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dimanche, 11 novembre 2007

Salvation is vain

Tenaillé ces temps-ci entre les poèmes d'Amy Clampitt et la découverte, lente et sourde, de Moby Dick (encore jamais lu, ce qui, tout en étant une effroyble lacune, laisse entrevoir d'autres horizons (si à 33 ans on avait fait le tour du cadran, il n'y aurait qu'à se laisser crucifier)), je laisse infuser aussi Abadôn de Michèle Dujardin (Melville ne pouvait mieux venir).

J'aurais voulu (j'ai failli) écrire un texte pour faire le point : où me mène le voyage commencé le 9 novembre 2001, pusique je suis depuis longtemps maintenant allongé sous un chêne à regarder les autres se précipiter vers Compostelle ? Nos journées sur les berges toujours passent dans le jaune.

Coloquintes de Vendôme

Statue militaire du Marquis de Rochambeau


Vendôme, ce 11 novembre.

 

Que l'on n'aime guère le maréchal de Rochambeau, c'est une chose ; mais pourquoi, près de Halloween, avoir affublé sa statue guerrière de deux coloquintes ?

 

Maison natale du maréchal de Rochambeau

samedi, 10 novembre 2007

Ubiquité (pour J.L.)

Le mieux serait de ne pas devoir choisir entre la petite voix qui dit non et celle qui chante en sourdine un petit air frondeur (avec éloge de la lenteur).

Je refuse de choisir.

20:20 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

80 heures hebdomadaires

... Où on parlait (déjà) feignants ...

Automnes appareillés

Pas de soleil, aujourd'hui, alors

Vignerge XII 

se replonger dans la fournaise naguère regardée.

vendredi, 09 novembre 2007

L.R.U., ils en ont parlé...

Comme, dans la situation actuelle, la question du blocage prend le pas sur le débat de fond autour de la L.R.U., je me permets de copier-coller ici, en l'adaptant en partie, ma réponse à Simon, qui me demandait ce que je pensais de la loi votée en août et qui déclenche de telles furies en novembre :

Il se trouve que, de mon point de vue, le vote de cette loi appartient déjà au passé. Pour commencer l'élaboration du contrat quadriennal 2008-2011 en juin dernier, les équipes pédagogiques ont suivi les lettres de cadrage du Ministère et de la Présidence, et c'est surtout sur ces points essentiels que nous avons débattu et travaillé en juin et juillet.

Plusieurs de mes collègues sont hostiles à cette loi, notamment en ce qui concerne la diminution de la représentativité élective au C.A., la présence accrue d'acteurs de la société civile et économique dans ces mêmes C.A., et le remplacement des commissions de spécialistes par des commissions ad hoc. Aucun de ces points ne me gêne vraiment, surtout quand on voit la foire d'empoigne que sont la plupart des C.A. et aussi le peu de légitimité de plusieurs commissions de spécialistes de par la France.

Le vrai sujet de débat, à mon sens, c'est la question du financement. La loi ne me gêne guère, en ce qu'elle ne "privatise" aucunement l'université. Mais, dans la mesure où les universités manquent de moyens et où le candidat Sarkozy jusqu'en mai et la ministre Pécresse depuis ne cessent de rappeler que plusieurs milliards d'euros supplémentaires seront injectés dans l'enseignement supérieur, on aimerait savoir où ira l'argent. Il est à craindre que seuls les diplômes "professionnalisants" récupèrent les fonds.

En l'espèce, on nous a demandé, dans les lettres de cadrage citées plus haut, d'être ambitieux pédagogiquement ; pendant ce temps, on nous faisait comprendre qu'il fallait travailler à moyens constants... C'est incompréhensible. Ainsi, le budget du département d'anglais a baissé de 12% en deux ans alors que l'inflation, dans le même temps, était de 7% ? Là est le fond du problème, et nullement dans la L.R.U.

Il reste beaucoup de flou autour de la première année de Licence. À un moment donné, lors des fameuses réunions de travail de juin dernier, nous avons cru comprendre qu'il serait possible d'ajouter 8 heures hebdomadaires de soutien pour 1/3 des promotions de L1. Comme tu le sais, cela serait suffisant pour compenser les très importantes lacunes des bacheliers. Mais cela représente aussi beaucoup de pognon ! Nous avons eu des échos contraires à ce sujet, de sorte que nous avons élaboré des projets permettant d'intégrer ce dispositif et attendons à présent, sans beaucoup d'illusions, le "retour" des expertises ministérielles.

Blocage des Tanneurs, 4ème jour

Vous trouverez ci-lié le communiqué de la Conférence des Présidents d'Université, auquel je souscris des deux mains.

Par ailleurs, j'ai écrit ce matin un bref courrier aux Doyens des U.F.R. d'Arts & Sciences Humaines et de Lettres & Langues. Le voici :

 

De : Guillaume Cingal , MCF Anglais-LEA
Directeur des études de LEA L1 et de LLCE Anglais L3

 

Messieurs les Doyens, Chers Collègues,

défavorable au blocage de l’université, je suis présent chaque jour sur le site et constate que la non-tenue des cours n’est pas de la responsabilité des enseignants. Par conséquent, il me semble contraire aux droits et devoirs des enseignants-chercheurs de remplacer les cours. Si le blocage dure plus de trois semaines, il sera également impossible de procéder à l’évaluation du contrôle continu.

Ce matin, Mme Pécresse a rappelé, sur différents médias, ce principe, en exprimant clairement l’idée que les enseignants ne devaient pas remplacer les cours. Je me réjouis de ce soutien de notre autorité de tutelle et aimerais savoir s’il est envisageable de publier un communiqué officiel de nos UFR allant dans ce sens, ainsi que d’en informer largement les collègues et les étudiants.

A titre personnel, je réponds d’ores et déjà aux étudiants qui me sollicitent que je ne transmettrai aucun travail par courrier électronique et ne remplacerai pas les cours annulés pour cause de blocage et pense que nous devrions adopter une attitude collégiale cohérente sur ces questions.

 

Salutations respectueuses,

Guillaume Cingal

jeudi, 08 novembre 2007

Question fondamentale

   Vaut-il mieux être un pré-soixante-huitard attardé ou un post-seventies en avance sur son temps ?

14:58 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Ligérienne

Désert du jeudi

En moins d'une heure, j'ai discuté avec une trentaine de mes étudiants, qui déplorent tous que les étudiants défavorables au blocage restent chez eux, et qui se sentent, du coup, isolés. En effet, c'est regrettable, car tous les étudiants subiront les conséquences désastreuses de ce mouvement à la légitimité douteuse.

Les responsables de plusieurs filières m'ont dit qu'ils croulaient, comme moi, sous les e-mails d'étudiants inquiets. Au lieu de s'inquiéter dans leur coin, ils feraient mieux d'agir et d'occuper le terrain dans les A.G....!

Une étudiante de 3ème année a lancé l'idée d'une pétition, ce qui aurait le mérite de montrer qu'une immense majorité des étudiants est hostile à ce blocage.

mercredi, 07 novembre 2007

Quand les bloqueurs débloquent...

Aujourd'hui encore, j'ai pu constater de visu le comportement agressif et irresponsable des étudiants "bloqueurs". L'un de mes collègues, qui assurait un cours de concours (c'est-à-dire un cours non affecté, en théorie, par le blocage), a été dérangé trois fois par des étudiants qui l'ont violemment pris à partie. Dans une autre salle du rez-de-chaussée, j'ai assisté à l'une de ces altercations musclées ; ce n'était pas beau à voir...

Par ailleurs, deux étudiantes "bloqueuses" m'ont expliqué doctement que le devoir des enseignants était d'être "solidaires" du mouvement et de continuer à assurer leurs cours par mail, puis de rattraper les cours une fois la situation revenue à la normale ! C'est curieux : même le gouvernement de droite si universellement honni n'a pas réussi à nous imposer de travailler pour du beurre. Les syndicats étudiants responsables du blocage voudraient, eux, contraindre les enseignants à assurer des centaines d'heures supplémentaires non rémunérées...

On nage en plein délire...

Soyons donc clairs :

Le blocage, discuté et voté en A.G., est le fait des étudiants, et n’engage que leur seule responsabilité. Si le blocage se poursuit, il faut que cela se fasse en connaissance de cause. Si la majorité des étudiants sont effectivement favorables à ce blocage, cela relève d’une volonté démocratique qui ne saurait, pour autant, engager la responsabilité des enseignants. Le rafistolage du printemps 2006 a été très durement vécu par la communauté enseignante, et ne se repr od uira pas.

9,1 m à l'égoût

 9,1 mètres à l'égoût


Make no bones about dogs
The grass is forever green
There's no dough in my blogs
Your boots are in shagreen

And my soul walks barefoot
In the frightened alleys

Blocage des Tanneurs reconduit jusqu'au lundi 12

Je me permets de citer un extrait du communiqué publié hier soir par les étudiants bloquant le site des Tanneurs :

Présidée par une militante de l’UNEF, un militant de SUD et un indépendant, l’AG a largement donné la parole aux étudiants laissant même des étudiants prendre la parole en faveur de la réforme, sans convaincre grand monde.


 

Outre que le sens de cette phrase est difficile à saisir, faute d'une syntaxe cohérente, on remarquera que :

1) les trois présidents de séance étaient favorables au blocage : belle conception de la démocratie !

2) le droit des opposants à la parole est présenté comme une faveur extraordinaire ("laissant même") et non comme un fonctionnement démocratique normal. Si cela est vrai, toutefois, cela constitue une amélioration sans précédent par rapport au mouvement de blocage du printemps 2006. En effet, à l'époque, tout étudiant qui commençait à argumenter en faveur d'un déblocage du site se faisiait aussitôt traiter de "lepéniste", de "facho", voire molester.

3) le communiqué ne précise à aucun moment que l'amphithéâtre Thélème était bondé et que tous les étudiants qui se trouvaient à l'extérieur étaient hostiles au blocage et n'ont pu prendre part au vote, un filtrage soigneux ayant été mis en place par le comité d'organisation du blocage. J'ai pu constater cela de visu à trois heures de l'après-midi, et discuter longuement avec un groupe d'étudiants de 3ème année de L.E.A., tous inquiets et favorables à une reprise immédiate des cours : aucun n'a finalement pu s'exprimer, ni voter.

 

La poursuite du blocage jusqu'à lundi a été votée par 575 étudiants (soit moins de 10% des étudiants des UFR du site Tanneurs).

 

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Rappelons que l'un des votes des A.G. d'avril 2006 avait été précédé de l'annonce suivante, de la part de certain militant syndical reconnaissable à son porte-voix et à son écharpe : "Que ceux qui sont pour le CPE ou qui se sont abstenus quittent l'amphi ou le service d'ordre s'en chargera." Avec de tels précédents, comment imaginer que le vote d'hier soir a pu se dérouler dans le respect de la démocratie ?

On prend les mêmes et on recommence... sauf que, cette fois-ci, je ne passerai pas des journées entières à envoyer des cours par e-mail aux étudiants, et je refuserai de remplacer les cours dans des conditions invraisemblables après la fin du blocage. Si tous les étudiants doivent passer leur premier semestre en juin, lors de la session de rattrapage, tant pis...

mardi, 06 novembre 2007

Blocage des Tanneurs, suite

Sortie de secours bloquéeL'A.G. fatidique Salle 32, Tanneurs Empilement trotzkyste Salles vidées Sortie de secours bloquée

Quand le blocage de la fac sera terminé, ces braves étudiants soi-disant de gauche laisseront les agents se taper le travail de rangement et nettoyer leur bazar.

Par ailleurs, si un incendie se déclare, les membres du personnel coincés à l'intérieur du site Tanneurs ne pourront pas emprunter les sorties de secours. Ceux des "bloqueurs" avec qui j'ai discuté cette après-midi m'ont déclaré qu'il n'y aurait "pas d'incendie". Je suppose qu'ils sont capables de décider en A.G. que les incendies n'existent pas... enfin, du moment qu'ils empêchent les personnes d'un avis différent de parler, bien sûr...

D'Elbeuf au second degré

......... Où je n'eus pas de prix .......

 



(Cette note est l'exact reflet temporel de celle publiée ce matin, en buvant mon café, et que j'ai failli oublier de classer dans la catégorie Autres gammes, peu prolifique. Ai-je noté (je sais bien que non) que, pour complaire à ma grand-mère maternelle, qui me l'a prêté, je suis en train de lire Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, qui m'a d'abord prodigieusement agacé, puis m'intrigue, ce qui risque de se terminer par un abandon au bout de 150 pages ? (J'en ai lu 120.)

Avant de prendre un "break" de quatre jours, j'avais achevé de lire le Bob Dylan de François Bon, que j'ai beaucoup aimé, même si, à mon sens, François est trop dur (ou trop elliptique (ce qui, en l'espèce, revient au même)) avec les disques des années 80-90.)

Tanneurs, blocage, ça recommence...

Blocage de l'Université François-Rabelais, c'est reparti pour un tour. Depuis ce matin, le site de la rue des Tanneurs est bloqué par une poignée de révoltés professionnels.

Hier matin, en les voyant afficher partout leurs affiches gribouillées de vert et de rouge, je me disais que ces habitués de la grogne avaient dû passer une nuit blanche à leurs barbouillages et que l'étape suivante, dans leur délire (certainement médicamenteux), consisterait à sortir des vingtaines de tables des salles de cours et à bloquer toutes les entrées. Bingo !

Ainsi, ce matin, les étudiants ne pouvaient pas rentrer, et étaient conviés, par les 2% d'étudiants ultra-minoritaires qui organisent A.G. sur A.G. depuis trois semaines pour dénoncer la loi sur l'autonomie des universités, à assister à une A.G. extraordinaire à 9 h dans l'amphithéâtre Thélème. J'ai discuté près d'une demi-heure avec un groupe d'étudiants "bloqueurs", qui avaient l'air plutôt fins et modérés, à l'exception d'un espèce de bègue complètement allumé. Ils m'ont assuré que, contrairement au mouvement du printemps 2006, la démocratie serait respectée dans les A.G. Je suis très sceptique, car le terrorisme rhétorique et l'infiltration sont les procédés habituels d'une minorité de "meneurs", mais attendons de voir...

Pour le moment, ça ressemble à s'y méprendre au mouvement de février-avril 2006 : on s'agite dans tous les sens pendant plusieurs semaines, puis, quand on voit que l'immense majorité des étudiants s'en contrefout, on décide d'imposer son opinion minoritaire à la majorité, et par la force. Sur le trottoir, la quasi-totalité des étudiants lançaient, d'un air blasé ou furibard, des "Ah non, ça ne va pas recommencer, leurs conneries..." Si, après ça, le blocage est voté à la majorité lors de la fameuse A.G., on pourra croire au Père Noël...

12:05 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Ligérienne

Politiciens & yellow cake

Les récents débats autour de l'augmentation de salaire de 300% du petit Nicolas m'ont remis en mémoire le refrain d'une chanson que j'écoutais enfant, et dont l'auteur, hélas tombé dans l'oubli, n'était autre que l'excellent Frederik Mey (Reinhardt Mey pour le versant germanophone de sa discographie) :

Qu’y a-t-il de plus beau sur terre
Que d’avoir un ministère,
Et l'esprit de sacrifice
Qui permet d’accumuler les bénéfices ?
Est-il plus belle tâche au monde,
Satisfaction plus profonde,
Que de porter ce fardeau
Sans reproches et sans impôts ?


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Par ailleurs, j'ai décidé de traduire en anglais, quand j'en trouverai le temps, le texte de Thiéfaine Série de 7 rêves en crash position, inspiré de toute évidence par Dylan (Series of Dreams), & que j'écoutais dans ma turne rue d'Ulm l'hiver 94-95. Non que ce soit un très grand texte, mais c'est une gageure de traduction !

lundi, 05 novembre 2007

Avrillé les Colombes

..... Où ça colombe, où ça lionce ...

dimanche, 04 novembre 2007

Feuilles II

31 octobre, huit heures.

 

Avant-hier j’ai écrit, en légende à certaines photographies überurbaines, cinq poèmes en anglais. Je ne doute pas que la plupart de mes lecteurs anglophobes s’en seront offusqués, mais il en est ainsi, d’autant qu’un précédent blog que j’avais fondé, à l’automne 2006, pour mes élucubrations en anglais, est resté lettre morte – ou plutôt : a fait long feu. Là, dans le souci de publier par avance de quoi occuper les quatre journées entourant la Toussaint, j’ai écrit au plus pressé, et c’est sorti en anglais. On se consolera.

Pendant le long et monotone trajet en voiture, hier, je cherchais à voir les feuillages jaunes, rouges et orangés en essayant d’oublier toutes les connotations automnales de ces couleurs de feuilles. Comme je vais passer une partie non négligeable des jours qui viennent à ratisser des feuilles brunes, cela ne va pas de soi. Je veux dire qu’une feuille rouge – d’érable ou de vigne vierge, comme celles que j’ai photographiées dimanche dernier, justement – devrait pouvoir être vue, admirée, perçue, sans aucun lien avec l’idée que l’hiver est proche, que cette couleur est annonciatrice de morte saison, etc. Mais est-ce possible, justement ? Je me rappelle un travail de peinture que l’institutrice de CM1 nous avait demandé de faire, après glanage de feuilles d’automne ; sans doute l’idée d’évanescence attachée à l’image des feuilles qui rougeoient, qui tombent, était-elle, depuis longtemps, ancrée dans nos esprits d’enfants ? Il est décidément impossible, certaines habitudes prises, de voir un phénomène donné autrement que sous le prisme d’une culture.

Ce matin, aussi, ce sont les araignées qui témoignent du temps qui passe dans une demeure inhabitée. Le volet de la cuisine, brisé puis cloué, reste fermé ; seul son jumeau, ouvert le jour, laisse entrer la faible lumière brumeuse. Au salon il faut tirer les rideaux pour désobscurcir la pièce si cosy. Effacer les dessins anciens au tableau blanc. Ranger un peu le grenier. Se débarrasser du sommier d’enfant avec son bois de lit de guingois et foutu. Surtout écouter les vinyls de jazz, et le CD du Malcolm Braff Combo.

samedi, 03 novembre 2007

7 étroit

Sept fois trois (#1111)

Drei Augen

Wie Zigeuner die es gern hätten

Möwen zu sehen in den Städten

Wie Roboter das Laufen lernen

Die sich von niemandem kaufen lassen

De guerre lasse.

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28 octobre. Pour se promener on se promenait. D'aventure on tombe sur divers lieux, variés immeubles même pas transis, avec même des signaux hostiles. On prend le large, mais ce n'est jamais le bitume. Si on croise un visage tendre, on n'a pas le temps d'entendre sa prière. Les cheveux galopent, alors c'est joué d'avance.

vendredi, 02 novembre 2007

Leviers de biais

Cycle

The groom's still waiting at the altar

With his bike in his beak

Like an eagle flying afloat

You've been drinking too much they said to me

But this voice coming from afar

Is a motif down on green baize

Oh and the door's been left ajar

 

jeudi, 01 novembre 2007

Falleavesdrooping I

Falleavesdropping I

When I used to eavesdrop in the spring

There was so much spree to my gait

There was so much ghee to my weight

So there's nothing I wouldn't sing

And dub-neggets frayed in a string

Bringing about just a clean slate

Les bottes de sept titres