secrètes” (Pour Madame X, 2000)
15:45 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Europe n'est pas hors de portée...
13:50 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 03 novembre 2005
Rue Jehan de Daillon
18:00 Publié dans Ecrit(o)ures, Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 31 octobre 2005
Vue pyrénéenne agrémentée d'une énigme
19:45 Publié dans Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
Bordeaux barbapapesque
15:05 Publié dans Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 28 septembre 2005
...115...
16:30 Publié dans Autres gammes, Célébrations improbables, Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 20 septembre 2005
Horsarrieu, août 2004
12:30 Publié dans Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
Zoo de Beauval: béton paysager
07:25 Publié dans Hors Touraine, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)