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mardi, 10 janvier 2006

Médaillons sculptés de Chenonceau, 2 : Néron

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06:30 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 09 janvier 2006

Médaillons sculptés de Chenonceau, 1

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21:30 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (4)

Chenonceau par les croisées, 1

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S'il vient à point il me souviendra

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C'est la devise de Thomas Bohier (dont le père se prénommait Austremoine, mais c'est une autre histoire !), qui a fait bâtir le château tel que nous le connaissons, à l'exception de la double galerie au-dessus du Cher, entreprise par Diane de Poitiers et parachevée sous l'égide de Catherine de Médicis.

 

 

 

medium_hpim0706.jpgSource de mes connaissances si précises : le très beau livre de Jean-Pierre Babelon, Chenonceau, avec des photographies qui ne sont pas meilleures que les miennes (je plaisante !) .

 

 

 

 

En bonus, Chenonceau en canoë, sur le blog de Tinou.

Vierge florentine du XVème siècle

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Cette Vierge à l'enfant, absolument magnifique, se trouve dans la chapelle sise au rez-de-chaussée du château de Chenonceau.

Le menton et les arcades sourcilières de la Vierge, sa chevelure, l'expression de l'enfant Jésus, l'ange espion juste dans le fond... quel mariage osé entre la douceur et la merveille !

Je n'étais jamais allé à Chenonceaux, ni à son château (qui, lui, ne prend pas d'x), et je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre. Le château, avec son mobilier et sa collection d'art, est splendide et mérite tous les éloges mirobolants que l'on peut lire ès tous lieux.

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Un beau jouvenceau de Civray

Etait puceau. C'était si vrai

Que s'en lisait l'augure

Sur sa pâle figure,

A faire se pâmer les dames de Civray.

 

Prétéritions en chaîne

Une collègue m'a demandé récemment si je parlais, dans mon "blog", de mon travail, c'est-à-dire aussi de l'université, des collègues, etc. Pas trop, je pense, voire franchement pas beaucoup. Autant dire que la catégorie William At Work est l'une des plus ténues de ce site, et encore, l'université n'y occupe pas une place immense.

 

Que vous dirais-je ? Que, ce matin, je suis cloué dans mon bureau jusqu'à midi, car je dois encadrer les examens de troisième année, ce qui a consisté à s'assurer que mes collègues surveillants étaient présents, puis à les aider à distribuer les copies et feuilles de brouillon, etc.? Que j'ai rencontré, pendant un quart d'heure chacun, trois étudiants dont je devais signer les programmes provisoires d'étude en vue de la constitution de leur dossier pour les Etats-Unis en 2006-2007 ? Que j'ai reçu une autre étudiante qui a eu un problème sérieux avec son Unité d'Enseignement Libre, et que je vais devoir m'enquérir de cette histoire auprès du collègue de la faculté de droit ? Qu'une autre, étudiante en L.E.A. première année, est venue me voir pour que je reprenne avec elle sa copie de traduction et que j'évalue les différents exercices qui lui seront nécessaires pour progresser au second semestre ? Que j'ai dû, au secrétariat, expliquer pour la millième fois la maquette des enseignements à deux étudiantes salariées complètement paumées ? Que j'écris ces quelques lignes en attendant d'autres étudiants qui viennent chercher leurs devoirs corrigés, puis que je rentrerai chez moi pour me lancer dans la correction de 14 devoirs de thème anglais, de trois devoirs supplémentaires sur les formes de l'humour britannique, et donner un coup de collier pour avancer la correction des dissertations de CAPES sur l'ambivalence dans The Good Soldier, sans oublier de rendre un article sur "A Conversational Monologue" de Kari Dako avant le 15 janvier aux collègues chargés de la publication des actes du colloque Orality in Short Fiction ?

 

Non, je ne ferai rien de tel. Vous vous endormez déjà. (Une bonne recette, Livy, pour tes insomnies. Je devrais inventer un générateur de textes comme celui-ci, pour les insomniaques francophones du monde entier.)

11:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (8)

Entendu sur France Info

Une journaliste de France Info, concluant un reportage sur la soprano colorature Patricia Petitbon, après interview et extrait de son dernier disque, a déclaré, en substance sinon dans les termes précis : "un style de voix diamétralement opposé à l'allure extravagante qu'elle a choisie pour son dernier spectacle".

 

Cette coda me plonge dans des abîmes de réflexion : il me semblait que le soprano colorature, par ses aigus extrêmes, relevait justement d'une technique de chant et d'une tessiture plutôt extravagantes. En d'autres termes : est-ce cette journaliste qui voit en toute musique dite "classique" quelque chose de rébarbatif et de poussiéreux, ou est-ce moi qui suis inculte et sourdingue ?

Halcomanie 5 : l'air sombre devant le banc

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Ajout du 10 janvier (saint Guillaume) : allez lire la note consacrée ce jour à l'autoportrait par J.-P. Balpe.

dimanche, 08 janvier 2006

Vierge ?

Je ne sais si vous lisez ces lignes, que j'envoie comme une bouteille à l'amer : dans mon navigateur, la page d'accueil de mon blog est totalement blanche.

J'essaie de la sorte.

18:53 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (9)

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Un Tourangeau, passant par Dierre,

En voulait à la Terre entière :

Aux jeunes loups de l'UMP,

A la Vierge en fève, trop pé-

Remptoire. Jetez-lui la pierre !

 

Bagatelles griffonnées...

... qui vont nous changer, par leur platitude, des vivacités de ces jours derniers. (Encore que ces bribes furent griffonnées, hier, au dos de bulletins de vote du syndicat SUD Etudiants...)

 

 

Rien n'embaume une maison comme une casserole de compote qui cuit. (Rien n'empuantit comme la cuisson du chou-fleur ou des autres choux. Mais c'est une autre histoire.)

Baudelaire, poète, avant tout, des senteurs.

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Les Grecs, effrayés par la vipère ammodyte,

Eussent craint plus encore une Hera maudite.

 

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Dictame, nonchaloir, frimas. Mots-clefs des Fleurs du mal ?

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Je veux, d'ici quelques journées,

Comme l'eau frémit sur le gaz,

Un travail longtemps ajourné :

Chroniquer les disques de jazz

[suite manquante]

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Lost in La Mancha : une malédiction ?

Quel vieux vilain temps gris

Quel vieux vilain temps gris, disait l'une de mes arrière-grand-mères - morte en 1986, quand j'avais douze ans -  pour l'une de ces journées où les nuages volent bas, et ne volent même pas du tout, restent immobiles, où il pleuviote ou pleut sans discontinuer, où la pluie tombe fade et morne sur les tuiles, les rues, les passants, les herbages, les forêts, devant les yeux.

Réjouissons-nous toutefois ; les nappes phréatiques ont bien besoin de cette pluie, puisque les réserves d'eau sont plus basses encore que l'an dernier à la même époque. Or, on sait de quelle sécheresse nous sortons.

Réjouissons-nous ; c'est l'heure. Une belle expression comme celle que, pluvieuse, m'administra mon arrière-grand-mère, et que nous sommes plusieurs, dans la famille, à faire vivre, avec son allitération, ses trois adjectifs, est propre à réjouir l'esprit et éveiller le souvenir... peut-être sur la route qui mène à Chenonceaux, par La Ville aux Dames et Dierre, ou au retour, par Civray, Amboise et Montlouis.

 

UMP, deuxième fin

Je vous informe, chers lecteurs, du courrier électronique que m'a envoyé Christophe Michel pour justifier sa censure de mes messages. Le premier incriminé était un développement de quinze lignes sur l'histoire coloniale. Je n'en ai pas, malheureusement, gardé de trace.

C'est ce commentaire que C.M., qui consacre des notes à la sortie prochaine des Bronzés 3, qualifie de "sans intérêt". Cela nous donne une idée du cortex moyen des jeunes responsables de l'UMP..., et tant de leur niveau intellectuel que de leur conscience politique sur des sujets importants !

 

Je cite donc, sans ajouter de [sic] à chaque faute car ça doublerait la longueur du texte cité :

 

[Texte du courrier électronique retiré. Voir échange de commentaires ci-dessous, et celui-ci en particulier.]

samedi, 07 janvier 2006

UMP, fin

Vous pouvez découvrir ci-après le récent commentaire censuré par le jeune requin de l'UMP. Pour que vous compreniez le début de mon commentaire, sachez qu'il s'accrochait à une note dans laquelle le C.M. en question se vantait d'avoir eu 4242 visiteurs en 2005.

 Après, j'arrête : pas de temps à perdre avec des petits dictateurs en puissance. C'est bien : les blogs des jeunes de l'UMP nous rappellent pour qui il ne faudra pas voter.

 

Ce n'est pas beaucoup, mais, comme je viens de constater par moi-même que vous chassiez d'ici, en supprimant leurs commentaires, les internautes qui avaient le malheur de formuler des hypothèses contraires aux vôtres, je suis moins étonné.

Sachez, Monsieur, que le parti dont vous êtes militant promeut, au moins en théorie, la démocratie participative. Vous êtes plutôt du style autocrate, j'en ai peur.

J'ajoute que M. Romero, lui, est un homme politique d'une droiture et d'une modestie sur lesquelles vous pourriez prendre exemple. Son blog est un modèle. Il a des idées, est ouvert au dialogue, et ne combat pas dans l'arène politique par simple ambition personnelle.

Que vous ayez les dents longues, c'est une chose. Mais il va falloir certainement que vous commenciez à réfléchir un peu au lieu de copier-coller des dépêches d'agences, et que vous appreniez que la démocratie politique repose sur le débat. Être un jeune requin suffisant ne suffit pas.

UMP, toujours

C'est étrange. Je laisse, sur le blog d'un jeune militant de l'UMP *  qui a visiblement les dents longues et les neurones raréfiés, un commentaire sarcastique mais poli, qui donne lieu à un échange, qui, pour vif, reste de l'ordre du débat d'idées.

Une poignée d'heures après, les commentaires ont disparu. Ah, la démocratie participative selon l'UMP...

 

* Il se décrit comme suit : "un jeune membre de l'UMP et auteur". Il devrait ajouter "auteur de trois fautes de français par phrase de cinq mots".

Sixth Annual Weblog Awards

Je viens de proposer des nominations pour les Sixth Annual Weblog Awards.  Il me semble important que les lecteurs et auteurs français proposent de nombreux sites dans une langue qui ne soit pas l'anglais ; les chances pour qu'un blog qui n'est pas écrit en anglais soit retenu sont plus que minces, mais cela permettrait de signaler au moins l'existence d'une blogosphère non anglophone.

Comme vous vous en doutez, je me suis, dans ma grande modestie, nominé moi-même, et même dans plusieurs catégories différentes. Mais j'ai aussi nominé certains de mes "blogopotes" (comme dit Simon). I'll keep the names secret, so as not to make anyone unduly jealous.

Je vous invite donc à prendre quelques minutes pour faire du lobbying la promotion de carnets de toile francophones. (Cela dit, j'ai nominé Livy, dont le blog est bilingue. Mince, j'avais dit que je ne révèlerais pas l'identité de mes favoris.)

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Un jeune garçon de Saint-Quentin-sur-Indrois

Marchait toujours ainsi qu'un Romain droit

"Vouloir marcher comme

Un patricien de Rome,

Ce n'est pas une lubie ; c'est un droit."

 

 

Six vues du monument aux morts de la place René-Coty

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Comme pour l'ensemble de ce site, tous droits image et texte réservés Guillaume Cingal.

Panais de la dernière pluie

Toujours il est bon de changer d'habitudes. Même lorsque je suis pleinement satisfait de quelque chose, un commerçant notamment, je vais tout de même voir ailleurs, par curiosité, au pur plaisir de butiner.

 

Ainsi, ce matin, ne voulant pas aller aux Halles, j'ai dirigé mes pas (ou mes roues) vers l'avenue Maginot, et le marché de place René Coty, jamais visité. En ce samedi matin, il régnait un brouillard et un froid qui m'ont fortement rappelé nos années beauvaisiennes : une place d'une architecture fin Vincent Auriol début René Coty, justement ; un imposant bureau de poste, des étals épars.

Mes pas me ramèneront vers ce marché d'autres samedis. Entre autres, la co-présence d'un bon fromager, d'une boucherie chevaline et d'un maraîcher ne vendant que des produits issus de l'agriculture biologique, suffirait à me convaincre. Il faut toutefois ajouter que la jeune fille qui tenait l'étal du dit maraîcher n'était autre qu'une de mes étudiantes de l'an dernier et de cette année, qui est très vivante et gentille ; son père, m'a-t-elle expliqué, est maraîcher à Vernou-sur-Brenne, petite commune charmante, à l'ouest de Tours, dont je ne connais que le bourg, et la très belle église.

Du coup, la conversation roulant sur des sujets divers, dont les trois semaines qu'elle a passées (la veinarde) à Londres durant les congés de Noël, j'ai oublié d'acheter des panais, qui me tendaient pourtant les tubercules.

 

Mercredi dernier, j'avais pris une série de photographies du monument aux morts de cette place, qui, sans être beau, est très curieux - et, d'une certaine manière, plus émouvant que bien de ses semblables. Ces images seront publiées ultérieurement dans la journée, sans jeu de piste, puisque j'ai, d'avance, donné la solution...!

Qui diantre est-elle...

Je viens d'ajouter à la liste des blogs amis, ou carnétoiles complices, Bloguette, qui met en ligne depuis quelques jours, également, une belle brochette d'autoportraits de blogueurs.

Qu'elle sache aussi, par ce biais, combien sa fréquentation récente de mon site l'enrichit.

 

[ Ajout du 7 janvier 2008 : Depuis lors, elle a dû fermer son blog, en a rouvert un, dont j'ai perdu la trace. ]

Halcomanie, 4

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vendredi, 06 janvier 2006

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Un pochard de Dolus-le-Sec

Aimait boire son vin cul sec.

"Qu'est-ce au dessus de vos narines ?

N'est-ce point là une aubergine ? "

Ce propos lui cloua le bec.

 

Un monde parfait[ement médiatique]

J'écris juste une notule pour signaler à mes lecteurs que, sur le site du Monde, on peut lire les commentaires en réaction à un article de Monique Dagnaud, qui lui-même porte sur les courriers électroniques envoyés par des auditeurs de France Culture à la suite d'une émission consacrée, le 28 novembre dernier, aux retombées de l'interview donnée par Alain Finkielkraut au journal Ha'aretz.

Si vous le voulez bien, je propose que vous écriviez des commentaires en réponse à cette note qui réagit aux réactions des lecteurs du Monde, et que ceux d'entre vous qui ont un blog me rétrolient (ou me track-backent pour les amateurs de franglais), afin d'engendrer de nouvelles réponses.

Nous vivons une époque formidable.

21:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

La laïcité, on l'applique surtout aux musulmans...

Aujourd'hui, lors de la galette des rois, à l'école maternelle laïque, mon fils a eu la fève. (Ou plutôt, l'une des fèves, mais là n'est pas le propos.)

La figurine est une Vierge Marie. "C'est la mère de Jésus", lui ont tout naturellement expliqué les dames de la cantine. J'aimerais rappeler que, même si la galette des rois est une manière plutôt séculière de fêter un événement religieux qui compte surtout dans le monde chrétien, l'Epiphanie, il doit être possible de conserver ce rituel culinaire en le vidant de son iconicité la plus catholique. J'aimerais aussi rappeler que le culte marial fut jadis (et même naguère), comme le voile et le foulard de nos jours, une bonne manière de renforcer l'inégalité de principe entre hommes et femmes dans nos sociétés européennes si bonnes donneuses de leçons aujourd'hui.

Qu'un enfant de quatre ans puisse être non catholique, et que la Vierge Marie n'ait pas la moindre importance pour lui, qu'il soit protestant, juif, musulman, mormon, ou, comme mon fils (jusqu'à ce qu'il puisse réfléchir à ces questions par lui-même) sans foi religieuse, cela ne traverse pas l'esprit du service de restauration. Il me semble que, dans la foulée des polémiques récentes autour du renforcement des lois sur la laïcité, ce genre de petit symbole de rien du tout est une provocation bien inutile. Comment convaincre que tout le ramdam de l'automne 2004 et d'après n'était pas dirigé surtout contre l'Islam si les écoles laïques balancent allègrement petits Jésus, Vierge Marie et autres mannequins du folklore catholique...?

J'ai déjà eu l'occasion de dire ici que j'ai dû subir, enfant, de nombreuses avanies parce que certains de mes camarades catholiques étaient embrigadés par les officiants du catéchisme qui leur demandaient de harceler les incroyants et leur donnaient le mode d'emploi. Plus tard, je n'ai pu manquer d'être surpris de voir, dans toutes les classes de collège et de lycée que j'ai fréquentées, des dizaines de petits crucifix, médailles de la Vierge, etc., ostensiblement arborés par les uns et les autres, et que pas un professeur ne se serait avisé de faire dissimuler à l'intérieur des vêtements, de peur d'une probable cabale parentale. Que dire des aumôneries, rattachées à chaque établissement public, avec des créneaux horaires spécifiques pour la propagande d'obédience strictement catholique.

Que d'affectation et de forfanterie, comme dit Dorine.

 

Glané sur la Toile

J'ai trouvé, sur le site d'une commune du Perche, cette phrase dont le rythme et les sonorités me paraissent exquis :

Le 6 janvier 1790, c'est M. Dureau de la Malle qui devient le premier maire de Mauves.

 

C'était  - incidemment -  il y a deux-cent seize ans.