samedi, 14 juin 2014
L’Hiver de Yellowstone
L’Hiver de Yellowstone
Quatrains documentaristes à forte densité animalière
Ah, je trouve vraiment ardent
Le goût âpre du roquefort.
Plus le froid est mordant,
Plus les loups sont forts.
╠═╗
Ce vers, petit,
Tu l’as bâclé.
Le wapiti
Est encerclé.
╠═╗
En naviguant sur mon esquif,
Je chantais à tue-tête “Che sarà sarà”.
Quand le froid sera plus vif,
Le rapport des forces s’inversera.
╠═╗
Ô, je veux glorifier
La beauté de ma Muse seule.
Les loups frigorifiés
Ont de la buée à la gueule.
╠═╗
Votre diction monotone
Me rappelle un âpre désert.
Le volcan de Yellowstone
Respire lentement au travers des geysers.
╠═╗
Dans le lointain azuré
Se dessine la lune grège.
Le gros bison bien fourré
Farfouille salement la neige.
╠═╗
Devenu fou, Oreste
Épousa la solitude.
Même pour de simples restes,
La concurrence est rude.
╠═╗
Pour vaincre l’univers entier,
Ce matin je me sens d’attaque.
Les pygargues altiers
Lacèrent des bouts de barbaque.
╠═╗
Ô ces belles roses fanées
Et votre teint, devenu glace !
Depuis plusieurs millions d’années
Le continent américain se déplace.
╠═╗
Mon style fort sémillant
Plaît aux reines et aux princesses.
Les loutres, sautillant,
Semblent courir un steeple-chase.
╠═╗
Toujours en été nous restons
Demi-nus à nous divertir.
Quand il se caille les roustons,
Le bison sait qu’il faut partir.
╠═╗
Vois-tu, le vase de Soissons,
Souviens-t’en, duc de Tintagel.
La loutre broute-poisson
Fume un cigare Vivagel.
╠═╗
Très peu probable que j’oublie
Par un froid pareil mon duffle.
Le bison affaibli
A de la neige plein le mufle.
╠═╗
J’ai brisé ma mine en
Composant ces vers régaliens.
Pour les grands ruminants,
Le choix est cornélien.
╠═╗
Qu’un poète chante l’amour
En de lyriques vers abstrus !
La louve s’éclipse pour
Se faire choper par l’intrus.
╠═╗
Embarquez pour Cythère,
Coupe-jarrets et sicaires !
Le loup solitaire
Retourne à sa vie précaire.
╠═╗
Ce qui n’est pas pareil
Est différent, je crois.
La chaleur du soleil
Fera plier le froid.
23:14 Publié dans Le Livre des mines, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 13 juin 2014
Limericks meurthois, 59 et 545
▬ 59 ▬
Un prof de français de Belleau
Relit passionnément Ronsard.
Sa femme, une naïade,
A noyé sa Pléïade
Et perdu la rime en Belleau.
▬ 545 ▬
Un paysan * de Vandeléville
Suggère qu’on vende les villes.
« Ça nous fera du blé
Plus qu’d’cultiver not’ blé. »
Raté, les façons fort civiles.
* Synérèse sur paysan.
23:44 Publié dans Album de limericks meurthois, Albums de limericks non ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 juin 2014
Limericks meurthois, 58 et 546
▬ 58 ▬
Une épicière de Béchamps
Trouve ses clients trop méchamps.
Lassée de servir l’eau-de-vie,
Pour gagner le pain de sa vie
Elle s’en va trimer aux champs.
▬ 546 ▬
Un buraliste de Vandières
N’en peut plus de ces lavandières
Dont le bras abat
L’odeur du tabat
D’une ferveur fort buandière.
23:45 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 juin 2014
Limericks meurthois, 57 et 547
▬ 57 ▬
Un fin lettré de Beaumont
Ne trouve pas très beau mon
Goût pour la rimaille,
La limerickaille —
Et me préfère Annie Saumont.
▬ 547 ▬
Une critique de Vandœuvre
Ne comprend pas du tout mon œuvre.
« Vraiment, ses limeric’
Me courent sur le cric ! »
(Son mari, mécanicien, est à la manœuvre.)
21:30 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 juin 2014
Limericks meurthois, 56 et 548
▬ 56 ▬
Un vieux sceptique de Bazailles
Dit toujours “Un doute m’azailles”.
Rien n’affaiblit l’airain
De son moral lorrain,
Ni la pluie ni la grizailles.
▬ 548 ▬
Une petite vieille, à Vannes-le-Châtel,
Possède les albums de Philippe Châtel.
Sous sa douche, à l’ylang-ylang,
Elle chante Le yin, le yang. —
— Elle hait la tronche de cul de Luc Chatel.
21:50 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 juin 2014
Limericks meurthois, 55 et 549
▬ 55 ▬
À Bayonville-sur-Mad,
Le pharmacien, sur son iPad,
Vous commande des onguents,
De la lotion pour catoguent,
Et même, tenez-vous bien, diverses pomad.
▬ 549 ▬
Un zoologue de Varan
-géville élevait un varan,
Mais aussi un agame
Plutôt polygame,
Capturé dans l’île d’Aran.
21:49 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
Ping-pong, 2
Dans la rue des Colombettes, en face d’un kebab, il y a une station de vélos à louer – or, ce matin, lundi de Pentecôte, il n’y avait qu’un vélo, sur seize emplacements. La voix sourde, profonde et pectorale, imite à l'occasion les beuglements, ronflements et mugissements. Tantôt, quelque vieille, devenue folle de peur, faisait prime sur le marché. Aussi va-t-on voir des plumes délicates et vraiment françaises fermer leur écritoire élégante pour s'imbiber un peu de sang. La petite bimbeloterie fabriquée de deux morceaux de bambou représentait des jeux d'enfants gravés en noir sur le jaune fauve du bois.
21:24 Publié dans Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 juin 2014
Limericks meurthois, 54 et 550
▬ 54 ▬
Un garagiste de Bayon,
S’étant coincé, dans le hayon,
D’une Clio,
Les doigts, crie au
Manœuvre de lui verser un pion de Layon.
▬ 550 ▬
Une brave vieille, à Vathi
-ménil me lance : « Ça va-t-y ? »
« Ça va-t-y don ? »
Je lui réponds
Dans ce même idiome aplati.
21:49 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juin 2014
Limericks meurthois, 53 et 551
▬ 53 ▬
Un jardinier de Bauzemont
S’exclame : « Il n’est pas rose, mon
Rosier grimpant ? »
C’est bien flippant
D’entendre pareils cris au cœur de Bauzemont.
▬ 551 ▬
Un collégien de Vaucourt
M’a dit : « Je vais sécher vos cours. »
Il ne devrait pas :
Jusqu’à son trépas
Il appellera les poneys des chevaux courts.
21:48 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 juin 2014
Ping-pong, 1
▓
La veuve disait des neuvaines. Il y a des semestres comme ça, où la vie semble une chose niaise. Mais il faut pardonner à ceux qui ne savent ce qu'ils font. Jamais ces eaux troubles et fangeuses n'auront pour eux le charme des claires fontaines et des ruisseaux limpides. Je vois derrière eux Lavater.
▓
21:15 Publié dans Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)
Gnop-gnip
Il y a neuf ans, donc, je débarquai dans la blogosphère (comme on disait). Ce genre d’anniversaire est l’occasion d’un bilan.
Pendant quelques années, avec des hauts et des bas, mes deux blogs (Touraine sereine, fondé le 6 juin 2005, et MuMM, fondé le 8 février 2006 après un incident de type trollesque assez flippant survenu sur l’autre) m’ont permis d’échanger avec un certain nombre d’autres blogueurs, ou avec de “simples lecteurs”, on va dire.
Ce temps est, depuis belle lurette, révolu. D’une part, beaucoup de blogs ont cessé d’exister – je ne vais même pas en donner la liste, on n’est pas dans un cimetière. D’autre part, avec l’exceptionnelle vitalité qu’ils permettent, les réseaux sociaux semblent avoir éliminé, peu ou prou, les échanges par le biais des commentaires ou des rétroliens ; ainsi, les billets de blogs continuent de trouver des lecteurs, mais de manière plus discontinue, en dents de scie, et surtout, les rares réactions qui surviennent ne figurent jamais en-dessous des billets mais en accompagnement des statuts Facebook ou Twitter qui ont permis le “partage” du dit billet.
Rien à déplorer → au contraire, il est plutôt amusant de voir que ce qui semblait être le summum de l’excitation électronique créative en direct il y a moins de dix ans a désormais rejoint l’ère des brontosaures : les blogs (ou, en tout cas : les miens) sont devenus un espace de lenteur, de retenue, un lieu en marge, absolument. En fin de compte, neuf ans après la première pierre, le débarquement, le bilan est presque parfait, puisque l’objectif premier était de me forcer à écrire régulièrement, beaucoup, etc., à combattre – d’un bloc et par la publication – la page vierge et les penchants velléitaires.
Bilan chiffré : 3327 billets ici, 2159 là, soit 5486 en tout, sans compter les publications éparses, ailleurs, comme le recueil Prime Time of Poesy, dont je suis très fier. (C’est « mon » anniversaire, j’ai le droit d’être arrogant, what a pompous ass.) — Donc, même si je suis resté très feignant pour tout ce qui est sérieux (notes de lecture, comptes rendus de concerts etc.), je me suis attablé, il en reste des traces, voilà, contrat rempli, au moins vis-à-vis de moi-même.
║ Vous avez le droit de ne pas être d’accord, et de l’écrire ici, en commentaires, à l’ancienne, cf supra ↑ Vive le débat. ║
Comment célébrer alors (dignement) ce neuvième anniversaire ?
J’ai pensé à un petit exercice d’écriture croisée, un jeu de ping-pong entre les deux carnétoiles, justement. 248 jours séparent le 9ème anniversaire de l’un du 9ème anniversaire de l’autre.
Pendant ces 248 [un nombre qui n’est pas multiple de 9] jours, je me propose donc d’écrire, au sein de rubriques respectivement intitulées Ping-pong et Pong-ping, des textes qui se répondront. Le genre de ces textes reste à définir, et le rythme de publication n’est pas déterminé à l’avance (en effet, je me connais, sur une période aussi longue, si je fixe des publications quotidiennes, ça va tomber à l’eau).
▄–▄–▄–▄–▄–▄–▄ De surcroît, je suspens, pour une seule journée, et afin de marquer le coup, la publication des limericks casse-couilles meurthois. ▄–▄–▄–▄–▄–▄–▄
jeudi, 05 juin 2014
Limericks meurthois, 52 et 552
▬ 52 ▬
Un poète de Battigny
Sec en rimes à “Battigny”,
Décida de signer
Tous ses vers, sans rechigner,
Comme suit : Aldref de Tigny.
▬ 552 ▬
Un prêtre fou de Vaudémont
Veut exorciser vos démons.
Le poète de Battigny
Et son ami de Vaudigny,
Fiers, s’insurgent : Nous, l’ode, aimons ! »
11:36 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 juin 2014
Limericks meurthois, 51 et 553
▬ 51 ▬
Un gamin de Batilly
Rit toujours en faisant hihi.
Son grand-père,
Que ça exaspère,
S’en est allé de Batilly.
▬ 553 ▬
Un comédien de Vaudeville
Est vraiment fou de marionnettes.
Il joue sur les tréteaux
Et le long des avenues,
Mais jamais sur les grands boul’vards.
11:35 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 juin 2014
Limericks meurthois, 50 et 554
▬ 50 ▬
Un bourgeois de Bathelémont
Vient de me dire « Attelez mon
Phaéton à huit chevaux ! »
Je crains fort que son cerveau
Maintenant ne batte les monts.
▬ 554 ▬
Un poète de Vaudigny,
Sec en rimes à “Vaudigny”,
Décida de signer
Tous ses sonnets, sans rechigner,
Comme suit : Alfrev de Digny.
11:34 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 juin 2014
Un lundi, midi (un peu plus)
Ѯ
Tout à l'heure, à la B.U.. Troisième étage. Immense salle presque entièrement déserte. Désertée par les humains, veux-je dire. On eût dit que les pages de Wittgenstein's Mistress, merveilleux volumen discret planqué sur les étagères 818.5, avaient colonisé les lieux.
Désert, qu'est-ce à dire ? Il était une heure et demie de l'après-midi, le 2 juin, donc. Deux conservateurs ou bibliothécaires dans la cage de verre, à droite, une jeune fille (étudiante) assise avec son ordinateur à une des tables centrales, et un autre (étudiant) entre les rayonnages de poésie britannique et ceux de littérature américaine, justement. Sinon, pas âme qui vive, un 2 juin.
Ѯ
14:02 Publié dans Moments de Tours, Pynchoniana, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
Limericks meurthois, 49 et 555
▬ 49 ▬
Lionel, le maire de Baslieux,
Ne sait jamais quand a lieu
Le son et lumière.
Au fond de sa chaumière,
Il se dit “Ça n’aura pas lieu”.
▬ 555 ▬
Un médecin de Vaxainville,
Les joues gonflées de mauvais coton hydrovile,
Décida, inopiné-
Ment que son cabinet
Serait sur-le-champ rebaptisé Vaccinville.
11:33 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 juin 2014
Limericks meurthois, 48 et 556
▬ 48 ▬
Un jeune scout de Vého,
Lassé par le dam dam dého,
Pensa, pour se mettre au frais,
Entonner du Hugues Aufray —
— Santiano, hissého.
▬ 556 ▬
Une violoniste, aux Baroches,
S’emmêla dans ses doubles croches :
« D’ordinaire, Vivaldi,
Sans prétention, j’v’a l’dis,
Je le joue sans anicroches. »
11:10 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 31 mai 2014
Malgré le vent...
Malgré le vent,
malgré le vent qui tournoie
efface parfois le printemps
sous les pépiements des mésanges,
chats du quartier tous à l'affût
depuis ce matin j'arpente les rues
dans mes sandales de jésus
en soie grège ma peau craquèle
un nouveau printemps que salue
le vent tournoyant.
14:08 Publié dans Ecrit(o)ures, Moments de Tours, Nathantipastoral (Z.) | Lien permanent | Commentaires (0)
Limericks meurthois, 47 et 557
▬ 47 ▬
Un footeux de Barisey-la
-Côte rêvait de favelas,
De beach soccer,
D’oiseaux moccer
(Mais pas trop de vuvuzelas.)
▬ 557 ▬
-Haye, saoul au cidre de Fouesnant,
S’avéra capable
De tout exploser au Scrabble.
(Pour lui, ce jeu, c’est du nanan !)
11:05 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 30 mai 2014
K.602, hockey
Minez, minez, la nuit est courte (Capolican)
Ce matin, la chatte jouait au hockey avec un tampon pour pied de chaise. Il ne faisait pas assez chaud pour ne pas avoir un truc en sus de la chemise.
Anna la belle — Les raisons pour lesquelles je me retrouve à écouter ceci proviennent d'une kyrielle à faire pâlir mes “Dimanche pleurera” de jadis. ▬▬·▬▬ YOU DON'T WANT TO KNOW. ONLY ENJOY !
“Deh, che non ho io potente ispirazione quanta basti a dipingere una madre quale la conobbi e la conosco?”
« Je me sens dans les mêmes dispositions que l'année dernière. L'année dernière, je ne m’étais pas vraiment mis d'objectifs. J'avais essayé de prendre les tours les uns après les autres. Cette année, c'est ce que je fais également. J'espère que cela va m'amener au moins aussi loin. »
(Jo-Wilfried Tsonga. in L'art du paradoxe : une approche méta-husserlienne au prisme de la poésie objectale, p. 891)
I jumped my snowman. Utterly not cool.▬·▬·▬(My wife had “I kicked a condom”.)
Il Diavolo nell'ampola.
L'arbitre de chaise vient de demander aux spectateurs de prendre les photos sans flash. Donc les tennismen sont des tableaux de musée.
“Sans faire exprès j'ai fait mal à Julie en la culbutant, mais elle l'avait cherché aussi. Une fois elle a chanté la Reine des neiges, et puis elle a continué, on lui a demandé d'arrêter.” (Oméga)
\\\ Retour de promenade vespérale avec Alpha. 3 groupes de 3, 4 et 7 lapins respectivement près de la Cousinerie (habitat Pérochon et habitat Cassin), et, sur la pelouse de Sanofi Aventis, 22 lapins, no less, en position longitudinale, placides — avec une vue d'avion, on aurait vu un joli W/M, je pense ▬ se préparent donc, certains, pour le Mondial. /////
Et soudain, au beau milieu de la troisième danse K.602, la — quoi ? — cromorne ? cornemuse ?
21:28 Publié dans ... de mon fils, Chèvre, aucun risque, Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0)
Distiques ribéryens, Tsonga en seizièmes
S'appelle l'arbitre de chaise Keothavong
Où comme le tennis ça n'a pas le ping-pong.
Père de Jo-Wilfried (je veux dire Tsonga)
Dans les tribunes qu'il a venu voir son gars.
Même si quand enfant golri-je Kolargol
On a dur de la pub pour le bisalobol.
Coup droit que l'on a dur lui fait sonofabycz
Pile-poil sur la ligne et avec Janowycz.
Costaud-il plus beaucoup qu'un natif des Tonga
S'il va vite au filet, Jo-Wilfri-ed Tsonga.
S'il gagnera l'Open, héros-il de manga,
Et San-Ku-Kai moins fort qu'Archipel des Tsonga.
Federer que sous la couette hétéro gigote,
Et qu'il avut encor de l'hétérozygote.
On a dur d'été les oreilles rebattues
Des coups et de ces cris sur la terre battue.
Croivu-je me pétir la gueule au Garioch Glen
Si le match vont durer longtemps sur le Lenglen.
Au contraire écoutu-je Zahia sur Deezer
Et Tsonga où il plissa le match en deux heures.
Janowicz ses retours quand le servut Tsonga,
Ç'a portninwak aussi et gros gloubi-boulga.
Même tandis sert-il pour le match, ce Tsonga,
La ola dans le stade au rythme de conga.
Au prochain tour, Jo-Wilfried, tu le reconnais,
Novak ç'a pairde manches que le Polonais.
Opposant qu'il parut Benedict Cumberbatch
S'il sa fit lamini sur la balle de match.
19:17 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
Limericks meurthois, 46 et 558
▬ 46 ▬
Un fleuriste de Barisey
-au-Plain de tous fut la risey
En disant : « Mes rosiers
Sont moins beaux que mes jambosiers
Couverts de leurs fruits irisey. »
▬ 558 ▬
Une maîtresse de Velaine
-sous-Amance, vêtue de laine
Et de probité candide,
Trouve plus que tout splendide
La fin de Maria Chapdelaine.
11:05 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 29 mai 2014
Limericks meurthois, 45 et 559
▬ 45 ▬
Sur le blason, point trop affreux,
De Barbonville, il est un freux
Tourné vers l’hermine M.
(Traduire des vers d’Eminem,
Ça serait moins malencontreux.)
▬ 559 ▬
Un dramaturge de Velle
Voulait monter La manivelle.
Son scénique projet
Lui vint d’un coup, en un jet,
Tant y en avait, dans sa cervelle.
07:22 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 mai 2014
Les Matches à Miko
On a dur do rémi fa si la la Norvège
Si je la suis confondu avec le solfège.
Endroit que j'aime bien voir pelouse jardin,
Je m'a bien emmerdé assis de les gradins.
Bien enfoncés qu'on a Norrois quatre à zéro
Si ç'æ trøp injùste qu'est dit Caliméro.
10:58 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
Limericks meurthois, 44 et 560
▬ 44 ▬
Une barbonne de Barbas,
Étant très férue de gambas,
Un jour en acheta vingt.
Mais savez-vous ce qu’il advingt ?
Elles tombèrent du cabas !
▬ 560 ▬
Un brave bambin de Veney,
Étant un jour enchifreney,
Éternua, éternua,
Ce qui bien sûr l’exténua —
Oh, quel rhume de forceney !
07:21 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 27 mai 2014
Limericks meurthois, 43 et 561
▬ 43 ▬
Un banquier de Bainville-sur
-Madon a su mettre en lieu sûr,
Et loin de son épouse,
Tout son flouze :
Derrière les Ray-Ban de Samantha Stosur !
▬ 561 ▬
Un plumitif de Vennezey
Toujours se croit à Guernezey.
« Ah, qu’un vil alguazil
Se plaît à mon exil ! »
Se plaint-il en vers empezey.
07:20 Publié dans Album de limericks meurthois | Lien permanent | Commentaires (0)