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mercredi, 05 octobre 2005

Yvette encore

 

Je ne sais pourquoi ma compagne a choisi Yvette comme nom de plume, ou pseudonyme internautique. C’est le prénom de sa tante paternelle, but that’s hardly a hint when you happen to know the aforesaid aunt!!!  Ah la la, comme si ce carnétoile n’était pas assez compliqué avec les journalistes de la NR, les jeux de Livy, les questionnaires de Fuli, les agaceries des faux Newbie… et les bluesmen québécois (à qui je dois encore une note, j’y songe, et elle se prépare).

 

L'auteur

L'auteur des textes de ce carnet de toile, unless otherwise specified, c'est moi... Assurément, cela me ferait plaisir d'avoir, de temps à autre, des remarques positives de la part des nombreux artistes que j'encense, et pas seulement des fort rares que je fustige. Si vous connaissez, chère Carole, Julien Duthu et Rémi Panossian, dites-leur en effet que je suis très admiratif de leur oeuvre, de ce disque de duo absolument splendide.

Pour ce qui est de la réaction de Yann Kerninon, je ne pense pas que l'on puisse me taxer de malhonnêteté, puisque j'ai justement critiqué le prière d'insérer en précisant que je n'avais pas lu le livre. Il s'agit donc d'une réaction à la présentation d'un livre. De même, si je vois annoncer un film "comique" avec Christian Clavier et Michaël Youn, je me doute, connaissant mes goûts, que je trouverais cela lamentable, et je ne cherche pas à voir le film. Cela s'appelle un pré-jugé, et même si les préjugés ont mauvaise presse et si une démarche intellectuelle profonde doit chercher à interroger les préconceptions, il existe aussi, bien souvent, une vérité des préjugés. En l'occurrence, mon pré-jugé se fonde sur une connaissance préalable du jeu des acteurs cités ci-dessus, ou, dans le cas de la présentation de l'ouvrage de M. Kerninon, sur une connaissance assez bonne de la critique littéraire et philosophique contemporaine, notamment américaine, pour laquelle les noms de Nietzsche, Deleuze, Heidegger ou Stirner ont valeur de tic d'écriture qui dispense souvent les universitaires de réfléchir. Cela étant posé, votre livre, M. Kerninon, échappe peut-être à ces travers, auquel cas j'aurai eu tort, et déjugerai mon pré-jugé.

En vitesse

L'insecte net s'étire et devient moins aveugle, moins avare, plus avide. Des pulsations dans les fossés, des éphèmères coincées contre les fenêtres. Une course à tout casser, le coeur à rompre, une corde tendue, je danse sur un fil.

mardi, 04 octobre 2005

777, c'était ce matin

Juste un petit mot en quatrième vitesse, depuis l'ordinateur de la salle des professeurs du site Fromont (ah, Flaubert eût aimé ce triple génitif...), pour vous informer que j'ai lu vos nombreux commentaires, que j'y répondrai plus tard (ah ah ah...), et que l'auteur du 777ème commentaire n'est autre que... Livy, pour sa remarque sur les jouets et les jeux inventés et dirigés par son fils.

On approche...

... du 777ème commentaire. A vos plumes & claviers....

08:53 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Les Musiciens de Brême, version plastique

medium_hpim1698.jpgSaisie à Vieux Boucau, à la fin de juillet, cette image renouvelle considérablement l'interprétation du célèbre conte allemand des Bremer Stadtmusikanter. Incidemment, cette pyramide animale a été détruite l'instant d'après par mon fils, furieux que son père joue avec ses jouets.

 

lundi, 03 octobre 2005

Petit jeu sous Word

Avez-vous essayé ceci...? Ouvrez un document Word; écrivez =rand(100,1); appuyez sur la touche ENTER. Le résultat n'est pas le même selon la version de Word que vous utilisez.

21:05 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (7)

Yvette

Il y eut, ponctuellement, ces derniers temps, certains messages laissés sur ce carnet de toile par une énigmatique Yvette, "voisine" disait-elle et que j'ai enfin démasquée.

18:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (9)

Au questionnaire de Fuligineuse

Fuligineuse me/nous pose sept questions.

Dont voici, me concernant, les réponses:

1) J'écris presque tous les jours, et je publie tous les jours.

2) Les deux, mon commandant. J'aime la publication spontanée (qui se repère aisément grâce aux chiffres non ronds dans le module "heure" sur H&F) et la publication programmée (avec, de ma part, de savants calculs dans l'échelonnement des publications au cours d'une seule et même journée). Cette note, en cours d'écriture à 13 h 50, quand la publierai-je?

3) Jamais de brouillon dans le site lui-même, mais des brouillons sous Word, oui, pour les plus longues notes, ou quand je n'ai pas d'accès à la connexion.

4) Je conserve les documents Word matriciels, et parfois fais des copies .html des pages du carnet de toile.

5) Les deux, mon adjudante.

6) J'essaie de répondre, et il m'arrive d'écrire de longues notes en réponse aux commentaires les plus complexes (n'est-ce pas?).

7) Ah, Guillaume et les images... That's a long story...

***

Addendum du 5 octobre: Fuligineuse publiait hier un bilan de l'enquête.

Connaissez-vous les suricates

medium_suricate.jpg

Connaissez-vous les suricates,

Avec leur museau fort pointu

Et leur sourire si dentu

Qu'en une grimace il éclate -

Connaissez-vous les suricates?

Not a dream

La pastourelle débuta. Quelques gouttes de pluie, quelques flaques d'ennui. Que faisiez-vous dans ces parages, ô mainte Hélène au beau plumage? Une sirène s'envola, ainsi, délaissant ses écailles. Je ne rêve pas, je me caille. Ô cantique de la canaille, un arbre nous barre la route. C'est le baobab. Un serpent s'en déroule, y délaisse sa peau muée; c'est le boa qui nous sourit. Et nous avec lui, tant pis. La pastourelle virevolte. Dans le fond, un enfant, malmené puis câliné, détourné du droit chemin, rencogné dans le mur, renfrogné, sanglote.

Où allions-nous, mes camarades, porteurs de faux?

Romans

J'ai envie d'écrire un roman-feuilleton dans ce carnétoile, un chapitre par semaine, et de demander à mes lecteurs de décider de la suite. (Il pourrait y avoir un système de choix en fin de chapitre et une procédure de vote...) Mais je crains de manquer de temps pour cela ce trimestre-ci.

Idée à conserver pour une période creuse?

.....................

C'est bien, quand même, quand mes étudiants ne viennent pas massivement à l'heure de rendez-vous; j'ai plus de temps pour ces fariboles!

14:01 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Pause travail...?

Tu vois, ça coûte 620 euros un brevet industriel, avant c'était dix mille balles, c'est moins cher.

Je discute avec Guillaume, le jeune patron et cuisinier du Cap-Ouest, et il y a aussi, là, une dame qui s'avère être la mère d'une des mes étudiantes de première année L.E.A., et avec qui j'échange quelques paroles.

Non, j'ai repris de fumer depuis août, les vacances ça c'est la galère.

La matinée s'est bien passée, sans pas superflus puisque mes deux cours du matin sont dans le même bâtiment maintenant.

Je ne peux pas exposer, je n'ai pas de voiture, tu me vois me trimbalant avec mes toiles?

Le boeuf bourguignon n'est pas mauvais, ici j'ai la certitude de pouvoir manger tranquillement et en une demi-heure, ce qui me laisse le temps de vaquer à mes occupations juste après (et juste avant la reprise de mes cours, à deux heures de l'après-midi).

Mon ex, elle s'est retrouvée avec un Marocain sur internet... elle est allée là-bas... et maintenant elle est revenue... enceinte de trois mois... enfin, chacun sa vie...

Le trio à ma droite mériterait le tableau. The one who does most of the talking moins encore que son comparse et la dame un peu plus âgée qu'eux deux.

Enfin, j'ai trouvé cette solution pour faire mes tableaux en laminé, ça permet de faire des copies plus vite et de répondre à la demande.

Je ne prends pas de dessert, finalement, car ni l'île flottante ni la charlotte aux poires ne me tentent.

Mon père va m'aider... avec ce brevet, tous les peintres vont acheter ça... ça fait deux ans que je travaille dessus... c'est un super projet...

dimanche, 02 octobre 2005

...119...

Le 2 octobre 1886, une jeune couventine québécoise du nom de Clara Clément écrivait cette phrase édifiante:

Tu m’avais pourtant bien recommandé de t’écrire aussitôt que je serais rendue, afin de te donner des renseignements du Couvent, pour voir si tu aimerais cela.

Piste non cyclable

Mercredi dernier, rue Ronsard, grâce à deux conducteurs excellement garés, vélos et piétons avaient le droit de se faire écraser par les voitures en mouvement.

medium_les_pietons_ne_passent_pas_les_velos_non_plus.jpg

 

Julien Duthu & Rémi Panossian : No End…

Il n’est de meilleure retenue, en musique, que de savoir distiller les moments, non de relâche, mais où “ça se lâche”. Le fil se tend brusquement, plus de retenue, plus de notes de sénateur. Dans la retenue comme dans la brusque intensification des sons, ce duo, formé d’un jeune contrebassiste et d’un jeune pianiste, excelle.

Il a fallu attendre le dernier mot, le verbe principal de la troisième phrase, pour lâcher le mot, laisser filer ce sens en embuscade : l’album No End… est tout simplement excellent. Je me suis laissé dire que ce duo avait charmé, enthousiasmé le public des Rencontres de Contrebasses de Caprbreton, en août, et cela ne fait pas de doute. En concert, une telle écoute, une telle entente, un tel mixte savant, suave, de tension retenue et de tendres détentes, cela doit vous aviver les oreilles, vous adoucir le cœur, et vous faire exploser de joie.

Il est peu d’épiphanies musicales, ou, s’il en est, souvent, elles réclament une attention soutenue ; ici, je le maintiens, rien de tel, et il serait aisé de dire qu’une telle musique ne saurait, en effet, avoir de fin, car elle connaît, en chaque instant, des ramifications insensées. Le final de L’exception devient la règle, par exemple, est remarquable de touché, dans le rendu des émotions, dans la vigueur des doigtés. On vit, on imagine, on se représente ces deux musiciens à l’œuvre, nous voici avec eux, presque contre les cordes, à nous voler dans les plumes. On s’envole avec eux, c’est vrai, je m’y plais, je plane dans ces cieux que leurs phrasés étendent à perte de vue comme autant d’aplats sur des toiles de brume.

Si je me lâchais vraiment, je pourrais écrire, cédant à une métaphore facile et rebattue, que le troisième morceau, Origines, m’a scotché. C’est tentant, mais je me retiens, tout de même. Les mots sont trop précieux, et les notes avec eux. Je retiens ce verbe, autant dire que je le conserve et ne lui cède pas. Origines, pourtant, déroulant le long ruban de ses scintillations, exige que l’on se plie, toutes affaires cessantes. Ecouter comme on danse. Ecoutez chaque fragment de chaque note, et c’est impossible, bien sûr. Le ruban virevolte, avance, une lumière qui refuse de se décomposer.

Sur Kessispass, je restais convaincu, après trois écoutes, que le contrebassiste, Julien Duthu, avait délaissé sa grande dame pour une basse électrique, et seul le nom du label (de la maison de production? je ne comprends rien à ces subtilités) des deux lascars, Two t’acoustic, m’amène à émettre des doutes : parvient-il vraiment à ce son avec une contrebasse acoustique frottée au plus près et au plus saccadé ? je croyais pourtant, avec mon admiration fanatique pour l’OCB, tout savoir des sons retors et trompeurs qu’u contrebassiste peut tirer de son instrument.

Septime et Hommage se répondent dans le plus superbe désarroi, la plus ravissante des extases. En d’autres termes, aussi, le disque invente un trajet qui conduit d’une musique aux accents modernistes, éloignée du jazz, à un jazz retrouvé, retenu par devers les cordes, et livré en bouquet final dans Poursuivant, sorte de chase intime, prolongé en un neuvième morceau « caché » où les amateurs de jazz plus classique retrouveront leurs repères, assez confondus et confus pourtant de ce manège affolant, subtil, doux, et beau.

 

A écouter : Julien Duthu et Rémi Panossian. No End… (c) Two t’acoustic, 2004. Nocturne 2005.

Le Marrakech

A Tours, nous n'avons pas trouvé encore de restaurant nord-africain de la qualité de notre bon vieux Carthage beauvaisien, qui, il faut le dire, avait placé fort haut la barre. Celui qui se trouve près de la Tranchée est à éviter, celui de la rue Bretonneau (Le Palmier) n'est pas mal, et Le Marrakech, que nous découvrîmes hier, est, au vu des deux tagines dégustées (dégustés? je ne sais jamais si tagine est masculin ou féminin), tout à fait convenable, d'autant que le patron, qui, comme il nous l'a dit, a ouvert son établissement il y a trente-et-un ans (l'année de ma naissance, donc, sans doute), est extrêmement cordial, sans fausse ni exubérante convivialité, et il faudra peut-être, en parlant d'exubérance, que j'apprenne, moi, à me corriger des excès syntaxiques où je replonge sans cesse, que je prenne des cours pour apprendre à finir mes phrases, à ne pas les prolonger inutilement, ludiquement, versant constamment dans l'hyperhypotaxe, et châtiant ma langue, alors qu'elle souffre de ses brûlures, langue râpée, ignée, car les tagines, hier, tout de même, étaient de la lave en fusion.

Gabrielle, de Patrice Chéreau

10 heures 30.

Hier soir, nous avons profité de la présence de mes parents pour le week-end (ah, il faut que je pense à trouver une nouvelle baby-sitter, j'ai encore oublié de demander à L***) pour improviser une petite soirée d'une folle originalité: restaurant en vitesse (Le Marrakech, rue Colbert) et cinéma aux Studios, où, étant arrivés un brin trop tard pour les films de la séance de 21 h 30, nous avons choisi, sans aucun regret d'ailleurs, le dernier Chéreau, Gabrielle. Il paraît que les critiques se déchaînent contre Chéreau, et je comprends assez pourquoi: Chéreau change de style à chaque film, et cela dérange les petits ronflements confortables. Il prend de nombreux risques, et, même si certaines audaces maniéristes sont parfois un peu à côté (la surinscription de dialogues non prononcés, par exemple, qui m'a plu, mais pas à C.), le résultat est très convaincant.

Certes, ce film est, dans son sujet, son esthétique, son traitement des corps et des dialogues, aux antipodes de Ceux qui m'aiment prendront le train, film absolument génial, mais ne peut-on aimer des mets variés? La vraie prouesse de Chéreau, sans doute, c'est qu'Isabelle Huppert joue, pour une bonne part du film, étonnamment juse et avec sobriété, ce qui n'est pas son point fort d'ordinaire. Où l'on voit, une fois encore, et par contraste, que Chabrol ne sait pas diriger ses acteurs, même fétiches. Huppert joue mieux, en quelques quarts d'heure, que dans les kilomètres de pellicules que lui a consacré Chabrol.

Je reviendrai sur le film plus tard, nous partons au parc Sainte Radegonde.

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En écoute: "Thoughts about Duke II"(Franz Koglmann), interprété par Lee Konitz et le Monoblue Quartet (avec une brève allusion, par le clarinettiste, vers la fin, à Some Day My Prince Will Come, dont je parlais dans ma précédente note).

12:20 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

Harmonia Mundi & Hatology

Ma mère a acheté hier une dizaine de disques de l'excellent label Hatology, pour la somme plus que modique de 7,50 euros pièce au magasin Harmonia mundi qui se trouve en haut de la rue Nationale. Elle m'en a offert deux, je ne sais pourquoi mais ce n'est jamais de refus. Il faisait beau hier, finalement, quoique venteux, et nous avons écouté, sur la place de Châteauneuf occupée exceptionnellement par un chapiteau, trois morceaux fort bien interprétés par les harmonies de Noizay, Fondettes et (ai-je cru comprendre) Saint-Ouen. Un peu de ringardise dans la "mise en scène", mais la construction des parties, la qualité des musiciens aussi, cela était indéniable. Passé le premier morceau, M. le Maire, son pain sous le bras, s'est éclipsé.

Quelques instants plus tôt, sur la place Plumereau, un saxophoniste qui n'était pas dans la première jeunesse cherchait à tirer des notes un peu suivies de son instrument. Some Day My Prince Will Come et les Feuilles mortes jouées avec des pauses de sept secondes toutes les huit notes, je vous le recommande. Mais l'atmosphère était détendue, les gens attablés aux terrasses heureux d'une de ces dernières journées à profiter de la relative douceur.

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En écoute: "Zweet Zursday", par le Monoblue Quartet et Lee Konitz (album Koglmann/Konitz. We Thought about Duke (1994). hatOLOGY 543)

Place du Grand Marché

La Place du Grand Marché, à Tours, n'offre pas, à la vue, le seul Monstre robotique. Il y a aussi, de l'autre côté de la place par rapport à ce trio de maisons, la meilleure librairie de Tours, j'allais écrire la seule, Le Livre.

medium_grand_marche.jpg

 

samedi, 01 octobre 2005

...précisément il y a cent dix-huit ans...

Brut de décoffrage:

I am fully aware that I and I only am to blame as far as responsibility. Nor think that I will allow feelings to permit me to do a foolish thing that could benefit nobody, and simply injure all concerned.And while I cannot tell what the exact step to be taken--as yet--is, or what it will result in, I will not be party to right being subservient to any other motive. Don't think I am making any mystery now. I am not. But I want you simply to be prepared, when such occasion may occur, to quickly and calmly use your best judgement, and not by my leaving the possible consideration of steps that may not be necessitated, until such time or action has to be taken, then be flurried by being taken unexpectedly. All I want you to understand is that if it becomes necessary to deal decidedly with a man who is not a fool, you will be prepared to act without rashness; and further that I will not pursue a course of temporizing simply because I do not want to fairly face what may not be pleasant. . . .I have made no attempt at concealment and have so informed those who have spoken with me. It may be very painful and humiliating, but nothing is gained by an attempt at evading it. . . . And it is these sudden impulses that I must look out for. It is one long continuous want or craving. (October 1, 1887)

Pour en savoir plus...

 

 

vendredi, 30 septembre 2005

Sept mille trois-cent trente-sept

Moi qui, l'autre jour, dernièrement, parlais de palindromes, et qui hier racontais ma surprise de découvrir que mon blog avait été lu par 7000 visiteurs en vingt-huit jours, je remarque, bien que ma tendance à l'hyperhypotaxe puisse agacer, qu'il y en a eu 7337 en vingt-neuf jours (et la soustraction est aisée).

18:05 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

...tout cela, 117 ans ce jour...?

Entre les deux balance mon esprit...

Le 30 septembre 1888 est à la fois la date de naissance de l'anarchiste originaire du Cher Louis Lecoin et l'avènement du calendrier nouveau voulu par Nietzsche et de sa Loi contre le christianisme, comme le rappelle, dans un article célèbre, Mazzino Montinari:

Le 21 septembre 1888, Nietzsche était de nouveau à Turin. En neuf jours, il réussit à terminer le premier livre de « L’inversion de toutes les valeurs », à savoir L’Antéchrist. La date du 30 septembre 1888 prit pour Nietzsche un signification symbolique, et il l’a marquée à la fin de la préface du Crépuscule des idoles ; et à la fin de L’Antéchrist on peut lire : "Dire que l’on mesure le temps à partir du dies nefastus qui a marqué le début de cette calamité – à partir du premier jour du christianisme ! Pourquoi pas plutôt à partir de son dernier jour ? À partir d’aujourd’hui ? – Inversion de toutes les valeurs !"

Le père de Michel Houellebecq, lui, nous apprendrait peut-être que José Pelletier naissait ce jour-là, aussi.

Il existe bien sûr un (au moins) quatrième fait, qui n'aura pas échappé aux psychopathes qui me lisent.

 

En écoute: Chérif Mbaw, "Saay saay" (album Kham kham, Erato 2000)

jeudi, 29 septembre 2005

Fin de journée

A une minute près, je publiais la note précédente à 22 heures 22... Raaaah...

Content de ma journée, d'autant que j'ai bien avancé les travaux de préparation du séminaire sur les formes de l'humour britannique qui commence lundi prochain.

Pas lu encore ce soir, mais je me suis offert, dans l'après-midi, une petite pause consacrée à parcourir les blogs habituels.

Irène (qui ne s'appelle pas ainsi, mais c'est le pseudonyme que je lui ai attribué et qu'elle semble assumer) se décide à écrire des commentaires ici, et VS a rédigé une longue réponse au test.

On me cache tout...

Comment??? Coetzee a publié un nouveau roman, et on ne me disait rien?

The Return (Gabrielle?)

Le film de Patrice Chéreau, qui sort ces jours-ci sur les écrans, comme on dit, et que je n'ai pas vu (pour l'instant?) est inspiré d'une nouvelle de Josep Conrad, The Return.