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mardi, 13 novembre 2007

Henri IV, à Vendôme

Buste de Henri IV par Torcheux


................. Je ne sais qui est ce Torcheux, très piètre sculpteur, mais il/elle pourrait aisément concourir au titre d'Aucteur du Pourtraict le Moins-Ressemblans du Roy Henry IV...............

dimanche, 11 novembre 2007

Coloquintes de Vendôme

Statue militaire du Marquis de Rochambeau


Vendôme, ce 11 novembre.

 

Que l'on n'aime guère le maréchal de Rochambeau, c'est une chose ; mais pourquoi, près de Halloween, avoir affublé sa statue guerrière de deux coloquintes ?

 

Maison natale du maréchal de Rochambeau

mercredi, 07 novembre 2007

9,1 m à l'égoût

 9,1 mètres à l'égoût


Make no bones about dogs
The grass is forever green
There's no dough in my blogs
Your boots are in shagreen

And my soul walks barefoot
In the frightened alleys

samedi, 03 novembre 2007

7 étroit

Sept fois trois (#1111)

Drei Augen

Wie Zigeuner die es gern hätten

Möwen zu sehen in den Städten

Wie Roboter das Laufen lernen

Die sich von niemandem kaufen lassen

De guerre lasse.

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28 octobre. Pour se promener on se promenait. D'aventure on tombe sur divers lieux, variés immeubles même pas transis, avec même des signaux hostiles. On prend le large, mais ce n'est jamais le bitume. Si on croise un visage tendre, on n'a pas le temps d'entendre sa prière. Les cheveux galopent, alors c'est joué d'avance.

vendredi, 02 novembre 2007

Leviers de biais

Cycle

The groom's still waiting at the altar

With his bike in his beak

Like an eagle flying afloat

You've been drinking too much they said to me

But this voice coming from afar

Is a motif down on green baize

Oh and the door's been left ajar

 

jeudi, 01 novembre 2007

Falleavesdrooping I

Falleavesdropping I

When I used to eavesdrop in the spring

There was so much spree to my gait

There was so much ghee to my weight

So there's nothing I wouldn't sing

And dub-neggets frayed in a string

Bringing about just a clean slate

mercredi, 31 octobre 2007

1771 - Meet you at the big pylon

Knobgoblins

                      No one or a reflection in / a goldeneye when no one knows / just a golden nose staring / only this golden hose flashing at you / this hose with waterfalls into your nose at night / a green portal

                      Teas or fleas would kill you straight / just a goldeneye staring / scaring the hell out of you / Meet you at the big pylon

                      No one or a reflection in / a dead end / in a flashlight with / no one knowing / the beauty of your eyes / like a whiplash

mardi, 30 octobre 2007

KP1 Isoleader

Tumbling blocks

They're just like tumbling blocks

Like stumbling steps a blindman takes

Like flocks of geese in the desert

And camels over in the clouds

They're just like melodies in the oven

Half-baked yet caked with mud and no one knows

How long those tumbling blocks will last

How long those stumbling men will fall

 

lundi, 22 octobre 2007

Ce que, de Gizeux, vous n'aviez pas vu

Vieille 4L rouillée 360 LL 37


       Parlé de Gizeux il y a un mois et demi déjà.
                                                                      (Manque de temps, recyclage, doigts rouillés sur clavier.)

jeudi, 11 octobre 2007

La vérité sort du marqueur des enfants

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Depuis quelques semaines,

 

Alpha         

 

          apprend à écrire .

lundi, 08 octobre 2007

Arracher des récits

Sur la première photographie marque-page je t'ai photographiée, près de la poignée de porte, fond de peinture bleu ciel, et tu arbores la casquette à carreaux de mon grand-père, que nous avions dérobée furtivement et temporairement, à seule fin de claquer ces deux clichés.

 Mon père s'arrêta et se passa la main sur le front ou se le pressa presque, avec quatre doigts, comme s'il voulait en arracher quelque chose, des images peut-être, peut-être des récits. (Javier Marias. Ton visage demain II. Danse et rêve. Traduction de Jean-Marie Saint-Lu. Gallimard, 2007, p. 280.)

 

Sur la seconde photographie marque-page tu m'as photographié, près de la grande reproduction d'une toile d'Odilon Redon, et j'arbore la casquette à carreaux de mon grand-père, que nous avions dérobée furtivement et temporairement, à seule fin de claquer ces deux clichés.

samedi, 06 octobre 2007

Stage hypnotist Willie Single

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Look into my eyes. Look into my eyes. The eyes. The eyes. Not around the eyes. Don’t look around my eyes. Look into my eyes.

(CLICKS FINGERS) You’re under.

You did not – repeat not – tape Red Dwarf off the television, you cheapskate.

Three, two, one – you’re back in the room.

 

mardi, 02 octobre 2007

La Possonnière, face endormie

Volutes & visage II

 

Vous qui enlacez en volutes

Au fil du temps vos souvenirs,

Sans craindre les anacoluthes

Promptes, du tuffeau aux menhirs

L'oeil ne pourra vous soutenir.

 

jeudi, 27 septembre 2007

Sustine et abstine

Sustine et abstine

Taillées, sculptées dans le tuffeau, ces inscriptions à la façon de la première Renaissance italienne jaillissent du blanc passé moiré, jamais purement figé dans son latin. (Je classe ce billet dans les Sites et lieux d'Indre-et-Loire, ce qui est indûment annexionniste : Couture, village natal de Ronsard, se trouve dans le Loir-et-Cher.)

On peut aussi admirer, dans l'église, le gisant des parents de Ronsard. C'est tout près de Trôo, Vendôme et Montoire, tous lieux réputés et ronsardiens pas encore visités. (Une carte postale est partie ce jour, mais pas de tissu, pas de couture. J'ai suivi l'enfant qui vole...)

Le corps principal du manoir a été probablement édifié par Olivier Ronsard, grand-père du poète, vers 1480. Du château du quatorzième siècle subsistent les édifices troglodytiques: caves et pigeonnier. (C'est au-dessus de la porte d'entrée d'une des caves que l'on trouve cette formule noire.)

Les sculptures de style Première Renaissance et les inscriptions qui ornent la façade sud du manoir, ainsi que certaines entrées de caves, datent du début du XVIème siècle, époque du père du poète, Loys Ronsard. L'ensemble, à la fois typique d'un style et singulier par sa rareté en l'état, est très marquant. (J'en sais qui ne sont pas d'accord, sont restées sur leur faim.)

On ne visite que deux pièces du rez-de-chaussée, mais il s'y trouve une magnifique cheminée richement sculptée. Les jardins ont été rénovés et entièrement restructurés par un certain Andrè Eve. C'est assez réussi. (Parmi les nombreuses variétés de roses, il en est une qui porte le nom de Philippe Noiret.)

 

---------------------------- Pour d'autres photographies de La Possonnière, depuis dimanche déjà on peut consulter ci-contre la rubrique Contr'alphabétiquement, qui, elle, ne bouge pas (mais change). ----------------------------

mardi, 25 septembre 2007

"Planté une fleur / Comme un girasol"

Samedi dernier, près de Beaumont-la-Ronce (ou de Bueil), nous avons vu, au bord de la route, des champs de tournesols. Jamais vu d'aussi moches tournesols, comme cramés par le soleil : pourtant, comme il n'y a pas eu beaucoup de soleil cette année, on en vient à penser que s'ils ont l'air cuits, c'est, a contrario, qu'ils se sont gorgés d'eau.

François Bon a dû voir les mêmes, peu ou prou, qu'il a photographiés.

mercredi, 19 septembre 2007

Lys d'anus

Un poète dont on voyait les os, ce fut sans doute la première harpe.

 

 

 

Varech & coquillage

 

 

Le Squelette

Tout est fumier !

Le Pèlerin du ciel

Et le sceptre et la crosse ne sont que d’ignobles lys d’anus entre les mains du pontife et du roi !

 

Roches

[...]  Lentement les Squelettes émergent des terres alentourantes où la besogne les presque ensevelissait : symphonie d’os.

Guillaume réitère son appel dans toutes les directions.

Flottis algué

Une fois la chose consommée, les amants observent entre eux deux quelqu’un, fantôme composé de ce qu’ils ont gagné ou perdu à se donner totalement, puis chacun va de son côté laissant l’étrange personnage devant la balance.

 

Derrière ce rideau l’action grouille informe dans la ténèbre : tragédie au fond de l’encrier.

 

Double cerf-volant

Le Paon

(ouvrant sur l’homme sa harpe de regards)

Hahehihohu !...

 

 

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Photographies : Dunes de Sainte-Marguerite (Finistère)

Textes : Saint-Pol-Roux (Le Fumier & Vendanges)

... rêvent de prendre un fusil ...

Une cacugne bâchée : une guimbarde sous un drap ; éclats de voix, de rire, dans un garage lilliputien. (Cela, c'était au retour.)

Mon fils m'a dit : "la maison au portail bleu, c'est celle de Noémie". Mais celle-là est en travaux, et il y a, mitoyennes, deux maisons au portail bleu.

Trous même plus rouges

Chaque fois que je traverse ce champ j'essaie de repenser aux bocages, aux prairies, aux haies jadis de ces campagnes désormais devenues béton. Les promoteurs et les agents immobiliers des dollars dans les yeux doivent y voir tours et barres bonnes à démolir trente ans plus tard. On dira que je suis passéiste et les promoteurs tournés vers l'avenir.

(Ce qui commença comme projet photographique a dérapé dans l'écriture. (La peinture rouge des tags de juin a été nettoyée, mais les trous sont toujours là.))

Les promoteurs : la chanson d'Yves Simon n'a hélas pas pris une ride. Plus personne n'écoute, je crois, les chansons d'Yves Simon. Les promoteurs, cette race abjecte au nom infâme, sont toujours florissants.

 

{ griffonné jeudi dernier, à 5 heures du soir }

dimanche, 16 septembre 2007

Félix, 2 avril 1818

 

Félix, 2 avril 1818

C'est toujours pareil : je me dis que je vais "balancer la photo" brute de décoffrage comme le veut une sotte métaphore clichéeuse de notre époque bénie, et sans rien, sans un mot, tant pis, je ne vais pas encore passer dix minutes à pondre une note, un billet, un message, appelez ça comme vous le voulez. Puis survient un remords, ou pis peut-être, une envie, un désir irrépressible, qui n'est pas d'uriner comme le voudrait certain scatologique tigeur pseudo-critique de ma méconnaissance. Je me demande, comme vous, qui pouvait bien être ce Félix qui grava son nom dans le plâtre de la salle haute, oui, tout au sommet de la tour escalaire du château de Beaumont-la-Ronce. (Cette question, je me l'étais posée en appuyant sur le déclencheur de l'appareil photographique, il y a une semaine, et pas seulement maintenant. Sotte, peut-être, mais d'un fil aussi ténu, et même plus ténu, est né l'un des plus beaux livres d'Alain Corbin, alors... Je songe aussi à la bienheureuse faute, et au cadet de nos amis partis cette année pour le Finistère. Né dans un monde austère / Plus lugubre qu'un monastère. Bref, je cède, ne me contente pas de "balancer la photo", mais écrase ce petit texte sous le volumineux format (bordé de mauve, allez savoir pourquoi) de l'image, ce tout en préparant de délicieuses paupiettes de veau qui cuisent, clapotent doucement, baignant dans leur rasade de Sancerre Joseph Mellot 2005. Félix ne grave plus rien dans le plâtre, aeri perennius.

Rondins & fientes, petites coulées

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Vous me direz que je ne crains pas de me déconsidérer, notamment à la veille de deux importantes réunions où je dois assumer un visage austère et bienveillant, la face absolue de l'intellectuel "aux commandes".

Eh bien, vous répondrai-je, outre que ce carnétoile n'est (heureusement) guère lu par mes administrés ni par mes collègues, je vais tout de même m'empresser de publier un billet juste après cet hommage à Didier Goux, de sorte que disparaisse plus bas dans la page cette oubliable déjection.

 

Cela dit, le 21 juin 2006, date de cette belle prise, je ne vous avais encore nulle part péché, Mister D.G. !

vendredi, 07 septembre 2007

L'Âme noire du Prieur blanc

Quoique j’eusse emprunté l’exemplaire des Monodrames pour y lire Le Fumier, j’ai commencé par la première des deux pièces, L’Âme noire du Prieur blanc, très belle dans sa limpidité même, en ce qu’elle a de fatal, de prévisible. L’entretien brûlant entre l’apparition du prieur damné et le novice Bénédict – shakespearienne à la surface seulement – donnerait des démangeaisons de mise en scène au plus blasé des théâtreux.

      — Ô, il a ce matin employé son rasoir électrique, comme ça, parce qu’il était là, et qu’il s’agit d’un mode nomade de rasage !

Stalles de Solignac : dragons affrontés

Athanase et Onésime (tout de même) s’entretiennent et avalent le feu sacrément démoniaque. L’Apparition parle « sacripantement » et « de rechef » (oui, en deux mots). Les Reclus passent, la bouche en chœur. Le latin de catafalque se perd en tribraques.

      Ô, il va finir par bannir, de ses textes, de son écriture même, tous les mots contenant les deux lettres o et d successivement !

Six points violets soulignent chaque occurrence : ce serait une idée de mise en scène. (Ou comment Le Livre des mines devint Le Livre de l’Âme.) Dans la chambre 424, they’re screwing without giving a single thought to Alma’s corpse. Faut-il prononcer, doit-on entendre le g de Magdeleine ? En anglais, comme l’a souligné justement Javier Marias, ou son narrateur Jacques – au fait des usages –, Magdalen se prononce comme maudlin. Chaque saint berger finit voué aux gémonies, vipérisé.

      Il faut absolument résolument insolemment isolément être

Pélerins

« Les moulins ont l’air de grands oiseaux de pierre aux longues ailes blanches. » Toujours j’aimai, chez Saint-Pol-Roux, le sens de la période. (Six points violets, six notes messianiques, six couchers de soleil, et le rideau se ferme sur les vitraux pierreux de l’abbatiale.)

dimanche, 02 septembre 2007

Miracles arachnéens

Le Miracle de l'araignée (détail)

(Chapelle du château de Valmer, Indre-et-Loire.)

 

Ma culture biblique ou chrétienne laissant à désirer, je ne parviens pas à savoir de quoi il retourne dans ce (beau) vitrail.

Le seul "miracle de l'araignée" dont Dame Google consent à m'informer concerne un hadith et se rapporte donc à une tradition islamique post-coranique. C'est aussi, sans surprise, le titre d'un ouvrage du théologien turc anti-évolutionniste Haroun Yahya.

Rien à se mettre sous la dent côté Bible ni hagiographies chrétiennes. Si quelqu'un, parmi mes lecteurs érudits, veut bien éclairer ma lanterne, j'en serai ravi.

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Merci à Astolphe Chieuvrou d'avoir une fois encore suppléé les encyclopédies les plus puissantes et de m'avoir signalé ce passage de Jacques de Voragine consacré à Saint Conrad :

Saint Conrad naquit en Allemagne de parents nobles, et y fut élevé. Comme c'était un personnage, de vie et de moeurs irréprochables, Nothing, évêque de Constance, l’appela pour le faire auditeur des causes du ressort de tout son évêché. Plus tard il fut élu prévôt de la cathédrale. Nothing étant mort, on manda saint Udalric, évêque d'Augsbourg, qui célébra les funérailles du prélat et qui ordonna au clergé et au peuple un jeûne de trois jours pour obtenir de la bonté de Dieu un chef qui lui fût agréable. Au jour fixé pour l’élection ou plutôt pour s'entendre unanimement, saint Udalric fit le portrait d'un évêque tel que l’apôtre le trace à Timothée et à Tite. « Il faut que l’évêque soit irréprochable... » Après la lecture de ces divers passages, l’accord fut unanime pour choisir Conrad qui fut pris, traîné de force et institué évêque, malgré ses résistances. Après son élévation, saint Conrad enrichit de précieuses reliques et de riches ornements la principale église dédiée à la sainte Vierge. Il fit bâtir trois églises, l’une dans l’intérieur de la ville et les deux autres au dehors. La première dédiée à saint Maurice était la reproduction exacte de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Il y fonda douze prébendes à perpétuité pour les clercs qui devaient la desservir; ce qui ne l’empêcha point d'augmenter le nombre des chanoines de sa cathédrale avec ses revenus propres. Ce saint homme, plein du désir de châtier réellement son corps avec l’apôtre, passa trois fois la mer pour aller en la sainte cité de Jérusalem où il visita, avec une extrême ferveur, les lieux témoins de la passion, de la sépulture, de la résurrection et de l’ascension de J.-C. Etant un jour avec saint Udalric au château de Laufen, il vit des oiseaux entrer et sortir d'un' gouffre dont les eaux agitées étaient écumantes : le saint comprit intérieurement que sous la forme de ces oiseaux étaient deux âmes qui subissaient là leur purgatoire en punition d'une multitude de. crimes qu'elles avaient commis. Touchés tous les deux de compassion, Udalric s'empressa de dire une messe pour les morts, et le même jour Conrad en célébra de suite une seconde à la même intention : après quoi ils ne virent plus cette espèce d'oiseaux Un excellent jeune homme appelé Gebhard s'était assis, sans penser à rien, sur le trône épiscopal. Conrad lui adressa cette prophétie : «C'est trop tôt t'asseoir sur mon siège, Gebhard; mon successeur sera celui qui occupera ma place avant toi, savoir :  Gamelon. Le saint jour de Pâques, pendant la messe solennelle, une araignée tomba après la consécration dans le calice, et saint Conrad l’avala. Les saints mystères, étant achevés, on se mit, comme de juste, à table, mais le saint ne mangea pas, comme si c'eût été le carême ; tout exténué qu'il fût. On lui demanda pourquoi il ne mangeait point : « C'est, dit-il, que (508) j'attends l’arrivée prochaine d'un hôte », puis baissant, la tête, sur la table, il rendit l’araignée par la bouche.. On peut penser quelle joie ce fut pour tous ceux qui se trouvaient là, a cette occasion, ou plutôt, à ce miracle. Saint Conrad, consommé dans l’exercice de toutes les vertus, mourut le 6 des calendes de décembre, l’an du Seigneur 976, après un épiscopat de 442 ans, dans une vieillesse avancée.

samedi, 01 septembre 2007

Guillaume Cingal sort du placard

Autoportrait à la bouteille de Bartissol

Didier prétendait, ou pensait, il n'y a guère, que le Bartissol était un apéritif révolu. Il n'en est rien, comme le prouve l'autoportrait ci-dessus, saisi avant-hier. La bouteille, elle, a été achetée lundi dernier, ce qui était la conclusion (provisoire ?) d'une longue saga familiale que je vous épargnerai, tant le récit en serait fastidieux. Qu'il soit seulement dit que, jusqu'au 29 juillet 2007, je n'avais jamais entendu parler du Bartissol, ce Rivesaltes désormais distribué par Pernod, et encore moins de l'homme des voeux Bartissol.

Enfin, je ne me suis rendu compte qu'après coup de la symétrie entre ma mine d'ahuri tenant la boutanche et le sac en papier arborant donzelle dénaturée et vase en terre cuite. Si l'on ne me croit pas, tant pis... honni soit qui mal y pense...

(Pour attaquer septembre, t'aurais pu trouver mieux....)

dimanche, 26 août 2007

Dezsö Kosztolanyi, je te plumerai

Alouette bleue

Je l'avais acheté début septembre 2006, l'ai photographié sur le dessus de lit le 2 juillet, suis même allé jusqu'à le lire (fin juillet ou début août, je ne sais plus). Monochromes qui se meuvent, à perte de vue l'océan, le ciel bleu, tous ces clichés pour rien, pour ne rien dire. Un jour, le même jour, à Montlouis, on a acheté un vélo d'enfant, présence subreptice qui a fini par s'épanouir sur le parking du gymnase Ronsard. (Donner à un lieu d'abrutissement le nom d'un poète, je dois me tromper.)

D'Alouette on ne parla guère. Son cynisme s'était-il envolé ?

 

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Dernière minute : devant les mauvais résultats du club, Raymond Barre vient de renoncer à entraîner l'Olympique lyonnais.

samedi, 25 août 2007

Grenouillement féroce à l'escalade (en argot)

Tant tardé à trop s'encroûter : qui veut voyager loin ménage ses lunettes. (C'est le dicton préféré des voyeurs. (Sainte Thérèse est leur patronne.))

Bref, je m'égare (dans les faubourgs de Carthage) et oublie le prétexte à ce billet : un retour : retour sur un autoportrait miroité (et oncques le pain s'enroulant en coquille et gélatine de tête d'escargot aussi fut oublié) : l'eau des fontaines Wallace / pleure après le marchand d'oublies.

Gaufres : that's pastry for frogs, right ?

vendredi, 17 août 2007

Il me faut t'aimer - une pierre

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Ces deux autoportraits ont été saisis le 1er août dernier, à Hagetmau, à 17 h 07.
Dix-sept secondes très précisément les séparent.
(I swear it's true.)
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Le livre n'est pas juste là pour décorer : contrairement au précédent opus du flamboyant Portugais (Bonsoir les choses d'ici bas, abandonné au bout de 500 pages, comme les lecteurs de mon autre carnétoile s'en souviennent peut-être), celui-ci est superbe, envoûtant, tout en finesse, et surtout, d'une beauté si juste...
Dans l'oeuvre de Lobo Antunes, Il me faut aimer une pierre se situe tout près du pinacle, et donc de ces deux indépassables (me semble-t-il) sommets que sont l' Exhortation aux crocodiles et N'entre pas si vite dans cette nuit noire. (Les titres originaux, si bien sonnants pourtant, m'échappent.)

dimanche, 12 août 2007

Vodka Lemon

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C'était il y a onze jours, et je n'ai presque pas écrit une ligne depuis. Juillet fut assez faste, mais où est août ? (Une serveuse naine, ce n'est jamais qu'une brève de comptoir.)