mardi, 06 septembre 2005
Après dix-sept ans
Le père Abdelmagid Jean-Marie Duchemin est mort le 6 septembre 1988 à Casablanca où il s'était installé à l'automne précédent. Il est enterré au cimetière de Sidi Othman, quartier des anciennes carrières, dans la banlieue de la capitale économique du Maroc.
21:55 Publié dans Célébrations improbables | Lien permanent | Commentaires (0)
6 septembre, cinq heures
L’écran de mon nouveau portable luit comme un miroir de bordel. C’était le bordel dans le bureau; pendant que le chauffagiste travaillait à l’entretien du chauffe-eau, j’ai fait du rangement. Ça chauffe dans la chambre aux corbeaux, où s’entassent plusieurs documents devant servir à l’écriture de notes. N’ôte pas tes yeux de et écran. L’écran me renvoie mon image assombrie.
18:47 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Katrina
Indépendamment du fait que j'ai toujours trouvé bizarre l'habitude de prénommer des cataclysmes, je voulais attirer votre attention sur certaines réactions américaines au désastre de ces jours derniers.
10:41 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)
Nature morte au torchon
Cependant, tout autour, la nature frissonne, vit, se désespère.
10:20 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 05 septembre 2005
Petitesse et décadence des journalistes
Entendu à 10 h 29 sur France Info (au volant de ma voiture) : «On sait pourtant qu’en période électorale les promesses et les amitiés de trente ans ont souvent la vie dure.»
Ce que voulait dire le journaliste, de toute évidence, c’était le contraire de ce qu’il a dit. Avoir la vie dure, cela signifie résister au temps, durer. Or, cette phrase était un petit commentaire ironique qui venait clore un « sujet » relatif à l’affrontement entre Sarkozy et Villepin dans la course à l’Elysée, et même juste après une intervention ô combien perfide du fourbissime Devedjian, dans laquelle ce cauteleux personnage expliquait que Villepin avait déclaré qu’il ne “serait pas candidat”, et que lui, Devedjian, ne pouvait pas imaginer une seconde que le Premier Ministre “mente aux Français”.
Ce que voulait dire le journaliste, c’était que la vérité, justement, au vu de l’expérience, était soluble dans l’ambition présidentielle et qu’elle n’avait pas la vie dure.
Je n’écoute presque jamais la radio, je ne regarde jamais la télévision, et pourtant il suffit que je m’y arrête quelques minutes pour entendre, à tout coup, ce genre d’erreur ahurissante. Le problème, à mon avis, vient de la conjonction de trois éléments :
1) le style journalistique est très friand d’expressions idiomatiques ou imagées (comme « avoir la vie dure », « faire long feu », etc.) ;
2) la majorité des journalistes ne connaissent pas les expressions qu’ils désirent employer ;
3) le travail de journaliste, dont on nous répète à l’envi qu’il se fait dans l’urgence, s’accommode mal, semble-t-il, de la vérification dans un dictionnaire.
18:40 Publié dans Indignations, Moments de Tours, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
Enigme en images
Où cette photographie a-t-elle été prise?
18:30 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (2)
Luynes, suite
Au demeurant, la guide, fort instruite, nous a appris qu’il ne restait de nos jours qu’un seul duché-pairie en France, celui d’Uzès. Je me renseignerai, mais, comme je le lui ai fait remarquer, en l’absence d’un roi ou d’un système monarchique, qui peut bien désigner un pair de France ? Comment cette dignité s’est-elle maintenue à travers plus d’un siècle de République continue ? Un souverain étranger (anglais, danois ou suédois, disons) a-t-il pu maintenir la pairie d’Uzès, au titre d’une quelconque alliance ?
Enfin, cela a surtout confirmé l’inculture crasse dans laquelle je nage en ces matières historiques.
17:15 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (5)
Petitesse et décadence des Luynes
Au château de Luynes, que nous avons visité hier, l’on peut (outre visiter la chapelle, se promener dans un parc sans grand charme et admirer le mobilier et les tapisseries ou tableaux souvent intéressants) constater que, de cette famille, l’une des dernières familles ducales de France, réputée et fameuse, il ne subsiste, hormis le pognon, que le goût de la chasse.
Trophées partout, à tous les murs, et même un trophée d’orignal abattu en Alaska! Sur toutes les tables, pour que s’esbaubisse le badaud, des photographies de la famille, jolies têtes de fin de race, si vous me passez l’expression…
Bref, étant donné l’indigence de la bibliothèque, le peu de goût et de sens de l’harmonie dans l’arrangement général des meubles souvent beaux en eux-mêmes, et ce que nous apprend la guide de leur train de vie, on s’imagine que la famille de Luynes, devenue puissante par l’amitié de Louis XIII, grand chasseur devant l’éternel, n’a jamais été autre chose que cela, cette aristocratie dont la fonction était avant tout militaire, en temps de paix cynégétique, et qui se souciait comme d’une figue de la culture ou de l’art.
C’est désolant, et on aimerait, pour préserver sa propre humanité, se retenir de penser que la guillotine n’a pas nécessairement coupé les bonnes têtes. (Mais où étaient les Luynes pendant la Révolution ? En exil, très certainement…)
16:30 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (11)
Pause (suite) : les images
La remarque de Livy sur la taille des images est juste. C’est mon côté radin ou rabioteur qui a encore eu le dessus : pour ne pas me retrouver dans la situation désagréable de voir mon espace disque alloué par H&F saturé au bout de deux ou trois semaines de publication d’images, j’avais eu l’idée de ces petites vignettes. Je vais œuvrer à améliorer le système. Je crois d’ailleurs avoir trouvé la parade, car la fonction « découper l’image » de mon très riche logiciel Ulead Photo Express, réussit à diminuer le nombre de kilo-octets de manière conséquente en ne réduisant pas trop la taille.
15:30 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (2)
Pause
[Note écrite ce matin vers neuf heures]
Je dois acheter aujourd’hui mon nouvel ordinateur portable. Le temps d’installer les programmes, de mettre en place surtout le pilote de dictée, de me familiariser avec cet outil (qui consomme trop de mémoire active pour avoir pu être installé sur cet ordinateur-ci), etc., je risque d’être peu loquace. Heureusement que j’ai paresseusement mis en ligne, d’avance, une ou deux images pour vous égayer.
14:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
Après le déjeuner, lundi
Premiers mots écrits, dans un fichier Word, avec le nouvel ordinateur portable. J’ai installé un certain nombre de logiciels, dont le pilote de l’imprimante qui se trouve au bureau, mais qui, s’il apparaît bien sur le bureau de l’ordinateur, ne semble pas avoir mis en place l’imprimante ; peut-être faut-il la connecter pour achever l’installation. Je verrai cela ultérieurement, car il me reste d’autres tâches à accomplir.
Je suis (afin de vérifier un maximum de programmes) en train de copier l’un de mes disques favoris dans iTunes, l’interprétation de Die schöne Müllerin par Peter Pears, avec Britten lui-même au piano. D’une immense émotion, superbement et subtilement chantés, ces lieder sont aussi parmi les plus beaux que Schubert ait composés.
Il est assez révélateur que je me trouve à enregistrer, comme premier document, sur cet ordinateur, un fichier qui se nommera TS septembre (pour ne pas le confondre avec le Touraine sereine du « vieux » portable).
Bächlein, war es also gemeint ?
13:55 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle a dit non
Ce jour-là, sans langue de bois, elle a dit non.
10:20 Publié dans Où sont passées les lumières?, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 04 septembre 2005
Une page se tourne
Aujourd'hui s'achève la treizième semaine de publication de ce carnet de toile. Demain, je commence la toilette, ce qui ne signifie pas que me suis tenu si près de mon ordinateur que j'en ai oublié l'usage du gant ou du savon...
23:55 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Lettre à...
Ce n'est plus un songe
Ce mal qui te ronge
22:05 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (2)
Deux-cent soixante-quatre ans ont passé
Le 4 septembre 1741, Anne Girin convolait en justes noces avec Antoinette Verdier, à l'église de Marcilly-le-Chatel.
18:05 Publié dans Célébrations improbables | Lien permanent | Commentaires (10)
Intellect
Je suis tombé, tout à fait hasard, sur le blog d'Yrys, et plus précisément sur une note intitulée Adverbes. Bon, ce n'est pas terrible, et ce ne sont ni la culture ni l'intelligence qui l'étouffent...
Mais le pire, c'est quand même ce commentaire d'un lecteur ou d'une lectrice: "Désintellectualise ta vie..." Comme ânerie, on a rarement fait mieux. Quelle est la proposition, ici? De retourner à l'état du pré-primate? D'arrêter de réfléchir? Je ne sais pas si c'est l'influence du sport ou des revues de psychologie à deux balles*, ou les deux, mais on vit dans un drôle de monde...
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* Psychologie à deux balles, bien sûr. Les revues, elles, sont en général aussi onéreuses qu'imbéciles. Mais si, vous savez: ces revues dont la couverture arbore des slogans du style "Comment être soi-même", "Le karma du loisir", ou "Sommes-nous tous hermaphrodites?".
Il faudrait inventer une rubrique "Le cortex sans complexes". Mince, ce n'est pas une tare d'avoir un cerveau et de s'en servir!
17:15 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (6)
Notre demeure
D’extérieur, elle ne paie pas de mine, pavillon de périphérie comme il y en a tant (mais plutôt sobre et dans des matériaux neutres, sinon beaux). Sur le devant, courette protégée de la rue par une rangée de thuyas (…) Derrière, un jardin de dix mètres sur dix environ, avec un très beau cerisier, et quelques arbustes, un minuscule bassin où règne un nénuphar, et où nagent, muets, deux poissons rouges d’une grande banalité mais d’une plus grande résistance encore.
La maison est mitoyenne des deux côtés ; il n’y a donc pas de chemin d’accès direct de la courette au jardin, si ce n’est par le garage, situé à gauche du rez-de-chaussée.
Au rez-de-chaussée, justement, outre une entrée assez grande, on trouve, au fond à gauche, une salle de jeux, qui sert de débarras, et de deuxième chambre d’amis si besoin est (le lit et ses alentours sont dégagés). Par la porte de droite, en venant de l’entrée, on accède à la pièce de vie, qui est de soixante mètres carrés environ, et comprend salon, salle à manger et cuisine américaine (hélas) en enfilade. Par une porte-fenêtre, on peut, du salon, passer dans le jardin.
A l’étage, auquel on accède par un escalier partant de l’entrée, il y a, outre l’assez vaste pièce palière (où traîne souvent l’étendoir, mais où trône aussi la psyché), six pièces: en façade, au-dessus du garage, la chambre des parents; en façade, au-dessus de la salle à manger, le bureau et la bibliothèque; côté jardin, au-dessus du garage (et ayant une cloison commune avec notre chambre), la chambre d’A.; côté jardin, au-dessus de la salle de jeux, la buanderie (avec un canapé et la télévision qui ne sert jamais (c’est une longue histoire)); côté jardin, au-dessus de la cuisine, la (grande) salle de bains; côté jardin, enfin, au-dessus du salon, la chambre d’amis, dite aussi « chambre aux corbeaux », où je me trouve à l’instant même (samedi 3 septembre, 14 h 45). Un couloir qui sépare le bureau-bibliothèque de la salle de bains et de la chambre aux corbeaux ouvre aussi sur un cabinet. Il y a d’autres W.C. au rez-de-chaussée.
La maison a une surface habitable de 170 mètres carrés. Nous ne sommes pas à l’étroit, mais on s’habitue très vite à occuper l’espace.
Bien entendu, chaque pièce mériterait une description détaillée, dans le style de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Perec, mais cela pourra inspirer de futures notes.
16:10 Publié dans Moments de Tours, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (1)
Vous me le copierez
Ecrit hier soir: Aujourd’hui et demain, éviter absolument le centre de Tours. C’est la traditionnelle « grande braderie»; cohue, chaos, canicule et circulez y’a rien à voir.
15:25 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Page de journal
1er septembre, neuf heures.
Pendant qu’A. dessine (mal) – chacun ses griffonnages !
Les premiers mots de septembre, quand publiés ?
Depuis la panne de mon ordinateur portable, désormais revenu à domicile mais immobilisé près d’un lourd moniteur qui en interdit l’emploi nomade, je dois écrire de nombreuses notes ainsi, dont plusieurs n’ont pas été recopiées, sans compter celles en souffrance sur le vieil ordinateur de bureau.
Bref – les premiers mots de septembre, égarés dans les considérations techniques.
Par ailleurs, j’ai écrit quatre pages à l’encre, ce matin, dans la salle à manger : il y était, une fois encore, question de Leiris.
14:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
L'heure est venue...
Au mur ligneux, ferrugineux, il était trois heures et demie.
10:15 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 03 septembre 2005
Voilà qu'ont passé deux-cent trois années...
... depuis la mort, de fièvre jaune en Guadeloupe, du général Richepanse.
13:10 Publié dans Célébrations improbables | Lien permanent | Commentaires (7)
L'épouvantail
C'est - ou ce n'est pas - un grillage.
10:15 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (1)
Chantiers
Six heures dix, parfaite obscurité: pas de doute, on est en septembre. Entre 6 h 05 et 6 h 20, pas moins de sept tentatives pour démarrer la connexion Internet de ce --- de Macintosh. Pas la panacée, ces bécanes... Hier, avant de me pieuter presto pour poursuivre la lecture de The Wild Palms et avancer celle de Marelle, j'ai commencé d'écrire la note relative à l'exposition Badaire. Le chantier avance.
Le chantier de construction du nouveau bâtiment du site Tanneurs, qui va entraîner (et entraîne déjà) un énorme chaos dans le travail universitaire, lui, en est au creusement des fondations. C'est à peine si quelques géomètres semblent s'agiter, de temps à autre. Ils doivent attendre que les cours reprennent pour faire jouer du marteau-piqueur de huit heures du matin à sept heures du soir. Dépêchons, la rentrée des étudiants est dans trois semaines, quand même.
06:40 Publié dans Lect(o)ures, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 02 septembre 2005
Contrée sauve
J’écris ces lignes sans avoir encore pris connaissance de ce qui a pu s’écrire sur mon carnet de toile. La rentrée en moyenne section s’est bien passée pour A. Journée presque torride, ce qui fut très agréable.
Un peu avant midi, sur France Info, j’ai entendu la journaliste qui annonçait les titres puis développait les informations, parler, à propos d’un système de cartes à puces électronique testé dans un canton de l’Ardèche, des “cinq-z-écoles du canton”. Une camarade de promo de Sylvain Cottin, certainement.
Tout, dans la presse, ne bruit que des syndicats d’enseignants, qui s’apprêteraient à faire passer une sale rentrée à Gilles de Robien, le ministre de l’Education nationale. Pourtant, aucun spécialiste (et pas même, ce matin sur la même antenne, l’immarcescible Emmanuel Davidenkoff, que j’ai connu plus inspiré) ne relève que le gouvernement a fait promulguer, durant les vacances, une loi tout à fait douteuse, qui permettra, à partir du 1er janvier, aux chefs d’établissements du secondaire de demander à des collègues de remplacer, quasiment au pied levé, des collègues absents, et ce même dans une autre matière.
Collèges et lycées se transforment définitivement en garderies, cela ne gêne personne, et pas trop, je pense, cet éditorialiste des Dernières Nouvelles d’Alsace, je crois, dont je n’ai pas retenu le nom, et qui cosigne avec son épouse un ouvrage, fort polémique nous assure-t-on, sur les dysfonctionnements de l’école primaire. Interrogé, toujours sur France Info (j’ai pris aujourd’hui ma dose de radiophonie casse-pieds pour quelques semaines), il ne parle que de toilettes malpropres, de petits détails qui ont certes leur importance et peuvent gâcher quelque peu la vie des élèves, mais enfin, moi qui m’imaginais (naïvement) qu’il allait enfin se trouver un représentant médiatique des surpuissants « parents d’élèves » pour déplorer la faible transmission des savoirs, la surenchère dans la pédagogie différenciée la plus inepte, la profusion d’activités sans doute attrayantes (poterie, journal d’école, venue de conteurs et autres charlatans musicaux, sorties incessantes) mais qui n’ont lieu qu’au détriment de l’apprentissage de savoirs, et surtout, au détriment de l’habitude d’horaires de travail fixes, eh bien, je m’imaginais cela et j’ai dû me fourrer le doigt dans l’œil… Enfin, je n’ai pas retenu le nom de ce monsieur, ni le titre de son ouvrage, mais je vais vérifier mes sources, d’autant plus qu’il a pu être entraîné sur une voie de garage par son interlocuteur et qu’ils parlent donc peut-être tout de même, son épouse et lui, du grand charcutage auquel on se livre depuis deux ou trois décennies sur l’école publique.
Des moyens pour des projets insensés, ça, il y en a : le cartable électronique par exemple (un portable offert à chaque élève de 3ème dans le cadre de sa scolarité, expérience-pilote tentée par Henri Emmanuelli dans les Landes il y a quelques années et démagogiquement reprise en chœur par tant d’édiles parce que ça plaît aux électeurs, aux parents, ou peut-être même parce que ces élus qui vantent cette idée idiote y croient vraiment (et c’est ce que je souhaite vivement, car j’ai lu que M. Romero, que j’admire, la reprenait à son compte)). Je lisais récemment, sur un blog au demeurant très intéressant, que l’école publique était décrochée des réalités sociales, ou quelque chose d’approchant : eh bien, je n’en suis pas si sûr, et je le déplore. Plus on cherche à faire correspondre le contenu des formations à la réalité sociale, plus on évacue les savoirs et plus on renforce cette satanée « fracture sociale » dont notre bien-aimé Président avait fait son petit slogan avant d’oublier même le sens de l’expression, si tant est qu’il l’ait jamais connu…
Bon, j’arrête là mes salades… ou de vider mon panier…
21:45 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (9)
L'instar
De vertes plaines arborées, où un chemin se décolore. Une nuée de rides, aux mondes effarés. Une brise lactée, dont l'odeur m'environne. Une boule de feu, qui nous emportera.
16:55 Publié dans BoozArtz, Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (0)
Sueur, suée, suite
Jeudi soir, au sujet du poème écrit ce matin et qui sera publié demain à 11 heures 10 La suie, la fuligo latine qui a donné son nom à la famille de canards plongeurs que je préfère, les fuligules (et en particulier le morillon mâle, si attendrissant et sévère avec sa livrée noire et blanche, et sa huppette distinguée), la suie du poème que j’ai écrit ce matin en m’interrompant dans ma lecture, au salon, ce serait, tout autant la sueur, si la traînée du crayon n’était pas de cet anthracite approximatif. Ce serait la suée, le “tu es en nage” que me lançait ma mère quand, enfant, je jouais dehors, et que je ne cessai d’entendre en âge que tardivement (vers huit ans, peut-être). Ce serait la suite dans les idées, dont je ne suis pas dépourvu, en écrivant ces lignes, non plus que de sueur quand je m’exerce.
14:50 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)