jeudi, 14 mai 2015
Peu de vouloir, beaucoup de blandice
Grisaille.
Je lis Franck Venaille et Jean Rolin, tout en écoutant le disque en trio de Pandelis Karayorgis ▬▬ ensuite, j'écouterai sans doute x versions de “Brake's Sake”.
En face, les nouveaux voisins prennent possession des lieux.
Grisaille et vent, tennis sur le rond-point.
Velléité de tout, et jouissance vague de tout également.
11:46 Publié dans Moments de Tours, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 mai 2015
Ping-pong, 8
Dix jours que je n'ai rien publié ici ; c'est toujours comme ça avec les voyages, surtout que la qualité des connexions n'est pas toujours terrible.
Pour meubler rétrospectivement les journées blanches, je vais aller piocher dans mes élucubrations facebookiennes. Et tiens, à propos de Facebook (je vous cause comme ça, familièrement, sans ambages), un point très négatif à porter au passif de la plateforme d'hébergement Haut&Fort (sur laquelle sont hébergés tous mes carnétoiles) : depuis quelques semaines, malgré des réactivations manuelles plusieurs fois tentées, le module qui permettait de signaler automatiquement sur mon mur FB toute publication planifiée de billet ne fonctionne plus, de sorte que les rares lecteurs que j'avais encore ici ou là (ou là et là) n'y viennent plus.
Je compte remettre un certain nombre de chantiers plus rigoureusement en route, d'autant que le dixième anniversaire de Touraine sereine approche à grands pas [ICI pour une idée de la mi-chemin]. Première pierre, je vais inaugurer une nouvelle épigraphe, directement copiée d'un commentaire dans un fil de discussion FB. Je ne le fais qu'à regret, car l'actuelle (actuelle pour moi qui écris ces lignes à 9 h 39, mais elle n'y est encore que pour quelques minutes)
« Les gardiennes de musée sont les vraies héroïnes kiéviennes. »
me plaît énormément. L'auteur en est Patrick Chartrain, lecteur, blogueur et esprit éclairé dont je salue ici la vivacité et la confiance chaleureuse.
(Pour les épigraphes, l'archive en a été mal tenue. Voir toutefois celle-ci et celle-là.)
09:45 Publié dans Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 mai 2015
Ou / où
Beclers.
Je suis en train de lire — en vitesse, franchement — le bref roman de Jacques Gélat, Le traducteur. C'est une véritable déception : le récit n'a rien de surprenant, l'écriture est conventionnelle, le narrateur un cliché de parisianiste sans épaisseur. Tout cela n'a pas beaucoup d'importance, mais deux choses méritent d'être notées ici :
* Comment un écrivain français doté de quelques prétentions intellectuelles peut-il choisir d'enfiler autant de poncifs sur les “dictateurs africains” en 2006 ?
* Même pour un texte aussi bref, il semble que les éditions José Corti aient renoncé à s'associer les services d'un relecteur, ou aient fait ce travail par-dessous la jambe. À deux pages d'intervalle, j'ai trouvé deux fautes, toutes deux graves, la plus ennuyeuse étant la seconde car j'ai failli ne rien comprendre au passage en question :
— « une indignité que je n'aurais pas soupçonné alors » (p. 85)
— « Malheureusement, l'oubli ne se décrète pas. Seul le temps où d'heureux événements jouent en sa faveur. » (p. 86)
Ayant lu ce où comme un où, j'ai relu plusieurs fois, songeant qu'il manquait la principale.
06:54 Publié dans Affres extatiques, Hors Touraine, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 02 mai 2015
Quatre distiques du 10 avril 2015
Si j'aurais couché avec Zahia aujourd'huis
On a dur de lui trouver large le pertuis.
On a bien pénible aux premiers jours de douceur
Le voisin pète-noix et son motoculteur.
On a miam miam la fougasse et le minestrone
Et bien cassos de préférir le toblerone.
Peur-je un peu beaucoup de Uini Atonio
Lui dire que son cul ç'a un gros bitonio.
13:35 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 01 mai 2015
Anne Ain't Right
Read article about Anne Enright's views on “bonding time” and bedtime reading here.
This is such a silly point Anne Enright is making here.
As a (small) child, I did not like being read to at all, much in the same way as I didn't like animated pictures very much. As soon as I could read, I started spending hours reading every day, with a keen love for poetry and drama, and have become a person for whom reading literary works and essays is fundamental. (I read an average of 3 to 7 books each week, always with my fingers in several pies simultaneously.)
Very early on, my wife and I would read books and stories to my elder son (he had a favourite dog story at the age of 4 months and a half). Then it was history books for kids, stories, Claude Ponti, complex documents about animals and wildlife, you name it. He was never bored and I remember suffering physically when I had to read Astérix comic books to him (have you ever tried reading a 48-page book full of speech balloons to a 6-year-old kid who can't read ? I'm not recommending it).
Unlike him, his younger brother has never been really fond of being read to. We read a lot of stories to him, true, but, interestingly, this was almost never part of the bedtime ritual. So it's not that we as parents failed to have "quality time" with him. We had a lot of quality moments with him (cuddles, laughs, playing games, listening to music), but far fewer “reading” experiences than with his brother....... because he didn't especially want that !
So I'd like Anne Enright (whose work is crap anyway) to bear in mind that :
1. not all children are alike
2. educating a child is not only imposing things on him or her
3. the link between a dislike for bedtime reading and an uncultivated adult remains to be established
▬▬▬▬▬
On a different note : reading has always been a “niche activity”. When I was a child, I was some kind of an extraterrestrial just because I read novels and poetry. Besides, Anne, if you want to have people believe you are a writer and not some kind of moronic recycler of sociological claptrap, consider not using expressions like “bonding time” and “niche activity”.
14:50 Publié dans Indignations, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 avril 2015
Cordes sur toute la ligne
Il tombe des cordes, du coup je regarde la météo pour voir quel temps il fera à la frontière belge la semaine prochaine : gris et pluvieux quasi non-stop.
Dans aucune des 4 catégories le quetzal ne peut battre le paon bleu.
Impossible de retrouver, sur mes étagères, Mathématiques congolaises d'In Koli Jean Bofane, acheté en janvier 2012 et lu alors. Prêté ? Laissé dans les Landes ?
La grue du Japon enfonce la grue de Sibérie sur toute la ligne aussi.
Soit on publie sur le Web, soit on fait des notes de bas de page. Point barre.
Le duel Aigle des singes vs Macareux moine ne fut pas beau à voir.
22:59 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 avril 2015
3570 ╝ Architruc
C'était il y a vingt ans, à quelques jours près. (Était-ce autour du 10 avril ou du 10 mai, je n'arrive pas à m'en souvenir. Je dirais plutôt début mai ; il faisait chaud à Paris.)
Comme j'ai lu il n'y a pas longtemps le recueil de textes de Martin Mégevand et Nathalie Piégay-Gros (dans lequel j'ai appris aussi que Pinget avait publié, jeune, des poèmes sous pseudonyme, recueil introuvable), cela m'a remis en mémoire cette unique mise en scène à mon répertoire : la pièce, jouée salle Dussane à l'École Normale Supérieure (on ne fait pas plus sérail), durait une petite heure. En guise de prologue, j'étais seul à l'avant-scène, assis à un bureau en robe de chambre marron, à lire un extrait de Baga (le début du roman, je crois). Puis, dans le noir, dansant sur Ill Wind, j'allais m'allonger sur le lit côté cour, et ne le quittais plus. Pour jouer le rôle de Baga, j'avais rencontré Axel Rabourdin, Landais d'origine comme moi mais que je ne connaissais pas auparavant.
Nous avions répété six mois, à raison de deux heures par semaine, dans cette horrible salle désaffectée du sous-sol, moquette ravagée, poussière partout, aucune aération, et d'où — pour pouvoir répéter, de cinq à sept, le mardi — j'étais obligé de chasser, quasi à coups de pompe dans le derche, cette perruche gloussante et ridicule arborant écharpe rouge, qui se nommait Christophe Barbier et n'était alors (vaguement) connu qu'en tant que directeur du Théâtre de l'Archicube (on ne fait pas plus fat).
Architruc est, je l'ai découvert depuis, une pièce finalement peu jouée de Pinget. J'étais arrivé à Paris avec des dizaines de projets, et avais décidé de commencer par le plus simple, cette pièce voisine de Beckett (Endgame) et Ionesco (Le Roi se meurt), à mettre en scène le plus sobrement possible. (Quel soulagement, en décembre, de lire la lettre de la S.A.C.D. précisant que Pinget ne souhaitait plus voir figurer le personnage de la Mort avec sa faux, mais plutôt que l'acteur interprétant Architruc simule la mort sur scène.)
Parmi mes autres projets, il y avait une version de Autour de Mortin à jouer dans une cage de verre : les acteurs devaient hurler pour se faire entendre du public, et faire des acrobaties pour tenter de sortir de leur boîte. Comme Architruc est ma seule mise en scène, on devine que cette cage de verre est restée dans les limbes.
Sur les quatre représentations (quatre soirs de suite, du mercredi au samedi), nous n'avons vraiment joué convenablement que deux soirs, de mémoire le deuxième et le troisième. Il y avait une cinquantaine de spectateurs à chaque représentation : j'étais déçu car je m'étais démené, mais me rends compte que ce n'était pas si mal. Contrairement aux autres troupes de l'École, Axel et moi n'étions pas de tous les raouts parisianistes et n'avions pu compter rameuter tant et tant...
J'ai encore dans les narines l'odeur de chaud des câbles électriques et du scotch sur les dalles de linoléum de la salle Dussane : c'est peut-être mon plus net souvenir de cette aventure d'il y a vingt ans.
07:42 Publié dans Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 28 avril 2015
Grüne Welle
C'est un peu compliqué.
Dans ma topographie — celle des kleptomanies monotones — le franchissement des feux tricolores jusqu'au Beffroi occupe une place à part, celle de la conduite machinale mais occasionnelle (pour mieux dire : irrégulière). Il y a toujours un moment où la voiture passe à l'orange ; peut-être l'arrière même est-il parfois au niveau du rouge. Je respecte scrupuleusement la limitation de vitesse, donc je l'ai dans l'os pour la vague verte.
(Peut-être est-ce à Düsseldorf, ces premiers échos de la grüne Welle...)
Pourquoi encore tenir ces carnets. Je devrais projeter ces trajectoires avec la violence retenue explosante fixe des monologues d'Éric Delphin Kwegoué. Pourquoi encore tenir. Pourquoi tenir. Pourquoi ternir.
Vous n'avez pas de quoi. Y a pas de quoi.
C'est un peu compliqué.
À l'aller, souvent, je passe par Marie et Pierre Curie, bifurque avant le L.P. ▬▬ mais au retour, c'est plus avec ambages, soit l'avenue de l'Europe, son enfilade de feux dont toujours au moins un rouge que je ne grille jamais, parfois tourne à gauche vers Sapaillé pour la boulangerie, le chinois, Emmaüs ou tout simplement coupe-file.
Quand je marche, ou quand je prends le tramway, c'est encore une autre histoire.
Mes liens en vert se mordent la queue ; je n'ai pas écrit le centième des textes en souffrance.
Ça vous fait souffrir c'est un peu compliqué ?
23:42 Publié dans Kleptomanies überurbaines, La Marquise marquée, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 27 avril 2015
Autrèche, nandous & émeus
À l'heure habituelle du chronotope cathédrale, nous quittions la réserve de Beaumarchais, à Autrèche.
En juillet 2012, nous nous y étions pelé les miches. Cette après-midi, malgré un timide soleil d'avril (et nos coupe-vent), nous nous sommes caillés dans le petit train.
Observation des laies qui allaitent. Il y a des laiderons, mais les marcassins s'y gobergent toutefois.
Observation du mouflonneau, près du mâle dominant.
(Le mot mouflonneau est ici souligné en rouge, ondulé. Mot inconnu, donc. —·— Six résultats seulement sur Google. Le mouflon, animal qui nous parle de Chypre et d'Arménie ; il fallait que ce fût dit, par moi qui lis en ce moment Chavarche Missakian.)
Observation des nandous, gracieux et agressifs, et des émeus, hideux mais plus paisibles. Y a-t-il une vérité esthétique à rechercher là ?
Retour par Neuillé-le-Lierre, que nous connaissions déjà. Joli village. Ce n'est pas le Lierre de Flandre, pourtant.
Chavarche Missakian n'a même pas d'article dans la Wikipedia.
Յառաջ
17:26 Publié dans Ce qui m'advient, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 26 avril 2015
En serpentant, à Saint-Laurent-de-Lin
Je connais mal le nord-ouest du département, ces communes limitrophes de la Sarthe et du Maine-et-Loire. En 2004 et 2005, nous sommes allés plusieurs fois dans ce coin-là, et puis, une chose & une autre, nous avons moins écumé la région proche. (Ces carnets, d'ailleurs, s'en sont beaucoup ressentis, de cela et de mon moins d'envie d'écrire topographiquement.)
Hier matin, avec mon père et Alpha, nous avons participé, dans la commune de Saint-Laurent-de-Lin, à une matinée d'observation herpétologique. Chemin faisant, nous nous sommes arrêtés quelques minutes au bord de l'étang du Val joyeux, à Château-la-Vallière, pour y admirer trois grèves huppés et un Petit Gravelot (qui allait et venait sur la grève, avec cette nervosité si particulière aux limicoles). Il faudra revenir, faire le tour de ce plan d'eau, par beau temps.
À Saint-Laurent-de-Lin, nous n'avons même pas vu le village (le bourg), car la propriété où se déroulait le stage se trouvait avant le village lui-même. C'était une belle matinée, faire connaissance près d'une mare assez basse où sautaient et croassaient de nombreuses grenouilles rieuses, avant d'aller de plaque en plaque, apprendre à reconnaître, chez les orvets, le mâle de la femelle — faire le point sur ce qui différencie les vipères aspic même des couleuvres d'Esculape (nous avons pu observer une quinzaine de celles-ci).
Pour la première fois, aussi, j'ai vu une Coronelle lisse, dont la belle couleur rouille s'orne de chevrons et de carons.
17:18 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 25 avril 2015
Le parano des Samsonite
Le questionnaire se trouve ICI.
- Je ne crois pas avoir tenu dans mes bras un animal hors du commun ; une diapositive me représente tout petit avec un lionceau, à Longleat. Mais nul souvenir.
- L'Australie.
- Je ne suis pas un parano des Samsonite.
- Un peu cuit, mais bien.
- La couleur des aliments est un critère occasionnel.
- Oui, j'ai refusé en 1999 une offre de poste au lycée Stanislas, qui représentait pourtant quatre fois mon salaire du moment, principalement car je ne me voyais pas travailler dans cette ambiance et ce milieu durablement.
- Je fleuris occasionnellement ma maison. Récemment, de beaux lys — là, des lilas blancs de mon jardin.
- Je pratique souvent le boycott, par exemple des produits à base d'huile de palme ou d'huile de coco en raison de la déforestation.
- Une rue porte mon nom, dans la petite commune de Saint-Genouph.
- Je pourrais être gardien de prison ; il ne faut jamais dire fontaine.
15:23 Publié dans Autoportraiture, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 avril 2015
Pour commémorer un yé-yé
20 avril 2015.
Jour qu'on est entendu siffler ce train wesh wesh
Ç'a lundi si comme il est mort Ricardo Btesh.
On est la tronche enfarinée plus qu'un loukoum
La comptine en fait ç'a "Portugal sexy boum".
Si qu'on mettre un glaçon dans l'eau chaude qu'il fond
Ça n'a pas le cas avec le sirop typhon.
Biarritz qu'on est devu trouvé le temps très long
S'il a tombe dix centimètres de grêlons.
17:13 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 avril 2015
Pour une histoire de la syntaxe française (et de la ponctuation) appliquée aux faits divers
« Un véritable coup de folie aurait animé la grand-mère dont, on ne connaissait pas, hier, les éventuels éléments sur son état psychologique avant les faits. »
(Nouvelle République de ce jour)
17:08 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 avril 2015
Beignets & diacritiques
Après un tour pour rien (en raison d'un tournage de film dans la rue des Ursulines), fini par trouver une place tout près du site Jules-Simon, posé le billet pour le professeur de solfège, couru avec O*** jusqu'au site du Petit Pré, attendu le professeur de hautbois pendant qu'O*** s'accordait avec le pianiste, repris en sens inverse sous le parfum entêtant des glycines (dont j'ai appris ce même jour aussi qu'une tradition culinaire locale (?) en faisait des beignets), et, O*** posé à temps pour son examen de solfège, posé son instrument dans la Prius, promené un peu, allé au 99 (longue conversation à propos des Leba) avant de m'asseoir sur un banc de la place François-Sicard —— le soir même, lors de la lecture théâtralisée des textes de la résidence Stéphane Bouquet, un des étudiants lisant son (beau) texte a manqué se tromper dans l'itinéraire, commencé par redire place Foire-le-Roi alors que le point d'aboutissement et d'orgue de son récit était justement la statue de Michel Colombe, en face de laquelle toujours je m'installe.
Sur le banc, j'ai photographié l'exemplaire emprunté de tome 2 du Génie du lieu, déjà lu naguère mais que je voulais relire dans l'exemplaire Gallimard d'origine (j'ai le tome VI des Œuvres complètes), au titre impossible à reproduire, car ce diacritique double a sans doute été inventé par Butor ; je me suis avisé alors, en prenant la photo, que je ne m'étais jamais interrogé sur cette superposition de l'accent aigu et de l'accent grave au-dessus du u ; fainéant total, je n'ai pas encore cherché.
Après un bon moment de lecture en plein soleil, je suis allé lire debout au coin de la rue des Ursulines, vu passer une dame tout à fait emblématique du quartier à cette heure-là, six enfants entre deux et huit ans, dont une, petite, qui braillait à s'égosiller et que sa mère reprenait sans cesse (Garance ! Garance !). Puis s'engouffrèrent tous les sept dans un monospace mal garé.
Un temps magnifique, qui ne va pas durer. —▬—▬— Sur les bords de la Loire, deux saxophonistes pieds nus, à la tombée du soleil, y allant d'un duo éclatant (l'un des deux : Paul).
19:09 Publié dans Ce qui m'advient, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Fait marquant
Je viens de prélever, presque au hasard, dans un paquet de 33 copies de première année, sept phrases correspondant à la traduction d'un même extrait d'article. Il s'agit d'étudiants bacheliers qui ont choisi une filière spécialisée dans les langues vivantes. Ce que ce bref florilège dit de l'enseignement des langues dans notre pays, et de la valeur des diplômes (certaines copies ne sont d'ailleurs pas si éloignées de la moyenne), je le laisse à l'appréciation de mes lecteurs.
- "this time the most important fact is the househol are sensibly less many to consider that the unemployement gone worst"
- "The fact more noticiable this time : households are sensitively less to think that disemployedment will keep increase."
- "Fact the more important this time : the households are essentialy less numerousous to considerate that people without job will rease."
- "Fact the most hitting this time : households are sensibly less several considering that unemployment is going to increase."
- "The more important factin this way : the french people are sensibly less in total considerating that the growth in future."
- "Most shocking fact this time households are a lot less numerous to be considered that the non-employment will rise."
- "Fact the morest chock this time : households are sensitives less numerous to considerate that no have a work will to growth."
Le texte original : « Fait le plus marquant cette fois : les ménages sont sensiblement moins nombreux à considérer que le chômage va augmenter. »
11:14 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 19 avril 2015
Île toujours
- Indulgent.
- Les bobtails.
- Pas de testament.
- Non.
- Paris.
- Non, jamais perdu connaissance
- Pas de rituel particulier pour mes soirées en famille, ni les rares à recevoir.
- Oh, plusieurs motifs de vouloir gagner au loto : fonder une maison d'édition pour publier ce qui ne trouve jamais d'éditeur à mes yeux ; donner largement à des initiatives scientifiques favorables à la protection de la nature ; acheter des centaines d'hectares et en faire un sanctuaire.
- En rien.
- Ce que je vois : une femme nue.
21:37 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 avril 2015
Promotion sur les dictionnaires
11:23 Publié dans Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 avril 2015
Distique-zer
Comme qu'Alceste on veule fuir à un dézer
Pour n'entendir plus les lycéens dire “zer”.
11:25 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 avril 2015
Hohvaness
Vijag [37]. Etchmiadzin, Էջմիածին [62]. Talin, Թալին [93]. Sonate pour 1 orgue et 2 hautbois [130]. O for a Shout of Sacred Joy [161]. Bardo, བར་དོ་ [192]. 20e Symphonie [223]. Trio “Tumburu”, तुम्बुरु [264]. Fred the Cat [301]. Blue Job Mountain [340].
11:26 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 avril 2015
Réunion
Ç'a triste sûrement mais faut avoir crétin
D'être été allé surfé parmi les requins.
11:27 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 avril 2015
Notation
« J'ai eu 25,5 sur 23, ce qui revient à 20/20. Donc je n'ai perdu qu'un demi-point possible en comptant les bonus. »
Comprendre le système de notation ne permet-il pas d'intégrer Polytechnique directement ?
18:28 Publié dans ... de mon fils | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 13 avril 2015
Soleil frais, banc
Peu à dire, car je n'ai rien écrit sur le moment (c'est mal).
Un mot trivial pourrait résumer, peu ou prou, ce que je fabrique ces lundi soirs : je glandouille.
La glandouille.
Il glandouille.
22:28 Publié dans Ce qui m'advient | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 12 avril 2015
Instantanés / Quatre distiques
Croivu-je qu'il est été depuis longtemps mort
Gary Cooper maintenant s'il joue pianofort.
On a pète-nèfle et rasoir façon silex
Que dans tous les magasins Charli XCX.
Que le vieux voisin qui motoculte en casquette
Je trouva plus bombasse Johansson Scarlette.
On a miam miam la fougasse et le minestrone
Et bien cassos de préférir le toblerone.
11:29 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 avril 2015
Deux quatrains animaliers (Wirri-Wirri)
Nos amours et nos tralalas,
Ah, ne faut-il qu'il m'en souvienne !
Wirri-Wirri le koala
S'en va pour le zoo de Vienne.
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Qu'on me serve un daïquiri
Avec un toast de tapenade !
Saviez-vous que Wirri-Wirri
Cela signifie “la tornade” ?
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19:02 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 avril 2015
Le Parisien...
07:38 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 avril 2015
Danser le charleston
What shocks me even more than a police officer shooting an unarmed innocent from behind is the mayor of Charleston simply stating that the aforementioned officer “made a bad decision”.
A bad decision ???!??? He is a MURDERER, you moron !
07:41 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (1)