Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 13 mars 2014

Fraîchement reçu

— Allô, bonjour Monsieur Sinnegalle. Blbrrbr Rggblab de la SOFRES. Auriez-vous quelques minutes à m'accorder pour une enquête sur le moral économique des Français ?

 

— Écoutez, je viens de remettre un pull pour ne pas avoir besoin de relancer le chauffage. Est-ce que ça répond à votre question ?

 

mercredi, 12 mars 2014

Woman of the Aeroplanes

Ayant conseillé à une amie la lecture de Woman of the Aeroplanes, le deuxième roman de Kojo Laing, et découvrant qu’elle en avait effectivement commencé la lecture, j’ai décidé de reprendre mon exemplaire. Il se trouve aussi que je viens de faire un peu de rangement (ou de reclassement) dans la bibliothèque et au salon.

Mon édition n’est pas l’originale, chez Heinemann, mais la réédition Picador de 1989. Je ne me rappelais plus précisément quand j’avais lu le roman, ai donc constaté, grâce à la facture Amazon conservée à l’intérieur, que c’était au tout début de nos années tourangelles, précisément en décembre 2003 (je sais que j’ai lu le roman immédiatement après réception). Dix ans, donc, à trois fois rien près.

Je relis donc le roman, qui n’est pas mon préféré de Kojo Laing, en parallèle de mes autres lectures (la trilogie Les Prétendants, de Marco Lodoli, et le premier livre de Fatima Bhutto, sur sa famille). C’est quand même foutrement bien, Kojo Laing. L’inventivité n’y est jamais gratuite, ça fourmille de petites folies, on en prend plein les yeux — le lecteur ne cesse jamais de se poser des questions tout en allant de l’avant. Confus et indistincts, de prime abord, les personnages ne cessent de gagner en chair, en force. Les paradoxes philosophiques, qui peuvent agacer, je pense, sont au cœur du projet esthétique et même idéologique de Kojo Laing : un univers du dépassement permanent, du décalage léger, subversif sans violence.

C’est grâce à Christiane Fioupou, et au grand colloque qu’elle organisa en février 1999 à Toulouse autour de Niyi Osundare, et en présence de Wole Soyinka, no less, que j’ai découvert l’œuvre de Kojo Laing, qui était venu à l’instigation d’une des thésardes de Christiane, Marie-Jeanne Gauffre (quand j’écris ces noms, j’ai le sentiment de chroniquer la vie d’un étranger). En vue du colloque, j’ai lu les poèmes de Kojo Laing, mais aussi son troisième roman, Major Gentl and the Achimota Wars, que j’avais pu dégotter à l’INALCO, avant d’enchaîner, plus tard, en 1999, avec Search Sweet Country.

Quinze ans plus tard, m’y étant régulièrement ressourcé, je peux dire que je ne comprends pas (ou que je ne suis pas certain de comprendre) grand-chose, au fond, à l’œuvre de Kojo Laing. Il me semble qu’à la relecture, Woman of the Aeroplanes est encore meilleur, encore plus jouissif qu’il y a dix ans… J’avais traduit, en 2000 ou 2001, quelques-uns de ses poèmes pour la revue Labyrinthe, et demeure étonné qu’aucun éditeur français n’ait le courage ou le désir de publier cet auteur, dont la postérité ne manquera pas de conserver le nom, sur une stèle à part, et l’œuvre, singulière.

 

(À noter que le dernier roman publié par Kojo Laing date de 2006. Il s’agit de Big Bishop Roko and the Altar Gangsters, tout aussi fou-fou et phénoménal que les précédents.)

lundi, 10 mars 2014

Lettre couverte à Édric Klapisch

Cher Cédric Klapisch,

 

attablé, au grand soleil pré-estival de cet avant-printemps, devant mon assiette kebab, place du Grand-Marché, à Tours (celle qui est désormais connue sous le surnom de “place du Monstre”), je vis passer un jeune homme, probablement coréen, lequel arborait un t-shirt griffé STOCKHOLM tout en conversant dans un espagnol de fortune avec des étudiantes qui avaient l'air américaines.

Je suis disposé à vous laisser les libres droits de cette véridique anecdote en vue de votre prochain film, Le Coussin berlinois, mais à condition, toutefois, que vous puissiez m'arranger un rencard avec Kelly Reilly.

Avec ma considération,

GC

 

samedi, 08 mars 2014

Distiques martiaux quoique ribéryens

Croivé-je ne pas falloir trop de pain Poilâne

Si qu'on mange du sabodet bien à la couenne.

 

Hugo m'est dit lecteurs qu'ils auront bien la haine

S'ils sont prononçu "couenne" pas âne mais ène.

 

On a bien débectu de la maison qui fouette

Si que j'avoir branchi l'appareil à raclette.

 

*******

 

On a lourd l'Italo-Tongien charge mammouth

Où qu'il est assommé Darcy barbu routhmouth.

 

Déjà quoique j'ont su sont traités de gros lards

Rugbymen, que français sont aussi gros nullards.

 

mardi, 18 février 2014

Kartet

Kartet.jpg

lundi, 17 février 2014

Le Parfum

Je prends le temps de  m’étonner

De ce que je ne sais pas dire

Mon âme encore est sous l’empire

De vos vieux bristols cartonnés

 

La plume court le cœur chavire

Et les plats que vous mitonnez

Ont ce parfum amidonné

De poèmes qu’on ne peut lire

 

Une autre fois pour d’autres yeux

Se déhanchant sur des essieux

Malingres rouillés, leur tumulte

 

Infernal, vous tiendrez la ligne

Tandis qu’un orateur exulte

De la carlingue qui s’esbigne

 

samedi, 15 février 2014

Tramway 3

14 février, 11 h 54

et comme il ne pleuvait 
plus j'ai pris le tramway 
voyant filer l'hiver 
sous les rails claquement 
de doigts chemin de fer 
atténué si rien 
ne fraie l'itinéraire 
à la machette des
regards, trottoir humide
qu'un vieil arrêtoir de
portail vient assommer.

09:04 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 14 février 2014

Tramway 2

14 février, 11 h 47

soupons de ce soupçon 
un potage pour toute enclume 
une frange pour tout agrume 
dans tes cheveux ébouriffés

nous ramasserons les ordures 
en enfilant ces caleçons 
dont ne veulent pas les garçons 
dont les songes sont tarifés 

09:02 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 13 février 2014

Tramway 1

14 février, 11 h 39.

la conductrice du tramway
est très oui vraiment très jolie 
il fait trop chaud dans le tramway 
et un livre blanc de Clancier 
est posé sur mon pantalon 
attendant d'être ressaisi 
pages blanches sans un flocon 
d'encre lyrique et je sais ouais 
la conductrice du tramway 
toujours et jamais ne s'ennuie

09:00 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 12 février 2014

Une mésange

Une mésange à longue queue, le 12 février, fait mille acrobaties dans le néflier au moment où j'écris ces lignes et note qu'il y a vingt-et-un ans que mon arrière-grand-mère mourut.

samedi, 08 février 2014

Un son de sax alto

Ce matin, écoutant encore une fois le disque d’Issam Krimi, j’ai enfin trouvé ce que me rappelait le jeu du saxophoniste, Han Sen Limtung : le son d’un autre saxophoniste, Guillaume Orti, sur le CD Pression, de Kartet, cet album que j’écoutais en boucle autour de l’an 2000 – je me revois notamment, avec un baladeur (oui, oui), sur le quai de la gare de Dijon après une séance d’École Doctorale. Et, après cela, je me suis acheté, au fur et à mesure de leur parution, divers disques de Benoît Delbecq, mais jamais, il me semble, d’autre disque de (avec) Guillaume Orti.

mercredi, 05 février 2014

Podagre

 

Ce n’est pas rien, cet orifice

Où je colle mon œil mutin

De minuit au petit matin,

Attendant le feu d’artifice.

 

Me lançant quelque maléfice,

Une sorcière un peu catin

Me balança un picotin

D’avoine, et mon vain sacrifice

 

Fut, le jour et la nuit, de braire.

La vache qu’on essaie de traire

Et le feu qui dévore un champ

 

Furent la suite de l’année,

Et je médite, en me couchant,

Sur la paille et sur l’avoinée.

mercredi, 29 janvier 2014

Briar Rose

 

D’un trou béant dans la clairière

Où la plaie n’avait pas d’issue,

J’ai déchiré ce vain tissu

Pour m’en faire une chambrière.

 

Tout m’échappe, et devant derrière

Habillé d’espoirs trop déçus,

Par ce fouet que je ne reçus

Pas pour traverser la rivière,

 

Je me suis piqué au rouet

Et, endormi près de mon fouet,

Ai cauchemardé des miracles.

 

Ô toi dont l’âme est assagie

Par les années, et qui te racles

La gorge, apporte une bougie !

samedi, 25 janvier 2014

Météo

 

Des déluges

Prennent le pas

Sur les songes

Les tracas

Foultitude

Et embarras

Dans les Abruzzes

Sont à ça

 

De mettre le feu aux poudres

De flamber même la foudre

 

Un temps pour tout

C’est certain

 

Un temps pour rien

Que le dégoût

 

mercredi, 22 janvier 2014

Rondes

 

Il tourne, le derviche,

Et sur lui-même enfin

N’a plus début ni fin —

Il tourne, le derviche !

 

Tu frises, mon caniche,

Et ta crotte dégueu

Plus vive que tes yeux

Ne parfume ta niche.

 

Un infernal rouquin

A posé son bouquin

Sur le trottoir brûlant

 

Tandis qu’à tous égards

Aussi prestes que lents,

Nos derviches hagards

 

Dansent en reculant.

mercredi, 15 janvier 2014

Larmes

 

Rumine tes fredaines,

Ô fillette d’idiots !

Fredonne à la radio

Courir la prétentaine.

 

Il prétend, ce petiot,

Te pondre des poèmes –

Du brouet pour des crèmes

Selon d’autres ratios.

 

Ici ou ailleurs mêle

À d’autres embuscades

Son parfum de tilleul.

 

Toi, dans ton monde seul,

Une cloche se fêle

En larmes par saccades.

samedi, 11 janvier 2014

vire le

test

de paterni                                té

                                               pour

qui enfonce                             un

regard                                     noir

                                               brun

noisette                                   ainsi

qu’attablé au                          coin

du feu on fait                         saut

er                                            les

châ                                          taignes

dans la poêle                          à trous

pour un test                            de

paternité chavire                     il

pleut des marasmes                il

a raison de se                          mé

fier le bougre                          aigre

le test tourne au vi                  naigre

la feuille test a                         cramé

.

15:58 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 10 janvier 2014

Wikidistiques : quelques rois arméniens

D'apprendir arménien l'on a un peu craquant
Le prince Gagik Ier de Vaspourakan.

Surprendu-je-on ne pas si les yeuk je me batte
De ne pas savoir prononcir le nom de Smbat.

Golri-je avec Hugo télé de mater “Cars”
Même si lui m'ont parlé de Մուշեղ Կարսի.

Nom de roi que j'aime il est un alexandrène :
Ariobarzane Ier d'Atropatène.

Migraine-je beaucoup si que j'essaie connaisse
Quoi que c'est sur le roi Vonon ou Vononès.

Où le club V.I.P. j'allons avec nœud pap
Si Zarmandoukht c'étut la veuve du roi Pap.

Mal-j'ai de la nausée à prendir l'Hépatoum
Si j'a dû apprendir le règne de Héthoum.

Hugo qu'il est oublié dans le palmarès
D'a dit à moi le nom du roi Axidarès.

 

gagik.jpg


jeudi, 09 janvier 2014

Quelques cas rares

À rebours.

—Les enfants avaient écrit « Bonne Année » dans le sable, non loin du bunker enfoncé.

——Le désœuvrement las, près de minuit, ne justifie pas tous les néologismes (indignatoire ?).

———Le texte publié le 9 janvier 2008 n’est pas daté, mais, dans la mesure où je me trouvais dans les Landes, il est évident qu’il n’a pas été écrit ce jour-là. Très foisonnant, je n’ai rien à en dire. (Asyndète. (Il faudrait composer un recueil d’asyndètes.))

————Un de mes plus grands regrets, plus que la détérioration (déplorable) de pas mal des toiles de Nico Nu sur le site Tanneurs, est la disparition totale, de la Toile, de Simon, que je n’ai pas totalement perdu de plume, ni de vue (16 septembre 2013). Je réécoute, en hommage, “Speak No Evil”, mais en version compressée (ces sons qui, paraît-il, ont commencé à réduire les capacités auditives des jeunes générations (ainsi dit C***, qui ne m’a toujours pas donné les références de l’article lu)), et m’interroge sur ma propension à la titrologie calembouristique et aux néologismes rétrospectivement incompréhensibles (goguenitatifs ?).

—————On clôt le 9 janvier en beauté. La Vierge florentine de Chenonceau est une de mes épiphanies les plus mémorables. Il faudra que je n’oublie pas de saluer Mino da Fiesole au moment opportun (à la lettre M, je suppose). Toutes ces surfaces de signes que je fais remonter à la surface, toutes ces profondeurs enfouies que je colle à fond de cale, sont à graver dans le marbre, Horace m’est un soutien.

mercredi, 08 janvier 2014

rimes mutines

terre

térébenthine

sainte

byzantine

pognon

dans la tontine

un gnon

de la tantine


la route

on piétine

l'œil se

ratatine

mirage à

la rétine


mardi, 07 janvier 2014

3232 — Lucernaire enfin vengé

Sur cinq billets publiés un 7 janvier au cours des neuf années d’existence de ce carnétoile, il y en a un que je ne comprends pas du tout. Même les commentaires, qui semblent montrer que la référence était alors (il y a quatre ans) limpide ou quasiment telle pour certains lecteurs, ne m’aident pas à ressaisir.

En revanche, je suis étonné de découvrir que ça ne fait que huit ans que je fréquente le marché de la place René-Coty (l’étudiante se nommait Capucine, je crois — mais je ne cesse de confondre visages et noms). Avoir pris le temps d’expliquer les photographies “pré-post-Kiarostami” était une bonne idée. Et, pas si loin de Bill Evans, j’étais plongé ce matin même dans le trio d’Alban Darche.

 

Enfin, je m’aperçois que ma fascination (momentanée – j’aurais été infoutu de redonner les définitions des trois acceptions) pour le nom commun ‘lucernaire’ est sans doute liée à sa proximité avec le patronyme Lacenaire.

Théorèmes

L'étudiant qui était arrivé, le bec enfariné, avec un quart d'heure de retard, a quitté la salle d'examen avec une demi-heure d'avance.

Cela n'est pas sans m'évoquer la célèbre théorie de ma mère au sujet des automobilistes, et énoncée par mon père sous la forme suivante, en distique élégiaque inversé :

 

Le Théorème de Mylène :

J' te prends la route au nez, je tourne à la prochaine.

.

toi le tissu

toi

tu dors fais                              le

                                                mort

ça m’évoque                           en

un flash                                   la

                                                mort

l’amorce                                  maussade

de tous ces vers                      froids

sans vibration                         ni

âme                                         qui

rêve                                        cœur

qui vibrait                               au rythme

des échos                                — vol

le temps que rêveuse              ta

paupière trouve                      un

chemin moins obscur              moins

obstrué                                   pris

par les ronces les                    toiles

d’araignée — toi : le              tissu

.

13:35 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 06 janvier 2014

ris le ciel

ris                                              

de cette                                         fable

                                                 lourde

qu'engendra                                        un

enfant                                        tendre

                                                     sûr

de son                                          talent

persuadé                                        même

d'être tenu                                        de

dire                                                 la

belle                                             aube —

cette fable                                        t'étonne

envisage                                    une

autre rebelle Est-ce                            entre

le poulailler                                  du

cerveau et le fu                          mier

des paroles —                               ton

étonnement gla                           cial

qui stupéfie même                     le ciel
                              

16:22 Publié dans Factotum, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 05 janvier 2014

Factota

Comme, à l'inverse de ce qui pouvait encore arriver le 1er avril 2007, par exemple, je suis à peu près seul ici, je fais vraiment et absolument ce que je veux.

Donc, dans ce billet-ci : écrire le mardi, et publier au dimanche précédent, histoire de faire croire que chaque jour de janvier aura été productif.

Ou : le mardi, donc [oui, nous sommes le 7 janvier], écrire ces quelques phrases pour expliquer le nouveau genre poétique, le factotum qui doit son nom au roman de Bukowski publié en 1975

poème de 19 vers en deux colonnes, 75 syllabes, structure inventée hier en fait (donc lundi 6 janvier - faut suivre) ou plutôt copiée sur la disposition des étudiants dans l'amphithéâtre

à l'Université (à la fac)

en surveillant un examen (il y avait 75 étudiants sur deux colonnes et 19 rangées)

 

Voyez comme on s'amuse. Dimanche, en fait, il plut. On joua. On regarda un Buster Keaton. Et quoi et quoi d'autre et tant autre chose.

Codicille —▬— Le mot factotum occupe une certaine place dans l'œuvre de Robert Pinget.

13:09 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 04 janvier 2014

Signets peints

Essayant de rester concentré sur la Deuxième de Mahler (par Abbado, toujours le coffret), je lisais le livre XXXV de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (très instructif *), la chatte sur les genoux — et figurez-vous que cette andouille de bestiole, qui semblait profondément assoupie, calée entre mes cuisses et mes genoux, n'a rien trouvé de mieux que de prendre le signet du Pléiade, qui ballait mollement non loin de son museau, pour un fil de pelote et donc de s'y attaquer, elle qui est si peu joueuse. Il va de soi qu'elle s'est coincée une griffe dans le dit signet tout en le lacérant. Après avoir décoincé la griffe de la demoiselle (sur un violent passage cuivré), j'ai repris ma lecture, en veillant à maintenir le signet (en partie effiloché) entre ma main et la couverture du Pléiade.

 

* Il serait tentant (mais cela n'a-t-il pas été tenté ?) de proposer, pour chaque tableau signalé par Pline, la plupart d'entre eux n'étant pas véritablement décrits et beaucoup étant perdus, une version imaginaire, esquissée, dont le titre serait, à chaque fois, et par exemple

ASTYANAX par Callimaque

— (titre imaginaire).