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mercredi, 28 septembre 2005

...115...

Il y a 115 ans, le 28 septembre 1890, était inaugurée, sur l’esplanade de La Côte-Saint-André, ville natale du musicien, la statue de Hector Berlioz ; à ce sujet, un amusant article de l’époque s’interroge sur la statuomanie galopante. C’est « un ridicule qui nous sauve de l’ingratitude », écrivait alors Louis Bassette, dans Grenoble-Revue, et je crois qu’il y aurait beaucoup à dire sur ce thème du ridicule fertile, dont Simon propose sa vision ces jours-ci par le biais d’un syllogisme.

 

Questionnaire

5 Things I Plan to Do Before I Die
Aller en Afrique (---). Lire l’œuvre intégale de Lobo Antunes. Convaincre ma compagne de regarder les films de Joao Cesar Monteiro avec moi. Aller en Inde. Ecrire mon carnet de toile.


5 Things I Can Do
Ecrire. Être gentil. Lire. Distinguer un Bordeaux d’un Bourgogne. Être méchant.

5 Things I Cannot Do
Trouver des circonstances atténuantes aux électeurs du F.N.. Faire du vélo. Comprendre le jargon des didacticiens. Nager le crawl. Lire de la sous-littérature. Repasser convenablement.

5 Things that Attract Me to the Opposite Sex
Does it have to be five, really? Some women have 118 or 339 things that attract me to them, others... well, nil.

5 Things I Say Most Often
Incidentally. “C’est grotesque!”. Ahurissant. “Ouh, Bébé Ours!”. Theoretically.

5 Celebrity Crushes
Ava Gardner, Coumba Gawlo, Jennifer Lopez (rather ashamed of confessing that, but Gosh...) Rokia Traoré, AND can’t find a fifth, the truth is I’m not turned on by celebs…

5 People I Want to Do This Next:
Ma soeur. Jacques. Le Vrai Parisien. Irène (!). Madame de Véhesse.

Pleins et déliés

Les journées plus pleines que jamais, et pleines de beaucoup de vide, à s'en désoler, bien entendu, au moins la reprise du volet "enseignement" a permis de renouer avec les étudiants, ce qui est très agréable, et je suis rentré, non pas revigoré, mais très content et assez en forme des deux journées qui m'ont vu enseigner pas moins de quatorze heures, plus les trajets et les deux heures quotidiennes de réception. En tout cela, pas une minute, ou presque, pour ce carnet de toile, encore moins pour lire les autres, et ne disons rien, alors, du dernier roman paru de Lobo Antunes, dont je n'ai lu qu'une centaine de pages en deux jours, alors qu'il sera ce soir à Tours, à 18 h 30, à La Boîte à Livres, cet affreux magasin tenu par des marchands de soupe qui ont au moins le mérite d'inviter parfois un écrivain somptueux, comme Antonio, justement.

Ce matin, au Jardin botanique, cueillette de feuilles de paulownia pour les chèvres de l'enclos central.

mardi, 27 septembre 2005

Jeu de blog

Un jeu suggéré par Livy:

1. Go into your archive / allez dans vos archives
2. Find your 23rd post  / retrouvez la 23e note
3. Find the fifth sentence / choisissez la 5e phrase
4. Post the text of the sentence in your blog along with these instructions / afficher le texte entier ainsi que les instructions.
5. Tag five people to do the same / Demander à 5 personnes d'en faire autant.

 

Ce qui donne ceci:

Nulle promenade, ce matin, sur les bords de Loire ou au Jardin botanique, mais mon fils a joué longtemps au paléontologue, dans la cour de graviers. (Source...)

J'aimerais que Philippe[s], la Jeune Divorcée, l'auteur du blog consacré à The Good Soldier, Dominique et le Vrai Parisien participent aussi à ce jeu.

lundi, 26 septembre 2005

William at Work, again & again

No blogging William anymore. Il va falloir lui laisser le temps de se retourner, et de se re-tourner les pouces aussi, ce qu'il ne fait pas trop, en général, mais là moins que jamais, car n'a-t-il pas, le bougre qui de lui-même à la troisième personne (de majesté) parle et qui, outre sept heures de cours, une heure et demie à recevoir des étudiants pour des problèmes administratifs (again and again), et quelques autres menues tâches, qui, donc, s'est attablé ce soir pour décortiquer un peu u texte de Divakaruni qu'il étudie demain dans un T.D. d'analyse de textes de troisième année, n'a-t-il pas (j'y viens!) dû faire face au genre d'incident pour lequel il est le moins préparé, le plus sinistrement incompétent, à savoir une crise d'épilepsie d'une étudiante, dès le premier quart d'heure de cours, ce matin à neuf heures, d'où SAMU and the whole caboodle? J'espère que la jeune fille se sera remise, qu'elle n'est pas gravement épileptique et que je pourrai lui dire deux mots en aparté lundi prochain, afin de la mettre à l'aise.

21:59 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (3)

...113...

Monday, September 26, 1892

It rained hard last night & is blustery today. We all did chores. I did some writing. The boys got the horses in & drew out some sowed corn with the bay team. John churned the butter. Kaine & I got 4 pigs boxed for VanValkenburg, 2 out of the litter of 6 and 2 out of the litter of nine. VanValkenburg got them off of the wagon & paid $3 each for the oldest & $2 each for the youngest or $10 in all cash. I took 12 cheese, also & we cut one & kept all but 22# which I took to Youker. I took 2 to VanAlstyne, 91# no pay. I got 11 ½ cents for the 64# of sage cheese at the Co Op = $7.36. 1 paid him $1.20 for a sack of flour & 16 cents for sapolio. I paid Leahy 35 cents for repairs on the chains & I paid Zoller 40 for 1 3/4# of sage & 40 cents for my dinner & horse bill. I saw J. Carney & asked him to settle next week, & also J. Jackson.

We weaned the pigs & the sows fit so they had to be separated. The boys cleaned the woodshed, and threshed peas. I paid 13 cents for a steel rat trap at the fair store.

 

(Entrée du journal intime de Willard Kilts. Pour en savoir plus...)

dimanche, 25 septembre 2005

Après 112 ans exactement

Je reproduis ci-dessous la traduction d'une lettre adressée le 25 septembre 1893 par l'ingénieur Octave Chanute à Louis-Pierre Mouillard. (Si quelqu'un trouve les sources d'archives françaises, qu'il me fasse signe...)

Dear Sir:

I received from the Cosmopolitan magazine the money for your article. Instead of $60 promised they sent me $100 which I remit, converted into 515 francs, by draft. I shall send you several copies as soon as the article is published.

The day after I mailed my letter of Aug. 13, I received yours of July 21 and waited from day to day for the money from the Cosmopolitan so I could mail it with my reply. I also wanted the financial crises to pass which hit the United States.

I am happy to know that your health is so much improved and that you have decided to make experiments with your machine by yourself. I would like very much to pay you a visit in Cairo but due to the events I cannot even think of doing so this winter.

We had a terrible financial crisis in this country due to a monetary depression. A large part of my savings was invested in a silver mine which lost 580,000 francs through the depression, which has decreased my income by 28,000 francs

On the other hand my partner in the wood-preservation plant is seriously sick of an incurable disease and I cannot absent myself at this time.

It is with deep regret that I have to give in to this necessity because, as you so well put it, "we could make more progress in one afternoon's conversation than in years of correspondence."

Write me therefore what your plans are, where you think it would be best to make the tests, and how much you believe will be necessary for expenses.

In my opinion you are wrong by intending to withdraw the patent application. We have started, had expenses, and we ought to persevere. Therefore send me the affidavit of your experiment with Machine No. 3, and I myself shall make a small demonstration airplane which will takeoff for the examiner. Only it will take off backward and cannot be controlled. The examiner simply said that an airplane could not take off without a balloon.

Very truly yours, O. Chanute

Dimanche (de pelle à gâteau)

Après une soirée arrosée, avec trois collègues, dont l’une, Orléanaise en poste à Montpellier et qui vient de publier sa thèse, fêtait son anniversaire chez nous, et donc, sous l’effet (l’habitude perdue) des six ou sept coupes de champagne entrelardées de quelques verres de Marsannay, une nuit presque sans sommeil, & une journée mollassonne, avec un peu de travail tout de même (cours toujours), la gigantesque vaisselle, le ménage dominical, et fini de lire Train de nuit avec suspects de Yoko Tawada et Mastroianni-sur-Mer de l’inimitable Enrique Vila-Matas.

 

Aujourd’hui, comme c’était le jour des 20 kilomètres de Tours, il valait mieux ne pas chercher à s’aventurer dans les parages, ce qui faisait une autre bonne raison de rester un peu au calme.

 

Le vif plaisir, fauve, furieux, que je prends à lire toujours de nouveaux textes de Vila-Matas, comme lors (mais fort différemment) de ma lecture des Récits de la Kolyma, il y a un an et demi, c’est qu’il (Vila-Matas) ouvre sans cesse la croisée sur une bibliothèque infinie et baroque, universelle et bariolée.

 

Je manque en ce moment d’énergie pour sortir le nez, et même pour écrire. Même de la Toile je me tiens éloigné.

 

En écoute : Stir-fry (l’un de mes morceaux préférés de l’un de mes albums de jazz préférés, Let’s Hang Out du regretté et merveilleux tromboniste américain J.J. Johnson) – de quoi je ne me lasse jamais…

samedi, 24 septembre 2005

...111...

Le golfeur écossais Tommy Armor, qui naquit il y a cent onze ans précisément, a défini comme suit le jeu dont il était un spécialiste:

Golf is an awkward set of bodily contortions designed to produce a graceful result.

This could be more or less applied to sex, or am I wrong?

Extension du domaine de la Touraine

Juste un petit mot, entre deux phases d'ensevelissement sous le travail, afin de signaler que je suis maintenant inscrit, comme Marione et à son instigation, à la communauté Ligérienne.

vendredi, 23 septembre 2005

Moins que jamais serein

Les trois dernières journées ont vu la culmination de ces trois dernières semaines de folie, à l’université, où j’ai passé mon temps à des tâches aussi multiples que minutieuses et, comment dirais-je, marquées du sceau de la matérialité la plus quotidienne. C’était mercredi la réunion de rentrée des différentes composantes et années, et, en tant que responsable de deux cycles distincts, je n’ai pas cessé d’éteindre le feu ici et là… Depuis avant-hier après-midi, où je présidais à la remise des emplois du temps de L3 Anglais, j’ai rencontré au moins soixante-dix étudiants en entretien privé pour x demandes aussi variées qu’inextricables. J’en passe et des meilleures.

Pendant ce quasi-mois à me démener pour que la rentrée ait lieu dans les meilleures conditions possibles, ma recherche n’a évidemment pas avancé (j’avais deux articles à rendre, et baste…) et je ne dis rien des préparations de cours, lesquels seront pourtant assurés dès lundi avec verve et, je l’espère, brio ; en tout cas, ils seront prêts. J’ai tout de même créé, hier, en quelques minutes, un blog pour ces cours du premier semestre 2005 : il s’appelle Cours 2005, tout simplement.

Ce soir, je me rends à la réunion des parents de l’école maternelle.

 

********

 

Je m’interroge souvent sur le titre Touraine sereine, qui désigne un carnet de toile dans lequel il n’est pas toujours (souvent) question de Touraine, et dont l’auteur est aux antipodes de la sérénité. J’aime les moments sereins, les instants de sérénité, mais mon tempérament ne les facilite pas.

 

jeudi, 22 septembre 2005

Aujourd'hui

Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe
Les regrets éternels à présent me dépassent
Le 22 septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


(Georges Brassens)

mercredi, 21 septembre 2005

Trente-deux ans et deux jours après le 19.09.1909

LE 21 septembre 1941, douze résistants étaient fusillés au mont Valérien. Parmi eux, trois avocats communistes, Georges Pitard, un Parisien de Paris ; Michel Rolnikas, juif lituanien né à Kaunas ; Antoine Hajje, Syrien d’origine. Tous trois étaient des Français, de naissance ou d’adoption.

(Source: L'Humanité)

Sombre crétin

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Mais que n'est-il encore moins impressionnable...

mardi, 20 septembre 2005

Aucard, suspends ton vol

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Seize ans et un jour après le 19.09.1909

La bénédiction de la pierre angulaire de la cathédrale de l'Immaculée-Conception, à Edmunston, eut lieu le 20 septembre 1925.

Me voici muet

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Me voici mué en solfège
Muet en point
D'interrogation
A n'être point
Qu'un tourbillon

Kevin Mark, suite

Pour écouter des extraits de morceaux chantés par Kevin Mark sur son site officiel.

Horsarrieu, août 2004

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La silhouette crée le nombre

Et la vie s'en va dans les foins

Rendre hommage à François Thiffault

Il faut que je me calme et que je modère un peu ma plume quand j'écris. Eh, Guillaume, le net est un espace public, compris? En l'occurrence, l'autre soir, un peu beaucoup agacé, j'ai terriblement exagéré mon impression de la prestation du quintette de Kevin Mark. Je maintiens que je n'ai pas aimé, qu'il y avait des côtés agaçants, une sonorisation qui écrasait le son des saxophones, etc.

Mais les commentaires à la fois peinés et très positifs du saxophoniste François Thiffault me désemparent; une fois encore, j'ai dégainé un peu vite. Je n'arrive pas à m'habituer à moi-même. Prends-en de la graine, Guillaume, prends modèle sur cet invité offensé pourtant si courtois.

Bonne résolution de l'automne: je ne m'indigne plus. Ex abrupto: pauvre abruti!

Zoo de Beauval: béton paysager

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"Alors, c'est tout ce que tu as pris en photo?"

lundi, 19 septembre 2005

19.09.1909

Il y a quatre-vingt seize ans, pas un de moins, paraissait, dans Le Petit Journal, un poème humoristique sur la conquête du Pôle Nord.

Vais me coucher...

... après plusieurs préparations de textes pour le cours d'"analyse de textes littéraires" de troisième année que je vais enseigner à partir de mardi en huit.

Bonne nuit,

22:03 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (2)

Recteurs, suite

A la suite d’une conversation téléphonique relativement courtoise avec Renaud Domenici, journaliste de la NR dont j’ai assez gravement mis en cause le sérieux avant-hier, je me dois de procéder à la mise au point suivante pour tous les lecteurs de ce blog :


1)    Je n’attaque pas systématiquement la NR ni les journalistes (c’est la troisième note, sur presque cinq cents et en trois mois et demi, que je consacre à des bourdes journalistiques).
2)     Je ne m’en prends pas aux articles qui donnent la parole à des factions d’extrême-droite par gauchisme (je crois qu’un récent et vif échange, jusqu’à ce jour resté sans suite d’ailleurs, avec une étudiante qui sous-entendait que j’étais moi-même d’extrême-droite, le montre assez).
3)    Je serais très heureux d’accueillir tout droit de réponse circonstancié de M. Domenici, avec qui la conversation fut d’ailleurs très éclairante et aimable, de même que j’aimerais parfois que les journalistes spécialisés dans les questions d’éducation ne se contentent pas de reprendre les dépêches d’agence (dans ce cas précis, essayer de trouver un point de vue différent de ceux des fondamentalistes de SOS-Education ne devait pas être trop difficile).
4)    Je présente publiquement mes excuses à M. Domenici pour avoir écrit que son article était “truffé d’erreurs”, alors qu’il comportait seulement une incohérence technique et un saucissonnage citationnel qui prêtait au contresens ; je viens d’ailleurs de corriger la note qui le mettait en cause, et de mettre de l’eau dans mon vin.


Enfin, je tiens à préciser que mon indignation de samedi ne provenait pas d’un quelconque esprit de corps, ni d’un parti pris de défense d’un collègue (et supérieur hiérarchique), ni d’une quelconque résurgence d’une omerta propre à l’Education nationale, mais d’une réelle inquiétude face au pouvoir  d’une association qui peut se vanter d’avoir obtenu la tête d’un recteur pour des raisons totalement fallacieuses: le sujet de 1ère L sur la contraception n’était en rien ni “scabreux” ni “douteux” ni discutable ; il était entièrement conforme au programme, comportait des questions variées, dont une partie sur l’IVG, qui, je le rappelle, est légale en France et dont la mention dans un sujet de baccalauréat ne saurait être considérée comme une entorse à la laïcité et au respect des opinions personnelles.  Imaginerait-on de sanctionner l’auteur d’un sujet de géographie sur le Brésil parce qu’un groupuscule de brésilophobes s’en serait ému? Le Brésil existe, et l’IVG est une pratique légale et sérieusement encadrée dans notre pays.

A l’exception des réactions disproportionnées d’organismes hostiles par principe à l’IVG et qui voudraient revenir par tous les moyens sur les acquis de ces dernières décennies en matière de droits civiques, ce sujet n’a d’ailleurs soulevé aucune polémique, comme l’a montré, entre autres, la réaction étonnée, sur ce blog, de Marione, candidate ayant préparé l’épreuve et pourtant lycéenne dans un établissement privé de confession catholique, où l’on imagine qu’un certain écho aurait été donné à une telle polémique, si elle avait eu lieu.

Le sujet de français qui a valu son “limogeage” au recteur de Rennes avait, lui, donné lieu à une vraie polémique et présentait quelques points discutables. Mais le sujet de SVT de 1ère L n’était en rien condamnable, et n’a été monté en épingle que pour nuire à l’enseignement rationnel et positif des sciences.

En d’autres termes, il est scandaleux et anormal que des factions obscurantistes puissent faire valoir leurs préjugés contre l’intérêt même de l’école républicaine. Si le Ministre a bel et bien muté M. le Recteur sous les coups d’estoc de cette cabale, comment ne pas imaginer que, demain, la première diffamation infondée coûtera sa place à tel député, ou à tel autre officiel? C’est là l’essentiel de mes reproches à M. Domenici : cette double sanction, si elle est avérée, crée un précédent tout à fait regrettable de retour à l’ordre moral et de tentative de contrôle de l’enseignement public par une fraction sectaire de la population française. Or, de cela, il n’est nullement question dans l’article. M. Domenici considère comme un fait avéré que les recteurs aient été en faute ; ce n’est pas le cas, d’où mon soutien à ces collègues qui n’ont pas failli.

19:15 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

WABW : panique, panade, pépins, pizza

Encore une journée harassante de travail principalement administratif, outre la préparation, pour la reprographie, des différents dossiers à distribuer aux étudiants lors des premiers cours. J’ai sué sang et eau sur de nouvelles paniques liées aux emplois du temps : il va falloir ouvrir de nouveaux groupes, de traduction notamment, en troisième année, ce qui, dans la mesure où nous devons remettre les emplois du temps aux étudiants dès mercredi, ne va pas être de la tarte, puisque P***, la directrice du département, n’était pas là aujourd’hui, et qu’elle n’a pu contacter les collègues susceptibles de prendre en charge ces enseignements. Autre panique, la panade des UE libres (unités d’enseignement libres), dont certaines sont confirmées, d’autres annulées pour cause de trop faibles effectifs, mais surtout… dont certaines vont peut-être ouvrir, mais peut-être pas, et les cours commencent lundi prochain, et ni le professeur ni les étudiants ne savent s’ils auront lieu…

Du coup, comme la mienne, sur les "formes de l’humour britannique", qui doit avoir lieu tous les lundis du premier semestre de six à huit, fait partie des cas tangents, j’ai déjà annoncé que les cours, si elle était ouverte, commenceraient le 3 octobre, et que le cours du 26 septembre serait remplacé à une date ultérieure. J’en passe et des meilleures.

J’ai un peu discuté avec AA, qui me dit que l’adaptation de son fils, âgé de dix mois, à la crèche, se passe comme ci comme ça, et que les premiers pépins du style rhinite commencent déjà à pointer le bout du nez (c’est le cas de le dire), ce qui m’a rappelé l’année d’A. en crèche ici, au Hallebardier, qui ne fut qu’une longue, onéreuse et confuse année de fièvres soudaines, de rhinopharyngites inexpliquées, et de débats avec la directrice de la crèche, qui ne voulait pas admettre que 25° en plein hiver, dans un établissement comme le sien, c’était au moins quatre degrés de trop. Finalement, j’avais fini, fort peu fier de moi mais à bout, par signaler le problème à la mairie, qui avait fait passer une entreprise de chauffage, qui avait confirmé qu’il y avait un problème, installé des thermomètres dans toutes les salles d’accueil et procédé aux réparations ; dès lors (après février), A. n’avait plus été malade. Il faisait entre 19° et 21° dans la crèche, et plus de microbes et virus en tous sens !

Le seul agrément de cette journée de travail fut le déjeuner, avec Irène, au nouveau restaurant italien de la Place du Grand Marché, Coco Mario je crois, où nous avons été servis par une jeune fille que je pensais connaître de vue, et qui, effectivement, nous a demandés au moment de l’addition si nous travaillions à la fac d’anglais, car elle avait dû m’avoir comme examinateur (la pauvre!) lors d’un oral, et qui, cette année, va préparer le CAPES. Je la verrai donc dès mardi prochain.

18:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

Dimanche, jour des blogueurs...?

N'ayant publié qu'une note hier, je m'aperçois toutefois que ce carnet de toile a reçu, en ce dimanche, 280 visiteurs, pour 916 pages vues, soit presque un record. Cela montre qu'il faut que je me calme de temps à autre, pour permettre aux uns et aux autres de se livrer à une séance de rattrapage en lisant les "vieilles notes".

 

11:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)