vendredi, 13 janvier 2006
Fait tapisserie au château de Chenonceau, 5
14:53 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Note n° 1010 : Un poème d'Emile Verhaeren...
... offert par Joye (dont j'ai traqué les contributions au site Langue française, mais aussi les idées de Gifts for teachers...) dans le cadre du jeu des pierres blanches :
Les menus faits, les mille riens
Les menus faits, les mille riens,
Une lettre, une date, un humble anniversaire,
Un mot que l'on redit comme aux jours de naguère
Exalte en ces longs soirs ton coeur comme le mien.
Et nous solennisons pour nous ces simples choses
Et nous comptons et recomptons nos vieux trésors,
Pour que le peu de nous qui nous demeure encor
Reste ferme et vaillant devant l'heure morose.
Et plus qu'il ne convient, nous nous montrons jaloux
De ces pauvres, douces et bienveillantes joies
Qui s'asseyent sur le banc près du feu qui flamboie
Avec les fleurs d'hiver sur leurs maigres genoux,
Et prennent dans la huche, où leur bonté le cèle,
Le pain clair du bonheur qui nous fut partagé,
Et dont, chez nous, l'amour a si longtemps mangé
Qu'il en aime jusqu'aux parcelles.
En écoute (paradoxale) : "Le Roi" de Georges Brassens
12:50 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Fait tapisserie au château de Chenonceau, 4
11:40 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Chenonceau par les croisées, 4
10:05 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 janvier 2006
À corps écrit
Il y a, ces derniers temps, une raréfaction des textes, en ce carnétoile, au profit des seules images. Heureusement, la fréquentation accrue de nouveaux lecteurs apparemment survoltés ou inspirés compense cela, car vos commentaires, à tous, enrichissent ces pages de mots, de réflexions, de remarques, de formules souvent bien trouvées, judicieuses, et qui y mettent du baume.
Je lisais hier la fin du chapitre « Alphabet » dans Biffures (Michel Leiris toujours !), et remarquais comment mon rapport aux mots est à la fois très proche et totalement distinct de celui du grand maître. Serais-je maniaque sans la rédemption du mysticisme ?
L’influence de mes lectures entrefiliennes * sur mes pensées et mes raisonnements commence à devenir inquiétante, et je me dis qu’il faudrait que je restreigne le temps quotidien consacré à ces carnets : en effet, tel passage me semblait mériter d’être cité ici dans telle perspective – tel autre, relatif au triangle, instrument de musique dont il est rarement question en littérature, me rappelait une note publiée par Simon à ce même propos naguère.
Pour ce qui est du temps englouti par mes arachnéens titubements sur la grande toile électronique, cela est, depuis une semaine, plutôt préoccupant. (Ecrivant ces mots, je suis plus encore absorbé.) Je dois constituer – je pense – une sorte d’emploi du temps de mes tâches, me tenir à l’une, rébarbative et comptable, que je diffère depuis trop longtemps, avant de reprendre plus avant et plus massivement l’écriture ici – puis partager harmonieusement mon temps entre mes activités professionnelles, au ralenti ce semestre, mon grand projet à achever avant l’été (la traduction du dernier roman de Nuruddin Farah (le contrat est signé)), et ces carnets. Pour la traduction, j’établirai un emploi du temps qui commencera au lundi 23 janvier. D’ici là, je dois encore rencontrer moult étudiants pour divers problèmes, régler des questions d’emploi du temps (l’enfer recommence), assurer une permanence au Salon d’Information des Lycéens de Rochepinard le vendredi 20, etc.
Autant dire qu’il vous faudra, quelque temps, vous contenter surtout de photographies, notamment les chenonciennes, dont je n’ai pas fait le tour.
* néologisme stupide pour ne pas dire « sur Internet ».
18:00 Publié dans Ecrit(o)ures, Lect(o)ures, Moments de Tours, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (3)
Touraine nerveuse...?
Des lycéens âgés de moins de vingt ans ont employé avant-hier un mot d'argot que ma compagne ne comprenait pas et qu'elle n'a pas retenu : "le père, c'est celui qui utilise le -----". Comme elle leur expliquait qu'elle ne comprenait même pas à quoi ils faisaient allusion, ils lui ont rétorqué qu'elle était sans doute une enfant sage.
Il s'est avéré, à la dissipation du malentendu, qu'ils parlaient de martinet. Ni elle ni moi ne parvenons à croire que des enfants aient pu subir, dans les années 1990, des coups de martinet. Cela paraît inconcevable. La Touraine est-elle plus arriérée qu'elle ne semble ?
J'attends, affolé, vos témoignages.
16:25 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (6)
Jazz de janvier : Print à Auxerre
Si des Auxerrois s’égarent de par ces pages (et qu’il soit bien dit qu’ils sont les bienvenus, d’autant qu’Auxerre est une très jolie ville, que je visitai à l’automne 2000, alors que ma compagne était enceinte de pas même un mois, et nous n’en savions rien encore (bon, il a fini de nous raconter sa vie, ç’ui-là ?)), qu’ils sachent que l’excellent quintette de jazz français Print leur rend visite ce vendredi 20 janvier. J’aurai – je l’espère – l’occasion de parler du seul disque que je connais de ce groupe vraiment novateur ; dans l’immédiat, cela me fait plaisir de faire leur promotion ès ces pages arrachées à la voilure carnétoilesque (mais qu’est-ce qu’il raconte ?).
Vendredi 20 Janvier
Théâtre d'Auxerre, Le Studio
Organisé par le Jazz Club Auxerre
Premier set
P R I N T- 5
Sylvain Cathala - saxophone ténor, composition
Stéphane Payen - saxophone alto
Fabian Fiorini - piano
Jean-Philippe Morel - contrebasse
Xavier Rogé - batterie (en remplacement de Frank Vaillant)
Deuxième Set
P R I N T + D' de Kabal
Sylvain Cathala - saxophone ténor, composition
Stéphane Payen - saxophone alto
Jean-Philippe Morel - contrebasse
Xavier Rogé - batterie (en remplacement de Frank Vaillant)
+
D' de Kabal (voix, texte)
********************************
Il n’y a pas d’heure indiquée, mais le mieux est peut-être de leur écrire. Vous pouvez même, de leur musique, écouter des échantillons de taille respectable sur leur site.
14:50 Publié dans Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
Ça ne s’invente pas, 3 : Cellule 64
La cellule spéciale d’enquête mise en place à la suite de plusieurs tentatives d’enlèvement d’enfants aux sorties d’écoles des Landes et des Pyrénées-Atlantiques s’appelle Cellule 64. La dernière tentative a eu lieu à Biscarrosse, soit à cent kilomètres environ au nord du département des Pyrénées-Atlantiques. On savait que, pour les journalistes, les météorologues, etc., le département des Landes n’existait pas ; pour la justice et la police, c’est nouveau.
12:20 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
Ça ne s’invente pas, 2 : Plantade en beauté
Jean-Marc et Yidir Plantade sont les auteurs, aux éditions Bourin, d’un livre sur la Chine contemporaine. Quitte à ruer dans les brancards, ça sent l’échec.
11:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5)
Ça ne s’invente pas, 1 : Un Français sur dix, mon œil
Les journalistes répètent à qui mieux mieux (ou à qui mieux meur, n’est-ce pas Loïc ?) qu’un Français sur dix tient son blog. D’où vient cette ânerie ? Eh bien, c’est tout simple : il y entre six et sept millions de blogs répertoriés ; il suffit de faire la division.
Petit hic, toutefois : beaucoup d’auteurs de blogs en ont créé plusieurs avant de trouver le bon rythme, le bon sujet, le bon hébergeur. Leurs précédents blogs sont souvent maintenus en ligne, ce qui est très bien d’ailleurs. D’autre part, il y a aussi les multi-auteurs, comme moi qui publie quatre carnets de toile. Et j’en connais bien d’autres dans le même cas…
Je pense donc que qu’il est difficile de calculer le nombre de blogueurs, mais que ce doit plutôt être de l’ordre de 2% que de 10%…
09:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (6)
Note n° 1001 : Une photographie d'Antoine Tue-tête
00:20 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (6)
mercredi, 11 janvier 2006
Note n° 1000 : Une blanche pierre de Philippe S.
Au visage carnétoilé qui n'en finit pas de se mirer va s'ajouter la voix merveilleuse, voidulée en gestation (voidulable me semble encore moins joli).
21:20 Publié dans Célébrations improbables, Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (2)
Note n° 999 : Une célébration improbable de Fuligineuse
––––
* J’ai bien dit suédois. La famille suédoise de Forsskål s’était transportée en Finlande où le père était pasteur.
20:15 Publié dans Célébrations improbables, Ex abrupto, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (2)
Exposition de Renaud Lagorce
Je vous raconterai ultérieurement dans quelles circonstances, pourquoi et comment ma compagne m'a offert, pour Noël, une photographie de fluide de M. Lagorce.
Dans l'immédiat, je vous informe d'une nouvelle exposition de cet artiste digne d'intérêt, Etherance, rue Néricault-Destouches, à Tours.
18:15 Publié dans BoozArtz, Moments de Tours, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (4)
Fait tapisserie au château de Chenonceau, 3
17:50 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Fait tapisserie au château de Chenonceau, 2
15:10 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Fait tapisserie au château de Chenonceau, 1
12:30 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Chenonceau par les croisées, 3
09:50 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (3)
Pierres blanches
Nous approchons dangereusement de la millième note publiée. Comme mon fils a aujourd'hui quatre ans et demi (vous rappelez-vous combien les demi-années revêtaient d'importance à l'école primaire?), et comme une émission de radio va aujourd'hui assurer ma renommée mondiale et ma fortune, cela fait beaucoup de solennités et de pierres blanches d'un coup.
Que faire ? Décider de publier si peu de notes, ce mercredi, que la millième n'apparaîtra qu'ultérieurement ? M'en soucier comme d'une guigne, d'une nèfle, voire d'une figue, et tracer mon chemin en essayant d'échapper aux savants calculs qui seraient source de writer's block et autres faridondaines ? Publier, à ce millième grain de sable, un poème à tout casser, une photographie du tonnerre de Dieu, un pamphlet à faire oublier les récentes empoignades ?
Je suis indécis. Pour la troisième solution, c'est râpé, je crois bien : si ce que j'ai publié jusqu'ici est médiocre, ce n'est malheureusement pas délibéré. Aucun espoir de faire mieux. Pour la deuxième solution, il faudrait que je renonce à mes manies arithmétiques pour ne serait-ce qu'un 3600ème d'heure, ce qui est impensable. La première ne fait que repousser l'échéance.
Et si je confiais l'écriture de la millième note (et de la neuf-cent quatre-vingt-dix neuvième, tant qu'on y est (je sais que je me plante dans les tirets)) à quelqu'un d'autre ? Voilà, c'est ça, la bonne idée.
Je lance donc un concours de pierres blanches. Faites-moi parvenir, d'ici ce soir, huit heures, le cachet de la Poste faisant froid dans le dos, une note, brève ou longue, parodique ou non, etc., afin que je choisisse les deux meilleures et les publie en conséquence. L'adresse est ici.
*************
Ceci réglé, je n'ai pas terminé mes salades.
Je voulais revenir sur le médaillon, publié hier, de Galba. Voulant vérifier que le mot galbe en français provenait bien du latin galbus, je m'en suis assuré dans le Robert culturel (Simon, ça va...?), puis ai dû faire face à l'énigme suivante, après avoir consulté le Gaffiot : l'adjectif galbus, a, um ne signifie pas "gras", mais "vert pâle" ; associé au substantif nux, il désigne une espèce de noix (galbae nuces chez Pline l'Ancien).
A l'entrée GALBA, Gaffiot signale que c'était bien le surnom des Sulpicius, et notamment de l'empereur Galba, à qui Suétone a consacré l'une de ses Vies des douze César. Le substantif féminin galba, ae semble s'expliquer, d'après Suétone, par l'emprunt à un mot gaulois signifiant le gras de la viande. J'enrage d'avoir laissé chez mes parents (cet abandon ne m'ayant pas, jusqu'ici causé beaucoup de remords) mon exemplaire des Vies, où j'aurais pu vérifier le texte exact.
Sur la Toile, je n'ai trouvé que le texte latin, du chapitre III en particulier, mais ma pratique du latin a beaucoup décliné depuis mes années khâgneuses. Il me semble comprendre que Suétone est indécis sur l'origine du surnom (Qui prius Sulpiciorum cognomen Galbae tulit ambigitur : on ne sait qui a porté le premier le surnom de Galba... (traductions sous réserves, corectifs attendus et bienvenus)).
La première hypothèse fait référence au siège d'une ville espagnole, emporté grâce à des torches enflammées avec du galbanus [???] (inlitis galbano facibus ). La seconde hypothèse est médicinale et fait allusion à des remèdes enrobés de lainages (remediis lana inuolutis) (ça ne donne pas envie de retourner dans le passé). La troisième, enfin, fait allusion au mot gaulois, pour lequel Suétone hésite entre deux traductions opposées : très gras (praepinguis) et maigre (exilis).
Bon, bref, c'est le bazar, cette histoire...
Ce serait maintenant le moment idéal d'insérer un joli petit récit pornographique pour les plus méritants de mes lecteurs. (C'était une hypothèse de mon professeur de français en khâgne : les scènes sexuelles dans les romans de Claude Simon seraient une sorte de récompense, voire, pour les moins insomniaques des lecteurs, une forme de réveil.)
Mais non.
(Sans blague, vous n'êtes pas arrivés jusque là ???)
00:10 Publié dans Ex abrupto, Moments de Tours, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (11)
mardi, 10 janvier 2006
Deux nouveaux carnets de toile dans les liens
En essayant de reprendre un peu le fil de mes élucubrations, je me suis aperçu que, du moins par son titre, ce carnétoile était censé parler de la Touraine. Il m'est arrivé, bien souvent, depuis sa création, de dériver, de méandrer, de vagabonder, d'aller brouter l'herbe en de toujours plus verts prés, de l'autre côté du grillage, mais enfin, le système des catégories est bien pratique... n'est-ce pas ?
Dans une tentative de me remettre d'accord avec le titre du site, je me suis aperçu que je n'avais toujours pas fait de lien vers le blog si chaleureux, bien écrit et richement illustré d'images de la région, de Tinou. Je crois que je voulais le faire au moment où je me débattais avec l'élargissement des colonnes et la suppression de la colonne de gauche. Bilan des comptes, j'ai différé et oublié. L'erreur est réparée : précipitez-vous chez Tinou...!
Il y a aussi le blog Nouveaux cinéphiles, que je n'ai pas eu encore le temps d'explorer assez en détail, mais qui dont l'auteure est tourangelle.
21:15 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (9)
Touraine Sereine sur France Bleu
Après une journée consacrée au travail, et, en ce carnétoile*, à la publication de photographies prises à Chenonceau avant-hier, je dois narrer un épisode de ma journée de travail : l'interview avec la journaliste de France Bleu Touraine, entre onze heures et midi.
Sachez, lecteurs impressionnés par tant de célébrité et d'outrecuidance, que vous pourrez, pour ceux vivant dans la région, entendre le vibrato exceptionnel, doublé d'un legato non moins chaud et puissant, de la voix du vrai Guillaume Cingal, et ce demain mercredi 11 janvier, sur France Bleu Touraine (FM 98,7), entre 19 heures et 20 heures, à l'occasion de l'émission hebdomadaire consacrée au monde estudiantin de Touraine. La rubrique (que m'a-t-elle dit déjà? l'enrobé, c'est cela?) consacrée aux blogs devrait durer deux minutes, d'où pas moins de vingt secondes, je pense, de cette voix merveilleuse que vous n'avez, pour la plupart d'entre vous, jamais eu l'occasion d'aduler.
L'entretien enregistré a duré vingt minutes, et la discussion off the record autour d'une demi-heure supplémentaire, et c'était très intéressant. La jeune et très enthousiaste journaliste m'a appris de nombreuses choses sur le phénomène du blogging, et nous avons beaucoup parlé de ce que je considère être la lenteur de la presse traditionnelle, régionale notamment, à se saisir du phénomène : d'un certain point de vue, il n'y aurait rien de plus simple, pour la Nouvelle République par exemple, que de créer une rubrique hebdomadaire consacrée à l'un des nombreux blogueurs du département. Cela serait nouveau, "proche des gens", comme le veut le credo de la presse régionale d'information, et pratique à mettre en place.
Je reparlerai sans doute de cet entretien très riche d'enseignements. En attendant, amis de la région, soyez fidèles au rendez-vous, sur France Bleu Touraine, demain à six heures du soir...!
* Note pour la journaliste, qui me lit, n'est-ce pas ? J'ai employé quarante fois au moins le mot blog en une heure d'entretien, alors que je préfère baptiser Touraine sereine un "carnet de toile". J'ai eu peur de faire cuistre, sans doute, alors que, d'ordinaire, ce genre de scrupule ne m'affole pas...!
L'explication du néologisme carnétoile doit se trouver quelque part dans le site, mais je ne la retrouve pas. En bref, c'est un mot-valise obtenu à partir de carnet (log-book) et toile (Web). Il est libre de droits, et j'incite tout un chacun à l'employer en lieu et place de blog.
18:00 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (26)
Médaillons sculptés de Chenonceau, 6 : Galba
17:22 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Médaillons sculptés de Chenonceau, 5
15:35 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Médaillons sculptés de Chenonceau, 4 : Germanicus
13:20 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
Chenonceau par les croisées, 2
11:00 Publié dans Où sont passées les lumières?, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (7)
Médaillons sculptés de Chenonceau, 3
09:17 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)