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dimanche, 30 septembre 2007

Andrew Varney strikes again

" After this glowing description of my beloved 18th century, I will now be honest and add a footnote."

(Andrew Varney. References here.)

 

--------- On pourrait en dire long, sur cette analogie métaphorique entre l'honnêteté et l'ajout d'une note de bas de page. ----------

samedi, 29 septembre 2007

Roderick Random for Dummies

" He gets into bed with about any woman stupid enough to get into the book." *

(Andrew Varney. References here.)

 

* Il se retrouve au lit avec toutes les femmes qui sont assez idiotes pour se retrouver dans le livre.

(Embarras traductif : comment rendre le jeu de mots, doublé d'une symétrie, que constitue get into ? La traduction ci-dessous est un peu curieuse, gauche. Surtout, ça efface en partie le côté "macho" du narrateur : se retrouver au lit avec une femme n'est pas la même chose que la culbuter, la sauter, etc. J'avais pensé aussi à employer le verbe fourrer, avec une variation actif/pronominal : Il fourre dans son lit toutes celles qui ont été assez idiotes pour se fourrer dans le livre. Mais on ne se fourre pas dans un livre ; on s'y fourvoie, à la rigueur, au sens où l'entendait Varney. J'ajoute que je n'ai pas relu Roderick Random depuis mes années oxoniennes, une poutre.)

Hapax

Sur la trentaine de billets publiés au cours de la dernière quinzaine, un seul n'a reçu aucun commentaire.

Je me demande bien pourquoi.

Ici ou à Espalion, ambitionnons l'impulsion !

Quoique je sache que je devrais me retenir, c'est plus fort que moi : il suffit que je tombe sur le blog d'un homme ou d'une femme politique et que chaque texte soit truffé de fautes de français (orthographe, grammaire, syntaxe) pour que je laisse un petit commentaire moins assassin qu'inutile. Ainsi, ma dernière trouvaille est le site d'un certain Christian Caviale, qui, en un seul billet (le dernier publié), écrit tout de même quelques belles insanités linguistiques. Florilège qui pourrait servir d'assise à un cours de syntaxe française :

  • La presse locale (Centre Presse) titrait deja en 2004 mon appartenance au Parti Radical. (Titrer n'est pas transitif. Oublions les accents passés par pertes et profits.)
  • Je suis un Radical Valoisien appartenant donc à l'UMP. (Usage abusif du participe présent, sans virgule de surcroît.)
  • Je suis un citoyen dans la cité qui réclame toujours plus de transparence. (Là, M. Caviale, c'est la cité qui réclame quelque chose. Espalion personnifiée ?)
  • ... un nouveau souffle, que je veux impulser à Espalion... (Impulser un souffle ???)
  • ... dégager la quintessence même de l'intérêt général... ( !!! )
  • La démocratie à Espalion mérite une meilleure respiration républicaine qui est au bord de l'étouffement.  (Décidément, M. Caviale a une conception très "innovante" de l'usage des propositions relatives. Que serait-ce s'il détenait un quelconque pouvoir ?)
  • ... cette impulsion radicalement républicaine que je veux ambitionner... (Oui, voilà un bon programme & un excellent slogan en bon charabia : ambitionner l'impulsion.)

 

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Petite remarque annexe, au cas où, une fois les fautes corrigées, M. Caviale s'avisait de nier les bourdes innombrables que je lui reproche : j'ai, bien entendu, conservé une copie de son billet dans son état original.

Il fait toujours beau

Soleil sur les vitres, je voulais profiter de la douceur de cette belle après-midi de septembre finissant en ouvrant justement les fenêtres. Le disque qui se lance n'est autre qu'Il fait toujours beau du tentette de Stan Laferrière, musique finement cuivrée et on ne peut plus opportune. Malheureusement, les bricoleurs du samedi (qui sévissent aussi le dimanche, le mercredi, etc.), cette engeance maudite, font résonner dans le quartier, qui les crissements de sa perceuse, qui les raclements de son kärcher. On referme alors les fenêtres.

9ed8c55a6ae18249aa2c19c5ecb15604.jpgL'autre jour, en voiture, je suis retombé dans une cuve de Dexter Gordon (les enregistrements en quartette, avec Bobby Hutcherson au vibraphone en surnuméraire pour certains titres). Grande bouffée de bonheur, non seulement (comme toujours) en me remémorant l'époque où j'écoutais cette musique joyeuse, mais aussi par la grâce même de ces arrangements d'un bop sans complexes, sans pointillisme, sans finasseries, et pourtant diablement beau. Le titre qui me donne le plus envie de m'époumoner, de profiter des heures heureuses ici-bas, est, par bien des côtés, l'un des plus "datés" (Le coiffeur).

Pendant quelques bons moments, au début de cette redécouverte, je ne pouvais m'empêcher de comparer défavorablement, dans mon for, les versions de Dex avec celles de Miles & Trane (un sommet, il faut avouer). Puis, en fin de compte, lentement, langoureusement, Dexter Gordon et ses acolytes m'ont fait oublier les fulgurances de Davis et de Coltrane, et j'ai pu apprécier notamment cette autre vision, lecture, version de Love for sale.

Tandis que j'écris ces lignes, Stan Laferrière se démène au Fender sur Grolomelematch, troisième titre mi-joyeux mi-torturé de l'album cité ci-avant (cela entre l'alto d'Olivier Zanot et le ténor de Thomas Savy). Il fait toujours encore beau. Ah, se promener dans la rue en s'époumonant, sur tant de démesures...

Pan dans les dents !

" I'm not a cultural historian, so you'll have to bear with me, as I'll be prone to say what I want. Or possibly that makes me a cultural historian." *

 

(Andrew Varney.

International conference on Justice hosted by the GRAAT.

Sept. 29, 2007. 9.11. a.m.)

 

* Je ne suis pas historien des cultures ; il faut donc se montrer indulgent à mon égard, car je risque de dire un peu ce qui me passe par la tête... à moins que justement cela ne fasse de moi un historien des cultures !

15:01 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

Cherchez l'erreur

Tout ceci est d'une infinie logique : le président qui veut que les Français "travaillent plus" demande à son ministre de l'Education nationale de mettre en place une réforme grâce à laquelle les enfants apprendront à travailler moins et à ne se lever le matin que 4 jours sur 7 au lieu de 5 précédemment... Cherchez l'erreur... Un gros cadeau aux professionnels du tourisme, peut-être ? Non, je dois rêver...

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Hier soir, après une grosse journée, je me rappelais combien, enfants, nous aimions le samedi matin. Se lever et aller à l'école le samedi matin n'avait pas le même goût ; à la récréation du samedi matin, c'était toujours les meilleures parties de billes ; le samedi après-midi, on jouissait d'avoir tranquillement travaillé le matin et de pouvoir batifoler, jouer, promener.

Le soir même, au dîner, sans que le sujet ait été suggéré par moi ni par ma compagne, Alpha nous disait combien il aimait aussi le samedi matin.

( ... sans compter qu'un tiers des élèves arrivent en sixième sans savoir lire ni écrire, en grande partie parce que leurs parents ne suivent pas leur travail scolaire ... on va peut-être arriver à un taux inégalé de 50% de bacheliers qui ne savent pas écrire une phrase de quatre mots ... tout est possible ... )

06:45 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne

vendredi, 28 septembre 2007

Surtout

Je ne lis pas comme je voudrais.

 

Cette phrase a au moins trois sens possibles. (Mais surtout un.)

jeudi, 27 septembre 2007

Sustine et abstine

Sustine et abstine

Taillées, sculptées dans le tuffeau, ces inscriptions à la façon de la première Renaissance italienne jaillissent du blanc passé moiré, jamais purement figé dans son latin. (Je classe ce billet dans les Sites et lieux d'Indre-et-Loire, ce qui est indûment annexionniste : Couture, village natal de Ronsard, se trouve dans le Loir-et-Cher.)

On peut aussi admirer, dans l'église, le gisant des parents de Ronsard. C'est tout près de Trôo, Vendôme et Montoire, tous lieux réputés et ronsardiens pas encore visités. (Une carte postale est partie ce jour, mais pas de tissu, pas de couture. J'ai suivi l'enfant qui vole...)

Le corps principal du manoir a été probablement édifié par Olivier Ronsard, grand-père du poète, vers 1480. Du château du quatorzième siècle subsistent les édifices troglodytiques: caves et pigeonnier. (C'est au-dessus de la porte d'entrée d'une des caves que l'on trouve cette formule noire.)

Les sculptures de style Première Renaissance et les inscriptions qui ornent la façade sud du manoir, ainsi que certaines entrées de caves, datent du début du XVIème siècle, époque du père du poète, Loys Ronsard. L'ensemble, à la fois typique d'un style et singulier par sa rareté en l'état, est très marquant. (J'en sais qui ne sont pas d'accord, sont restées sur leur faim.)

On ne visite que deux pièces du rez-de-chaussée, mais il s'y trouve une magnifique cheminée richement sculptée. Les jardins ont été rénovés et entièrement restructurés par un certain Andrè Eve. C'est assez réussi. (Parmi les nombreuses variétés de roses, il en est une qui porte le nom de Philippe Noiret.)

 

---------------------------- Pour d'autres photographies de La Possonnière, depuis dimanche déjà on peut consulter ci-contre la rubrique Contr'alphabétiquement, qui, elle, ne bouge pas (mais change). ----------------------------

L'informatique, parfois, ça m'échappe

Comment se fait-il que la page d'accueil de GMAIL me signale qu'il y a "plus de 2917.895642 Mo d'espace de stockage mis à votre disposition" sur l'un des ordinateurs de l'université, et que, sur mon ordinateur personnel, on m'informe, semblablement, que ce sont "plus de 2906.024862 Mo d'espace de stockage mis à votre disposition" ? Je croyais (naïvement, semble-t-il) que l'espace de stockage (en augmentation constante) dépendait de la pusisance et du nombre des ordinateurs qui "tournent" dans les innombrables relais de la maison Google, et aucunement des caractéristiques individuelles de chaque ordinateur "récepteur"...

(Voyons, vous reprendrez bien une aspirine ?)

16:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne

mercredi, 26 septembre 2007

Chant(e)re(lle)

................................. effondrement dans le capharnäum d'Alpha .................................

 

Ah, ça sent le sapin...

Il y a deux semaines, Télérama affichait, en couverture, une photographie de Luciano Pavarotti ; la semaine dernière, c'était au tour de Jacques Martin de "faire la une" de l'hebdomadaire mollasson ; cette semaine, enfin, voici un portrait de Charles Aznavour en gros plan.

Jamais deux sans trois ?

 

13:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ligérienne

1694 - De saison

Dans le passage suivant des Mois de Jean-Antoine Roucher, poète de la seconde moitié du XVIIIème siècle injustement tombé dans l'oubli, on va du sep (or, que serait-ce aussi si c'était en ceptembre ?) au sceptre. De vigne en grappe, la voilà, la jolie grappe. (Non, non, Astolphe a disparu, semble-t-il.)

 

Nul sep n'est épargné. Par-tout je vois la grappe

Tomber sous le tranchant du couteau qui la frappe ;

Je vois deux vendangeurs de pampre couronnés

Et du jus des raisins goutte à goutte baignés,

Au pié de la colline où la vigne commence,

Descendre sous le faix d' une corbeille immense ;

Je les vois, dans les flancs de vingt tonneaux fumeux,

Faire couler des seps les esprits écumeux ;

Et sur un char, pareil au char qui dans la Grèce

De l'antique Thespis promenoit l'allégresse,

Ranger, en célébrant les louanges du vin,

Ces tonneaux, où s'apprête un breuvage divin.

Plus loin, règnent les jeux d'une aimable folie.

D'un geste, d'un bon mot l'un agace Ismélie,

Puis ravit en passant un baiser à Phylis :

L'autre écrase en ses doigts les grains qu'il a cueillis :

Et vient furtivement rougir le front d' Aline :

Un rire fou circule autour de la colline,

En éclats s'y prolonge, et se mêle aux travaux

Qui doivent d'un vin pur enrichir nos caveaux.

Cependant le jour fuit ; il se hâte d'atteindre

Aux portes d'occident, où ses feux vont s'éteindre:

Vesper a déployé ses humides drapeaux,

Et son sceptre d'ébène appelle le repos.

 

 

[ À force de chanter / ma vie / De faire des / haran-an-angues... ]

11:55 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Poésie, Vin

Extension, suite

Voici un document officiel qui vient de m'être transmis et qui confirmera que je ne délirais pas complètement avant-hier :

 

 

REPARTITION DES SALLES DE L’EXTENSION TANNEURS

 

Hall de l’extension :

 

-          Salle 0 → Coté rue des Tanneurs → Touche 0 Ascenseur

-          Salle 4 → Coté B.U. → Touche 0 Ascenseur

-          Amphi 1 → Touche 0 Ascenseur

-          Salle visioconférence → Touche 0 Ascenseur

 

 

Au 1er étage de l’extension :

 

-          Salle 2 → Coté B.U. → Touche 2 Ascenseur

-          Salle 5 → Coté rue des Tanneurs → Touche 1 Ascenseur

-          Amphi 2 → Touche 2 Ascenseur

-          Amphi 3 → Touche 2 Ascenseur



Au 2ème étage de l’extension :

 

-          Salle 1 → Coté rue des Tanneurs → Touche 4 Ascenseur

-          Salle 3 → Coté rue des Tanneurs → Touche 4 Ascenseur

-          Salle 6 → Coté rue des Tanneurs → Touche 4 Ascenseur

-          Salle 7 → Coté rue des Tanneurs → Touche 3 Ascenseur

-          Amphi 4 → Touche 5 Ascenseur

-          Amphi 5 → Touche 5 Ascenseur

11:05 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Ligérienne

mardi, 25 septembre 2007

"Planté une fleur / Comme un girasol"

Samedi dernier, près de Beaumont-la-Ronce (ou de Bueil), nous avons vu, au bord de la route, des champs de tournesols. Jamais vu d'aussi moches tournesols, comme cramés par le soleil : pourtant, comme il n'y a pas eu beaucoup de soleil cette année, on en vient à penser que s'ils ont l'air cuits, c'est, a contrario, qu'ils se sont gorgés d'eau.

François Bon a dû voir les mêmes, peu ou prou, qu'il a photographiés.

lundi, 24 septembre 2007

Par la peau

Rassurons Tinou : ce billet sera bien en français, et même, comme le titre elliptique le suggère, dans un français que d'aucuns qualifieront de grossier.

Ce que je vais raconter n'a pas grand intérêt ; vous êtes prévenus.

L'Université François-Rabelais est dotée, depuis le mois de mars, d'un nouveau bâtiment sur son site de la rue des Tanneurs. Ce bâtiment, qui a pu être inauguré en avance (et je crois en avoir parlé au printemps dernier dans ce carnétoile), a été baptisé, dans un immense effort d'imagination, l'Extension.

Cette semaine débutent les cours de l'U.F.R. Lettres & Langues. (Comme je l'ai dit par boutade à un collègue la semaine dernière : "ah, les cours reprennent, on va pouvoir se reposer". Il est vrai que, depuis quatre semaines, et comme d'ordinaire, je suis entièrement accaparé par le travail administratif, les réunions, les emplois du temps, les rendez-vous avec les étudiants etc.) Donc, les cours débutent. Soudain, tous de s'apercevoir que de nombreux cours ont lieu dans l'Extension, soit dans des amphithéâtres, soit dans des salles.

Première subtilité : les amphithéâtres et les salles ont été numérotés de semblable façon. Ce n'est pas trop grave : l'administration et le service de gestion des salles ont recouru à une distinction assez claire pour distinguer TA Ext Amphi 2 de TA Ext Salle 2 (je cite les codages qui apparaissent dans les emplois du temps). Certes, il se trouvera quelques esprits chagrins pour déplorer que l'on n'ait pas profité de cette occasion pour baptiser ces amphithéâtres de noms majestueux symbolisant les succès de l'intelligence humaine, comme Simone de Beauvoir, Robert Pinget, Luciano Pavarotti ou Zinedine Zidane ; mais ne les écoutons pas, et avançons.

Les amphithéâtres sont assez faciles à trouver : ils occupent le centre du bâtiment et sont signalés par un grand panneau annonçant leur chiffre au-dessus de l'entrée.

En revanche, tout se corse dès qu'un enseignant ou des étudiants se mettent en quête d'une salle. En effet, à titre d'exemple, si vous entrez dans l'Extension à partir du couloir du rez-de-chaussée, et en passant devant la salle 49, vous y trouvez TA Ext Salle 5. Si votre emploi du temps indique que la salle que vous cherchez est TA Ext Salle 3, vous vous dites, assez logiquement, qu'elle doit se trouver un étage en-dessous. Or, au niveau - 1, vous trouvez les bureaux 1, 2 et 3 et TA Ext Salle 4. Pas de TA Ext Salle 3 en vue. Vous remontez d'un étage, et ne trouvez que la déjà citée TA Ext Salle 5. Vous montez quelques marches, et, à l'entresol, vous ne dégottez que les amphithéâtres 2 et 3.

Vous vous décidez, la fumée aux naseaux, à monter d'encore un étage, pour découvrir, avec étonnement, que TA Ext Salle 1, TA Ext Salle 3 et TA Ext Salle 6 se trouvent au niveau 2, alors que TA Ext Salle 7 se trouve à l'entresol compris entre le niveau 1 et le niveau 2. Ainsi, pour résumer, TA Ext Salle 1 est au niveau 2 ; TA Ext Amphi 1 est au niveau - 1 ; cela ne doit pas faire oublier que le bureau 1 se trouve aussi au niveau - 1, à côté de TA Ext Salle 4 !

 

J'ajoute que, si les toiles colorées de Nico Nu ont déjà trouvé leur place sur les divers murs de l'Extension, il n'y a, en revanche, pas le moindre plan de circulation. Avouez que ce serait d'un laid, d'un pragmatique... En outre, les chiffres figurant sur le boîtier, dans l'ascenseur, ne correspondent pas non plus aux niveaux auxquels l'ascenseur vous dépose (sans doute dans le but louable de désorienter définitivement les étudiants handicapés). Un collègue qui a déjà "testé" un des "nouveaux" amphithéâtres m'informe par ailleurs qu'ils ne sont pas équipés d'ordinateurs pour la vidéoprojection et que le WiFi n'y fonctionne pas.

Etc, etc.

 

Alors, il vous revient cette phrase que vous entendîtes prononcer souvent à l'une des personnes qui vous manquent le plus en ce bas monde : "cet architecte il faudrait le pendre par la peau des couilles".

15:15 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : Ligérienne

Froggy indeed...


You're a Poison-Dart Frog!
While you may be mild-mannered and unassuming at heart, you are actually a danger to the health and safety of those around you. Others like to look at you, but it might be in their best interest not to touch you. Though this isolationist policy can make you feel lonely and neglected, you can take solace in your universal beauty. You are most lethal when licked.
Take the Animal Quiz at the Blue Pyramid.

10:05 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (9)

dimanche, 23 septembre 2007

Better this than Uriah Heep !


You're David Copperfield!
by Charles Dickens
Coming up from a childhood that felt abusive, you have risen through hard work to gain a place of stature in your life. You've spent altogether too much time in factories and end up misspelling a fair number of words. But in general you are seen as a beacon of hope for others who might not be as fortunate. Lots of people keep mistaking you for a magician and are waiting for you to disappear.
Take the Book Quiz at the Blue Pyramid.

10:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Littérature

samedi, 22 septembre 2007

I'm Ireland !


You're Ireland!
Mystical and rain-soaked, you remain mysterious to many people, and this makes you intriguing.  You also like a good night at the pub, though many are just as worried that you will blow up the pub as drink your beverage of choice.  You're good with words, remarkably lucky, and know and enjoy at least fifteen ways of eating a potato.  You really don't like snakes.
Take the Country Quiz at the Blue Pyramid

vendredi, 21 septembre 2007

Jeudi finissant

Chez le boucher, 1

Salade de géziers, 13,50

 

Site des Tanneurs, six heures et demie du soir. Une tripotée de soutanes déambulant sur le parvis devant les bureaux, et dans les couloirs entre l'extension et les salles 50.

 

Chez le boucher, 2

Urgent, cause santé enfant. Donne petite chatte.

 

mercredi, 19 septembre 2007

Lys d'anus

Un poète dont on voyait les os, ce fut sans doute la première harpe.

 

 

 

Varech & coquillage

 

 

Le Squelette

Tout est fumier !

Le Pèlerin du ciel

Et le sceptre et la crosse ne sont que d’ignobles lys d’anus entre les mains du pontife et du roi !

 

Roches

[...]  Lentement les Squelettes émergent des terres alentourantes où la besogne les presque ensevelissait : symphonie d’os.

Guillaume réitère son appel dans toutes les directions.

Flottis algué

Une fois la chose consommée, les amants observent entre eux deux quelqu’un, fantôme composé de ce qu’ils ont gagné ou perdu à se donner totalement, puis chacun va de son côté laissant l’étrange personnage devant la balance.

 

Derrière ce rideau l’action grouille informe dans la ténèbre : tragédie au fond de l’encrier.

 

Double cerf-volant

Le Paon

(ouvrant sur l’homme sa harpe de regards)

Hahehihohu !...

 

 

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Photographies : Dunes de Sainte-Marguerite (Finistère)

Textes : Saint-Pol-Roux (Le Fumier & Vendanges)

... rêvent de prendre un fusil ...

Une cacugne bâchée : une guimbarde sous un drap ; éclats de voix, de rire, dans un garage lilliputien. (Cela, c'était au retour.)

Mon fils m'a dit : "la maison au portail bleu, c'est celle de Noémie". Mais celle-là est en travaux, et il y a, mitoyennes, deux maisons au portail bleu.

Trous même plus rouges

Chaque fois que je traverse ce champ j'essaie de repenser aux bocages, aux prairies, aux haies jadis de ces campagnes désormais devenues béton. Les promoteurs et les agents immobiliers des dollars dans les yeux doivent y voir tours et barres bonnes à démolir trente ans plus tard. On dira que je suis passéiste et les promoteurs tournés vers l'avenir.

(Ce qui commença comme projet photographique a dérapé dans l'écriture. (La peinture rouge des tags de juin a été nettoyée, mais les trous sont toujours là.))

Les promoteurs : la chanson d'Yves Simon n'a hélas pas pris une ride. Plus personne n'écoute, je crois, les chansons d'Yves Simon. Les promoteurs, cette race abjecte au nom infâme, sont toujours florissants.

 

{ griffonné jeudi dernier, à 5 heures du soir }

À la chaîne

J'écoute la Sonate pour luth n° 36 de Weiss, puis je compare les deux versions du Concerto italien de Bach par Brendel et Tharaud respectivement, et, cette nuit, sur le canapé, avant de me rendormir vaguement frigorifié, je peinais à poursuivre ma lecture de Mantra (Rodrigo Fresan), qui me fascine parfois et m'agace prodigieusement depuis le début, et où se trouvent de nombreuses références à Bob Dylan, ce qui suscite évidemment la mémoire des journées de mars et d'avril, et, sur la table de chevet, l'appel de Bob Dylan toujours pas lu (alors que François, lui, me lit).

En maintien... en sursis ?

Quoiqu'il m'arrive, de temps à autre, de me réveiller tôt, ou de souffrir d'insomnie partielle, je trouve que, là, 3 h 15, c'est un petit peu tôt, tout de même. Le rhume seul ne saurait l'expliquer, je pense.

Hier soir, lors de la rencontre entre les parents et la maîtresse de cours préparatoire, j'ai eu l'occasion de constater que la maîtrise du jargon IUFM allait, une fois encore, de pair avec une belle ignorance de la langue française, et singulièrement de sa syntaxe : en effet, si la collègue, une jeune trentenaire ou à peu près, ne manque pas d'évoquer la "prise d'indices" ou la "prise d'hypothèses", elle assène aussi quelques "ça leur change de l'école maternelle" qui, naguère, suffisaient à vous barrer la route du bac.

Par ailleurs, il est faux de croire que l'ère du politically correct soit révolue, terrassée par le ridicule : ainsi, nous avons appris que les deux fillettes qui, pour parler à l'ancienne, redoublent leur CP, sont "en maintien". Parents, si votre enfant a redoublé les trois classes du lycée (ce que nous appelions, à Dax, le bac hourquette (à cause de la hourquette d'Ancizan (ouh la la...))), dites plutôt qu'il a "fait plusieurs fois preuve de maintien".

mardi, 18 septembre 2007

Du vert ligérien

Grand pas sage


Où est-ce ?

La honte !

Dans la hâte des lundi matins, avoir cru prendre, dans l'armoire, la veste de costume bleue thin stripes assortie au pantalon et à la chemise, puis, après avoir emmené les enfants, qui chez sa nounou, qui à l'école primaire, rectifié des emplois du temps, & dirigé la réunion de rentrée du Capes et de l'agrégation, m'être aperçu que la veste était noire (à fines rayures, certes, mais bon : noire). Horreur et calamité !

(Après une après-midi en bras de chemise, réunion du L3 puis réunion du département, avoir été tellement fatigué que je n'ai même pas eu la force de rester pour le pot. Pire que Pinderland...)

07:57 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Ligérienne