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lundi, 23 juin 2014

Une certaine Christelle Di Pietro

Un contact FB vient, en cinq secondes, de me défriender et de me bloquer parce que :

* elle affirmait que tous les gens qui regardent des matches de foot devaient écrire des messages pour se désolidariser des tweetos racistes et sexistes qui insultent Helena Costa depuis ce matin, voire arrêter de regarder des matches de foot

* je lui ai fait remarquer que tous les amateurs de foot n'étaient pas nécessairement des "supporters" et que l'amalgame n'avait aucun sens [de mémoire (car je n'ai plus du tout accès à la conversation), j'ai écrit "je ne suis pas supporter, je ne suis pas sur Twitter, je ne suis pas sexiste, donc pourquoi devrais-je être considéré comme a priori solidaire de ces cons ?"]

Illico défriendé/bloqué. Visiblement, j'ai touché un nerf. MAIS POURQUOI DONC LES GENS EN GÉNÉRAL ONT-ILS TANT DE MAL À ADMETTRE LA DIFFÉRENCE, LE DIFFÉREND, LE DÉBAT, L'ARGUMENTATION, ET SURTOUT LA NUANCE ?

dimanche, 22 juin 2014

Limericks meurthois, 68 et 536

▬ 68 ▬

Le doyen de Beuvezin

Est complètement zinzin.

S’il habitait à Toul,

Je le dirais maboul

Mais il habite à Beuvezin.

 

▬ 536 ▬

L’institutrice, à Tucquegnieux,

En colère dit « Screugnieuxgnieux ! » —

Si elle enseignait à To-ul

Elle dirait Bordel-à-cul.

Mieux vaut rester à Tucquegnieux.

 

samedi, 21 juin 2014

Limericks meurthois, 67 et 537

▬ 67 ▬

Un petit garçon de Beuveille

Dit un soir « Permets que je veille »

C’est pour voir le foot,

Et cela dégoot

Sa mère, que rien n’émerveille.

 

▬ 537 ▬

Un autre garçon, à Ugny,

Fut, par ses deux parents, pugny

Pour avoir regardé

Un soir, en loucedé,

Le match (nul) des États-Ugny.

 

vendredi, 20 juin 2014

Distiques franco-suisses

Peur-je de mes poteaux si l'équipe aganit

Helvètes qu'un milieu il s'appellut Granit.

 

Lecteurs m'ont demandu "aganit quès aquo ?"

S'il ne le suit pas su ni Mamadou Sakho.

 

On a facile les deux buts, on a balaise

Olivier de la tête et puis à l'aise Blaise.

 

Golri-je que j'en suis avalé la cuillère

Supporteurs suisses qu'ont la tronche de gruyère.

 

Helvètes bien musclés Shaqiri et Xhaka

Si tel Shakira chant-elle Waka Waka.
 
 
Me demandu-je si Karim la baraka

Perda s'il arrêté son penalty Rimka.

 

Golri-je à m'en compissu dans le futal

Les Schweiz ils ont prendu un coup dans l'emmental.

 

Français courent lapins et à fond Duracell

S'ils sont met trois zéro aux rougeauds d'Appenzell.

 

Dommage que ç'a fait coup franc un 5 à 1

Si je m'être coupé à la pierre d'alun.

 

On a bien renfrogné si l'après-match méchant

Coach va les engueuli bien sûr Didier Deschamps.

 

Comprendu-je ne pas que l'arbitre est sifflu

Pendant Rimka lucarne on a le 6 au cul.

 

Les chipolatas ç'a bon et ç'a des saucisses

Et Rimka a véner parce il était so 6.

 

Déjà le Honduras on avait CSC

Et là Rimka 6ème il l'avut DSC.

 

Cinq buts au lieu trois comme que l'arbitre dort

On est pensu Rimka il serut Soulier d'or.

 

Limericks meurthois, 66 et 538

▬ 66 ▬

Un cordonnier de Bettain-

-villers fait en fer et étain

Des souliers rigides.

Ils sont plus solides

Mais pour se déplacer, on a l’air bien crétain.

 

▬ 538 ▬

Si je te revois à Uruffe

Traîner autour de mon Tartuffe,

Chienne dévergondée,

Tu seras maintement grondée

Et tu risques de prendre un cougnat sur la truffe !

 

jeudi, 19 juin 2014

Les escargots de Louna

 

« Ce matin, Louna a apporté ses escargots. Elle a six adultes et plein plein de petits. Les grands, ils sont dans un grand terrarium, et les petits dans une boîte de glace à la vanille.

Dans le terrarium, il y a de l’herbe, des carottes, de l’eau, de la farine. »

[Oméga]

Limericks meurthois, 65 et 539

▬ 65 ▬

Un célèbre joueur de poker de Bertrichamps

Gagne presque toujours, et toujours en trichamps.

Moi, je suis désolé

De devoir consoler

Ses victimes, de pauvres connauds pleurnichamps.

 

▬ 539 ▬

Une rugbywoman de Vacque-

-ville a une grosse baracque.

Si tu sors avéquelles,

Méfie-toi des séquelles

Et planque-toi si tu la placque.

 

mercredi, 18 juin 2014

Limericks meurthois, 64 et 540

▬ 64 ▬

Un doux vieillard de Bertrambois

Marche avec une jambambois.

Dans cette guibole

Il planque une fiole,

Et c’est pourquoi son teint flambois.

 

▬ 540 ▬

Un professeur de maths de Val-et-Châtillon

Se montre, avec ses disciples, bien tatillon.

Vu qu’il grasseye,

Tous ceux qui s’asseyent

Au premier rang sont arrosés de postillons.

 

mardi, 17 juin 2014

Limericks meurthois, 63 et 541

▬ 63 ▬

Un gentilhomme de Berné-

-court ne veut pas être berné.

« Ma douce Lydie,

Votre perfidie

À tout jamais m’a consterné. »

 

▬ 541 ▬

Revenue du ski, à Valhey,

Celle-ci a le teint haley.

« Les sauts sur les bosses

Et les lourdeurs des bolosses,

Je vous l’dis, j’en ai avalhey. »

 

lundi, 16 juin 2014

Allemagne/Portugal, 16 juin 2014

On a dur le Portugal du chignon crêpé

Si défenseur on est fait jouer un Pépé.

 

Hugo m'est dit moi que ça se prononce "Pèpe"

Si juin Brésil ça n'est pas la saison du cèpe.

 

Lyrique poésie qu'ouvrir les portugaises

Golri-je barbecue pour cuise les merguaises.

 

Almeida blessé a remplaçu par Eder,

Et j'ai beaucoup meilleur les Twix que les Raider.

 

J'ai très beaucoup content comme le Portugueule

Ronaldo abruti il est tirant la gueule.

 

Portugais du spectacle ils ont intermittents

De prendu trois patatas en une mi-temps.

Limericks meurthois, 62 et 542

▬ 62 ▬

Une matrone de Benney

Traitait son fils de sot benêt :

Quoique guère brillant,

Il lisait Châteaubrillant

(Attalà, mais aussi Renney.)

 

▬ 542 ▬

Un émigré de Valleroy

Habite place Foir’-le-Roy,

Près du Pale

Où la brown ale

Est meilleure qu’à Valleroy.

 

dimanche, 15 juin 2014

Limericks meurthois, 61 et 543

▬ 61 ▬

Un minet de Bénaménil

Se gausse devant Benny Hill.

« Ah vraiment, pour vivre à Béna-

-ménil faut pas sortir d’l’ENA »

Dit-il en reprenant quatre Prancinamil.

 

▬ 543 ▬

Un adolescent de Vallois

Trouve qu’il est de bon allois

D’être fier de la Meurthe,

Sans esprit de meute…

Ni de meurtre, ça va de sois.

 

(Ingleterra/Italy) ▬ 15 juin 2014

Veux-je si qu'en vers dignes Dante et l'Arétin

Dit sa crête Balotelli est l'air crêtin.

 

On a golri d'explosé 23 abaques

Si que ce Mundial ç'a la fête des attaques.

 

On a lourd la Marmaïte, on a lourd le porridge

Et Ritals on a dur le boulet de Sturridge.

 

Après que le centre dément de Candreva

Mario de Janeiro ç'a qu'“e la nave va”.

 

On a la télé jetlagué et ç'a douteux

Qu'après minuit chrétien on est minuit footeux.

 

Hugo m'a sms comment plein d'occasions

Entre la Rome ambrée et la perfide Albion.

 

Orange qu'il est son fluo beaucoup saillant,

Sirigu est très grand et il a vaillant.

 

Sauf si que Grévin les Ritals se font la bile

S'ils sont un remplaçant en Ciro Immobile.

 

Rooney devut se faire soigner l'Augenblick

S'il balançit le corner direct au publick.

 

Dix minutes la fin les rosbifs sont l'air cuit

Si je suis mal au dos et aussi au Q.I.

 

Le corner à dix yards ne vont pas écraser

Les défenseurs piétons de la mousse à raser.

samedi, 14 juin 2014

Limericks meurthois, 60 et 544

▬ 60 ▬

Belleville, région sismique ?

Tu peux la faire, ta mimique —

Meurthois, point ça ne m’impressionne.

Ton visage se convulsionne :

On dirait Stromaé quand il saisit le mique.

 

▬ 544 ▬

Le roi Salomon II de Vandelain-

-ville suggéra que l’on vende l’un *

Et qu’on coupe l’autre.

Sans plus de patenôtre,

Il alla dîner chez son chapelain.

 

 

* Rime absolument atroce, qui ne gênera pourtant aucunement ces millions de Français qui ne font pas la différence entre “brin” et “brun”, spéciale dédicace aux punkesses, elles se reconnaîtront. (Quant aux trois affreux taratantara qui vicient ce limerick, n’en parlons même pas.)

L’Hiver de Yellowstone

L’Hiver de Yellowstone

 

Quatrains documentaristes à forte densité animalière

 

 

Ah, je trouve vraiment ardent

Le goût âpre du roquefort.

Plus le froid est mordant,

Plus les loups sont forts.

 

╠═╗

 

Ce vers, petit,

Tu l’as bâclé.

Le wapiti

Est encerclé.

 

╠═╗

 

En naviguant sur mon esquif,

Je chantais à tue-tête “Che sarà sarà”.

Quand le froid sera plus vif,

Le rapport des forces s’inversera.

 

╠═╗

 

Ô, je veux glorifier

La beauté de ma Muse seule.

Les loups frigorifiés

Ont de la buée à la gueule.

 

╠═╗

 

Votre diction monotone

Me rappelle un âpre désert.

Le volcan de Yellowstone

Respire lentement au travers des geysers.

 

╠═╗

 

Dans le lointain azuré

Se dessine la lune grège.

Le gros bison bien fourré

Farfouille salement la neige.

 

╠═╗

 

Devenu fou, Oreste

Épousa la solitude.

Même pour de simples restes,

La concurrence est rude.

 

╠═╗

 

Pour vaincre l’univers entier,

Ce matin je me sens d’attaque.

Les pygargues altiers

Lacèrent des bouts de barbaque.

 

╠═╗

 

Ô ces belles roses fanées

Et votre teint, devenu glace !

Depuis plusieurs millions d’années

Le continent américain se déplace.

 

╠═╗

 

Mon style fort sémillant

Plaît aux reines et aux princesses.

Les loutres, sautillant,

Semblent courir un steeple-chase.

 

╠═╗

 

Toujours en été nous restons

Demi-nus à nous divertir.

Quand il se caille les roustons,

Le bison sait qu’il faut partir.

 

╠═╗

 

Vois-tu, le vase de Soissons,

Souviens-t’en, duc de Tintagel.

La loutre broute-poisson

Fume un cigare Vivagel.

 

╠═╗

 

Très peu probable que j’oublie

Par un froid pareil mon duffle.

Le bison affaibli

A de la neige plein le mufle.

 

╠═╗

 

J’ai brisé ma mine en

Composant ces vers régaliens.

Pour les grands ruminants,

Le choix est cornélien.

 

╠═╗

 

Qu’un poète chante l’amour

En de lyriques vers abstrus !

La louve s’éclipse pour

Se faire choper par l’intrus.

 

╠═╗

 

Embarquez pour Cythère,

Coupe-jarrets et sicaires !

Le loup solitaire

Retourne à sa vie précaire.

 

╠═╗

 

Ce qui n’est pas pareil

Est différent, je crois.

La chaleur du soleil

Fera plier le froid.

vendredi, 13 juin 2014

Limericks meurthois, 59 et 545

▬ 59 ▬

Un prof de français de Belleau

Relit passionnément Ronsard.

Sa femme, une naïade,

A noyé sa Pléïade

Et perdu la rime en Belleau.

 

▬ 545 ▬

Un paysan *  de Vandeléville

Suggère qu’on vende les villes.

« Ça nous fera du blé

Plus qu’d’cultiver not’ blé. »

Raté, les façons fort civiles.

 

 

* Synérèse sur paysan.

jeudi, 12 juin 2014

Limericks meurthois, 58 et 546

▬ 58 ▬

Une épicière de Béchamps

Trouve ses clients trop méchamps.

Lassée de servir l’eau-de-vie,

Pour gagner le pain de sa vie

Elle s’en va trimer aux champs.

 

▬ 546 ▬

Un buraliste de Vandières

N’en peut plus de ces lavandières

Dont le bras abat

L’odeur du tabat

D’une ferveur fort buandière.

 

mercredi, 11 juin 2014

Limericks meurthois, 57 et 547

▬ 57 ▬

Un fin lettré de Beaumont

Ne trouve pas très beau mon

Goût pour la rimaille,

La limerickaille —

Et me préfère Annie Saumont.

 

 ▬ 547 ▬

Une critique de Vandœuvre

Ne comprend pas du tout mon œuvre.

« Vraiment, ses limeric’

Me courent sur le cric ! »

(Son mari, mécanicien, est à la manœuvre.)

 

mardi, 10 juin 2014

Limericks meurthois, 56 et 548

▬ 56 ▬

Un vieux sceptique de Bazailles

Dit toujours “Un doute m’azailles”.

Rien n’affaiblit l’airain

De son moral lorrain,

Ni la pluie ni la grizailles.

 

▬ 548 ▬

Une petite vieille, à Vannes-le-Châtel,

Possède les albums de Philippe Châtel.

Sous sa douche, à l’ylang-ylang,

Elle chante Le yin, le yang. —

— Elle hait la tronche de cul de Luc Chatel.

 

lundi, 09 juin 2014

Limericks meurthois, 55 et 549

▬ 55 ▬

À Bayonville-sur-Mad,

Le pharmacien, sur son iPad,

Vous commande des onguents,

De la lotion pour catoguent,

Et même, tenez-vous bien, diverses pomad.

 

▬ 549 ▬

Un zoologue de Varan

-géville élevait un varan,

Mais aussi un agame

Plutôt polygame,

Capturé dans l’île d’Aran.

 

Ping-pong, 2

Dans la rue des Colombettes, en face d’un kebab, il y a une station de vélos à louer – or, ce matin, lundi de Pentecôte, il n’y avait qu’un vélo, sur seize emplacements. La voix sourde, profonde et pectorale, imite à l'occasion les beuglements, ronflements et mugissements. Tantôt, quelque vieille, devenue folle de peur, faisait prime sur le marché. Aussi va-t-on voir des plumes délicates et vraiment françaises fermer leur écritoire élégante pour s'imbiber un peu de sang. La petite bimbeloterie fabriquée de deux morceaux de bambou représentait des jeux d'enfants gravés en noir sur le jaune fauve du bois.

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dimanche, 08 juin 2014

Limericks meurthois, 54 et 550

▬ 54 ▬

Un garagiste de Bayon,

S’étant coincé, dans le hayon,

D’une Clio,

Les doigts, crie au

Manœuvre de lui verser un pion de Layon.

 

▬ 550 ▬

Une brave vieille, à Vathi

-ménil me lance : « Ça va-t-y ? »

« Ça va-t-y don ? »

Je lui réponds

Dans ce même idiome aplati.

 

samedi, 07 juin 2014

Limericks meurthois, 53 et 551

▬ 53 ▬

Un jardinier de Bauzemont

S’exclame : « Il n’est pas rose, mon

Rosier grimpant ? »

C’est bien flippant

D’entendre pareils cris au cœur de Bauzemont.

 

▬ 551 ▬

Un collégien de Vaucourt

M’a dit : « Je vais sécher vos cours. »

Il ne devrait pas :

Jusqu’à son trépas

Il appellera les poneys des chevaux courts.

 

vendredi, 06 juin 2014

Ping-pong, 1

La veuve disait des neuvaines. Il y a des semestres comme ça, où la vie semble une chose niaise. Mais il faut pardonner à ceux qui ne savent ce qu'ils font. Jamais ces eaux troubles et fangeuses n'auront pour eux le charme des claires fontaines et des ruisseaux limpides. Je vois derrière eux Lavater.

21:15 Publié dans Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)

Gnop-gnip

Il y a neuf ans, donc, je débarquai dans la blogosphère (comme on disait). Ce genre d’anniversaire est l’occasion d’un bilan.

 

Pendant quelques années, avec des hauts et des bas, mes deux blogs (Touraine sereine, fondé le 6 juin 2005, et MuMM, fondé le 8 février 2006 après un incident de type trollesque assez flippant survenu sur l’autre) m’ont permis d’échanger avec un certain nombre d’autres blogueurs, ou avec de “simples lecteurs”, on va dire.

 

 

 

Ce temps est, depuis belle lurette, révolu. D’une part, beaucoup de blogs ont cessé d’exister – je ne vais même pas en donner la liste, on n’est pas dans un cimetière. D’autre part, avec l’exceptionnelle vitalité qu’ils permettent, les réseaux sociaux semblent avoir éliminé, peu ou prou, les échanges par le biais des commentaires ou des rétroliens ; ainsi, les billets de blogs continuent de trouver des lecteurs, mais de manière plus discontinue, en dents de scie, et surtout, les rares réactions qui surviennent ne figurent jamais en-dessous des billets mais en accompagnement des statuts Facebook ou Twitter qui ont permis le “partage” du dit billet.

 

Rien à déplorer → au contraire, il est plutôt amusant de voir que ce qui semblait être le summum de l’excitation électronique créative en direct il y a moins de dix ans a désormais rejoint l’ère des brontosaures : les blogs (ou, en tout cas : les miens) sont devenus un espace de lenteur, de retenue, un lieu en marge, absolument. En fin de compte, neuf ans après la première pierre, le débarquement, le bilan est presque parfait, puisque l’objectif premier était de me forcer à écrire régulièrement, beaucoup, etc., à combattre – d’un bloc et par la publication – la page vierge et les penchants velléitaires.

Bilan chiffré : 3327 billets ici, 2159 là, soit 5486 en tout, sans compter les publications éparses, ailleurs, comme le recueil Prime Time of Poesy, dont je suis très fier. (C’est « mon » anniversaire, j’ai le droit d’être arrogant, what a pompous ass.) — Donc, même si je suis resté très feignant pour tout ce qui est sérieux (notes de lecture, comptes rendus de concerts etc.), je me suis attablé, il en reste des traces, voilà, contrat rempli, au moins vis-à-vis de moi-même.

 

║ Vous avez le droit de ne pas être d’accord, et de l’écrire ici, en commentaires, à l’ancienne, cf supra ↑ Vive le débat. ║

 

 

 

Comment célébrer alors (dignement) ce neuvième anniversaire ?

 

J’ai pensé à un petit exercice d’écriture croisée, un jeu de ping-pong entre les deux carnétoiles, justement. 248 jours séparent le 9ème anniversaire de l’un du 9ème anniversaire de l’autre.

Pendant ces 248 [un nombre qui n’est pas multiple de 9] jours, je me propose donc d’écrire, au sein de rubriques respectivement intitulées Ping-pong et Pong-ping, des textes qui se répondront. Le genre de ces textes reste à définir, et le rythme de publication n’est pas déterminé à l’avance (en effet, je me connais, sur une période aussi longue, si je fixe des publications quotidiennes, ça va tomber à l’eau).

 

▄–▄–▄–▄–▄–▄ De surcroît, je suspens, pour une seule journée, et afin de marquer le coup, la publication des limericks casse-couilles meurthois▄–▄–▄–▄–▄–

jeudi, 05 juin 2014

Limericks meurthois, 52 et 552

▬ 52 ▬

Un poète de Battigny

Sec en rimes à “Battigny”,

Décida de signer

Tous ses vers, sans rechigner,

Comme suit : Aldref de Tigny.

 

▬ 552 ▬

Un prêtre fou de Vaudémont

Veut exorciser vos démons.

Le poète de Battigny

Et son ami de Vaudigny,

Fiers, s’insurgent : Nous, l’ode, aimons ! »